Polaire, Colette et la Chevalière

Il est intéressant de voir à quel point les articles de wiki diffèrent, selon qu'ils sont en français ou en anglais.

Chère Pim, merci à vous aussi de me permettre ce voyage dans mes souvenirs , j'ai l'impression de redécouvrir Colette et nous avons encore beaucoup de chose à en dire si vous le souhaitez !!Missy était la fille du Duc de Morny, demi frère de Napoléon III , un très joli tableau de Winterhalter représente sa ravissante maman , mais la petite Mathilde souffrit du manque d'affection de celle -ci, Missy était née en 1863, donc de 10 plus âgée que Colette et le Duc de Morny étant décédé en 1867, elle connut son père que très peu de temps,bref je pense que notre Chevalière n'eut pas une enfance heureuse , qu'elle était timide et renfermée,c'est ce que je pense , il me faudrait faire des recherches, vous me redonnez l'envie de m'y replonger.Elle épousa le Marquis de Belbeuf qui la battait et bien sur ce mariage ne s'éternisa pas. Je vous cite tout cela de mémoire, ce que je puis vous dire c'est que sa "conduite "plus tard et les scandales qu'elle engendrera la fera devenir au sein de sa propre famille et du clan bonaparte persona non grata.Après que Colette l'ai laissé choir, elle entretiendra des relations plus ou moins longues, d'une nuit ou d'un mois ,avec des femmes, ouvrières ou actrices, qu'elle comblera de cadeaux et qui, bien sur, en profiteront.Elle s'habillait en homme et désirait que l'on parle d'elle en disant " il ". Elle finira seule, pauvre je crois,et mourût dans les bras de Sacha Guitry ,le seul qui lui soit rester fidèle en 1944, soit 10 avant Colette et à 81 ans également.Elle avait fait plusieurs tentatives de suicide, avait goûter à toutes les drogues et avait perdue la tête .
P S : je suis désolé, je dois aller travailler,mais je vous dis à tout à l'heure ma chère Pim. Bien à vous.

Merci pour ces précieux renseignements sur Mathilde de Morny, cher comte ! Je savais qu'elle avait encouru l'opprobre de sa propre famille et qu'elle avait tristement fini. Je cherche sur le net une photo que j'avais vu passer dans un livre et qui la représente jeune et en femme, mais ne la trouve pas. Elle avait des traits fins et gracieux.

Oui, elle est jolie sur cette photo et porte une robe style année 1880 , c'est d'ailleur une des seules photos connues de Missy en" femme", mis à part les photos de son enfance. Colette lui a consacré de trés belle pages dans le "pur et l'impur". Sido qui aimait minet chérie accepta cette liaison tout en réprouvant le scandale qu'elle suciter, elle avait compris que présence de la Chevaliére était salutaire à sa fille et qu'elle lui servait un peu de mére itou. Dans ses lettres Sido ne manque jamais d' avoir une pensée affectueuse pour Mathilde,qui bien élévée comme elle était ,avait de respect pour celle -ci, elles se sont rencontrées aussi, soit lors des quelques voyages que Sido a fait à Paris ou bien lorsque Colette et son amie sont venue la visiter . Lorsque Colette et Missy sont apparu sur scéne dans le spectacle" Rêve d'Egypte" ,et ou la Chevaliére déroulait les bandelettes dont s"était entouré Minet chérie ,alors dans le rôle de la momie, celle -ci portait au bras un bracelet sur lequel était gravé "j'appartiens à Missy", bien sur ce numéro a fait scandale et fait parler d'elles et de leur liaison, d'ou la réprobation de Sido, pourtant large d'esprit.

Mais oui ! Sido, qui aimait si profondément sa fille, ne pouvait qu'approuver dans son coeur cette relation où elle la savait enfin protégée... Cependant, elle lui demandait de la vivre à la bourgeoise, dans l'ombre.

La morale de Sido est d'ailleurs intéressante, elle fait preuve d'une très grande ouverture d'esprit par rapport à son époque. Elle sait aller à l'essentiel, en vraie mère au-dessus des préjugés : ce qui compte, c'est le bonheur de ses enfants.

Je me demande où Colette a péché ce besoin de toujours défrayer la chronique. Dans une certaine mesure, elle vivait pour épater la galerie, en bien comme en mal. Son éducation la prédisposait à devenir une femme libre, mais pas forcément scandaleuse. Alors ?

Chère Pim, je pense que Colette avait un côté "pervers" , était un peu exhibitionniste itou et surtout elle était narcissique et égotiste , cela suffit parfois à vouloir se faire remarquer et faire parler de soi non ?. Si nous parlions de Sido , femme exceptionnelle à tout point de vue. Elle est née en 1837 , la même année que Sisi , Sido ne connaitra pas sa mère qui meure jeune, Colette possédait une miniature la représentant, à ce sujet il y a une anecdote: un jour celle-ci se la fait voler dans son appartement, plusieurs années plus tard faisant les antiquaires avec je crois Winnareta princesse de Polignac ou Annie de Péne, deux de ses amies , elle la retrouve, mis en vente dans une échoppe , comme quoi !!. Colette a pu la récupérer et on peut aujourd'hui la voir au Musée Colette à Saint Sauveur en Puysaye , quand à sa maison natale ,elle tombe en ruine, faute de mécène.
Sido sera élevée en Belgique, mais oui chère Pim, avec ses deux frères plus âgés chez un parent , elle vivra entourée d'intellectuels et d'artistes, de musiciens aussi, ce qui fera d'elle la femme cultivée que l'on sait, son livre de chevet était" les mémoires de Saint-Simon".
Elle épousera en première noce un monsieur Robineau , riche propriétaire, mais courant la prétentaine , ivrogne et t'en qu'à faire violent bref ce qui, bien sur ,n'engendra pas une union des plus heureuse ,cela va sans dire. Cet homme peu ou prou recommandable à la bonne idée de décédé , enfin !! laissant une certaine fortune à la jeune Sido.De cet hymen des plus lamentable notre jeune veuve à eu deux enfants, l'ainée Juliette "la sœur aux long cheveux" et Achille le fils à sa mère, Colette la décrit ayant "des yeux kalmoukes", bref cette jeune fille sans grâces, qui s'étourdissait de romans en avoir mal à la tête, qui désespérait Sido et que personne ne comprenait ne fût pas heureuse, cette fille triste, solitaire épousa un médecin et nous en reparlerons, ruina sa famille , elle eut un enfant, et finit par ce suicider, Sido malgré le mal qu'elle lui avait fait aima cette enfant et ayant couper les ponts, souffrit viscéralement de la voir accoucher loin d'elle, Colette lui consacre de très belles pages émouvantes. Je vous parlerai d'Achille dans notre prochaine conversation si vous le souhaitez?
Bien à vous.

La suite au prochain épisode, quoi ! Nous sommes en haleine !!!!! Hein, Chou ?

C' est gentil ma chère mais vous voyez depuis que je dialogue avec Pim, je constate que ma mémoire est intacte et cela me fait dire que je n'en ai peut être pas fini de ma relation avec Colette puisque je l'évoque toujours avec autant de plaisir.
Bien à vous.

Ah, oui, je veux bien ! Sido était une femme très intéressante, je suis contente que vous partagiez mon admiration. Elle vivait en Belgique, c'est vrai. J'adore la façon dont Colette décrit sa "maigre toison", parce que Sido n'avait pas la splendide chevelure qu'avait sa fille. Colette parle de sa petite "queue de scorpion" qui rebique sur sa nuque de vieille femme. Mignon, non ?

La soeur de Colette était-elle tout à fait normale ? Il me semble qu'elle avait un certain retard mental ou, à tout le moins, une faiblesse nerveuse.

Je suis bien triste d'apprendre que la maison de Colette tombe en ruine. Je suis passée deux fois à Saint Sauveur, juste assez pour humer l'atmosphère... C'est un petit village qui dégringole la colline, comme le décrit Colette.

Des yeux kalmoukes ? C'est drôle... J'ai toujours trouvé que Colette elle-même avait un petit air kalmouk. Hérité de sa mère, je dirais même... Les yeux étirés vers les tempes, les pommette hautes, le menton pointu.

Comte d'Artois a écrit:

C' est gentil ma chére mais vous voyez depuis que je dialogue avec Pim, je constate que ma mémoire est intacte et cela me fait dire que je n'en ai peut étre pas fini de ma relation avec Colette puisque je l'évoque toujours avec autant de plaisir.
Bien à vous.

Oh, oui, cher comte ! Je suis impressionnée par vos connaissances !  

Marie-Antoinette et Louise de Polastron fermeront les yeux sur cette petite infidélité de votre part ...

Ne vous en faites pas ma Chère, La Reine n'aura jamais de rivale, ma passion pour elle est incomparable.
Non Pim , je ne pense pas que Juliette Robineau avait un quelconque retard, elle lisait énormément , des jours et des nuits entiers, mais qu' elle avait des séquelles de l'ivrognerie paternelle,c'est possible je pense.
Sido eut, nous l'avons dit , de son premier mariage un garçon aussi, le beau Achille Robineau, il faisait la fierté de sa maman.Tous les enfants de Sido étaient mélomanes, Colette a baigner dans cette ambiance , on interpréter du Vincent D'Indy ,du César Franck ect.. Notre Colette d'ailleurs jouait très bien du piano, tout comme ses frères, elle a aussi plus tard composer pour Ravel un livret "l'enfant et les sortilèges".
Quand, Sido est devenue veuve c'était encore une jeune femme, jolie sans être belle, avec ,c'est vrai Pim, des yeux de chat, gris, dont a hériter "minet chéri".
Elle est riche , intelligente, "moderne" pour son temps, c'est important de le dire, car cet largesse d'esprit pour l'époque ,et c'est en cela que Sido est passionnante ,aura une influence considérable, je pense, sur Gabrielle. Par exemple, Sido emmenait son chien à la messe, toute mécréante qu'elle était mais ne voulant pas choquer, par contre dans la couverture de son missel se trouvait quelque livre profane, ça c'est Sido. Colette rapporte ces faits dans le livre qu'elle a consacrer à sa mère " les vrilles de la vignes", superbe , maintenant nous sommes en droit de nous demander si l'écrivain n'a pas enjoliver sa mère , elle nous décrit un ménage amoureux jusqu'au bout , bref un couple et des parents comme on en rêve.
A Saint Sauveur en Puysaye, en bourgogne, vient d'être nommer un nouvel percepteur, le capitaine Jules Colette c'est un ancien militaire, ayant perdu une jambe au combat et décoré par L'Empereur Napoléon lll, Mr Colette est resté très bonapartiste et c'est vrai que Colette souvent, c'est peut étre un hasard, moi je pense que non, évoque dans ses romans ou nouvelles le second Empire, par exemple dans "Julie de Carneihlan," elle parle d'un boudoir capitonné comme celui de la Comtesse de Téba, qui n'était autre que l'Impératrice Eugénie, la même Julie se moque de la noblesse d'Empire de son ex mari le Comte d'Espivant et dans les" Claudine," c'est la tante qui ressemble à cette même impératrice, bref elle y fait souvent allusion.
Le capitaine est célibataire et pas dénué de charme et lui même tombe sous celui de Sido, il n'en faut pas plus pour faire un mariage, le temps de respectait la période de deuil de la veuve. A suivre.....

Citation :

La suite au prochain épisode, quoi ! Nous sommes en haleine !!!!!  Hein, Chou ?

Oui  
Là je ne connais rien du sujet donc je ne peux que lire mais c'est intéressant  

Chou d'amour a écrit:

Citation :

La suite au prochain épisode, quoi ! Nous sommes en haleine !!!!!  Hein, Chou ?

Oui  
Là je ne connais rien du sujet donc je ne peux que lire mais c'est intéressant  

T'as pas dû lire Colette à l'école ?  

Non ça ne me dit rien

L'enseignement délaisse ses classiques... A vrai dire, je ne me souviens pas vraiment d'avoir étudié Colette en classe... mais mes souvenirs ne sont pas une référence, vu mon manque d'attention aux cours...

C'est un très grand écrivain, d'une immense sagacité psychologique et d'une force d'observation étonnante. Elle parle particulièrement bien des animaux. Un texte sur une chatte rayée m'est resté. Il se trouve dans "Chambre d'hôtel", et Colette décrit cette personnalité à la robe "très ajustée" qui prenait l'ascenseur, montait en taxi... J'adore !

A la fin de sa vie, elle a eu une chatte, une chartreuse, je crois, tellement extraordinaire qu'elle a senti qu'elle n'en aurait plus après. C'était sa "chatte dernière". Elle décrit aussi merveilleusement bien l'amour canin, la vénération que le chien éprouve pour son maître, c'est très émouvant... Toby chien adorant l'ourlet de sa jupe...

Ah oui ça ne me dit vraiment rien

Cela dit...à ce genre de cours là je n'étais pas des plus attentifs moi non plus

Oui, quel style extraordinaire !!!
J'ai vu Colette en classe. Quelle classe, je ne sais plus ! A ma décharge, cela fait des lustres ...

D'aucuns ont pensé que Achille était le fruit des amours de Sido et du capitaine, la jeune femme étant tombée amoureuse de son Céladon unijambiste du vivant de Robineau, le nouveau percepteur ayant en effet pris ses fonctions à Saint-Sauveur avant cette fatalité, quoi qu'il en soit Robineau reconnaitra cet enfant .
Achille fera des études de médecine brillantes , Colette dira que son frère était d'une timidité maladive, sortant par la fenêtre si quelqu'un sonner à sa porte, souvent elle l'accompagnera lors de ses tournées chez ses clients .
Ce garçon adorera sa mère plus que tout, il épousera une jeune femme très snobe, que Sido détestera, aura deux filles dont l'une, Colette, sera la filleule de l'écrivain.Il faut lire les lettres de Sido à Minet chéri, elle lui raconte comment sa belle fille, dont le prénom m'échappe, va à la messe avec de nouvelles tenues pour y être vue, l'animosité était réciproque entre les deux femmes et je pense qu'il y avait de la jalousie , chacune refusant de partager Achille.
Quand Juliette, poussée par son mari, réclamera sa part d'héritage elle mettra sa famille à la rue, le capitaine rêveur, le poète à la feuille blanche (,il faisait croire aux siens qu'il taquiner la prose, en fait après son décès, ils ne trouverons que des cahiers vierges) ayant gérer la fortune de sa femme d'une façon désastreuse.
Alors je pense que la peur de manquer, si ancré chez Colette ,a peut être sa genèse à ce moment, cette ado verra tout le bien de sa famille, tous ses souvenirs, toute son enfance en somme, vendue à l'encan dans son propre village, devant le tout Saint-Sauveur, l'humiliation est totale, et pour Sido si fière et bourgeoise au fond et pour les enfants, je ne pense pas que notre Colette s'en remettra et là je ne peux pas l'accuser d'égoïsme , elle souffrira du déshonneur subit par sa mère ,toute la famille ira vivre à Châtillon-Coligny, chez Achille et sa femme et c'est là ,qu'un jour, notre Colette verra débarquer celui qui va changer le cours de son existence :Henry Gautier-Villard dit Willy. Colette avait un autre frère, Léo ,gentil garçon, aimant sa mère aussi, musicien accompli ,aussi rêveur qu'Achille était studieux ,il restera vieux garçon ,toujours débraillé, coiffé à la malcontent, il vivra toute sa vie de son emploi de clerc de notaire à Paris, logera dans le même meublé , jamais les enfants de Sido ne se remettrons de la perte de leur enfance, certains en mourront comme Juliette et Achille, Léo, incapable de s'adapter au monde réel ,vivra dans le culte de ce paradis perdu, et Colette, elle, la couchera sur du papier bleu .

Etant maintenant une senior !!!! j'ai eu la grande chance dans mes jeunes années d'habiter pendant le mois d'août le Palais Royal en remplacement de mon Oncle qui était le concierge de la Chambre des Huissiers sis au dessus du Grand Véfour à quelques pas de la porte de l'immeuble de COLETTE.

J'ai eu l'occasion par deux fois d'entrer dans son appartement et je me souviens de cette dame âgée bloquée dans un fauteuil installé devant une grande fenêtre donnant sur les jardins avec sa coiffure très ébouriffée !!!!!
j'apportais des fruits et légumes provenant des Halles où mon Père travaillait l'été.

J'étais trop jeune pour connaitre sa qualité d'écrivain, mais c'était une vedette dans ce petit coin du Palais Royal et je garde avec l'âge un bon souvenir de cette rencontre, surtout de la boite de calissons !!!!!

Bonne soirée MARIE ANTOINETTE

Quelle chance madame vous avez eu là; je vous envie, que pouvez nous dire d'autre sur vos souvenirs ?

Chère Marie-Antoinette, vos souvenirs m'époustouflent toujours !!!     Ainsi donc, vous avez même connu Colette, ce monument !!!!!  Je vous le répète, c'est vous qui devriez écrire vos mémoires !!!!!!!  
Bien amicalement,
votre

J'avais une K7, dans les années 80 pas de CD, de Colette qui, à bâton rompu, évoque une jeune personne qui lui apporte des fleurs et des légumes chez elle, rue du Beaujolais, superbe endroit, c'est le décorateur bien connu Jacques Grange qui occupe ,je pense toujours, cet appartement dans lequel tant de têtes ont défilé, dont la reine des Belges la légendaire et mélomane Élisabeth. Je pense que, peut être madame, il peut s'agir de vous ? ce serai incroyable non? notre chère Pim va être jalouse elle aussi !!!.
Bien à vous

MARIE ANTOINETTE a écrit:

Etant maintenant une senior !!!! j'ai eu la grande chance dans mes jeunes années d'habiter pendant le mois d'août le Palais Royal en remplacement de mon Oncle qui était le concierge de la Chambre des Huissiers sis au dessus du Grand Véfour à quelques pas de la porte de l'immeuble de COLETTE.

J'ai eu l'occasion par deux fois d'entrer dans son appartement et je me souviens de cette dame âgée bloquée dans un fauteuil installé devant une grande fenêtre donnant sur les jardins avec sa coiffure très ébouriffée !!!!!
j'apportais des fruits et légumes provenant des Halles où mon Père travaillait l'été.

J'étais trop jeune pour connaitre sa qualité d'écrivain, mais c'était une vedette dans ce petit coin du Palais Royal et je garde avec l'âge un bon souvenir de cette rencontre, surtout de la boite de calissons !!!!!

Bonne soirée                                        MARIE ANTOINETTE

Vous avez rencontré Colette ? C'est génial, ça, Marie Antoinette !   C'est vrai, si vous écrivez un jour vos mémoires, pas de doute, on va se ruer dessus !  

Comte d'Artois a écrit:

J'avais une K7, dans les années 80 pas de CD, de Colette qui, à bâton rompu, évoque une jeune personne qui lui apporte des fleurs et des légumes chez elle, rue du Beaujolais, superbe endroit, c'est le décorateur bien connu Jacques Grange qui occupe ,je pense toujours, cet appartement dans lequel tant de têtes ont défilé, dont la reine des Belges la légendaire et mélomane Élisabeth. Je pense que, peut être madame, il peut s'agir de vous ? ce serai incroyable non? notre chère Pim va être jalouse elle aussi !!!.
Bien à vous

Jalouse ? Pourquoi ?

Notre Marie Antoinette le raconte si bien que nous vibrons à son récit, comme si nous étions là !