Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 Le trésor des Orléans aux enchères

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Chou d'amour
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madame antoine

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MessageSujet: Re: Le trésor des Orléans aux enchères   Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Icon_minitimeMar 1 Sep - 20:31

LA MARQUISE DE PONS  
Estimation  80,000 — 120,000  EUR

Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Zzzs25
©Sotheby's

Sanguine, pierre noire, aquarelle et gouache
Sous le passe-partout actuel, le dessin est présenté dans un passe-partout ancien, réduit. Au dos, porte un numéro à la plume et encre brune et à la sanguine :  22. 21.
L’ancien montage est partiellement collé sur une page de l’album de la famille des Orléans, aujourd’hui délié, et annotée ultérieurement à l’encre brune : Mme la Marquise de Pons, Dame de (Madame) Comtesse de Provence  et portant la date : 1769.
270 x 168 mm


PROVENANCE
Collection de l’artiste avant 1807 ;
Très probablement acquis par Richard de Lédans en marge de la vente après décès de Carmontelle, le 17 avril 1807 au 22 rue Vivienne, car partie du groupe des « 750 portraits en pied … C’est en raison de la place que mérite ce grand Ouvrage, qu’il sera suspendu à la Vente publique, jusqu’à ce que des circonstances favorables se présentent. » ;
Très probablement collection Pierre De la Mésangère après 1816 ;
Probablement obtenu de ce dernier par la famille d’Orléans ;
Dépôt de la famille d’Orléans au Musée du Louvre avant 1847 (voir lettre du directeur Alphonse de Cailloux, dit Cailleux, partie du lot n°155) ;
Restitué à la famille d’Orléans entre 1850 et 1852 (voir Compte de la liquidation de la liste civile et du domaine privé du roi Louis-Philippe, rendu par M. Vavin, liquidateur général, le 30 décembre 1851, Paris, Noblet, 1852).


Par deux fois au moins Carmontelle portraitura Anne-Claudine Maynaud de la Tour, comtesse de Pons Saint-Maurice (ca. 1730 – ?). Cette femme que Madame de Genlis jugeait « fort belle » et possédant « les mœurs les plus pures » avait épousé en secondes noces, le comte Emmanuel Louis de Pons (1712-1791). Veuve du financier languedocien M. Mazade, elle était extrêmement riche et avait épousé, chose originale pour cette société, par véritable amour ce nouveau comte, illustre vainqueur de quelques batailles menées avec son régiment des dragons d’Orléans. Tous deux offraient, toujours selon Madame de Genlis, « un parfait tableau de l’amour conjugal »[1]
Ce fut d’ailleurs grâce à ce nouveau mari, le comte de Pons, que Carmontelle intégra l’intimité de la famille d’Orléans. Le comte de Pons Saint Maurice ayant été effectivement séduit par les caricatures de soldats du régiment que Carmontelle réalisa lors des batailles de Westphalie, l’invita à son retour de guerre dans cette famille pour qu’il puisse servir officiellement de lecteur, mais plutôt portraitiste et amuseur officieux de cette famille nobiliaire.

Par remerciement sans doute pour ce comte à qui il devait son intégration dans cette société, il réalisa donc au moins deux dessins de sa femme. Une première version représentant la comtesse de l’autre profil et en compagnie de son animal de compagnie, une gracieuse biche, grignotant des brins d’herbes dans la main de la comtesse, est conservée au musée Condé de Chantilly (Inv. CAR 94). La comtesse sera fortement mécontente de cette version du musée Condé, jugeant le dessin peu flatteur pour sa grande beauté. L’ami de Carmontelle Richard de Lédans rapportait : « Il avait mis toutes voiles dehors pour faire le mieux possible, et avait eu tant d’humeur des critiques saugrenues de la belle mécontente qu’il lui en a gardé rancune(…) »[2].
Etait-ce à cause de cette insatisfaction que Carmontelle réalisa cette autre version, mettant encore plus en avant le maintien de cette femme noble ? Cette version dut certainement plaire à Carmontelle puisqu’il l’employa à nouveau pour une composition mélangeant trois autres de ses portraits. La composition est aujourd’hui perdue, mais fut copiée à l’huile par Félix Philippoteaux.
Nous remercions Laurence Chatel de Brancion de nous avoir signalé l’erreur du passe-partout. La marquise de Pons n’était pas encore en 1769 la dame de compagnie de Marie-Joséphine Louise de Savoie, princesse de Savoie, qui ne deviendra d’ailleurs comtesse de Provence qu’à son mariage avec le comte de Provence, futur Louis XVIII, le 14 mai 1771.

[1]Madame de Genlis, Mémoires, Le Temps retrouvé, Mercure de France, 2004, Paris, p. 202-203
[2] Laurence Chatel de Brancion, Carmontelle au jardin des illusions, Saint-Rémy-en-l’Eau, 2003, p. 51


http://www.sothebys.com/fr/auctions/ecatalogue/2015/collection-histoire-famille-france-pf1531/lot.161.html

madame antoine

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MessageSujet: Re: Le trésor des Orléans aux enchères   Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Icon_minitimeMar 1 Sep - 20:32

MONSIEUR DE MARGUERIE
Estimation  30,000 — 40,000  EUR

Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Zzzs26
©Sotheby's

Sanguine, pierre noire, aquarelle et gouache
Sous le passe-partout actuel, le dessin est présenté dans un passe-partout ancien, réduit. Au dos, porte une inscription à la plume et encre brune et à la pierre noire : Monsieur de Marguerie.
L’ancien montage est partiellement collé sur une page de l’album de la famille Orléans, délié aujourd’hui, et annotée ultérieurement à la plume et l’encre brune avec le nom du personnage, et porte un numéro au crayon noire : N.5.
297 x 176 mm

PROVENANCE
Collection de l’artiste avant 1807 ;
Très probablement acquis par Richard de Lédans en marge de la vente après décès de Carmontelle, le 17 avril 1807 au 22 rue Vivienne, car partie du groupe des « 750 portraits en pied … C’est en raison de la place que mérite ce grand Ouvrage, qu’il sera suspendu à la Vente publique, jusqu’à ce que des circonstances favorables se présentent. » ;
Très probablement collection Pierre De la Mésangère après 1816 ;
Probablement obtenu de ce dernier par la famille d’Orléans ;
Dépôt de la famille d’Orléans au Musée du Louvre avant 1847 (voir lettre du directeur Alphonse de Cailloux, dit Cailleux, partie du lot n°155) ;
Restitué à la famille d’Orléans entre 1850 et 1852 (voir Compte de la liquidation de la liste civile et du domaine privé du roi Louis-Philippe, rendu par M. Vavin, liquidateur général, le 30 décembre 1851, Paris, Noblet, 1852).


Jean-Jacques de Marguerie (1742-1779) ce brillant navigateur, faisait partie de cette aristocratie d’excellence qui formait l’entourage du duc de Chartres, Louis-Philippe d’Orléans (1747-1793). Jeune prodige des mathématiques, il avait d'abord résolu très jeune des théorèmes si complexes et échafaudé des théories si utiles, qu’il était fréquemment invité à l’Académie des sciences pour y présenter quelques-uns de ses Mémoires. Avec l’appui du savant Alexis Fontaine des Bertins (1704-1771), admiratif de tant de sciences dans un si jeune être, il intégra l’école royale militaire. Là-bas, ses connaissances mathématiques et scientifiques le désignèrent pour une carrière navale où il devait bientôt s’illustrer en accompagnant des expéditions pour y livrer ses observations géographiques et astronomes.
Esprit courageux en plus de cartésien, il livra également des batailles comme celle d’Ouessant en 1778, où il combattit à bord du Saint Esprit, vaisseau dirigé d’ailleurs par le duc de Chartres, alors lieutenant général des armées navales. Militaire valeureux, ce fut à la bataille de La Grenade, le 6 juillet 1779, qu’il se blessa mortellement, touché par un boulet de canon. Il agonisa longtemps après cette blessure mais l’on rapporta qu’il ne s’inquiéta jamais de sa souffrance mais s’informait au contraire, continuellement de son officier, M. de la Motte Picquet, ou du sort du reste de l’équipage. Affaibli, il s’éteignit en laissant derrière lui de nombreuses publications qui serviront longtemps à l’Académie des Sciences, comme son Mémoire sur la résolution des équations en général, et particulièrement sur l’équation du cinquième degré.
Dans ce dessin pris sur le vif, Carmontelle immortalisa un des rares passages sur terre du navigateur mathématicien. Le dos raide, le regard perçant du marin déchiffrant l’horizon lointain, Carmontelle sut présenter par son habituelle observation des attitudes humaines, le hiératisme militaire d’un aristocrate. D’un abord assez sec, son contemporain Duval-le-Roy (1739-1810), un professeur de l’école de marine de Brest, rapportait néanmoins du personnage qu’il « était généreux, désintéressé, plein de probité et de franchises, qualités avec lesquelles on n’est pas toujours sûrs de réussir »[1]

[1] Duval-le-Roy, Supplément à l’optique de Smith, Brest, 1800, p. 188


http://www.sothebys.com/fr/auctions/ecatalogue/2015/collection-histoire-famille-france-pf1531/lot.162.html

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MessageSujet: Re: Le trésor des Orléans aux enchères   Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Icon_minitimeMar 1 Sep - 20:33

LE CHEVALIER DE DURFORT
Estimation  20,000 — 25,000  EUR

Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Zzzs27
©Sotheby's

Sanguine, pierre noire, aquarelle et gouache
Sous le passe-partout actuel, le dessin est présenté dans un passe-partout ancien, réduit. Au dos, porte une inscription à la plume et à l’encre brune : Le Chevalier Durfort. / premier Gentilhomme de la Chambre / de Mgr le Duc d’Orléans.
L’ancien montage est partiellement collé sur une page de l’album de la famille des Orléans, délié aujourd’hui, et annoté ultérieurement à la plume et l’encre brune avec le nom du personnage.
288 x 210 mm

PROVENANCE
Collection de l’artiste avant 1807 ;
Très probablement acquis par Richard de Lédans en marge de la vente après décès de Carmontelle, le 17 avril 1807 au 22 rue Vivienne, car partie du groupe des « 750 portraits en pied … C’est en raison de la place que mérite ce grand Ouvrage, qu’il sera suspendu à la Vente publique, jusqu’à ce que des circonstances favorables se présentent. » ;
Très probablement collection Pierre De la Mésangère après 1816 ;
Probablement obtenu de ce dernier par la famille d’Orléans ;
Dépôt de la famille d’Orléans au Musée du Louvre avant 1847 (voir lettre du directeur Alphonse de Cailloux, dit Cailleux, partie du lot n°155) ;
Restitué à la famille d’Orléans entre 1850 et 1852 (voir Compte de la liquidation de la liste civile et du domaine privé du roi Louis-Philippe, rendu par M. Vavin, liquidateur général, le 30 décembre 1851, Paris, Noblet, 1852).


Louis Philippe, comte de Durfort (1733-1800) était colonel du régiment d'Infanterie de Chartres, grand-croix de l’Ordre de Saint-Louis et commandeur de l’Ordre de Saint-Lazare et de Notre-Dame du Mont Carmel. Madame de Genlis le décrivait comme possédant de «(…) manières forts nobles, de bonnes mœurs (…) et avec les femmes, une galanterie de fort bon goût ; aussi avait-il beaucoup de succès auprès d’elles.[1]». Très proche du duc d’Orléans, dont il était le premier gentilhomme, il sera son témoin au mariage morganatique que le duc contracta avec la marquise de Montesson[2].

Cet intéressant portrait du chevalier présentant sa fine silhouette dans l’habit de Saint-Cloud servit plus tard à Carmontelle lui-même pour une composition réunissant trois personnages de notre série. En effet, Carmontelle peignit ensemble et d’après ses propres portraits une aquarelle aujourd’hui perdue mais dont on connaît une copie ultérieure par le peintre Henri Félix Emmanuel Philippoteaux (1815-1884), La marquise de Pons, Le chevalier de Durfort et M. de Marguerie, commandée par le roi Louis-Philippe et vendue à Christie’s Paris le 1er avril 2014 (lot 59).
Carmontelle enlevait ses portraits sur le vif, et ainsi emprisonnait bien l’attitude générale et caractéristique de ses modèles. Certes, ses portraits individuels ne peuvent être considérés comme des études, mais par leur brillante spontanéité, ils pouvaient en effet servir de terreau à des compositions plus ambitieuses, réunissant différentes attitudes aristocratiques, de divers hauts personnages.
Un autre portrait du chevalier de Durfort par Carmontelle, représenté plus jeune que sur notre aquarelle, est conservé au musée Condé, à Chantilly (Inv. CAR 66).

[1] Madame de Genlis, Mémoires, Le Temps retrouvé, Mercure de France, 2004, Paris, p. 203
[2] Dictionnaire contenant les anecdotes historiques de l’amour, depuis le commencement du monde jusqu’à ce jour, T. IV, Troyes, 1811, p. 414


http://www.sothebys.com/fr/auctions/ecatalogue/2015/collection-histoire-famille-france-pf1531/lot.163.html

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MessageSujet: Re: Le trésor des Orléans aux enchères   Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Icon_minitimeMar 1 Sep - 20:34

Attribué à Louis Carrogis dit Carmontelle
Paris 1717 - 1806
PORTRAIT D'HOMME
Estimation  30,000 — 40,000  EUR

Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Zzzs28
©Sotheby's

Pierre noire et sanguine estompées
Porte une signature et une date à la plume et encre noire : L.C. Carmontelle delt. 1761
Porte au verso une inscription à la pierre noire : Monseigneur le duc d'Orléans / ... fleurs de lys.
403 x 301 mm

PROVENANCE
Porte une étiquette au dos annotée à la plume : Offerecido a S. M. Rainha / nello ... Conde de Penha Longa

EXPOSITION
Louis-Philippe, l’homme et le roi, 1773-1850, Paris, Archives Nationales, Hôtel de Rohan, octobre 1974 - février 1975, p. 27, n°8


http://www.sothebys.com/fr/auctions/ecatalogue/2015/collection-histoire-famille-france-pf1531/lot.164.html

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MessageSujet: Re: Le trésor des Orléans aux enchères   Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Icon_minitimeMar 1 Sep - 20:37

Pour terminer en beauté cet aperçu, voici un portrait de la Famille Royale de Naples.

Ecole Napolitaine de la fin du XVIIIe siècle
FERDINAND IV, ROI DE NAPLES ET SA FAMILLE DANS UN INTÉRIEUR, LE VÉSUVE EN ARRIÈRE PLAN
NEAPOLITAN SCHOOL, LATE 18TH CENTURY ; FERDINAND IV AND HIS FAMILY, THE VÉSUVE ON THE BACKGROUND ; OIL ON PANEL  THE ENGLISH VERSION OF THIS NOTICE IS AVAILABLE ON THE E-CATALOGUE.
Estimation  10,000 — 15,000  EUR

Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Zzzs29
©Sotheby's

Ecole Napolitaine de la fin du XVIIIe siècle
FERDINAND IV, ROI DE NAPLES ET SA FAMILLE DANS UN INTÉRIEUR, LE VÉSUVE EN ARRIÈRE PLAN
NEAPOLITAN SCHOOL, LATE 18TH CENTURY ; FERDINAND IV AND HIS FAMILY, THE VÉSUVE ON THE BACKGROUND ; OIL ON PANEL  THE ENGLISH VERSION OF THIS NOTICE IS AVAILABLE ON THE E-CATALOGUE.
Huile sur panneau
42 x 53,3 cm ; 16 1/2 by 21 in

EXPOSITION
Louis-Philippe, l’homme et le roi, 1773-1850, Paris, Archives Nationales, Hôtel de Rohan, octobre 1974 - février 1975, p. 63 n°217


http://www.sothebys.com/fr/auctions/ecatalogue/2015/collection-histoire-famille-france-pf1531/lot.169.html

Voilà qui clôture ce bref passage en revue. Le catalogue comporte évidemment beaucoup d'autres lots très intéressants que je vous encourage à étudier de plus près.

http://www.sothebys.com/fr/auctions/2015/collection-histoire-famille-france-pf1531.html#&page=all&sort=lotNum-asc&viewMode=list&lot=5&scroll=2188

Bien à vous

madame antoine

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levengeur

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MessageSujet: Re: Le trésor des Orléans aux enchères   Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Icon_minitimeSam 12 Sep - 19:52

après tout est ce que ca vaudra la peine d y aller ?? Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 588717

Il y a là de jolies aquarelles de Carmontelle sur la cour des Orléans sous Louis XV et Louis XVI. Un ou deux portraits de famille intéressants. Un service de Sèvres un peu tardif produit pour la reine Marie-Amélie. Les dessins du prince de Joinville, un fils de Louis-Philippe et de la dite Marie-Amélie, qui avait un petit talent. Un ou deux beaux meubles, mais guère davantage. Des souvenirs en pagaille, dont beaucoup de décorations de l'ordre du Saint-Esprit. Certaines estimations semblent coquettes, bien sûr, mais tout cela sent la fin de partie.
http://www.bilan.ch/etienne-dumont/courants-dart/marchesothebys-vend-a-paris-biens-de-famille-de-france

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MessageSujet: Re: Le trésor des Orléans aux enchères   Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Icon_minitimeLun 14 Sep - 12:34

Evidemment, que ça vaut la peine! Rolling Eyes Rolling Eyes
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madame antoine

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MessageSujet: Re: Le trésor des Orléans aux enchères   Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Icon_minitimeDim 27 Sep - 9:30

Nous rappelons que cette vente exceptionnelle aura lieu ces 29 et 30 Septembre.

Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Xvmd6210

En franchissant les marches de la Galerie Charpentier, le visiteur est convié à pénétrer dans ces lieux comme l'on entre dans un palais. En esthète, le décorateur Patrick Hourcade a conçu une scnénographie royale avec des panneaux ornés de fleurs de lys, emblèmes éternels des armes de France qui conduisent le regard vers l‘Ordre du Saint-Esprit, décoration jadis portée par Louis-Philippe. Mais outre cette entrée royale, temple des souverains illustres, de Louis XIV à Louis-Philippe en passant par Napoléon, celui-ci a pris soin de créer des niches secrètes, sortes d'alcôves où les objets plus personnels trouvent leur pleine mesure.

Les souvenirs historiques appartenant à la famille de France y prennent une dimension royale. Et plus particulièrement encore les petits objets habilement mis en scène dans les vitrines comme celle à l'étage où une paire de serviettes damassées aux armes de France provenant probablement de Mesdames Adelaïde et Victoire, fille de Louis XV (200 à 300 euros) côtoient une pochette en soie ivoire ayant appartenu à la reine Marie Amélie gansée d'une large galon de fil d'or (500 à 1000 euros).

Dans cette collection de Feu Monseigneur le Comte de Paris (1908-1999) et Madame la Comtesse de Paris (1911-2003), il y a de très grandes pièces comme les trois lots classés «trésor national» présentés dans un écrin à part. Il s'agit du manuscrit des comptes du château d'Amboise et des portraits de Louise-Marie-Adelaïde de Bourbon Penthièvre, Duchesse d'Orléanspar Elisabeth Vigée-Lebrun, et de Louis XIII par Philippe de Champaigne. Tous deux vienennt d'être achetés par la Banque de France. Il y a aussi les délicieuses aquarelles et gouache de Louis Carrogis, dit Carmontelle comme celle des «Gentilhommes du duc d'Orléans dans l'habit de Saint-Cloud», image célèbre qui devrait pulvériser son estimation de 250.000 à 350.000 euros.

Mais dans cette collection au pedigree illustre, derniers feux d'une famille en déclin, il faut surtout se pencher sur les petits souvenirs. Ainsi, ne manquez pas ceux sortis d'un carton bleu auxquels Patrick Hourcade a redonné du panache, telle cette clef du caveau du duc d'Enghien côtoyant une petite baque en or avec au recto le profil d'Henri de Bourbon, duc de Bordeaux enfant, et le brassard de communiant, accompagné d'un bouquet de fleurs en tissu de Philippe d'Orléans... Le tout est estimé 800 à 1000 euros.

Sotheby's, le 29 sepembre à 19h, le 30 septembre à 10h30 et 14 h30, exposition samedi et lundi de 10h à 18 h.


http://www.lefigaro.fr/culture/encheres/2015/09/26/03016-20150926ARTFIG00010-les-derniers-feux-de-la-royaute-a-paris-nos-conseils-encheres-de-la-semaine.php

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MessageSujet: Re: Le trésor des Orléans aux enchères   Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Icon_minitimeMer 30 Sep - 19:05

Cette vente a réalisé des records d'enchères. Il y a eu aussi plusieurs préemptions.
http://www.lefigaro.fr/culture/encheres/2015/09/30/03016-20150930ARTFIG00033-trois-records-mondiaux-pour-la-collection-de-la-famille-de-france-chez-sotheby-s.php

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Je préfère l'original à la copie
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MessageSujet: Re: Le trésor des Orléans aux enchères   Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Icon_minitimeVen 2 Oct - 6:59

Bonjour, Lucrezia P et Tous Les Amis Du Boudoir,

Cette vente a effectivement obtenu d'excellents résultats. Dès le premier jour, 85% des lots furent vendus au dessus de leur estimation haute.

Un tableau de Carmontelle, "Les Gentilshommes du duc d'Orléans dans l'habit de Saint-Cloud " (estimé 250.000 à 350.000 euros) est parti à 531.000 euros, un record mondial pour cet artiste selon Sotheby's. Un service en porcelaine de Sèvres dit des Chasses Diverses, livré à la reine Marie-Amélie, l'épouse du roi Louis-Philippe qui régna de 1830 à 1848, (estimé 100.000 à 150.000 euros) s'est envolé à 495.000 euros.

Autre record mondial, une oeuvre de Nicolas-Bernard Lépicié, "Louis-Philippe Duc de Valois au berceau", vendue 231.000 euros (estimée 150.000 à 200.000 euros), a été préemptée par le château de Versailles. Outre le château de Versailles, des lots ont également été préemptés par Le Louvre, la Légion d'honneur et le château d'Eu.

Outre ces plafonds exceptionnels et ces préemptions, on signalera encore que certains lots ne furent en définitive pas proposés à la vente.

Trois lots de la succession, classés "trésors nationaux" avec interdiction de sortie du territoire français, n'ont pas été présentés à la vente: le manuscrit des comptes du château d'Amboise de 1495 et 1496, tenu par les intendants du roi Charles VIII, le portrait de Louise-Marie-Adelaïde de Bourbon Penthièvre, Duchesse d'Orléans, par Elisabeth Vigée-Lebrun, et celui de Louis XIII par Philippe de Champaigne.

http://www.bfmtv.com/societe/encheres-royales-en-france-deja-trois-records-mondiaux-918792.html

Bien à vous

madame antoine

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MessageSujet: Re: Le trésor des Orléans aux enchères   Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Icon_minitimeSam 3 Oct - 11:29

Voici un très intéressant article sur les préemptions concernant cette vente.

http://www.latribunedelart.com/nombreuses-preemptions-des-musees-francais-a-la-vente-de-la-famille-d-orleans

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MessageSujet: Re: Le trésor des Orléans aux enchères   Le trésor des Orléans aux enchères - Page 9 Icon_minitime

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