la résidence d'été de la famille impériale

Magnifique!

Il y a au moins 2 portraits de Marie-Antoinette, dont le fameux par Meytens, c'est déjà ça!

Poursuivons la viste impériale !


La pièce de Rosa, du nom de l'artiste, Joseph Rosa, qui peignit les paysages. Au mur, on trouve aussi un portrait de Marie Thérèse, reine de Hongrie, par Meytens.


La grande galerie, où se tenaient bals et réceptions. Avec ses hautes fenêtres et ses miroirs ouvragés, elle constitue un remarque exemple de Rococo. Le panneau central du plafond, dû à Gregorio Guglielmi, exalte la prospérité du règne de Marie Thérèse.


La petite galerie, adorable pièce où étaient organisés des événements de moindre importance.


Le cabinet chinois, où Marie Thérèse recevait ses ministres.


La chambre du carousel (d'après une des peintures) où Marie Thérèse et François Etienne donnaient audience.


Le hall des cérémonies, avec ses remarquables peintures illustrant le mariage de Joseph avec Isabelle de Parme. Au centre trône le portrait de Marie Thérèse qui est sans doute le plus célèbre.

La chambre "vieux laque", que Marie Thérèse fit refaire en mémorial à la mort de son bien-aimé François Etienne, en 1765. Au mur, un portrait posthume, réalisé par Pompeo Batoni en 1769.


Voici ma pièce préférée, la chambre aux porcelaines. Elle servait de bureau et de pièce de jeu à Marie Thérèse. Elle est décorée de bois sculptés peints en bleu et blanc à la manière de porcelaines, peut-être exécutés par Isabelle de Parme. S'y ajoutent 213 petites encres réalisées par François Etienne et les enfants, d'après Boucher et Pillemont.


La chambre des millions... en fait 61 cartouches représentant des scènes de cour indiennes. Encore une fois, la famille fut mise à contribution pour retailler les miniatures à la mesure des cadres.


Le cabinet de miniatures, oeuvres de François Etienne et des enfants. Certaines sont signées.


La chambre des gobelins, tendue de tapisseries bruxelloises. Hé ! Ma ville était aux Habsbourg, en ce temps-là !


Le cabinet aux fleurs, qui ouvrait sur la terrasse donnant sur la cour de parade, au-dessus des arcades.

Chou d'amour a écrit:

Oui Majesté tu as raison, ces aigles là ont été faits pour son honneur et non à sa demande, mais je suis presque sûr que par la suite elle en a fait faire d'autres je ne sais plus où...
C'était aussi sa signature

Peut-être ceux des poignées des tiroirs de sa bibliothèque du 1er étage à Versailles ?

Ou bien ceux de l'espagnolette de son boudoir à Fontainebleau ?

Je les ai vus !!! Waow, Orangerie, vous avez l'oeil ! Si vous n'aviez pas attiré mon attention, je ne les aurais jamais trouvés !

Je serai très attentive la prochaine fois que je visiterai les appartements de la reine.

En tout cas, le détail de cette espagnolette est superbe, merci ! Quelle délicatesse de motifs ! Les aigles s'y fondent en toute harmonie.

En effet Orangerie merci!

Ayant justement visité les appartement privés de Marie-Antoinette il y a relativement peu de temps, c'est bien là que j'avais dû les voir

pimprenelle a écrit:

Les aigles s'y fondent en toute harmonie.

... et en regard d'un bouquet de lys représentés au naturel !

Citation :

Peut-être ceux des poignées des tiroirs de sa bibliothèque du 1er étage à Versailles ?

(désolé, je n'ai pas de vue rapprochée , mais ils existent bel et bien )

De la part de la Marquise de Chissay :

https://servimg.com/view/11376924/443

Magnifique vue merci Orangerie!

En 1791, après la catastrophe de Varennes, Fersen fut envoyé en Autriche. Est-ce parce qu'il ne parvint pas à négocier qu'il critiquera tellement ce séjour et confiera n'aimer ni la société, ni la langue, ni l'âme allemande ?

Quant à Schoenbrunn, cette résidence qui fit les délices de Marie Antoinette enfant, voici ce qu'en dit le comte suédois :

C'est un bâtiment fort grand en longueur, mais de mauvais goût, adossé à une colline qui fait le jardin; au haut est un pavillon. La maison aurait été mieux placée là.

Est-ce le jaune Marie Thérèse qui le dérange ? Et, quoi... ? Il voit bien le château à la place de la Gloriette. Ah ? Pourquoi il a pas fait architecte ?

En effet, Schoenbrunn avait laissé un souvenir ému dans le coeur de Marie Antoinette, comme le montre sa correspondance avec sa mère :

Le plan de Schoenbrunn et de Vienne m'a fait le plus grand plaisir. J'ai été bien payée de la petite peine que j'aie eue à reconnaître les endroits qui ont été changés par le plaisir que j'ai eu à m'en occuper. Mon appartement de Schoenbrunn est bien honoré de loger Votre Majesté. J'en suis bien contente, si cela lui épargne quelquefois de monter. Rien n'est plus fatigant pour la respiration. (14 octobre 1772)

La cascade de Schoenbrunn doit faire un joli effet. Je voudrais bien que ma chère Maman fît continuer ce qui est sur le plan de la montagne, ce serait une distraction aux affaires et sûrement votre santé y gagnerait. (15 mars 1773)



Vous êtes à Schoenbrunn, ma chère maman ! Que ne puis-je m'y transporter ! Je suivrais vos pas aux promenades du soir, je serais plus en état de profiter de vos bons avis et de témoigner combien mon âme est remplie de respect et de tendresse pour la meilleure des mères. (17 mai 1773)

Quelques gravures du XIXe siècle représentant Vienne :


la Hofburg


la cathédrale


l'église Saint Charles


le pont Ferdinand


la fontaine de la place Hohemarkt


le Graben

... et quelques parcs viennois :

Superbe!

Merci Pim!

Oui, hein, elles sont belles !!! J'ai été absolument séduite quand je les ai trouvées. Et puis, même si elles datent d'un siècle après le départ de Marie Antoinette, elles permettent toujours de mieux se représenter les lieux que les photos actuelles.

La hofburg, surtout. A présent, c'est tout pâvé !

Oui elles sont très intéressantes aussi sur ce point en effet!

Et on retrouve beaucoup de similitudes avec les jardins Versaillais, leurs bosquets, leurs fontaines et leurs allées
Quelle belle vue ils avaient!

Citation :

Et on retrouve beaucoup de similitudes avec les jardins Versaillais, leurs bosquets, leurs fontaines et leurs allées

En effet, j'ai eu du mal à trouver des vues un peu plus mystérieuses, ou chargées d'atmosphères. La plupart montrent les jardins de façon un peu militaire. Ce qui donne une fausse impression, ou, du moins une impression tronquée, parce que, dans le parc de Schoenbrunn, surtout quand le soir descend, comme dans la lettre de Marie Antoinette, les allées sont pleines de charmes.

Ces aquarelles retracent bien l'aspect onirique qui devait habiter l'esprit de Marie-Antoinette...Merci Pim

Bien à vous.

Les jardins Autrichiens semblent donc être plus proches des jardins français que des jardins Anglais si je m'en tiens à ces photos...et pourtant il paraît que Marie-Antoinette appelait Trianon son "Petit Vienne" ou son "Petit Schönbrunn" car il lui rappelait son enfance....or les jardins du Trianon étaient anglais

Chou d'amour a écrit:

Les jardins Autrichiens semblent donc être plus proches des jardins français

Ce sont des jardins à la française

Citation :

...et pourtant il paraît que Marie-Antoinette appelait Trianon son "Petit Vienne" ou son "Petit Schönbrunn" car il lui rappelait son enfance...

Alors Chou! Tu colportes les potins de l'époque maintenant?
Ce ne sont que des ragots à mettre dans le même sac que l'histoire de la brioche ...

Bien à vous.

Non non j'ai bien précisé :"il paraît" car effectivement le doute existe... mais...ça reste possible quand même

pimprenelle a écrit:

C'est un bâtiment fort grand en longueur, mais de mauvais goût, adossé à une colline qui fait le jardin; au haut est un pavillon. La maison aurait été mieux placée là.

[..] Il voit bien le château à la place de la Gloriette. Ah ? Pourquoi il a pas fait architecte ?

Vous ne croyez pas si bien dire Pimprenelle !!!!

Le projet original de l'Empereur Léopold 1er était d'établir au sommet de la colline une "Vénerie" somptueuse dont le plan, confié en 1686 à Fischer von Erlach, devait surpasser celui de Versailles .

Non exécuté - mais ayant tout de même valu à son auteur le poste lucratif de professeur d'Architecture du futur Joseph 1er - , ce plan fut revu à l'économie en 1691 pour une construction plus modeste sise en contrebas.

Quel oeil ce Fersen !!!!

Citation :

et pourtant il paraît que Marie-Antoinette appelait Trianon son "Petit Vienne" ou son "Petit Schönbrunn" car il lui rappelait son enfance....or les jardins du Trianon étaient anglais

En général, on montre surtout les jardins à la française, dont les parterres en broderies reflètent le rouge et le blanc de l'Autriche.



Mais le parc de Schoenbrunn est immense.



Le petit bâtiment au bout, c'est la Gloriette, tellement en finesse et en légèreté qu'il en paraît transparent. Il n'existait pas à l'époque où Marie Antoinette gambadait dans le jardin. Mais cette partie-là était déjà plus sauvage, plus à l'anglaise.

Si tu prends à droite, tu arrives au jardin tyrolien et, en continuant, tu découvres encore des allées qui serpentent et des bosquets d'où percent les taches rousses des écureuils...

pimprenelle a écrit:

Si tu prends à droite, tu arrives au jardin tyrolien et, en continuant, tu découvres encore des allées qui serpentent et des bosquets d'où percent les taches rousses des écureuils...

Or, pour ma part, je n'ai vu d'écureuils qu'au hameau de Marie-Antoinette...
Est-ce là le lien?

Bien à vous.

Citation :

au haut est un pavillon. La maison aurait été mieux placée là.

Quel oeil ce Fersen !!!!  

Mwoui... en même temps, je doute que la perspective y eût gagné...  

Comment faire plus harmonieux, plus équilibré que ça ?



Mais je m'avoue partiale... J'adore Schoenbrunn !