Cagliostro, l'ultime secret

Cagliostro, l'ultime secret



Le mage Cagliostro est-il vraiment mort dans la prison de San Leo au XVIIème siècle, ainsi que le prétendent les historiens ? Quel point commun y-a-t-il entre cet aventurier italien, Jésus-Christ et le poète perse Omar Khayyâm ? Pour quelle raison le Vatican et les Francs-Maçons s’affrontent-ils depuis des siècles ? Quel secret tentent-ils de cacher au monde ? Qui est enfin le mystérieux Alessandro, marchand d’art italien qui prétend être pourchassé par la secte des Assassins ?
De Barcelone à Jérusalem, de Beyrouth à Rome, Mathias Danglar, journaliste initié à la franc-maçonnerie, mène l’enquête.

Emmanuel Razavi est grand reporter. Diplômé de sciences politiques, doctorant-chercheur attaché à l’université du littoral et spécialiste du golfe Persique, il a couvert durantquinze ans les grands évènements et conflits du Moyen-Orient pour Planète, Arte, M6, Valeurs Actuelles, Le Spectacle du Monde, Paris Match et Le Figaro Magazine. Il est auteur de plusieurs livres et documentaires sur le Proche et Moyen-Orient.
Dominique Viano est journaliste, chroniqueur, producteur de télévision, auteur de pièces de théâtre et écrivain. Diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts, il est spécialiste de l’histoire du XVIIIème siècle et d’art oriental. Il a notamment travaillé à la radio et à la Télévision Suisse Romande ainsi qu’à France 3. Il est également auteur de « l’histoire secrète du Chevalier D’Eon ».
http://livre.fnac.com/a6933449/Emmanuel-Razavi-Cagliostro-l-ultime-secret


Interview des auteurs:

Dans leur roman Cagliostro, l’ultime secret, les journalistes Dominique Viano et Emmanuel Razavi racontent l’histoire d’un mystérieux secret protégé par le Vatican et les francs-maçons depuis plusieurs siècles. Entretien avec les deux auteurs d’un livre qui a tous les atouts d’un best-seller.

Pourquoi avoir choisi d’écrire un roman autour du personnage de Cagliostro ?
Dominique Viano : Cagliostro s’est imposé à nous. C’est une sorte de trait d’union intemporel qui a agi sur nous et sur l’histoire que nous avions envie de raconter.
Emmanuel Razavi : Cagliostro est un aventurier du XVIIIe siècle. Franc-maçon, il prétendait être immortel et se cachait derrière plusieurs identités. Il a passé sa vie à combattre les abus de la monarchie. Son côté mystique, son appartenance à la franc-maçonnerie ainsi que l’époque nous fascinaient.

Vous parlez d’un secret que le Vatican et les francs-maçons cacheraient depuis des siècles ? Existe-t-il ?
D.V : C’est une fiction mais à la base, nous avons enquêté sur l’histoire du Vatican et de la franc-maçonnerie, sur celle de l’humanité et de la spiritualité. Le secret naît souvent de l’imaginaire collectif. S’il est un secret, sans dévoiler celui que nous avons découvert, il remonte à quelques milliers d’années et repose sur une tradition qui consistait d’abord à le préserver. En somme, le secret n’est jamais là où on l’attend.
E.R : La religion catholique et la franc-maçonnerie ont en commun de croire en l’existence d’un être supérieur. Les uns l’appellent Dieu, les autres le grand architecte de l’univers. Le christianisme et la franc-maçonnerie font d’ailleurs allusion à des élus ou des initiés parmi lesquels on retrouve Jésus.

Qu’il s’agisse du Vatican, de l’Opus Dei ou des francs-maçons, ce que vous racontez semble parfois vrai. Est-ce le cas ?
E.R : Nous sommes journalistes. Pour que l’histoire tienne la route, nous avons enquêté et rencontré des spécialistes du Vatican et de la franc-maçonnerie qui nous ont aimablement conseillés.

Vous parlez de la société Thulé, organisation qui aurait inspiré le nazisme et qui aurait tout mis en œuvre pour mettre la main sur le secret dont parle votre livre. A-t-elle existé ?
D.V : La société Thulé existe ! Elle est née de l’ariosophie, mouvement nationaliste et mystique basé sur la race et l’ésotérisme, représentée par Guido List, à la fin du XIXe et au début du XXe, qui prétendit avoir réussi à interpréter les runes. Elle a aujourd’hui son propre site internet et enrôle de nombreux sympathisants dans une Europe divisée sur fond de crise économique. La réunification allemande, par exemple, a paupérisé certaines zones géographiques de l’ex-Allemagne de l’Est avec une population dans une grande précarité, sensible aux idées xénophobes et nationalistes de la société Thulé.
E.R : La société Thulé, née en Allemagne à la fin du XIXe siècle, mettait en avant la « supériorité de la race germanique » et prônait l’antisémitisme. Elle avait pour emblème la croix de Wotan, ancêtre de la croix gammée. Himmler et Hess, figures du nazisme et proches d’Hitler, en firent partie. Ils étaient passionnés d’ésotérisme et d’archéologie. Himmler a passé une partie de sa vie à chercher le trésor des francs-maçons, celui des templiers ou encore le mythique royaume de Shambala.



« Cagliostro représente une certaine image de la liberté »

L’action de votre roman se déroule entre L’Italie, l’Espagne, le Liban l’Iran et Israël. Vous avez visité tous ces pays pour écrire ce livre ?
E.R : Oui. Ce livre est une véritable entreprise de voyage (rire). Nous sommes allés dans tous les endroits dont nous parlons.

Cagliostro était-il un escroc ou un illuminé ?
E.R : Cagliostro était un personnage fantasque, mais il était surtout en avance sur son temps. Il avait compris les limites d’une société divisée entre pauvres et riches, et avait décidé de consacrer son énergie et sa fortune à faire tomber la monarchie, qu’il jugeait coupable de cet état de fait.
D.V : Cagliostro représente à lui tout seul une certaine image de la liberté. Une notion intemporelle que nous avons parfois au fond de nous-mêmes, c’est à dire une envie de transgresser le temps et les interdits. Au-delà de l’aventurier qu’il semblait être, il y eut un personnage plus complexe et fascinant qui profitait de la cupidité des puissants pour servir une cause noble et humaniste.

Vous laissez d’ailleurs entendre que Cagliostro est l’un des responsables de la chute du Louis XVI ?
D.V : Face à l’insouciance et l’inconstance de la Cour, il fut l’un des rouages, comme les encyclopédistes, de l’inexorable mouvement qui conduisit à la Révolution.
E.R : Cagliostro est l’un des artisans de l’affaire du collier, qui a discrédité Marie-Antoinette et Louis XVI aux yeux de l’opinion publique. Tout juste quatre ans avant la Révolution.

On dit que vous avez été approchés par la télévision pour une adaptation du roman ?
D.V : Nous nous réservons actuellement à nos lecteurs avec le plaisir de les rencontrer et d’échanger avec eux. Nous ne cèderons donc pas aux sirènes du film tant que la suite ne sera pas publiée. Ne brûlons pas les étapes !
E.R : Comme le dit Dominique, nous préparons un autre livre, ainsi qu’un documentaire. Il faut donc nous laisser encore un peu de temps.


Le pitch: Quel point commun y-a-t-il entre le mage italien Cagliostro, Jésus-Christ et le poète perse Omar Khayyâm ? Pour quelle raison le Vatican et les francs-maçons s’affrontent-ils depuis des siècles ? Qui est le mystérieux Alessandro, marchand d’art italien qui prétend être pourchassé par la secte des Assassins ? De Barcelone à Jérusalem, de Beyrouth à Rome, Mathias Danglar, un journaliste initié à la franc-maçonnerie, mène l’enquête.
http://www.gazetteinfo.fr/2014/03/07/cagliostro-lultime-secret/


Huhum...   Tout ce qui touche de près ou de loin à la catastrophe du collier m'intrigue au plus haut point...   

Moi aussi comme tu sais   
Une autre affaire qui conservera je pense pendant longtemps ses quelques zones d'ombres et interrogations   

Olus que "quelques", tu sais, je pense... Tu connais mon point de vue sur cette affaire: pour moi, la version officielle est une version aseptisée de ce qui s'est réellement passé.

Comme souvent, du reste, en histoire...