La vérité sur la comtesse de la Motte de la Pénicière

Majesté a écrit:

Ce sujet annonce-t-il la sortie d'un prochain ouvrage?

je vais essayer de ne pas trop faire attendre mes lecteurs !

Ah, c'est gentil cela !
Merci de nous en avoir fait goûter les prémices !

bonjour ROCHEFORT je suis riche en écrits sur l'affaire du collier, documents et même "l'ouvrage d'époque de la Dame"
et je viens de tirer sur papier votre intervention, car j'avoue à sa lecture ne pas la comprendre à cause des noms, des titres et autres personnages !!!!
pour ma part, le mari de Madame DE LA MOTTE était un simple officier de gendarmerie, sans titre de noblesse et je ne connaissais point ce titre DE LA MOTTE DE LA PENICIERE

je vais consulter ma bibliothèque sur le sujet car j'apprécie toujours de lire les recherches des spécialistes d'un sujet brûlant.

Bonne fin de journée
MARIE ANTOINETTE

je suis très heureux que, grâce à ce site, nous puissions rendre justice au comte et à la comtesse de La Motte, persécutés et spoliés, puis accablés par une historiographie partiale ou désinvolte.

A toutes fils utiles je rappelle ici que:

1/Le 12 mai 1792, le Tribunal criminel du Département de Paris a ordonné la restitution des biens spoliés de M. et Mme de La Motte

2/ le 20 juillet 1792, un jugement du même tribunal a annulé les effets de la procédure de 1786 ainsi que rappelé ci-dessus

3/Le 23 avril 1793, les oppositions de Boehmer et Bassange furent rejetées sur ordre du ministre des Contributions publiques.

Les raisons pour lesquelles les La Motte furent accablés par une procédure inique tient comme je le disais plus haut à la raison d'état. Un historien n'est pas censé valider ces excès mais il se doit de les révéler et de les expliquer (si c'est possible) comme par exemple il convient de le faire concernant les procès de la Terreur qui obéissaient à une logique comparable.

Rochefort a écrit:

3/Le 23 avril 1793, les oppositions de Boehmer et Bassange furent rejetées sur ordre du ministre des Contributions publiques.

Voulez-vous dire que B et B s'étaient opposés à la restitution des biens des Lamotte ?

Rochefort a écrit:

Les raisons pour lesquelles les La Motte furent accablés par une procédure inique tient comme je le disais plus haut à la raison d'état.

Et nous attendons avec impatience que vous nous dévoiliez ce que vous laisser supposer, sans jamais aller plus loin. A moins que vous ne comptiez publier la dessus, auquel votre préambule était un appas. c'est assez cruel de votre part ! Nous laisser ainsi en suspend !

Que tout ceci est intéressant !

Merci pour vos recherches.
Il y a un moment que je trouve curieux de faire du cardinal de Rohan, de si haute famille, ambassadeur, Grand Aumônier, un pauvre naïf qui se jette dans les bras d'une aventurière.

Ca ne m'avait plus guère étonné après avoir lu sous la plume de Mme d'Oberkirche l'infatuation du cardinal pour Cagliostro.

Ce que je trouve génial dans les sujets qui nous intéressent, comme ici l'Affaire du Collier, c'est de pouvoir encore trouver des choses aussi inédites.
Et pourtant, qu'est-ce qu'on a pu écrire dessus ! et tout ça, pshiiiitttt...

Ainsi je retiens que le nom complet m'a toujours été inconnu et qu'elle réclamait des terres récupérées par Provence. Pas mal !

Pour ça, le premier post était des plus intéressant, en plus d'être inédit !

Mais comme dit Rochefort, les archives ont encore beaucoup à révéler.

Enfer et damnation, je viens pendant une heure de taper un texte détaillé sur JEANNE DE LA MOTTE et d'un seul coup tout à disparu !!!! il faut recommencer, mais je vais faire ma réponse en style télégraphique , savoir :

Dans mes documents d'époque contenu dans un grosse reliure , les textes du procès nomme JEANNE DE LA MOTTE DE LUZ née DE SAINT REMY DE VALOIS .... DE LA PENICIERE n'est pas mentionné dan les actes.

Son mari MARC ANTOINE NICOLAS DE LA MOTTE était fils d'un officier de gendarmerie de la Compagnie des BOURGUIGNONS basée à LUNEVILLE - le fils a le même état.

Il rencontre sa future épouse qui s'est sauvée de l'abbaye de LONGCHAMP avec sa petite sœur et est hébergé par charité chez la femme du prévôt de BAR SUR AUBE pendant près d'une année.
dans les réunions ils jouent la comédie avec tant d'ardeur et de réalisme, qu'il faut les marier en urgence. 1 mois plus tard naissent deux jumeaux qui
décèdent rapidement.
15 mois plus tard, Monsieur DE LA MOTTE quitte son corps de LUNEVILLE, obtint un "congé distingué" assimilable au congé de grâce ou congé honorable
à la demande de son épouse pour rejoindre MADAME DE BOULAINVILLIERS sa première bienfaitrice qui réside à SAVERNE chez ROHAN.

accueil sur place avec table et chambre ouvertes - ROHAN charmé par l'épouse, obtint pour le marie un brevet de garde du corps du COMTE D'ARTOIS - en qualité de sur-numéraire... ce brevet, sous LOUIS XVI, ne donne au titulaire le droit d'exercer les fonctions qu'il indiquait ; c'est un "officier imaginaire"... seul bénéfice - sur ledit brevet apparait, par erreur, le titre de COMTE.

Arrivée à PARIS fin 1781 - habitation RUE DE LA VERRERIE à l'HOTEL DE REIMS dont ils sont expulsés pour non paiement .... après avoir obtenu quelqes secours de ROHAN, ils habitent un appartement près de son Hotel - RUE NEUVE SAINT GILLES - la marquise de BOULAINVILLIERS étant DCD.

en même temps que PARIS, un logement avait été loué à VERSAILLES, place DAUPHINE pour permettre d'essayer de faire les démarches à la COUR.


nous rencontrons trois dames qui sont des escrocs notoires en se servant du nom de la Reine

Madame CAHOUET DE VILLERS - qui connaissait bien la Reine et lui servait de commissaire pour des petit achats à PARIS -
elle intervint pour une demande de prêt, pas très prudente le nom de la Reine est cité....le Roi en est informé et une lettre de cachet du 12 Mars 1777
la fait entrer à LA BASTILLE jusqu'au 21 AOUT pour entrer au COUVENT DES FILLES DE LA CROIX, puis au COUVENT DES FILLES DE SAINT THIMAS, rue de Seine, où elle meurt de langueur et de dépérissement rapidement.

Madame GOUPIL, sur recommandation de MADAME DE LAMBALLE était femme de chambre de la Reine et qui était l'épouse de Monsieur PIERRE ETIENNE AUGUSTE GOUPIL, inspecteur de la librairie en 1773 chargé de dépister les pamphlets et les libelles dirigés contre la Cour et contre les Ministres.

Madame GOUPIL appréciée par LA REINE , renseignée par son mari, appartait à VERSAILLES les nouvelles tiutes fraiches, et remettait contre espèces les ouvrages licencieux que GOUPIL avait l'occasion de saisir.

GOUPIL ayant escroqué une grosse somme pour se procurer un libelle particulièrement outrageant contre la Reine en réalité il en était l'auteur.

Arrêté le couple se retrouve à la BASTILLE le 9 MARS 1778 - GOUPIL décède deux ans plus tard.
MADAME GOUPIL resta 7 mois pour aller au COUVENT DE LA MAGDELEINE à LA FLÈCHE - elle revint à PARIS pour trouver "LE PRINCE LOUIS" ROHAN et termina dans un village .


MARIE JOSÈPHE FRANCOIS DE WLABURG FROHBER née en SOUABE en 1746 épousait le 19 JANVIER 1765 STANISLAS HONORE PIERRE DU PONT DE LA MOTTE, administrateur du Collège DE LA FLÈCHE. puis sous-directeur des subsistances militaires.

Elle prétendit avoir rencontré la dauphine lors de son voyage de VIENNE à PARIS et pourrait se recommander de cette rencontre - ce qu'elle fit dès son arrivée à VERSAILLES.

Elle était présente lors de l'entrée dans PARIS le 21 JANVIER 1782 pour les cérémonies à l'occasion de la naissance du dauphin - présente dans les carrosses sous le nom de COMTESSE DE FROHBERG.....
Un mois plus tard elle est arrêtée mise à la GEÔLE DE VERSAILLES puis transférée à LA BASTILLE sous l'inculpation de escroqueries, en se servant du nom et du cachet de la Reine.

La suite - j'ai préféré couper le texte en deux pour éviter de le perdre une seconde fois !!!


4 mois plus tard elle obtint la faveur d'être transférée de LA BASTILLE à la MAISON DE DETENTION DE MONSIEUR DE MACE à la VILLETTE (cela rappelle la MAISON BELHOMME)
Madame DU PONT DE LA MOTTE profita de sa liberté pour s'évader , gagna BRUXELLES, puis son ALLEMAGNE NATALE
elle revint à PARIS sous de faux noms
COMTESSE DE MONTJOIE, BARONNE D'AHEXE de HASSEN, Madame DE WALDECK
La police ne semble pas faire de grandes recherches, elle se permet même de reparaître à VERSAILLES.

Continuant ses escroqueries, elle rencontre.................JEANNE DE SAINT REMY VALOIS épouse du pseudo COMTE DE LA MOTTE
ces deux créatures étaient faites pour s'entendre.

Lors du procès du COLLIER elle n'est pas inquiétée ............les années passent, officiellement elle vit au 37, rue Charlot adresse de son mari dont elle est séparée alors qu'elle est dans son " hermitage" à VINCENNES elle y est arrêtée le 3 Thermidor AN II et incarcérée AUX CARMES où elle rencontre JOSÉPHINE DE BEAUHARNAIS.

A la fin de ce mois, elle présente une justification pour obtenir sa libération :
"je n'ai rien à répondre aux accusations de l'infâme SAINT JUST si ce n'est que la citoyenne DU PONT DE LA MOTTE et Madame VALOIS DE LA MOTTE faisaient deux individus bien distincts. A la vérité j'étais à LA BASTILLE parce que je n'aimais pas plus le despotisme de 82 que celui de ce monstre de 93.
J'ai été victime et dupe de tout ce que la Cour avait de plus infâme de ce temps des POLIGNAC".

Le 5 fructidor an II après deux mois de détention, elle est libérée "pour erreur de personne" après avoir envoyé une ultime requête dans laquelle elle écrivait
"je dois mon bonheur à la Révolution ; elle m'est chère. Emprisonnée par une femme et QUELLE FEMME, je n'ai eu de repos que dans elle fut au TEMPLE !!!"(archives nationales F 7-4436,4437,4694)
on a compris qu'elle visait MARIE ANTOINETTE

On ne possède pas la date exacte de sa mort - à la lecture d'une lettre adressée par une cousine du mari, on peut croire qu'elle serait décédée antérieurement au II messidor AN IV - 29 JUIN 1798.

Voilà un texte qui pourrait être plus long car il y a beaucoup à dire, lire sur les personnages et leur réelle identité et surtout sur les coulisses de l'AFFAIRE DU COLLIER ..... c'est tout de même un vol et une belle escroquerie !!!!!

ROCHEFORT je suis à votre disposition pour en parler directement.

MARIE ANTOINETTE - merci de pardonner les fautes d'orthographe ou de frappe !!!!!

Tout ceci est fort intéressant. Merci encore à Rochefort d'avoir ouvert une nouvelle voie. , la suite....

Rochefort a écrit:

La visite de la princesse de Lamballe, dans les usages du temps, est hautement diplomatique. Elle représente les souverains, et fait savoir à la prisonnière que sa fuite en Angleterre a été décidée en haut lieu.

Là, vraiment, vous nous en dites trop ou pas assez !

ROCHEFORT, vous ne lisez pas les réponses des membres du BOUDOIR qui se permettent d'apporter d'autres affirmations que les vôtres !!!en se servant des pièces d'époque du procès et réfutant les travaux sur le sujet d'historiens sérieux !!!!!!!!!!
en effet et cela vous a été répondu immédiatement il s'agissait de MADAME DU PONT DE LA MOTTE qui connaissait bien JEANNE DE LA MOTTE et qui n'a pas été inquiétée pendant le procès.

Si vous préparez un ouvrage apportant les pièces (photocopies) et références , je serais heureuse de l'acquérir et le placer, s'il y a lieu, au sein de mes bibliothèques - département (humour) affaire du Collier !!!!!!!! j'aime apprendre et compléter mon modeste savoir sur un sujet passionnant.

MARIE ANTOINETTE  

Rochefort a écrit:

La visite de la princesse de Lamballe, dans les usages du temps, est hautement diplomatique. Elle représente les souverains, et fait savoir à la prisonnière que sa fuite en Angleterre a été décidée en haut lieu. Quelques esprits simples ont imaginé que Mme de La Motte avait sauté par dessus les murailles de la Salpêtrière, aidée en cela par un geôlier qu'elle aurait séduit etc .... je vous épargne la suite.

Elle a bénéficié de complicités pour s'évader, c'est évident. Mais qui?... A-t-on seulement prouvé que la princesse de Lamballe avait vu La Motte dans sa geôle ? Il est certain que si la princesse de Lamballe a vu La Motte, elle n'a pu le faire qu'avec l'assentiment de la reine. Mais dans quel but ? Que lui aurait-elle dit? Nul ne le saura jamais. Nul ne sait même si cette rencontre a véritablement eu lieu.

Rochefort a écrit:

D'après ce qu'on sait les anciens domaine des Saint-Rémy de Valois, indûment aliénés, étaient passés à M. d'Orceau de Fontette puis au comte de Provence qui, en 1778, aurait refusé de s'en départir. Ils étaient toujours dans le domaine royal en 1788 lorsque Louis XVI, pressé de s'en débarrasser, décida d'offrir les baronnes de Fontette, Essoyes et autres terres à un de ses protégés. C'est cette baronnie dont les héritiers de Valois de Saint-Rémy furent spoliés qui explique en partie l'acharnement judiciaire qui frappa Mme de La Motte. Car tout Versailles le savait, elle ne voulait pas se résoudre à cette spoliation et l'avait fait savoir aux princesses (comtesses de Provence et d'Artois). Je rappelle que ces terres, essentiellement des forêts, étaient une source de revenus considérables pour les héritiers de Valois de Saint-Rémy et Mme de La Motte qui comptait beaucoup sur la restitution du bien familial, avait même obtenu des avances de son entourage sur ses futurs revenus qu'elle n'obtient jamais, on le sait.

La mise en cause de La Motte dans l'affaire du collier ne serait donc que l'épilogue d'un complot ourdi par le roi et/ou la reine et/ou la comtesse d'Artois et/ou la comtesse de Provence à son encontre ? Afin de l'empêcher de récupérer ses terres ?

Le Parlement de Paris a su prouver son indépendance vis-à-vis du pouvoir royal, en acquittant le cardinal de Rohan. Plus encore : il a défié le roi et la reine, par son jugement. J'ai donc du mal à croire que le Parlement aurait condamné La Motte pour faire plaisir au roi ou à la reine. Il y a quelque chose qui ne colle pas dans la thèse de l'acharnement judiciaire à l'encontre de la comtesse de la Motte.
Cela étant, vos recherches sont intéressantes.

Citation :

... A-t-on seulement prouvé que la princesse de Lamballe avait vu La Motte dans sa geôle ?

Eh bien non . Elle a laissé la somme d'argent à la mère supérieure, sans obtenir d'accès à la prisonnière .

Ah bon. Qui a parlé de cette rencontre (avortée?) entre la princesse de Lamballe et La Motte ? La mère supérieure ?
C'est bizarre cette affaire.

La mère supérieure aurait même dit à la princesse que la Motte était déjà assez punie comme ça, sans avoir de surcroît à supporter de la voir .

Sympa l'accueil.  
Qui rapporte tout cet épisode ?

Eh bien notamment la baronne Guénard de Méré .

Citation :

  A-t-on seulement prouvé que la princesse de Lamballe avait vu La Motte dans sa geôle ? Il est certain que si la princesse de Lamballe a vu La Motte, elle n'a pu le faire qu'avec l'assentiment de la reine. Mais dans quel but ?  

Je n'en suis pas si sûre. Il régnait depuis ce procès une sorte d'ambiance de fronde. Madame de Lamballe a très bien pu trouver, de son propre chef, que le sort de la Lamotte était injuste et ainsi lui rendre visite par un effet de sa charité chrétienne habituelle.

De plus, elles se connaissaient, s'étant croisées quand il est arrivé aux Boulainvilliers de rendre visite au duc de Penthièvre .
Il semble également qu'elles aient pu faire partie de la même loge féminine .

Citation :

La mise en cause de La Motte dans l'affaire du collier ne serait donc que l'épilogue d'un complot ourdi par le roi et/ou la reine et/ou la comtesse d'Artois et/ou la comtesse de Provence à son encontre ? Afin de l'empêcher de récupérer ses terres ?  

Le Parlement de Paris a su prouver son indépendance vis-à-vis du pouvoir royal, en acquittant le cardinal de Rohan. Plus encore : il a  défié le roi et la reine, par son jugement. J'ai donc du mal à croire que le Parlement aurait condamné La Motte pour faire plaisir au roi ou à la reine. Il y a quelque chose qui ne colle pas dans la thèse de l'acharnement judiciaire à l'encontre de la comtesse de la Motte.
Cela étant, vos recherches sont intéressantes.

C'est exactement le contraire ! Le parlement est allé dans le sens des vœux de Louis XVI en blanchissant le "coupable", le cardinal de Rohan. Vous n'imaginez pas que Rohan, haut dignitaire de l'église, soit condamné ? à la marque ? aux galères ? Cela aurait fait désordre vous ne trouvez pas ?

Et puis excusez moi de me répéter, et c'est valable pour tous ceux qui interviennent sur ces pages, le comte et la comtesse de la Motte ont été reconnus INNOCENTS, blanchis, en mai et juillet 1792, à une époque où Louis XVI et Marie-Antoinette étaient encore roi et reine des Français. On a l'impression que cette information d'une telle importance pour l'histoire du règne de Louis XVI n'a pas été entendue par les habitués ce site qui visiblement semblent très pertubés dans leurs certitudes par cette révélation de premier ordre.
Alors je vais me répéter encore une fois. Ce ne sont pas des "affirmations" ce sont des informations. Lisez bien :

"Les biens des sieur et dame de la Motte ont été confisqués par arrêt du cy-devant Parlement de Paris du 31 mai 1786.

"Le sieur de la Motte a obtenu le 12 mai 1792 du 3e Tribunal criminel du Département de Paris un premier jugement qui porte que les biens confisqués lui seront restitués par tous dépositaires et sequestres.

"Le 6 juillet suivant, il a obtenu au tribunal du 3e arrondissement un second jugement qui ordonne que nonobstant toutes oppositions faites ou à faire de la part du cardinal de Rohan, les deniers comptants et autres effets dont le domaine s'est mis en possession, lui seront remis.

"Le 20 du même mois, il a obtenu un troisième jugement qui ANNULE LA PROCEDURE CRIMINELLE SUR LAQUELLE AVAIT ETE RENDU L'ARRET DE 1786."


Je vous invite à méditer sur ces informations si importantes et à vous poser la question de savoir ce que valent les commérages de Beugnot, l'auteur des "mémoires de Mme Campan", Georgel et tous le fatras imprimé en 1785 et 1786 sous la forme de "Mémoires" pour ou contre Mme de La Motte qui n'ont donc strictement aucune valeur et inutilisables pour un historien digne de ce nom. On peut donc révoquer en doute tous les auteurs qui ont instrumenté à des fins commerciales ou partisanes ces faux témoignages et interrogatoires pipés et déformés pour les besoins de la cause (la ridicule affaire du bosquet est une invention policière qui a dû amuser ceux qui l'ont imaginée !)

ce soir j'ai l'envie de faire du mauvais esprit - donc de l'humour noir !!!!!!

Voici un S C O O P

Madame JEANNE DE LA MOTTE , son époux, son amant , n'ont jamais escroqué le Pauvre Cardinal, et surtout n'ont jamais récupéré, depecé,et vendu le COLLIER !!!!!!! ce sont des victimes innocentes !!!!!!

les véritables coupables sont.......................MARIE ANTOINETTE, avec son complice LOUIS XVI !!!!!!!!!
L'affaire du bosquet....................une caméra cachée !!!!!!!


les documents du procès d'époque que nous avons la chance d'avoir en mains, sont des FAUX !!!!!!!!

EN UN MOT TOUTE LE MONDE EST DANS LE COUP !!!!!!!!!!


amicalement qu'en pensez-vous ????????




MARIE ANTOINETTE