L'Impératrice Eugénie: la mémoire de la Reine

C'est fou ce qu'il ressemble à sa mère, les yeux surtout, quoique un petit peu moins tombants .

Mais Eugénie n'avais pas de moustache me semble-t-il

Le portrait peint est assez réussi ; du moins retrouve-t-on les traits du prince...

J'avoue qu'il est très ressemblant.

Il aurait fait un Prince magnifique pour la France.

Beau visage en tout cas. Les yeux un peu nostalgiques ...

Sa mort, en tout cas, aura été on ne peut plus héroïque et digne d'un Prince impérial !

Il est mieux en photo.

Portrait de jeunesse

Yann-Hubert de St Hermine a écrit:

Il aurait fait un Prince magnifique pour la France.

Oui, bof , les Napoléon !

Je n'aurais su mieux dire !

Oh le beau soldat

Oui mais mis à part cela ,  

Vous avez du mal à supporter la famille Bonaparte à ce que je vois... peut-être n'appréciez vous pas trop les Corses ?

Yann-Hubert de St Hermine a écrit:

Vous avez du mal à supporter la famille Bonaparte à ce que je vois... peut-être n'appréciez vous pas trop les Corses ?

Ne pas aimer Napoléon et les Bonaparte (les soeurs Caroline et Pauline étaient tout de même de sacrées ribaudes !) n'a rien à voir avec aimer ou non les Corses !

Reinette a écrit:

Ne pas aimer Napoléon et les Bonaparte (les soeurs Caroline et Pauline étaient tout de même de sacrées ribaudes !)

Je reconnais que les soeurs Bonaparte ont bien abusé de leurs charmes pour parvenir à leurs fins. Mais, enfin, pas davantage que certaines favorites de nos Rois... (ou de quelques maîtresses présidentielles, d'ailleurs)

Pensez-vous sérieusement que si la Montespan avait eu un physique disons un peu ingrat elle aurait tapé dans l'oeil de notre brave Louis XIV ?

Pourquoi pas ?
Mme de Maintenon (à l'époque Françoise d'Aubigné) n'était pas particulièment belle, mais selon le goût de Louis XIV, elle savait aimer les enfants et il déclara en parlant de cette dernière :"Comme elle sait bien aimer, il y aurait du plaisir à être aimé d'elle».
De plus elle était aussi la veuve de Scaron dont Louis XIV n'était pas fan du tout !!!
Elle ne cumulait pas les atouts et la première chose que repéra le roi, était : qu'il pouvait y avoir du plaisir d'être aimé d'elle...

Yann-Hubert de St Hermine a écrit:

Reinette a écrit:

Ne pas aimer Napoléon et les Bonaparte (les soeurs Caroline et Pauline étaient tout de même de sacrées ribaudes !)

Je reconnais que les soeurs Bonaparte ont bien abusé de leurs charmes pour parvenir à leurs fins. Mais, enfin, pas davantage que certaines favorites de nos Rois... (ou de quelques maîtresses présidentielles, d'ailleurs)

Pensez-vous sérieusement que si la Montespan avait eu un physique disons un peu ingrat elle aurait tapé dans l'oeil de notre brave Louis XIV ?

Oui mais la différence entre les soeurs de Napoléon et les favorites, c'est que ces dernières ont été justement choisies pour "ça" et forcément dans leur grande majorité pour leur physique (lié à une grande intelligence pour la plupart).

Que je sache, les demoiselles Bonaparte n'en avaient aucunement besoin puisqu'elles n'avaient qu'à attendre les grâces de leur frérot. Coucher avec le général Machin ou l'ambassadeur Bidule ne devaient pas, normalement, leur apporter un trône, un palais, un bijou supplémentaires. C'est inconcevable pour une soeur de Sa Majesté !


La comparaison ne doit pas se faire avec les favorites (que je sache, elles ne couchaient pas avec leur frère) mais avec les soeurs de nos rois. Or, nous sommes loin d'une madame Elisabeth, leur presque contemporaine !
Elles se prenaient pour des princesses de haute naissance, se plaignant de porter le manteau de cour de Joséphine puis de Marie-Louise (!!!), dédaignant un Petit Trianon, justement trop petit et j'en passe.

Leur attitude n'a rien d'une princesse digne de ce nom. Oui, vous aviez plutôt raison de les comparer avec les favorites dans ce qu'il y a de plus condamnable dans leur fonction, comparable à de la prostitution de luxe. Mais c'est leur faire encore trop d'honneur. Ce sont plutôt des petites s... qui ont profité du génie de leur frère pour assouvir tous leurs désirs.

Reinette a écrit:

La comparaison ne doit pas se faire avec les favorites (que je sache, elles ne couchaient pas avec leur frère)

Oh non ! Ne me dites pas que vous prêtez crédit à ces ragots de pacotille ??? Je pensais que vous étiez au-dessus de tous ces clichés de bas étage !

Yann-Hubert de St Hermine a écrit:

Reinette a écrit:

La comparaison ne doit pas se faire avec les favorites (que je sache, elles ne couchaient pas avec leur frère)

Oh non ! Ne me dites pas que vous prêtez crédit à ces ragots de pacotille ??? Je pensais que vous étiez au-dessus de tous ces clichés de bas étage !

J'ignorai ces ragots. Je disais justement elles ne couchaient pas avec leur frère.
C'est vous qui les compariez aux favorites !

Yann-Hubert de St Hermine a écrit:

Vous avez du mal à supporter la famille Bonaparte à ce que je vois... peut-être n'appréciez vous pas trop les Corses ?

Je n'aime pas trop la famille Napoléon mais j'aime la Corse. Je trouve que c'est une belle région.

Bonjour,

Je vous propose un bel article sur l'Impératrice Eugénie, grande admiratrice de notre Reine Marie-Antoinette.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/05/1894658-eugenie-une-amazone-celebre.html



Comme Marie-Antoinette (qu'elle admire), surnommée «l'Autrichienne», Eugénie sera surnommée «l'Espagnole» : deux «étrangères» aux yeux de la critique, humoristes, caricaturistes, opposants.

madame antoine

Merci   

J'ignorais qu'Eugénie avait été surnommée "l'Espagnole", il y a des similitudes avec Marie-Antoinette en effet   

Il existe plusieurs portraits équestres de l'Impératrice Eugénie ainsi qu'en tenue d'Amazone.


Sa Majesté l'Impératrice Eugénie en costume d'amazone, David Jules, Compiègne


L'impératrice Eugénie en tenue de vénerie,  
Victor-Jean Adam, Musée de la Vénerie


L'Impératrice Eugénie à cheval par Alfred de Dreux


L'Impératrice Eugénie en costume de chasse par René de Moraine, 1860


Voici également Le Prince Impérial à cheval, sur une épreuve à l'albumine attribuée à Louis-Jean Delton  - 1866.



La petite collection ci-dessus est loin d'être exhaustive et nous serons amenés à largement la compléter.

Bien à vous

madame antoine