De l’absence de Fersen dans les rapports de Mercy

Citation :

pimprenelle a écrit:

pétrie de certitudes

.... ou la liberté de penser .  

Mais oui...   Tu affirmes, tu affirmes... comme si tu avais, toi, accès à la vraie perception de Marie Antoinette. Et tu accuses de mauvaise foi ceux qui n'ont pas la même opinion que toi.  

N'est-ce pas toi qui proclames :

Citation :

Zapper Fersen, comme trublion négligeable, c'est passer à côté de Marie-Antoinette.

???????

Faut-il en effet que tu sois pétrie de certitudes, et bien, pour oser affirmer cela...  

pimprenelle a écrit:

Si maintenant, vous estimez que je n'ai droit qu'à une moitié du portrait, j'en serais toujours bien honorée.

Non, ce n’est pas ça.
Je ne t’octroie pas une moitié de portrait.
Je disais que nous ne distinguions pas tout à fait le même portrait. Puisque nous ne nous entendions pas sur un point que je considère, comme tu le considères je présume, assez important.
J’ajoute : ce n’est pas tout, bien évidemment, mais ce n’est pas rien non plus.
C’est ce qui m’interpelle, et peut-être te fais-tu la même réflexion ?

Enfin, avec cette image insérée pour illustration, j’ai précisé que la proportion du manque (zone de flou où je ne m’y retrouve pas à te lire, ou toi à me lire) était non « contractuelle », et fluctuante (selon les thèmes abordés).

Ah, d'accord... Je peux tout de même avoir tout le portrait ?!   Toi aussi, du reste...  

Oui, c'est interpellant, de voir à quel point nos visions de la même problématique peuvent diverger... à partir des mêmes sources, et en toute bonne foi. L'objectivité est vraiment un exercice difficile...  

Tu as raison, c'est une tout autre Marie Antoinette, qui est ainsi révélée, selon nos points de vue. Je vous l'ai déjà dit, la vôtre s'apparente pour moi à une Pénélope sans cesse attendant, ou à une sorte de Belle au Bois Dormant, qui ne se réveillerait que lorsque paraît son comte charmant. Comme la pauvre Marie Antoinette du journal écrit par Evelyne Lever, qui passe sa vie à s'ennuyer entre les si rares visites de Fersen.

C'est d'une tristesse sans nom et, pour moi, ça ne correspond pas à ce que j'ai perçu au fil de la correspondance de la reine.   Mais, une fois encore, ce n'est que mon avis.  

Tu as donc raison de le défendre .

C'est beau ce que vous écrivez tous.

..... ah oui ?

De toute façon ce portrait je l'adore et je le veux aussi !

Il est si touchant ! .... indubitablement l'un des plus beaux .

pimprenelle a écrit:

En effet, je trouve particulièrement inapproprié de vouloir faire de Fersen l'Unique dans la vie de Marie Antoinette. L'unique quoi, d'abord... Il n'était pas même l'unique Suédois. Et certainement pas non plus l'unique joueur de flûte, puisque la reine avait à sa disposition tant de musiciens... Fersen était donc, à mon humble avis, une personne que Marie Antoinette a beaucoup aimée... parmi d'autres... le coeur de notre reine est si vaste, pourquoi vouloir à toute force le réduire à Monsieur de Fersen ?

Bonjour Pim. On parle de son unique amour, pas de son unique ami. Si Marie-Antoinette n'a pas été amoureuse de Fersen, de qui l'a-t-elle été ? De Louis XVI? De la princesse de Lamballe? de la duchesse de Polignac ? du duc de Coigny? du duc de Lauzun? De personne ? Marie-Antoinette ne serait jamais tombée amoureuse de qui que ce soit ? Même cette grande sainte Vierge de Marie Leczinska a été amoureuse (de son mari) !

Reinette a écrit:

C'est beau ce que vous écrivez tous.

Merci Reinette.

pimprenelle a écrit:

L'objectivité est vraiment un exercice difficile...

C’est sûr !  
Et j’avoue que ce n’est pas mon fort, quand on parle de Louis XVI par exemple.  

pimprenelle a écrit:

Je vous l'ai déjà dit, la vôtre s'apparente pour moi à une Pénélope sans cesse attendant, ou à une sorte de Belle au Bois Dormant, qui ne se réveillerait que lorsque paraît son comte charmant.

Alors, je vais te dire, pour moi, PAS DU TOUT !  
Je n’ai pas en tête une quelconque image d’une Marie-Antoinette passive.
Et je suis même parfois dans une exagération toute contraire.  

Un coeur noble peut aussi être sensible...

pimprenelle a écrit:

Comme la pauvre Marie Antoinette du journal écrit par Evelyne Lever, qui passe sa vie à s'ennuyer entre les si rares visites de Fersen.

Pas lu.  

pimprenelle a écrit:

C'est d'une tristesse sans nom et, pour moi, ça ne correspond pas à ce que j'ai perçu au fil de la correspondance de la reine.  

C’est que je n’imagine pas non plus de la tristesse, ou une extrême souffrance.
Je l’ai dit à plusieurs occasions, je penche (côté Marie-Antoinette) pour des sentiments qui deviendront apaisés : acquis, dictés, par la particularité et la durée de leur relation.

Citation :

pimprenelle a écrit:

Comme la pauvre Marie Antoinette du journal écrit par Evelyne Lever, qui passe sa vie à s'ennuyer entre les si rares visites de Fersen.

Pas lu.    

Tu en as de la chance...Garde-t'en surtout...

Bien à vous.

Je sais, je sais...

Citation :

pimprenelle a écrit:

Je vous l'ai déjà dit, la vôtre s'apparente pour moi à une Pénélope sans cesse attendant, ou à une sorte de Belle au Bois Dormant, qui ne se réveillerait que lorsque paraît son comte charmant.

Alors, je vais te dire, pour moi, PAS DU TOUT !  
Je n’ai pas en tête une quelconque image d’une Marie-Antoinette passive.
Et je suis même parfois dans une exagération toute contraire.  

That's it !     ..... ardente, passionnée, rebelle  .......  Tout sauf de la guimauve qui colle aux dents .

Citation :

pimprenelle a écrit:

En effet, je trouve particulièrement inapproprié de vouloir faire de Fersen l'Unique dans la vie de Marie Antoinette. L'unique quoi, d'abord... Il n'était pas même l'unique Suédois. Et certainement pas non plus l'unique joueur de flûte, puisque la reine avait à sa disposition tant de musiciens... Fersen était donc, à mon humble avis, une personne que Marie Antoinette a beaucoup aimée... parmi d'autres... le coeur de notre reine est si vaste, pourquoi vouloir à toute force le réduire à Monsieur de Fersen ?  

Bonjour Pim.   On parle de son unique amour, pas de son unique ami. Si Marie-Antoinette n'a pas été amoureuse de Fersen, de qui l'a-t-elle été ? De Louis XVI? De la princesse de Lamballe? de la duchesse de Polignac ? du duc de Coigny? du duc de Lauzun? De personne ? Marie-Antoinette ne serait jamais tombée amoureuse de qui que ce soit ? Même cette grande sainte Vierge de Marie Leczinska a été amoureuse (de son mari) !

Je l'ignore, je ne suis pas dans le coeur de la reine. Mais ce n'est pas parce que vous trouveriez illogique qu'elle n'eût pas été amoureuse qu'il faut lui fourguer Fersen.  

Pour moi, elle l'a aimé très fort... au milieu d'autres gens qu'elle aimait très fort. Appelez cela amour, si ça vous chante... elle-même parle d'amitié.  

J'ai l'impression ( erronée peut-être ) que l'on ne peut être objectif que sur les objets qui nous indiffèrent .

Citation :

 

pimprenelle a écrit:

C'est d'une tristesse sans nom et, pour moi, ça ne correspond pas à ce que j'ai perçu au fil de la correspondance de la reine.  

C’est que je n’imagine pas non plus de la tristesse, ou une extrême souffrance.
Je l’ai dit à plusieurs occasions, je penche (côté Marie-Antoinette) pour des sentiments qui deviendront apaisés : acquis, dictés, par la particularité et la durée de leur relation.

Disons alors que, pour moi, ils passent tellement vite au stade acquis qu'elle n'a pas eu le temps de remarquer le stade d'avant...  

pimprenelle a écrit:

Disons alors que, pour moi, ils passent tellement vite au stade acquis qu'elle n'a pas eu le temps de remarquer le stade d'avant...  

Ah...qui sait ce qu’un instant, aussi court soit-il, peut avoir comme répercussions ?  

Oui, qui sait ?

Comte de Mercy ne marque rien de Fersen parce que il n'y avait rien à dire du vivant de l'impératrice Theresia. L'affair du comte avec la reine était tres discret. Comte Fersen était tres respectueux vis a vis la reine et aussi vis a vis le roi. Comte Fersen était un vrai aristocrate noble du coeur.

En effet, et Fersen avait de plus tout intérêt à rester discret y compris dans ses affinités avec Marie-Antoinette, quelles que soient l'intensité de ces affinités

J'ai tout lu et je ne comprends pas trop l'objet de cette discussion. Pourquoi le Comte de Mercy aurait-il parlé de Fersen dans ses rapports ? Et pourquoi son absence de mention serait-elle suspecte ?