Coiffures du XVIIIeme: poufs, postiches, bonnets et chapeaux

Je suis bien d'accord avec toi.

Oui j'imagine que Marie Antoinette devait un peu complexer à cause de ses cheveux qui commençaient à tomber après ses grossesses et l'âge qui avance. Il devait s'éclaircir, et avec les soucis qui l'ont accablée après.

Oui, olivia, c'est bien ce que je disais Marie Léopoldine, petite-fille de Marie Caroline et soeur de Marie Louise (elle adorait son fils aîné)

Oui, c'est ça ! Elle a été impératrice du Brésil.

On n'arrête pas le progrès !
Je découvre ce siège Louis XVI, dit à coiffer, et très amusant, dont l'assise tourne de droite ou de gauche avac la dame installée dessus.
Le coiffeur, lui, officie sans bouger !

Pas mal

Une chaise moderne de coiffeur à l'ancienne en fait

J'aime beaucoup l'appellation. "Siège éjectable". Apparemment, les dames ne faisaient pas que tourner.

Je viens de trouver par hasard dans un numéro du Figaro consacré à Versailles l'image de ce fauteuil dans la salle de bain de Louis XV. Il a pu changer de place depuis, mais c'est une précision intéressante, ce me semble.

La coiffure de cette oeuvre m'a toujours étonné... en haut, à l'arrière, les cheveux crêpés semblent voler aux quatre vents (de façon un peu punk) au lieu de retomber en boucle harmonieuse comme certaines versions de ce portrait.

Bien à vous.

Citation :

 les cheveux crêpés semblent voler aux quatre vents (de façon un peu punk)

..... ou bien B.B. dans les seventies !  

Citation :

..... ou bien B.B. dans les seventies !  

...qui n'a besoin de personne sur son Harley Davidson...
Les cheveux dans le vent...

Bien à vous.

Devant des têtes hallucinantes vues récemment durant la fashion week je me suis faite cette réflexion : les coiffures "à la mode" sous Marie-Antoinette sont-elles si représentatives de l'époque ?
Elles paraissaient certainement d'une extravagance folle et disons-le aussi frôlant le ridicule à monsieur et madame-tout-le-monde.

Il fallait de l'abattage pour porter cela avec brio !
Etre d'assez haute naissance pour pouvoir tout se permettre .... sinon, oui, c'était le ridicule assuré .

Citation :

Il fallait de l'abattage pour porter cela avec brio !  
Etre d'assez haute naissance pour pouvoir tout se permettre  .... sinon, oui, c'était le ridicule assuré .  

J'imagine les bons bourgeois commentant les dernières modes : "avec toutes ces plumes sur la tête, quand donc vont-elles les mettre dans le ...?"

Papagena sera la première !!!

Mais Charles VI avait été des premiers le 28 janvier 1393

Bien à vous.

Oh, tais-toi ! le malheureux !!! Il a eu chaud aux plumes !!!

La jeunesse dorée de ce début du XVème siècle devait bien s'éclater aussi. Mais ensuite...

Enfin plutôt fin XIVéme...

Citation :

Papagena sera la première !!!  

Bah tiens, je me demande si ce n'est pas un fait exprès de la part de Mozart. Il ne supportait vraiment pas les aristos...

Papageno est oiseleur pas aristo, et sa petite Papagena est lui au féminin .  

Voici un site intéressant...et qui permet de visiter l'exploitation du cheveu dans l'Histoire
(vous noterez la légende du portrait de notre Antoinette qui est digne de Réteaux de Villette )

Bien à vous.

Heureux le chauve : il ne perd pas ses cheveux .  (    )

Citation :

(vous noterez la légende du portrait de notre Antoinette qui est digne de Réteaux de Villette  )

Il est impossible de porter à travers la foule le flambeau de la vérité sans roussir ici et là une barbe ou une perruque.  ( ...excellent !    )

( Georg Christoph Lichtenberg )

Monsieur de VAUBLANC , ancien ministre de l'intérieur, revenant en FRANCE, fait des observations dans ses mémoires, sur les coiffures, les souliers et le rouge des DAMES !!!

"Au moment où j'arrivais, on portait encore beaucoup de rouge et des mouches, l'excellent goût de la Reine MARIE ANTOINETTE n'avait pas encore pu les faire disparaître.
Au dessus du front, s'élevaient des cheveux bien crêpés, bien raides, bien graissés et bien poudrés. Cette coiffure était à angles droits , saillants et rentrants avait un air menaçant, comme une fortification. Pour accompagner ces bastions, on mettait des deux côtés, et sur le cou, de grosse boucles bien raides, bien graissées, et poudrées, bien tenues par des broches de fer, et qui avaient le charme de salir sans cesse le cou.
Au dessus de ces fortifications dont j'ai parlé,on plaçait un coussin de taffetas noir , rempli de crin.
Ce coussin qui perdait promptement sa propreté primitive, était attaché à la fortification par de longues épingles de fer.
Il était destiné à recevoir toutes les broches de fer qui devaient attacher le nombre immense des ornements qui relevaient toute cette coiffure ;
des rubans, des fleurs, des nattes en cheveux, des boudins en cheveux, un attirail difficile à décrire , composé de faux cheveux.
les cheveux de derrière, bien graissés aussi et encore plus poudrés que le reste, étaient relevés , tantôt en plusieurs nattes ou tresses, tantôt
en un chignon volumineux qui faisait peut à tous les meubles et à tous les habits qui en approchaient.
Comme tous ces cheveux du derrière de la tête avaient une irrégularité choquante dans la partie d'en haut, on fourrait, dans l'espace qui se trouvait entre le coussin et les cheveux, de grandes cocardes de crêpe ou de taffetas pour cacher ce vilain commencement de nattes, de tresses, de chignon volumineux.

La poupée ainsi coiffée avait du rouge sur les joues et quelques mouches. Le bon ton voulait que le rouge fût très épais, qu'il touchât les paupières inférieures des yeux.
Cela, disait-on, donnait du feu aux yeux.

J'oubliais de dire qu'une mode impérieuse força bientôt toutes les femmes à substituer une poudre rousse à la poudre blanche. Elle produisait une saleté abominable sur le front, le cou et les épaules.
Tout cet échafaudage était surmonté d'une touffe de plumes blanches plus ou moins élevées.

On rapporte que des poux se promenaient dans le cou et sur les épaules de MADAME DE LAMBALLE ...............


CHAUSSURES - le soulier bien pointu, avait un talon épais d'un pouce et demi de haut.
On avait déjà dit que les femmes ainsi chaussées ressemblaient en marchant, à des pigeons pattus.
Toute la partie, depuis le cou-de-pied jusqu'à la pointe, était nécessairement ployée ; c'était sur elle seulement que les femmes marchaient.
Cette chaussure les forçait à jeter le corps en arrière, afin de le tenir en équilibre en luttant contre la pente naturelle qui le portait en avant.

Je puis vous assurer que tout cela , avec des grands ou des petits paniers sur les côtés, formait un personnage bien ridicule !!!!!!!!


On assurait dans ce temps que lorsque l'Impératrice MARIE THÉRÈSE vit un portrait qui retraçait la Reine de France, sa fille, ainsi coiffée, elle poussa un gémissement et se mit à pleurer.


Je vous réserve pour demain, la suite se rapportant aux MESSIEURS ......

bonne lecture
MARIE ANTOINETTE

Mais c'est positivement répugnant !!!  

MARIE ANTOINETTE a écrit:

J'oubliais de dire qu'une mode impérieuse força bientôt toutes les femmes à substituer une poudre rousse à la poudre blanche.

Ah oui, la fameuse poudre d'iris dont parle la baronne d'Oberkirch qui fait que toutes les dames sont rousses .

MARIE ANTOINETTE a écrit:

on rapporte que des poux se promenaient dans le cou et sur les épaules de MADAME DE LAMBALLE ...............

....    

MARIE ANTOINETTE a écrit:

On assurait dans ce temps que lorsque l'Impératrice MARIE THERESE vit un portrait qui retraçait la Reine de France, sa fille, ainsi coiffée, elle poussa un gémissement et se mit à pleurer.

La pauvre, comme on la comprend !!!                    

Merci, chère Marie-Antoinette !  
Oui, oui, la suite, la suite !!!!!