Le comte de Fersen décrypté par Thérèse Poudade

Ce décalage entre la vision de Fersen et la réalité est toujours incroyable
Ou alors était-il si mal informé que ça? Dur à croire tout de même....

Oui, c'est vraiment bizarre... Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a matière à creuser sous l'apparente romance entre une reine et son chevalier...





   
Madame de Polignac

Prêts à continuer notre lecture? Les études menées par Madame Poudade aboutissent à des résultats si qu'il faut s'accrocher, n'est-ce pas?

On est loin des romances pour coeurs d'artichaut, je sais. C'est une plongée pure et dure dans la realpolitik.




Le comte de Mercy Argenteau

Glané sur l'autre forum ...

Ecrits de la duchesse de Sudermanie, plus tard reine de Suède, relatifs à Varennes

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[url= http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2728385/f1.textePage]http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2728385/f1.textePage[/url]

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Lettre du mois de juillet 1791

Les événements ont prouvé que je n'avais nullement tort en vous avançant, le mois dernier, que le véritable but du voyage du Roi à Aix-la-Chapelle devait être d'opérer une contre-révolution en France. Ce fut au commencement de ce mois que le roi de France s'est éloigné de Paris; le comte Fersen, fils du sénateur, qui fut mis en prison pendant la dernière Diète, était le premier mobile de de cette fuite; ce fut lui qui fit faire la voiture et il accompagna le Roi en route. C'était du reste par ordre de notre Roi qu'il agissait. Malheureusement cette fuite ne réussit pas aussi bien que l'on avait espéré. La Reine était dans la berline avec ses enfants, leur gouvernante et Madame Elisabeth, le Roi courait devant comme postillon trois gardes du corps de confiance étaient sur le siège de la voiture déguisés en laquais. A sept lieues de Paris, le Roi fut fatigué et se mit dans la voiture, mais comme les stores n'en étaient point baissés, on le reconnut à Menehould. Il poursuivit cependant sa route jusqu'à Varennes, où il fut repris.
Le comte Fersen fut heureusement sauvé ayant quitté le Roi pour une commission spéciale de rejoindre Monsieur, qui avait pris une autre route.

Comme tu dis Pim, tout cela relève effectivement beaucoup plus de la Realpolitk que de l'histoire d'amour

Mais ça colle aussi avec le personnage. Fersen était très intelligent et il savait gérer sa carrière

Et tu vas voir, Chou, ce n'est pas fini, loin de là!

Ses propos sur Eléonore semblent très clairs qui plus est

Ce qu'il note après la mort de la reine est glaçant aussi, où est le beau suédois aimant là?

horrible. Ca me met trop le sum

Je pense qu'il ne faut pas non plus trop noircir Fersen, il restait un fidèle de la monarchie et un allié. C'est juste que son côté "lover fou" tant décrit dans les livres et basé plus sur le sensationnel que sur le fait historique, semble se réactualiser de manière plus sensée

C'est assez hard en effet comme conclusion Que penser désormais des motivations profondes (et secrètes) de M. de Fersen ?

Oups, Sido... L'analyse de Madame Poudade n'en est pas à sa conclusion, loin de là! C'est moi qui n'ai pas eu le temps de la continuer... désolée...

Il est indéniable que l'argent et la réputation constituaient des préoccupations majeures du bel Axel...




Madame Royale au Temple

Quelle froideur ? Il vraiment écrit cela, le tendre ami ?

Oui, c'est consigné dans son dagbok. Une froideur chirurgicale qui ne cadre pas du tout avec la tendresse d'un père. Faut vraiment avoir l'esprit un peu tordu pour imaginer que Fersen était le père de Louis XVII...