Vente de Souvenirs Historiques - aux enchères plusieurs reliques de la Reine Marie-Antoinette

Les résultats de la vente du 16 novembre sont en ligne :
http://s309339927.onlinehome.fr/RESULTATS/2015/12_souvenirshistoriques_16_17nov2015.pdf

Je viens de jeter un rapide coup d'oeil, pas de montants pharaoniques, excepté pour le lot 169, le gilet du petit Louis XVII, qui a explosé les estimations...




Estimé à 5 000/7 000 €, il a atteint 32 000 € !!

Allons, ne boudons pas notre plaisir ! Ce fut une belle vente, même si certains lots, pour des raisons diverses, avaient été retirés.

L'Allégorie du mariage du Grand Dauphin, par exemple, très beau tableau de Joseph Werner, a rencontré son estimation haute de 10 000 € :



Le document signé de la main de Louis XV (lot 14) est monté plus que prévu, 1 500 € au lieu des très cheap 300/500 € attendus.

La boîte arborant le portrait de Mme de Lamballe fait 1 500 comme annoncé.

Petite performance par contre pour le portrait de Marie-Antoinette d'après Ducreux (lot 53) qui s'élève à peine au-dessus de son estimation basse avec un faible 3 100.

Un autoportrait d'après Mme Vigée-Lebrun dépasse également les espérances avec un très honorable 6 000 (lot 78).

Et n'oublions pas les 18 000 € prévus pour la tapisserie-relique :  



......... enfin, je jure que ce n'est pas moi qui ai embarqué le tableau de l'école autrichienne que j'aime tant.........

Bien Chers Amis,

Je constate qu'un certain nombres de lots ont effectivement été retirés de la vente ou n'ont pas trouvé preneur. C'est le cas du Portrait de Mme de Lamballe ainsi que de la peinture montrée ci-dessus. Par contre les lettres dites de Marie-Antoinette, même si calligraphiées par Mr Feuillet-de Conches, sont répertoriées avec pour toutes le même prix d'achat, à savoir 2 800 €. Ces résultats sont d'autant plus étonnants que les lettres ne figuraient plus dans le catalogue que voici.
http://www.auction.fr/_fr/vente/souvenirs-historiques-1ere-partie-37069?&page=2

Bien à vous

madame antoine

C'est très curieux...

Cela signifie-t-il que ces apocryphes ont été acquis par un collectionneur vraiment très passionné? Parce que le prix mentionné est important, pour de fausses lettres...

Comprends pas très bien.......

How strange...

Le 23 mars
Hôtel Drouot salle 6
vente de Souvenirs historiques
http://www.coutaubegarie.com/

Catalogue disponible
http://s309339927.onlinehome.fr/PDF/2016/01-SH23marsBdef.pdf

A-t-on des résultats de cette belle vente qui a eu lieu mercredi passé ?
Il y avait des lots intéressants, par exemple ce portrait d'Elisabeth soeur du Roi au pastel :




J'aimais bien aussi cette jolie vue de Saint-Cloud du XIXe :





Mais c'est surtout ce ce pastel que j'aurais voulu avoir des nouvelles, car je le trouve émouvant au possible
Hélas il n'en existe que de mauvaises photos, trop petites, voilées ou mal cadrées. Les voici tout de même à défaut de pouvoir admirer le vrai

http://www.radio-monaco.com/news/international/item/10085-place-royale-elizabeth-ii-et-charles-celebrent-le-prince-s-trust

Fabulous absolutely

madame antoine a écrit:

Bien Chers Amis,

Je constate qu'un certain nombres de lots ont effectivement été retirés de la vente ou n'ont pas trouvé preneur. C'est le cas du Portrait de Mme de Lamballe ainsi que de la peinture montrée ci-dessus. Par contre les lettres dites de Marie-Antoinette, même si calligraphiées par Mr Feuillet-de Conches, sont répertoriées avec pour toutes le même prix d'achat, à savoir 2 800 €. Ces résultats sont d'autant plus étonnants que les lettres ne figuraient plus dans le catalogue que voici.
http://www.auction.fr/_fr/vente/souvenirs-historiques-1ere-partie-37069?&page=2

Bien à vous

madame antoine

Un exemple ici, celle à Madame Elisabeth :
http://www.bibliorare.com/products/emouvante-lettre-de-la-reine-marie-antoinette-evoquant-la-mort-de-sa-fille-madame-sophie-marie-antoinette-reine-de-france-l-a-s-marie-antoinette-ce-22-juin-1787-adressee-a-sa-belle-siur-madame/

Pour mémoire, c'était celle-ci :


Elle n'a pas atteint son estimation basse qui était de 3000. Elle est partie à 2800. On peut zoomer pour la voir mieux. Je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas une authentique. 

Bien cher Superglu,

Le problème avec la correspondance de Marie-Antoinette, c'est que les faussaires la connaissent généralement fort bien. Ils reproduisent donc scrupuleusement ses caractéristiques lexicales et graphologiques. Pensons notamment à Mr Feuillet de Conches qui, ayant en sa possession plusieurs exemplaires authentiques, recopiait dans les lettres qu'il forgeait des formules réellement de la Reine. Il est donc extrêmement difficile de démêler le vrai du faux. Nous faisons état de cette problématique dans plusieurs sujets.

https://maria-antonia.forumactif.com/t5912-ecrits-de-marie-antoinette-methodes-pour-reperer-les-apocryphes
https://maria-antonia.forumactif.com/t5698-lettres-de-marie-antoinette-apocryphes-generalites
https://maria-antonia.forumactif.com/t5661-ecrits-de-marie-antoinette-authentiques-ou-apocryphes

On peut donc reconnaître un apocryphe à son contenu, généralement trop discursif et à sa signature appuyée alors que Marie-Antoinette se contentait souvent d'un simple trait. De plus, comme nous l'avons signalé plus haut, les experts ont à présent développé des techniques de datation scientifiques. 

Bien à vous

madame antoine

A signaler
cette vente de souvenirs historiques
chez
Coutau Begarie

le 22 février
http://www.coutaubegarie.com/html/index.jsp?id=77855

entre autres
ces quelques
petites choses .....


Gravure rehaussée à l’aquarelle représentant le modèle du carton d’invitation offert pour « le Bal Paré à Versailles à l’occasion de mariage de Monseigneur le Dauphin » (futur Louis XVI, avec l’archiduchesse Marie-Antoinette d’Autriche), célébré à Versailles le 16 mai 1770.
Conservée dans un encadrement ancien en bois doré.

estimation 400 € / 600 €



Paire de bustes en plâtre vernissé, les représentant, reposant sur une colonne.
Travail français du XIXe siècle.

estimation 300 € / 500 €



Portrait de Marie-Antoinette reine de France (1755-1793), portant une coiffe en perle ornée d’une aigrette.
Miniature de forme ovale la représentant en buste, légèrement de trois-quarts, ayant la tête tournée vers la gauche. Conservée dans un bel encadrement ancien en bronze doré ciselé à décor d’une frise de perles sur le pourtour et sommé d’un nœud enrubanné ajouré.

estimation 700 € / 800 €



Portrait de Marie-Antoinette reine de France (1755-1793) portant un collier de perles.
Miniature de forme ovale montée en broche la représentant en buste, de trois-quarts, portant un turban orné de plumes sur la tête, inspirée d’un de ses portraits peints par Elisabeth Vigée Le Brun. Conservée dans un écrin postérieur gainé de cuir noir et frappé sur le dessus du couvercle de trois fleurs de lys dorées.

estimation 400 € / 600 €



Portrait de la reine Marie-Antoinette de France (1755-1793).
Médaillon finement ciselé, de forme carrée, portant le monogramme « G.A. » dans le coin inférieur droit, la représentant dans les jardins de Versailles en buste, légèrement de trois-quarts, et la tête tournée vers la gauche. Conservé dans un encadrement en bois doré avec attache de suspension.

estimation 300 € / 500 €



et last but not least
sans doute le clou



KUCHARSKI Alexandre (1741-1819).
Portrait de la reine Marie-Antoinette de France (1755-1793).
Huile sur toile, conservée dans un encadrement ancien en bois doré.
Accidents au cadre. Bon état
A vue : H. : 71 cm – L. : 56 cm.
Cadre : H. : 97 cm – L. : 81 cm

Provenance : ancienne collection du comte Guillaume de Sabran-Pontevès (1836-1914), puis à sa fille (voir étiquette au dos du tableau : appartient à Dauphine, janvier 1914), Dauphine de Sabran-Pontevès (1873-1946), épouse d’Henri de Gondrecourt (1867-1956), transmis ensuite par héritage à leur fille Béatrix (1901-1985), épouse de Bertrand de Bonnecorse-Benalt de Lubières (1898-1940), voir étiquette au dos du tableau (Marie-Antoinette par Kucharski, comtesse de Bonnecorse-Lubières), acquis par les actuels propriétaires lors de la vente de la succession de la comtesse Béatrice de Bonnecorse-Lubières, voir catalogue Sotheby’s juin 1987, sous le n°407 à Monaco.

Exposition : « Marie-Antoinette - Archiduchesse – Dauphine et Reine », Château de Versailles, du 16 mai au 2 novembre 1955, sous le n°89, page 48. Voir au dos du tableau l’étiquette de l’exposition en question : « Expo : Marie-Antoinette, « Marie-Antoinette » par Kucharski, comtesse de Bonnecorse-Lubières » et l’étiquette du transporteur de l’époque portant l’inscription: « Bonnecorse, Château de Roquemartin »

Historique : selon le descriptif du catalogue de l’exposition « Marie-Antoinette –Archiduchesse – Dauphine et Reine » organisée à Versailles en 1955, du catalogue de la vente Sotheby’s de juin 1987, des ouvrages publiés par Marguerite Jallut et au regard des étiquettes de collections se trouvant au dos des tableaux nous pouvons dire que ces portraits exécutés entre 1789 et 1790, sont très probablement les premiers portraits officiels peints par l’artiste ou provenant de son atelier. Ces portraits pourraient être ceux appartenant au comte de Provence qui devenu Louis XVIII, les avaient placés dans son cabinet aux Tuileries. Il les a par la suite offerts à la famille de Sabran-Pontevès, dans laquelle nos deux portraits sont restés avant d’être vendus en 1987 chez Sotheby’s, puis acquis par les actuels propriétaires.
Par ailleurs, nous savons aussi que, jusqu’en octobre 1789, la reine eut pour peintre favori, Madame Louise-Elisabeth Vigée Le Brun (1755-1842). Ce n’est que lorsque celle-ci quitta la France, qu’il fallut la remplacer, et que Kucharski fut choisi. Sur le portrait de la reine, ses traits y sont modelés d’une manière tout à fait particulière, les boucles tombent sur les épaules, un petit diadème triangulaire fleurdelisé est posé sur sa tête, diadème utilisé aussi par Piat Sauvage (1744-1818), François Dumont (1751-1831) et par le sculpteur Louis-Simon Boizot (1743-1809). Enfin l’auteur de « Kucharski, dernier peintre de Marie-Antoinette », Marguerite Jallut, qui fut conservateur attaché à Versailles, précise en parlant dudit portrait qu’un : « exemplaire de ce portrait fut donné plus tard à la famille de Sabran (se trouvant actuellement dans la collection de la comtesse de Gondrecourt), qu’il en fut fait des copies au XIXe (dont une se trouve dans la collection de la princesse de Polignac) ». Plus tard, Marguerite Jallut écrivit dans un second ouvrage : « Marie-Antoinette et ses peintres », publié en 1955, toujours en parlant du portrait que nous mettons en vente et dont pour la première fois elle en fit la reproduction dans son livre, elle dit : « Ce portrait par Kucharski appartint plus tard au roi Louis XVIII, il était dans le cabinet du roi aux Tuileries… ». En revanche, nous n’avons pu trouver trace du pendant représentant le roi Louis XVI, qui, selon toute vraisemblance, n’a jamais été reproduit.

Bibliographie : « Kucharski dernier peintre de Marie-Antoinette », par Marguerite Jallut publié dans la revue d’histoire de la Philosophie et d’Histoire général de la Civilisation, juillet-décembre 1939, page 256 et 257. « Marie-Antoinette et ses peintres », par Marguerite Jallut, Paris, 1955, page 56 et 57. « Les pastels », par Xavier Salmon, musée nationale du château de Versailles, page 92 à 94.

estimation 18 000 € / 25 000 €

après il y aura les reliques
mais à chaque jour suffit sa peine

Ah oui, il faudra faire un topo sur les reliques, parce qu'on dirait bien qu'il y en aura de belles! Voir celles qui sont déjà relevées sur ce blog de référence:
http://vivelareine.tumblr.com/

C'est en effet une très belle vente qui s'annonce.



UNE COLLECTION DÉDIÉE À LA FAMILLE ROYALE DE FRANCE

Coutau-Bégarie
Expert : Cyrille Boulay
Pour sa nouvelle vente consacrée aux souvenirs historiques, la maison Coutau-Bégarie dispersera l’ensemble d’une collection dédiée à la Famille royale de France.

Constituée pendant quarante ans par une américaine spécialiste du textile, vivant à Paris, cet ensemble comporte plus de 200 objets, portraits, bustes, correspondances, livres aux armes et documents historiques sur la famille Bourbon. Certaines de ces reliques ont personnellement appartenu au roi Louis XVI, à la reine Marie-Antoinette et au Dauphin.

Parmi eux, plusieurs souvenirs accompagnèrent Louis XVI et son entourage durant leur captivité du Palais des Tuileries à la prison du Temple :
Une chemise portée par Louis XVI durant les premiers jours de son emprisonnement. (6 000/ 8 000 €)
Un serre-tête de Marie-Antoinette, en lin blanc. (4 000/6 000 €)
Un caraco de deuil mis par le souveraine après l'exécution de Louis XVI et raccommodé de sa main. (2 000/3 000 €)
Un fragment d'étoffe provenant d'une veste portée par le futur Louis XVII durant sa captivité (2 000/ 3000 €)
Puis, seront donnés à voir les objets de leur vie fastueuse à la cour de Versailles :

Un nécessaire de voyage provenant de Madame Campan, première femme de chambre de Marie-Antoinette. (8 000/ 10 000 €)
Une veste d’habit en gros de Tours couleur vert canard ayant portée par le premier Dauphin, le prince Louis-Joseph. (5 000/7 000 €)
Un portrait en tenue de sacre du roi Louis XVIII. (5 000/7 000 €)
Un fichu en dentelle d’Alençon appartenant à la reine Marie-Antoinette. (3 000/ 5 000 €)
Nombreux documents historiques importants dont certains signés par Napoléon Bonaparte. (3 000/5 000 €)
Expositions publiques - Hôtel Drouot - Salle 4
Lundi 20 février 2017 de 11h à 18h
Mardi 21 février 2017 de 11h à 18h
Mercredi 22 février 2017 de 11h à 12h

Vente aux enchères publiques - Hôtel Drouot - Salle 4
Mercredi 22 février 2017 à 11h et à 14

Collection privée effectivement magnifique.
http://www.lerevenu.com/placements/art-vin-et-collection/encheres-vente-dune-collection-dediee-la-famille-royale

Une robe ayant appartenu à Marie-Antoinette !
http://louis-xvi.over-blog.net/2017/02/un-coton-blanc-robe-a-l-anglaise-dit-avoir-appartenu-a-marie-antoinette.html

A 11 ans ?

Car où faire tenir ses formes généreuses ??

pimprenelle a écrit:

Ah oui, il faudra faire un topo sur les reliques, parce qu'on dirait bien qu'il y en aura de belles! Voir celles qui sont déjà relevées sur ce blog de référence:    
http://vivelareine.tumblr.com/

Sujet déplacé et replacé

C'est parti pour les reliques !!

lot 80


PAIRE DE BAS.
En jersey de soie crème, rayés vert et rose sur la partie haute, brodés en fils d’or et d’argent de chaque côté d’un motif de guirlandes feuillagées et fleuries surmonté des armes de France sous couronne royale. Usures et reprises, en l’état.
Travail français de la fin du XVIIIe siècle.
L. : 55 cm

Provenance : il est très probable que cette paire de bas ait été réalisée pour le roi Louis XVI.

Référence : voir dans le catalogue de l’exposition « Marie-Antoinette» organisée au Japon en 1996, une paire de bas similaire ayant appartenu au roi Louis XVI, mais de motifs plus simples, prêtée par le Musée Carnavalet et portant le n° d’inventaire : OM.1547, page 91, sous le n°127.

estimation  1 500 € / 2 000 €

Plusieurs aumônières à signaler
dont celle-ci

lot 81




LOUIS XVI, roi de France (1754-1793).
Aumônière ou bourse à jeux en sablé de perles polychromes sur fond ivoire, à décor des grandes armes de France sous couronne royale entouré de branches de laurier et de la plaque de l’ordre du Saint-Esprit ; alterné du chiffre entrelacé du roi Louis XVI sous couronne royale sur fond d’un semi de fleurs de lys. Intérieur en soie couleur ivoire. La partie haute est retenue par des cordelettes de serrage dont les extrémités forment des pompons à décor de fleurs de lys en sablé de perles de couleur or et de couleur bleue. Bon état.
Travail français de la fin du XVIIIe siècle.
H. : 7 cm – Diam. : 9 cm.

Historique : ces bourses étaient destinées à recueillir les précieux jetons d’or, d’argent, de nacre ou d’écaille employés dans les jeux de hasard. Il était d’usage que le Roi en offre à ses amis à certaines occasions comme le 1er janvier.

estimation 3 000 € / 5 000 €

bel objet

Lot 82

LOUIS XVI, roi de France (1754-1793).
Bourse d’homme, en soie de couleur blanche, à décor central brodé en cannetille et sequins d’or aux armes de France entourées du cordon de l’Ordre du Saint-Esprit sous couronne royale, encadré de deux branches de lys stylisées au naturel, la partie haute est ornée de trois fleurs de lys et de petites fleurs ; l’entourage est bordé d’une cordelette torsadée en fils d’or finissant sur la partie haute par deux pompons frangés retenus par un nœud enrubanné. Pliures et taches, mais assez bon état. Travail français du XVIIIe siècle.
H. : 23 cm – L. : 11 cm.

Provenance : ayant probablement appartenu au roi Louis XVI.

estimation 800 € / 1 000 €

prix modique pour une relique

Encore attrapes nigauds

Attention, levengeur, ces objets sont fleurdelysés, ce qui signifie tout de même quelque chose !

Et hop !

On continue

Lot 87





ROBE A L’ANGLAISE.
En mousseline de coton pékinée crème, corsage en pointe devant et dos à décolleté carré et manches mi-longues ; fermeture intérieure lacée et compères rabattus festonnés. Jupe attenante froncée à la taille et festonnée sur le bas à panneau frontal rabattu noué sur la taille, (rares petits trous).
Ce type de tenue fut probablement porté par le reine Marie-Antoinette, qui aime se vêtir de manière simple lorsqu’elle se trouve seule loin de la cour à bergerie ou dans le hameau à Versailles. Travail français, vers 1785

Provenance : selon la tradition familiale, cette robe aurait appartenu à la reine Marie-Antoinette et lui aurait été remise après la mort du Louis XVI lors de sa captivité à la prison du Temple par ses geôliers. Il fut acquit par l’actuelle propriétaire auprès de la Famille Sabran-Pontevès, près de Bordeaux.

Référence : voir dans le catalogue de l’exposition « Modes & Révolutions », au Palais Galliera, du 8 février au 7 mai 1989, page 12 : « Sous l’influence de Marie-Antoinette qui se plait en robe simple à Trianon, se répand une toilette, lancée à l’origine par les femmes des armateurs bordelais qui l’ont empruntée aux élégantes de Saint-Domingue. C’est « la robe en chemise » devenue « chemise de la Reine » après son adoption par la souveraine.

estimation : 2 000 € / 3 000 €

Lot 88

FICHU EN DENTELLE À L’AIGUILLE, AYANT APPARTENU À LA REINE MARIE-ANTOINETTE (1755-1793).
En dentelle d’Alençon dite « la reine des dentelles », délicat motif à guirlandes de folioles et fleurettes, le centre du fichu en Argentan à réseau de mailles festonnées, le pourtour entièrement ourlé d’un volant en Alençon à deux motifs (décors) différents. Conservé dans son encadrement d’origine en bois doré en forme d’éventail, avec pied chevalet au dos, porte l’inscription au bas du cadre : « Fichu de la reine Marie-Antoinette donné par Mesdames de France ».
Usures du temps au cadre, bon état général.
A vue : H. : 46 cm – L. : 87 cm.
Cadre : H. : 53, 5 cm. – L. : 93 cm

Provenance : ancienne collection de Son Altesse la Princesse Ernest de Ligne, née Diane de Cossé-Brissac (1869-1950), fût prêté au Château de Versailles lors l’exposition « Marie-Antoinette archiduchesse, Dauphine et reine » du 16 mai au 2 novembre 1955, voir page 174, sous le n°506.

estimation : 3 000 € / 5 000 €

Lot 92


ENSEMBLE DE TROIS CORBEILLES.
En soie brodée, en gros de Tours moiré crème brodé soie polychrome au passé plat d’allégories de la fidélité dans un entourage de fleurs et bordé de nœuds et frises de rubans plissés. La plus remarquable en gros de Tours moiré crème brodée de même sur les deux faces de roses et bleuets entourant le chiffre M. A. (modèle de chiffre employé par la reine Marie-Antoinette) en filé argent sur le devant et un médaillon historié imprimé en taille-douce sur satin sur l’envers. Quelques usures.
Travail français de la fin du XVIIIe siècle.
H : 6, 5 cm – H. : 12 cm.

estimation 2 500 € / 3 000 €

Un lot important

Lot 115





CHEMISE DU ROI LOUIS XVI
PORTEE AUX TUILERIES.
En taffetas de soie crème à col droit fermé par deux petits boutons brodés en rosace, froncée sous le col sur le devant et sur le dos et doublée, patte de col dans le dos ; manches montées à plis plats aux épaules et froncées aux poignets, ganse étroite brodée de frises de feuillage au point de chaînette, boutonnières au point de bourdon. Marque T sous couronne royale brodée au point de croix à l’intérieur du col pour le garde-robes des Tuileries. Un certificat manuscrit rédigé sur parchemin, portant au bas du document les signatures autographes : « Regny » et « Ardisson », atteste l’authenticité de cette précieuse relique : « le 19 octobre 1801, M. Jean Aimé Ange Regny à cette époque député par la chambre de commerce de Lyon auprès de Bonaparte, premier Consul, fit la connaissance chez M … Bodin … demeurant rue du Helder n° 7, de M. le lieutenant-colonel de gendarmerie Go… Cet officier procura à M. Régny quelques chemises que l’infortuné roi Louis XVI y avait laissées et que le gouvernement français faisait vendre secrètement. Ces chemises sont marquées d’une couronne royale et d’un T marque du château des Tuileries. Ce fait se passa en présence de Me Regny née Piron et de Madame Bodin née Ardisson qui en atteste ici la vérité ». Ce document est retenu par deux cordelettes portant au dos les cachets en cire noir aux armes des deux personnes attestant ce certificat et porte un cachet à l’encre au nom de la ville de Lyon, texte en partie effacé et manques. Salissures, tâches mais bon état général.
Travail français de la fin du XVIIIe siècle.
H. : 115 cm – Largeur aux épaules : 56 cm.

Historique : Jean Aimé Ange Regny (Lyon 1772-1835 Vérone) joua un rôle important durant le siège de Lyon de 1793, comme capitaine des grenadiers dans le bataillon du Griffon qui combattit à Perrache. Le 19 janvier 1801 il épousa, à Lyon-Midi, Alexandrine-Claudine-Adélaïde Piron (1783-1850). Membre du conservatoire des arts, membre, secrétaire puis président de la chambre de commerce de Lyon (1803), Napoléon fait de lui un conseiller municipal, puis un adjoint au maire en l’an XIII. Commerçant prospère durant la période Napoléonienne, il devient, en 1807, trésorier de la ville de Lyon et ce jusqu’à la fin de l’Empire. Il abandonne toute fonction politique après 1815 mais se signale dès lors par une profonde implication au service de l’Académie dont il intègre la section des sciences en 1818.

Référence : voir dans le catalogue de l’exposition « Marie-Antoinette» organisée au Japon, en 1996, une chemise similaire ornée d’une encolure à jabot ayant appartenu au roi Louis XVI, prêtée par le Musée Carnavalet et portant le n° d’inventaire : OM.3299, page 91 sous le n°125. Voir également la chemise portée par le roi Louis XVI le matin du 21 janvier 1793, provenant de la collection de Jean-Baptiste Cléry, valet de chambre du souverain, transmise ensuite dans la collection Philippe Gille, qui fut vendue le 21 mai 2003, sous le n°186 dans la succession d’Alain Bancel (1927-2002). A rapprocher également d’une chemise conservée au musée Galliera ayant appartenu à Louis Charles de France, duc de Normandie (1785 – 1795) Louis XVII (GAL 2003.64.1) de qualité comparable garnie de boutons similaires et portant une couronné brodée au point de croix comparable elle aussi à celle de notre chemise.

estimation 6 000 € / 8 000 €

En pendant au portrait de Marie-Antoinette (105), celui de Louis XVI (104)-







KUCHARSKI Alexandre (1741-1819)

Portrait du roi Louis XVI de France (1754-1793).
Huile sur toile, conservée dans un encadrement ancien en bois doré.
Accidents au cadre. Bon état
A vue: H.: 71 cm - L.: 56 cm.
Cadre: H.: 97 cm - L.: 81 cm.