Biblio. Le procès de la Reine, par Raphaël Dargent.

Crois-tu ?  

On peut reprendre le débat si tu veux...

Olé !!  

Citation :

Pour le reste : déjà lu, commenté, re-re-re commenté...

C'est bien ce que je disais... d'où ma déception...

Bien à vous.

Rien de neuf, donc.

Non.

Merci, Majesté, je comprends ta déception.

Où donc est Eléonore Sullivan ?

C'est encore une fois la légende sans aspérités, toute lisse... Sauf qu'ici, y'a un p'tit truc en moins : même plus de pauvre gros pèpère à qui ça ne devait pas arriver souvent.

pimprenelle a écrit:

Où donc est Eléonore Sullivan ?  

Nous nous tuons à dire que la pauvrette n'est qu'un second rôle ...........

Difficile de faire de l’ombre au personnage principal, en effet.

... qui, à partir du fameux été 1790, dans la vie de Fersen, est Eléonore Sullivan. La femme qui occupe son quotidien et ses pensées, la complice attentionnée de tout le plan de Montmédy en 1791, la maîtresse ardente qu'il brûle de voir quand il risque sa vie pour venir à Paris en février 1792.

Ah, mais, c'est vrai, nous revisitons le procès de la reine, pas celui de Fersen...

Majesté, rassure-moi... l'auteur parle tout de même un peu de Louis XVI, dans la vie de la reine ?!

pimprenelle a écrit:

... qui, à partir du fameux été 1790, dans la vie de Fersen, est Eléonore Sullivan. La femme qui occupe son quotidien et ses pensées, la complice attentionnée de tout le plan de Montmédy en 1791, la maîtresse ardente qu'il brûle de voir quand il risque sa vie pour venir à Paris en février 1792.

Un satellite qui tourne autour de l’astre principal de sa vie : Marie-Antoinette.
Il le dit du reste, même s’il éprouve des sentiments pour Eléonore, ils ne sont pas comparables à ceux qui le lient, depuis plus de 17 ans, à la reine (et au delà même, puisque après sa mort, il lui restera « fidèle »).
Sur la période que tu évoques, la préoccupation de son quotidien et de ses pensées est de sauver la reine (la famille royale, la monarchie) des griffes des révolutionnaires qu’il a en horreur. C’est pour cette raison qu’il vient à Paris, braver les dangers.
Que Mme Sullivan lui apporte, par ailleurs, son soutien, son affection, le gîte, le couvert, et ses caresses...très bien. Et alors ?

Tes impressions vis à vis de l'auteur...
Est ce un nouvel accusateur, un autre amoureux éperdu, ou tout simplement
un passionné de la reine qui fait la part des choses ?
A moins qu'il ne laisse aucune place à son avis et se contente de relater des faits...

Citation :

Un satellite qui tourne autour de l’astre principal de sa vie : Marie-Antoinette.
Il le dit du reste, même s’il éprouve des sentiments pour Eléonore, ils ne sont pas comparables à ceux qui le lient, depuis plus de 17 ans, à la reine (et au delà même, puisque après sa mort, il lui restera « fidèle »).

Certes. C'est plus facile d'idolâtrer un fantôme que d'aimer une femme vieillissante.

pimprenelle a écrit:

Certes. C'est plus facile d'idolâtrer un fantôme que d'aimer une femme vieillissante.

Et du temps de la beauté de la jeune dauphine, la dame était une illustre inconnue.
Combien de différence d’âge entre les deux déjà ? Pour qu’elle imagine le faire passer pour son fils...
Une cougar avant la mode !

Fersen ne faisait pas la fine bouche : les vieilles, les tendrons, tout était bon... sauf les petites, il avait horreur des femmes de petite taille.

pimprenelle a écrit:

Majesté, rassure-moi... l'auteur parle tout de même un peu de Louis XVI, dans la vie de la reine ?!

Oui bien sûr...mais c'est aussi un portrait à charge contre lui puisque Raphaël Dargent reprend les défauts qui ont pu inspirer l'image populaire qui lui est restée et ce qui a pu inspiré les débordements de Marie-Antoinette...
Dans "son" procès de la Reine, il reparle donc de l'Affaire du Collier...La conclusion de ce chapitre est intéressante :

"Car enfin, Marie-Antoinette n'aimes-t-elle pas les bijoux? Elle les aime! Ne se prête-t-elle pas aux rencontres nocturnes? Elle s'y prête! N'a-t-elle pas la rancune tenace? Elle l'a! Tout est dit"

Bien résumé quant à la culpabilité qu'on a prêtée alors à la Reine.
Mais pour ce qui est du procès de 1793, il ajoute des charges qui ne faisaient pas/plus partie des accusations...

A suivre!

Bien à vous.

Si je comprends bien, il ne se prononce pas vraiment ni comme avocat, ni comme accusateur...

J'attends de terminer l'ouvrage pour pouvoir définir son point de vue

Bien à vous.

Merci Majesté !!!

Pas sûr d'avoir envie de l'acheter....

Je confirme ma déception... En fait les chapitres sont comptés comme des pièces du procès comme si toute la vie de Marie-Antoinette pouvait servir à La ruiner face à Ses accusateurs...
Raphaël Dargent cite Gosselin Lenôtre, qu'on connaît généralement sous l'appellation de G. Lenôtre et qu'il se plaît à prénommer Georges...
Mais il cite aussi Alexandre Dumas...ce devient déplorable...
D'ailleurs, pour la mort de la Princesse de Lamballe, il parle de viol avant qu'elle ne perde connaissance... C'est la première fois que je lis une telle version...
Confirmez-moi que cet auteur affabule ...

Bien à vous.

Je pense qu'une grande majorité de nos posts va dans ton sens !!! Et je te rassure qui est le BON !!!
Reste à voir si d'autres personnes ici présentes pensent le lire.
Il faut aussi contacter l'auteur pour le mettre face à ses coquilles !!!

Osterreich a écrit:

Il faut aussi contacter l'auteur pour le mettre face à ses coquilles !!!

A ce propos, saviez-vous que le mot d'origine ne comporte pas de "q"? Il a été ajouté afin de pouvoir parler de la chose plus convenablement

Bien à vous.

Osterreich a écrit:

Si je comprends bien, il ne se prononce pas vraiment ni comme avocat, ni comme accusateur...

C'est peu de le dire : les derniers mots de l'ouvrage sont :
"Alors, coupable ou innocent?"

On sent que sa référence ultime est Castelot que Dargent cite à profusion...
En terme de procès, celui-ci n'est abordé que de la page 335 à la page 348... un peu maigre pour justifier un titre trompeur puisque j'ai acheté ce livre afin de pouvoir suivre l'analyse en profondeur du procès et de ses incompétentes accusations...
Bref, beaucoup de bruit, du moins un titre, pour pas grand chose...

Bien à vous.

Majesté a écrit:

Je confirme ma déception... En fait les chapitres sont comptés comme des pièces du procès comme si toute la vie de Marie-Antoinette pouvait servir à La ruiner face à Ses accusateurs...
Raphaël Dargent cite Gosselin Lenôtre, qu'on connaît généralement sous l'appellation de G. Lenôtre et qu'il se plaît à prénommer Georges...
Mais il cite aussi Alexandre Dumas...ce devient déplorable...
D'ailleurs, pour la mort de la Princesse de Lamballe, il parle de viol avec qu'elle ne perde connaissance... C'est la première fois que je lis une telle version...
Confirmez-moi que cet auteur affabule ...

Alexandre Dumas comme témoin (à charge ou décharge, peu importe...) pour faire le procès de la reine ? A quel titre ? D'avoir écrit un roman sur l'Affaire du Collier ?

Pour ce viol, je l'avais déjà lu. Vircondelet ?
En tout cas, je ne crois pas qu'on a un procès-verbal pur et dur de l'événement. Chaque auteur y va de sa petite imagination qui devrait être sympa à être étudiée d'un point de vue psychanalytique.

Majesté a écrit:

Osterreich a écrit:

Si je comprends bien, il ne se prononce pas vraiment ni comme avocat, ni comme accusateur...

C'est peu de le dire : les derniers mots de l'ouvrage sont :
"Alors, coupable ou innocent?"

On sent que sa référence ultime est Castelot que Dargent cite à profusion...
En terme de procès, celui-ci n'est abordé que de la page 335 à la page 348... un peu maigre pour justifier un titre trompeur puisque j'ai acheté ce livre afin de pouvoir suivre l'analyse en profondeur du procès et de ses incompétentes accusations...
Bref, beaucoup de bruit, du moins un titre, pour pas grand chose...

Ouais encore une énième bio à ranger au fond de sa bibliothèque pour ne plus jamais l'ouvrir...
C'est vraiment dommage car des aspects de la vie de Marie-Antoinette vraiment approfondis, comme ici son procès, le vrai, seraient des plus intéressants. Et vraiment attractifs pour un public comme nous. Parce que des bios de base, c'est bon, on a fait le tour... Si au moins c'était de qualité... Mais quand on lit un auteur et qu'on s'aperçoit qu'on aurait pu faire (largement) mieux, c'est vraiment râlant !

Qu'apporte cette bio de nouveau par rapport aux dernières de Delorme et Bertière ? A ce que j'ai compris, rien. Donc pourquoi l'avoir écrit ?