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| De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Jeu 20 Déc - 19:31 | |
| Qu'il critique l'attitude de la reine, celle du roi, qu'il râle sur la cour, qu'il ne cesse de s'insurger contre l'état de plus en plus déliquescent du royaume de France, c'est un fait. Nous pouvons croire à de l'objectivité de sa part (puisque nous connaissons la suite ! ), mais c'est surtout pour faire plaisir à ses maîtres qui se sentent ainsi d'autant plus valorisés. D’ailleurs la France, il s'en fout... Et si Marie-Antoinette agit mal à ses yeux, c'est avant tout parce qu'elle n'est pas le pion politique bien malléable qu'il aurait souhaité. Ce n'est pas la fréquentation de ses pernicieuses amies qui en font une gourgandine, contrairement à ce qu'on peut lire de sa part. C'est surtout parce qu'elle l'écoute moins... Mercyl n'aurait jamais pu concevoir ce qui allait pouvoir se passer par la suite ! C'est impossible. Entre une lente et profonde critique du pouvoir royal qu'il observe et note, bien naturelle après tout, (les Français sont toujours les mêmes et il le dit lui-même qu'ils ne sont jamais contents )et la chute de la monarchie, il y a un fossé infranchissable ! Même Marie-Thérèse quand elle dit que sa fille court à sa perte : elle la voit plutôt seule et abandonnée de son mari lassé de son attitude, sans pouvoir aucun à sa cour, comme les deux reines précédentes, voire tout simplement impopulaire, objet permanent de libelles et caricatures, que personne ne respecte plus, à l'isntar d'une Du Barry ou d'une Pompadour. Au pire, répudiée et enfermée dans un couvent. Jamais de la vie décapitée au nom d'une république ! Pour des personnes dont la monarchie est tout, ce qui s'est passé était totalement imprévisible. Donc pour reprendre le sujet : que Mercy ne se soit pas intéressé à un étranger, certes en faveur chez lui et également en France, rien d'étonnant. Parle-t-il de Lambertye ou Conway ? Nous ne savons pas de qui il s'agit et nous ne le saurons certainement jamais. Le fait est qu'ils sont dans la liste des amants supposés de la reine. Il y a bien une raison. La rumeur ne tombe pas comme ça gratuitement, en prenant des noms au hasard. Marie-Antoinette leur a forcément témoigner de l'amitié, suffisamment pour que ce soit mal vu. Que Mercy se préoccupe ensuite de l'un d'eux envoyé par son roi pour sauver la famille royale française qu'il va, disons au moins officiellement tenter d'aider aussi, rien de plus normal. Donc à un moment extraordinaire. Sauver la famille royale n'a plus rien à voir avec les petits jeux mesquins de la cour. Fersen endosse dès lors le costume du héros qui ne le quittera plus... Mercy est vraiment bien bête de ne pas s'apercevoir dès 1778 (voire 1774 ) le rôle éminent que jouera Fersen par la suite ! Sincèrement, sans la Révolution, parlerions-nous autant de Fersen ? Non. Pas plus que d'un Coigny ou d'un Lauzun. Voire encore moins. |
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| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Jeu 20 Déc - 20:02 | |
| Bon, vous allez arrêter de pinailler et vous chamaillez, please ? C'est lui qui l'a dit qui l'est... Bravo le niveau... J'ai parlé d' Unique. Oui et je le revendique pour ceux qui imaginent qu'il n'y a eu que Fersen dans le coeur de Marie-Antoinette. Nous n'avons cessé d'écrire des centaines et des centaines de pages qui prouvent à longueur de temps que c'est faux. Barbara Cartland ? C'est pour ceux qui pensent que dans la vie d'une jeune et jolie reine, en danger de surcroît, il ne peut y avoir qu'un beau héros pour lui faire battre le coeur. Surtout avec son patapouf de mari... Ce n'est pas moi qui le dit, c'est la trame principale de ses romans. Allez j'avoue, j'en ai lu. A treize ans. A vrai dire à l'époque où je pensais les amours Marie-Antoinette/Fersen possible. D'où l' âme de midinette puisque qui ne l'est pas à treize ans ? Après, en aucun cas, je n'ai dit que vous lisez Barbara Cartland, ce serait difficile de penser une telle absurdité. Ni que vous êtes des midinettes. C'est pour ceux qui croient à la belle histoire qui vous ne pouvez que l'admettre est bien écornée par rapport à la version officielle. J'ai lu bien trois pseudo-bios, qui ne se disaient même pas romans historiques qui reprenaient telle quelle la merveilleuse histoire d'amour. Là oui nous sommes dans du plagiat de Barbara Cartland. Je rappelle au passage que le plus aimé des hommes fait directement suite à l'expédition catastrophique de Montmédy. Elle lui écrit coup sur coup le 28 et le 29 juin, après avoir vécu la pire semaine de sa vie. Rappelons tout de même ce détail. Pour l'instant, nous n'avons pas trouvé de lettres avec des mots aussi tendres dans un moment normal. Qui n'aurait pas les nerfs à vif après cela ? Pourquoi ne pas rassurer en même temps du mieux possible celui qui a été le plus engagé dans l'expédition ? Et là, ce n'est pas le talent de Barbara Cartland qui aurait pu imaginer des péripéties aussi palpitantes que le drame de Varennes. Je fouille, je fouille la Correspondance de Mamie Lever. Et que trouve-je ? Incroyable et ne pouvant que confirmer ce que je ne cesse d'affirmer ! Concomitamment aux lettres de Marie-Antoinette à Fersen, nous avons une lettre de Gustave à Louis XVI !Où il lui dit votre plus ancien allié et votre plus fidèle ami.Etonnant donc la part que peut prendre son favori dans le sort de la famille royale française que Gustave veut à tout prix sauver ? Seule tête couronnée de l'époque à vouloir se bouger... |
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| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Jeu 20 Déc - 20:04 | |
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Jeu 20 Déc - 21:02 | |
| - Reinette a écrit:
- Qu'il critique l'attitude de la reine, celle du roi, qu'il râle sur la cour, qu'il ne cesse de s'insurger contre l'état de plus en plus déliquescent du royaume de France, c'est un fait.
Nous pouvons croire à de l'objectivité de sa part (puisque nous connaissons la suite ! ), mais c'est surtout pour faire plaisir à ses maîtres qui se sentent ainsi d'autant plus valorisés. D’ailleurs la France, il s'en fout... Et si Marie-Antoinette agit mal à ses yeux, c'est avant tout parce qu'elle n'est pas le pion politique bien malléable qu'il aurait souhaité. Ce n'est pas la fréquentation de ses pernicieuses amies qui en font une gourgandine, contrairement à ce qu'on peut lire de sa part. C'est surtout parce qu'elle l'écoute moins...
Mercyl n'aurait jamais pu concevoir ce qui allait pouvoir se passer par la suite ! C'est impossible. Entre une lente et profonde critique du pouvoir royal qu'il observe et note, bien naturelle après tout, (les Français sont toujours les mêmes et il le dit lui-même qu'ils ne sont jamais contents )et la chute de la monarchie, il y a un fossé infranchissable ! Même Marie-Thérèse quand elle dit que sa fille court à sa perte : elle la voit plutôt seule et abandonnée de son mari lassé de son attitude, sans pouvoir aucun à sa cour, comme les deux reines précédentes, voire tout simplement impopulaire, objet permanent de libelles et caricatures, que personne ne respecte plus, à l'isntar d'une Du Barry ou d'une Pompadour. Au pire, répudiée et enfermée dans un couvent. Jamais de la vie décapitée au nom d'une république ! Pour des personnes dont la monarchie est tout, ce qui s'est passé était totalement imprévisible.
Donc pour reprendre le sujet : que Mercy ne se soit pas intéressé à un étranger, certes en faveur chez lui et également en France, rien d'étonnant. Parle-t-il de Lambertye ou Conway ? Nous ne savons pas de qui il s'agit et nous ne le saurons certainement jamais. Le fait est qu'ils sont dans la liste des amants supposés de la reine. Il y a bien une raison. La rumeur ne tombe pas comme ça gratuitement, en prenant des noms au hasard. Marie-Antoinette leur a forcément témoigner de l'amitié, suffisamment pour que ce soit mal vu. Que Mercy se préoccupe ensuite de l'un d'eux envoyé par son roi pour sauver la famille royale française qu'il va, disons au moins officiellement tenter d'aider aussi, rien de plus normal. Donc à un moment extraordinaire. Sauver la famille royale n'a plus rien à voir avec les petits jeux mesquins de la cour. Fersen endosse dès lors le costume du héros qui ne le quittera plus...
Mercy est vraiment bien bête de ne pas s'apercevoir dès 1778 (voire 1774 ) le rôle éminent que jouera Fersen par la suite !
Sincèrement, sans la Révolution, parlerions-nous autant de Fersen ? Non. Pas plus que d'un Coigny ou d'un Lauzun. Voire encore moins. Une fois de plus, je suis d'accord avec toute ton analyse. _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Jeu 20 Déc - 21:42 | |
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| | | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Jeu 20 Déc - 22:12 | |
| Bien entendu, Reinette, ça me semble limpide. _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Jeu 20 Déc - 22:31 | |
| - Reinette a écrit:
Mais permets-moi de m'insurger contre ton intéressants ? Grétry, madame Vigée-Lebrun, Léonard, madame Bertin et combien d'autres artistes ont été bien plus importants que Fersen ! Insurge ! Insurge ! Quand je disais « interessants », je pensais « dignes d’intérêt » pour Mercy et la cour d’Autriche, non pas qu’ils n’étaient pas intéressants personnellement. - Reinette a écrit:
- 1/ Dans la vie de Marie-Antoinette elle-même, ne serait-ce qu'en quantité de temps qu'elle leur a consacré.
Unité de mesure rejetée. Je ne développe même pas... - Reinette a écrit:
- Elle a été par exemple la marraine de la fille de Grétry et tenait à le témoigner publiquement.
Grand bien lui fasse à cette petite Gréty, mais je ne vois toujours pas le rapport avec ce dont il est question ? Pardon hein ! - Reinette a écrit:
- Avec Fersen, à part un échange de chiens... Elisabeth II en a bien offert un à VGE.
Un échange de chiens...that’s all. On en est donc là à force d’exagération ? - Reinette a écrit:
- 2/ Pour le monde des arts lui-même ! Qui a fait ce XVIIIème siècle que nous aimons tant, si ce ne sont ces artistes ?
Que ceux-ci n'aient pas été des agents politiques, c'est tout à fait naturel : ce n'étaient pas leur rôle, contrairement à un Grand de Suède. Eh bien, raison de plus de remarquer un « Grand de Suède » alors ! Je ne comprends décidément pas où tu veux en venir ? |
| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Jeu 20 Déc - 22:43 | |
| - Citation :
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- Reinette a écrit:
- 1/ Dans la vie de Marie-Antoinette elle-même, ne serait-ce qu'en quantité de temps qu'elle leur a consacré.
Unité de mesure rejetée. Je ne développe même pas... Ah, je ne suis pas d'accord ! Je crois que le temps consacré est un des noeuds de l'affaire. Et, avant la période de la révolution, Marie Antoinette et Fersen ont passé très peu de temps ensemble. C'est ce que je veux dire quand je dis que Fersen ne fait pas partie du quotidien de la reine, comme une Polignac ou un Besenval. _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Jeu 20 Déc - 23:49 | |
| - Reinette a écrit:
(...) Jamais de la vie décapitée au nom d'une république ! Pour des personnes dont la monarchie est tout, ce qui s'est passé était totalement imprévisible. Le parallèle... Puisque Pim me répondait en comparant la révolution et Fersen, j’ai bien précisé que j'excluais une perception des extrémités de la révolution, hein. Un peu comme j’exclurais une fuite des amants vers le Nouveau Monde, une partouze géante à Trianon...bref, un truc dingue. Au départ, j’évoquais l’absence de prise en compte de quelques signes avant coureurs d'une proximité grandissante entre Marie-Antoinette et Fersen ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Ven 21 Déc - 0:02 | |
| - Reinette a écrit:
Allez j'avoue, j'en ai lu. A treize ans. A vrai dire à l'époque où je pensais les amours Marie-Antoinette/Fersen possible. D'où l'âme de midinette puisque qui ne l'est pas à treize ans ? Après, en aucun cas, je n'ai dit qu'Eléonore ou La Nuit La Neige lisez Barbara Cartland, ce serait difficile de penser une telle absurdité. Ni que vous êtes des midinettes. C'est pour ceux qui croient à la belle histoire qui vous ne pouvez que l'admettre est bien écornée par rapport à la version officielle. J'ai lu bien trois pseudo-bios, qui ne se disaient même pas romans historiques qui reprenaient telle quelle la merveilleuse histoire d'amour. Là oui nous sommes dans du plagiat de Barbara Cartland. Eh bien, je n’ai jamais lu Cartland, ni même, peut-être, ces trois pseudo-bios que tu évoques (à part le truc de PPDA, à moitié, voire même au quart ). Inutile de lister nos bibliothèques. Tu connais d’ailleurs un peu la mienne. Nous avons tous ici les mêmes (sérieuses) lectures , ou quasi ; et connaissons la chronologie des épisodes de la vie de Marie-Antoinette (pour parler de ce que tu évoques ensuite). - Reinette a écrit:
- Et que trouve-je ? Incroyable et ne pouvant que confirmer ce que je ne cesse d'affirmer !
Concomitamment aux lettres de Marie-Antoinette à Fersen, nous avons une lettre de Gustave à Louis XVI !Où il lui dit votre plus ancien allié et votre plus fidèle ami. Etonnant donc la part que peut prendre son favori dans le sort de la famille royale française que Gustave veut à tout prix sauver ? Seule tête couronnée de l'époque à vouloir se bouger... Cela ne confirme rien du tout, ou rien de plus que ce « concomitamment ». |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Ven 21 Déc - 1:15 | |
| - pimprenelle a écrit:
-
- Citation :
-
- Reinette a écrit:
- 1/ Dans la vie de Marie-Antoinette elle-même, ne serait-ce qu'en quantité de temps qu'elle leur a consacré.
Unité de mesure rejetée. Je ne développe même pas... Ah, je ne suis pas d'accord ! Je crois que le temps consacré est un des noeuds de l'affaire. Et, avant la période de la révolution, Marie Antoinette et Fersen ont passé très peu de temps ensemble. C'est ce que je veux dire quand je dis que Fersen ne fait pas partie du quotidien de la reine, comme une Polignac ou un Besenval. Je répondais à Olivia qui citait le temps passé avec Bertin, Léonard, Grétry... De toutes les manières, on ne s'en sortira pas à lister les présents et les absents qui "méritent" de l'être ou pas. Je ne connais pas suffisamment les écrits de Mercy, mais j'imagine que l'unité de mesure "temps" n'entre apparemment pas en ligne de compte, puisque l'ambassadeur n'évoque pas (à juste titre à mon avis, enfin je l'espère) une Rose Bertin, qui se pointait assez souvent au palais. Polignac, c'est bien sûr tout à fait différent, en effet. Elle surclasse tout le monde, et pour de multiples raisons. Incontournable ! Aussi, à la mort de Marie-Thérèse, Mercy deviendra-t-il moins "bavard" pour ce qui concerne l'entourage privilégié de Marie-Antoinette ? Je l'ignore. Mais si quelqu'un sait si le fond de ses missives changent, pour se consacrer au politique exclusivement, ce serait intéressant de le savoir. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Ven 21 Déc - 1:52 | |
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Ven 21 Déc - 7:54 | |
| En effet, je trouve particulièrement inapproprié de vouloir faire de Fersen l'Unique dans la vie de Marie Antoinette. L'unique quoi, d'abord... Il n'était pas même l'unique Suédois. Et certainement pas non plus l'unique joueur de flûte, puisque la reine avait à sa disposition tant de musiciens... Fersen était donc, à mon humble avis, une personne que Marie Antoinette a beaucoup aimée... parmi d'autres... le coeur de notre reine est si vaste, pourquoi vouloir à toute force le réduire à Monsieur de Fersen ? _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Ven 21 Déc - 8:00 | |
| - Citation :
- Je répondais à Olivia qui citait le temps passé avec Bertin, Léonard, Grétry...
De toutes les manières, on ne s'en sortira pas à lister les présents et les absents qui "méritent" de l'être ou pas. Je ne connais pas suffisamment les écrits de Mercy, mais j'imagine que l'unité de mesure "temps" n'entre apparemment pas en ligne de compte, puisque l'ambassadeur n'évoque pas (à juste titre à mon avis, enfin je l'espère) une Rose Bertin, qui se pointait assez souvent au palais.
Polignac, c'est bien sûr tout à fait différent, en effet. Elle surclasse tout le monde, et pour de multiples raisons. Incontournable !
Aussi, à la mort de Marie-Thérèse, Mercy deviendra-t-il moins "bavard" pour ce qui concerne l'entourage privilégié de Marie-Antoinette ? Je l'ignore. Mais si quelqu'un sait si le fond de ses missives changent, pour se consacrer au politique exclusivement, ce serait intéressant de le savoir. Mais justement... Je pense que, dans la relation entre Marie Antoinette et Fersen, à l'époque versaillaise, le facteur temps est prédominant. Fersen a séjourné si rarement à la cour, ils ont passé si peu de temps ensemble, concrètement. _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Ven 21 Déc - 11:14 | |
| - pimprenelle a écrit:
- Je pense que, dans la relation entre Marie Antoinette et Fersen, à l'époque versaillaise, le facteur temps est prédominant. Fersen a séjourné si rarement à la cour, ils ont passé si peu de temps ensemble, concrètement.
C’est vraiment un raisonnement que je ne partage pas. Quand bien même Fersen aurait passé 100 fois moins de temps en compagnie de la reine que....Rose Bertin, je présumais que Mercy était capable, cher homme, de faire la différence entre un type de relation et l’autre. M’est avis que Marie-Antoinette, aussi, n’a pas été dupe de ce qu’elle a pu ressentir à l’occasion de ces moments privilégiés partagés avec Fersen. Mais nous en revenons à ce que tu dis juste avant, et pour lequel nous ne tomberons jamais d’accord, ce n’est pas parce qu’on aime bien du monde (noble coeur) que l’on n’aime pas plus intensément ou différemment une personne en particulier. Un truc en plus quoi ! Qui fait crac boum hue à un instant T, ou pour une plus longue durée. Et ce que je crois savoir de la personnalité sensible de Marie-Antoinette me fait penser qu’elle est de ces sortes de gens qui osent s’abandonner volontiers à ce genre d’inclinaisons des sentiments. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Ven 21 Déc - 11:19 | |
| - Citation :
- pimprenelle a écrit:
- Je pense que, dans la relation entre Marie Antoinette et Fersen, à l'époque versaillaise, le facteur temps est prédominant. Fersen a séjourné si rarement à la cour, ils ont passé si peu de temps ensemble, concrètement.
C’est vraiment un raisonnement que je ne partage pas. Moi non plus, parce que ce que ce n'est pas une question de durée, mais d'intensité . |
| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Ven 21 Déc - 11:21 | |
| - Citation :
- pimprenelle a écrit:
- Je pense que, dans la relation entre Marie Antoinette et Fersen, à l'époque versaillaise, le facteur temps est prédominant. Fersen a séjourné si rarement à la cour, ils ont passé si peu de temps ensemble, concrètement.
C’est vraiment un raisonnement que je ne partage pas. Quand bien même Fersen aurait passé 100 fois moins de temps en compagnie de la reine que....Rose Bertin, je présumais que Mercy était capable, cher homme, de faire la différence entre un type de relation et l’autre. M’est avis que Marie-Antoinette, aussi, n’a pas été dupe de ce qu’elle a pu ressentir à l’occasion de ces moments privilégiés partagés avec Fersen.
Mais nous en revenons à ce que tu dis juste avant, et pour lequel nous ne tomberons jamais d’accord, ce n’est pas parce qu’on aime bien du monde (noble coeur) que l’on n’aime pas plus intensément ou différemment une personne en particulier. Un truc en plus quoi ! Qui fait crac boum hue à un instant T, ou pour une plus longue durée. Et ce que je crois savoir de la personnalité sensible de Marie-Antoinette me fait penser qu’elle est de ces sortes de gens qui osent s’abandonner volontiers à ce genre d’inclinaisons des sentiments. ... si tant est qu'elle éprouvât jamais ce genre d'inclinaisons des sentiments... ce qui reste enocre à prouver, pour moi. Mais ne refaisons pas ce sempiternel débat, nous ne tomberons visiblement jamais d'accord. Ce n'est pas grave, ça arrive, on ne peut pas être d'accord sur tout. Disons qu'à mon avis, il est possible que le peu de temps que Marie Antoinette passa concrètement avec Fersen soit une piste qui explique en partie son absence dans les rapports de Mercy. Pour l'autre partie, tu sais ce que j'en pense... pour moi, il faut croire que ces rares moments avec Fersen à la cour de Versailles n'étaient pas si privilégiés que ça, tout compte fait... _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Ven 21 Déc - 11:22 | |
| - Citation :
-
- Citation :
- pimprenelle a écrit:
- Je pense que, dans la relation entre Marie Antoinette et Fersen, à l'époque versaillaise, le facteur temps est prédominant. Fersen a séjourné si rarement à la cour, ils ont passé si peu de temps ensemble, concrètement.
C’est vraiment un raisonnement que je ne partage pas. Moi non plus, parce que ce que ce n'est pas une question de durée, mais d'intensité . Je viens de répondre... Faut croire que ce n'était pas si intense que ça, tout compte fait, puisque Mercy n'en parle pas. _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Ven 21 Déc - 13:53 | |
| Je voulais dire que c'est l'intensité des entrevues de Marie-Antoinette et Fersen, dès l'époque versaillaise, et non pas leur durée ( qui se réduit finalement à peu de chose ) , qui fait que Fersen a compté dans la vie de la reine. Je ne comprends pas du tout où veut nous mener la comparaison entre des dizaines, voire des centaines, de gens attachés à son service, à sa Maison ( que leurs charges obligent donc à passer beaucoup de temps auprès d'elle, et qu'elle n'a pas forcément choisis ) et un officier étranger qu'elle distingue, entre tous, dans la foule innombrable des gentilshommes grouillant au château. Ce seul fait que Marie-Antoinette distingue Fersen oblige Mercy à en avertir Marie-Thérèse ! Il est impossible que le plus zélé garde-chiourme de France et Navarre ne remarque pas Fersen dans le sillage de la reine . Il est, de la même façon, tout à fait impossible qu'il le cache à Marie-Thésèse . Les entours de Marie-Antoinette, les dames et les messieurs qui forment sa société habituelle , et tous les gens pour lesquels Marie-Antoinette marque un quelconque intérêt sont le souci majeur de Marie-Thérèse. L'impératrice craint les influences qui viendraient contrer celles de Mercy et de Vermond, ceci tant sur un plan politique, dont l'importance n'échappera à personne, que sur le plan privé du tourbillon de ces dissipations fustigées sur tous les tons . C'est bien simple : Marie-Thérèse veut TOUT savoir sur la vie de sa fille, et surtout QUI l'approche et crée des liens avec elle . Sans doute pouvons-nous exclure que Mercy n'ait tout simplement pas remarqué le sémillant Suédois qui polarise à lui tout seul toutes les attentions ! Excluons ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Ven 21 Déc - 15:57 | |
| - pimprenelle a écrit:
- ... si tant est qu'elle éprouvât jamais ce genre d'inclinaisons des sentiments... ce qui reste enocre à prouver, pour moi.
J’ai bien compris. C’est que, pour ce qui me concerne, cette inclinaison des sentiments n’est plus à prouver. Ce qui l’est encore, ce sont ses limites, ses éventuels aboutissements, ses expressions etc.
Mais ne refaisons pas ce sempiternel débat, nous ne tomberons visiblement jamais d'accord. Ce n'est pas grave, ça arrive, on ne peut pas être d'accord sur tout. Le fait de ne pas tomber d’accord n’est évidemment pas grave ; c’est du reste l’intérêt d’un forum que d’apporter des éléments de réflexions, y compris lorsqu’ils sont contradictoires. Ce qui m’interpelle, c’est que ce thème est assez « important » pour ce qui concerne la perception de Marie-Antoinette. Ce point de désaccord, ou de non-entendement, n’est pas tout, mais ce n’est pas rien non plus ! C’est comme si nous ne distinguions pas tout à fait le même portrait : une partie disparaît... Proportion du manque non « contractuelle », et fluctuante... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Ven 21 Déc - 17:14 | |
| - la nuit, la neige a écrit:
Le fait de ne pas tomber d’accord n’est évidemment pas grave ; c’est du reste l’intérêt d’un forum que d’apporter des éléments de réflexions, y compris lorsqu’ils sont contradictoires. Ce qui m’interpelle, c’est que ce thème est assez « important » pour ce qui concerne la perception de Marie-Antoinette. Ce point de désaccord, ou de non-entendement, n’est pas tout, mais ce n’est pas rien non plus ! C’est comme si nous ne distinguions pas tout à fait le même portrait : une partie disparaît... Proportion du manque non « contractuelle », et fluctuante...
Voilà ce qui est crucial. Tu exprimes tout à fait ma pensée, mais beaucoup mieux que je ne l'aurais fait . Zapper Fersen, comme trublion négligeable, c'est passer à côté de Marie-Antoinette. .
Dernière édition par Mme de Sabran le Ven 21 Déc - 22:21, édité 1 fois |
| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy Ven 21 Déc - 18:09 | |
| - Citation :
-
- Citation :
- Le fait de ne pas tomber d’accord n’est évidemment pas grave ; c’est du reste l’intérêt d’un forum que d’apporter des éléments de réflexions, y compris lorsqu’ils sont contradictoires.
Ce qui m’interpelle, c’est que ce thème est assez « important » pour ce qui concerne la perception de Marie-Antoinette. Ce point de désaccord, ou de non-entendement, n’est pas tout, mais ce n’est pas rien non plus ! C’est comme si nous ne distinguions pas tout à fait le même portrait : une partie disparaît... Proportion du manque non « contractuelle », et fluctuante... Voilà ce qui est crucial. Tu exprimes tout à fait ma pensée, mais beaucoup mieux que je l'aurais fait . Zapper Fersen, comme trublion négligeable, c'est passer à côté de Marie-Antoinette. C'est ce qu'on appelle la discussion ouverte. Eh bien, chère amie pétrie de certitudes, sache que, pour moi, c'est vouloir faire tourner la vie de Marie Antoinette autour de Fersen qui est passer à côté d'elle. Fersen était pour moi une personne que la reine a beaucoup aimée, et qui a même été un des seuls amis qui lui restaient au plus dramatique de la révolution. Ce n'est donc pas un trublion négligable, mais pas le centre de son existence non plus. Si maintenant, vous estimez que je n'ai droit qu'à une moitié du portrait, j'en serais toujours bien honorée. _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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