Bibliographie : la princesse de Lamballe

Il vous suffit de lire ce sujet, je pense

Bien à vous.

A celle de Vircondelet, j'ai préféré de beaucoup les biographies de Raoul Arnaud et même ( ) de Michel de Decker .
J'ai lu avec intérêt aussi les Mémoires consignés par la baronne Guénard de Méré, bien que très critiqués par Fortaire ( thuriféraire de son maître le duc de Penthièvre ).
Mme de Laage de Volude est prolixe aussi sur la malheureuse princesse .
Et, grands Dieux !!! J'allais oublier le docteur Cabanès et sa Princesse de Lamballe intime ! Saiffert y est largement cité .

Le Dauphin a écrit:

Est-ce qu'on peut me suggérer une bonne biographie de la Princesse? merci beaucoup!

Vircondelet ou Castelnau!

Merci !

Invité a écrit:

"Les exagérés Victor Blainville, photographe du musée, Grévin, n'en croit pas ses yeux. La tête de la princesse de Lamballe a disparu. Deux siècles après son assassinat, au moment où démarre le tournage d'un film sur ses derniers jours, il ne peut s'agir d'une simple farce. Au milieu des masques de cire, sur les pas des révolutionnaires, Victor s'égare dans les désordres de la jalousie qui mènent au crime... « Tous faisaient cercle autour d'un corps de femme moulé dans la cire, posé sur un socle de bois. Elle était atrocement mutilée. » « Vous aimez Paris, la Révolution, les romans noirs, l'insolence ? Quatre raisons au moins pour suivre ces Exagérés. »"

Voici quelques renseignements complémentaires sur ce livre.



Jean-François Vilar a trouvé un moyen habile de parler de la Révolution tout en situant son roman dans le Paris de fin 1986, celui des manifestations d’étudiants : il a imaginé le tournage d’un film consacré à la princesse de Lamballe, une proche amie de Marie-Antoinette.
Le narrateur, un photographe, est imprégné de la mémoire des lieux et on en est parfois à se demander si les repérages qu’il effectue en pensant au film ne sont pas plutôt une quête personnelle des lieux de la Révolution.
Toujours est-il qu’il se trouve mêlé à une sombre histoire au centre géographique de laquelle se trouve le musée Grévin et qui, pour une vengeance, ira jusqu’à l’assassinat. Ce n’est pas une enquête policière, le narrateur se refuse en tout cas à chercher des preuves. Il n’empêche que les indices s’accumulent et que le climat est bien lourd. Auteur de romans noirs, Jean-François Vilar fait froid dans le dos avec ses têtes de cire...

http://journallecteur.blogspot.be/2014/12/la-mort-de-jean-francois-vilar.html

madame antoine

Tiens tiens... Depuis le temps que nous parlons de cette histoire dans notre Boudoir, je ne l'ai pas encore lue...

Voici une rencontre avec l'auteur d'une biographie de la Princesse de Lamballe, Michel de Decker.

Le jeune Michel garde une image confortable de sa jeunesse privilégiée où chaque jour, à l’école primaire de Tillières-sur-Avre, il avait alors l’honneur d’être conduit en jeep militaire par l’ordonnance de son père - sous les yeux éberlués de ses petits camarades. « Dans cette école mon institutrice était une femme à poigne. Je me souviens l’avoir croisée bien plus tard à l’occasion d’une conférence que j’avais donnée sur Talleyrand : après m’avoir écouté, elle était fière de m’avoir appris à lire, m’avait-elle confié », rapporte l’auteur-conteur.

C’est justement en présentant un jeu éducatif de son invention afin d’aider les élèves à se familiariser avec la chronologie de l’Histoire, un jeu « révolutionnaire » que Michel de Decker croise le chemin d’André Castelot qui le félicite de sa trouvaille car elle permet aux élèves de se repérer facilement dans le labyrinthe des dates historiques. Michel de Decker est devenu rapidement son disciple en participant d’abord à la Tribune de l’histoire sur les ondes de France Inter. L’encouragement d’Alain Decaux à l’écriture lui a, par ailleurs, permis de sortir son premier succès littéraire, « La vie de la princesse de Lamballe », un ouvrage couronné du prix de l’Académie française. « On ne retenait d’elle seulement sa tête coupée brandie au-dessus d’un pique sous les fenêtres de son amie Marie-Antoinette, emprisonnée au Temple. J’ai voulu en dire plus et raconter ce que fut sa vie », justifie le grand reporter des coulisses de l’Histoire.

Pour arriver à ses fins, il sait mieux que quiconque s’immiscer dans l’arrière-cour des grandes cours, surprendre les secrets d’alcôve des plus grands et s’adresser directement aux détenteurs de vérité historiques incontestables. Ainsi, Michel de Decker a réussi à convaincre le Comte de Paris de le laisser accéder à une partie des archives de la Maison de France. C’est au prix d’efforts sans relâche que sa plume semble dissimuler une caméra miniature. Et le chercheur de vérités ne bat jamais en retraite. Par exemple, en allant sur les traces des batailles de Napoléon III en Russie ou encore en retrouvant l’ancienne cuisinière et blanchisseuse de Monet.
http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/4206036/notre-dame-de-l-isle-eure--rencontre-avec-michel-de-decker-l-amoureux-des-coulisses-de-l-histoire

madame antoine

This book could be interesting too :



Even if I don't like the cover !

Marie Antoinette has always fascinated readers worldwide. Yet perhaps no one knew her better than one of her closest confidantes, Marie Therese, the Princess de Lamballe. The Princess became superintendent of the Queen s household in 1774, and through her relationship with Marie Antoinette, a unique perspective of the lavishness and daily intrigue at Versailles is exposed.Born into the famous House of Savoy in Turin, Italy, Marie Therese was married at the age of seventeen to the Prince de Lamballe; heir to one of the richest fortunes in France. He transported her to the gold-leafed and glittering chandeliered halls of the Chateau de Versailles, where she soon found herself immersed in the political and sexual scandals that surrounded the royal court. As the plotters and planners of Versailles sought, at all costs, to gain the favor of Louis XVI and his Queen, the Princess de Lamballe was there to witness it all.This book reveals the Princess de Lamballe s version of these events and is based on a wide variety of historical sources, helping to capture the waning days and grisly demise of the French monarchy. The story immerses you in a world of titillating sexual rumors, bloodthirsty revolutionaries, and hair-raising escape attempts and is a must read for anyone interested in Marie Antoinette, the origins of the French Revolution, or life in the late 18th Century."

Marie Antoinette's Confidante: The Rise and Fall of the Princesse de Lamballe
https://www.goodreads.com/book/show/29275306-marie-antoinette-s-confidante

qui connaît

A cette liste non exhaustive, j'ajoute cet opuscule que je viens de terminer.



Avis réservé. 

Je remonte ce vieux topic pour apporter des infos sur le premier livre présenté Pim :



Un peu plus sur l'auteur

• Docteur en médecine de la faculté de médecine de Paris, médecin de la préfecture de la Seine, secrétaire de la Société médico-historique, Augustin Cabanès est une figure phare en matière d’histoire de la médecine, connu pour ses ouvrages relatifs à des mystères de l'histoire, et de l'histoire de la médecine en particulier.
  
  En 1880, il commença ses études médicales à Bordeaux. Il vint bientôt à Paris suivre les cours des écoles de médecine et de pharmacie. En 1881, il fut reçu à l’internat des hôpitaux de Paris. En 1886, il obtint son diplôme de pharmacien de 1ère classe. En 1889, il soutenait sa thèse de doctorat en médecine, avec une étude physiologique, chimique, botanique et thérapeutique intitulée De l’Hydrastis canadensis.
  
  De bonne heure attiré par les lettres, Cabanès avait fait ses débuts, en 1885, dans les recherches spéciales auxquelles il devait se consacrer, par une étude sur les Souverains névropathes, travail qui parut dans le Progrès médical. Vers la même époque, il commença à collaborer à L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, dirigé par Lucien Faucou. Peu à peu, il entra à la rédaction de plusieurs grands organes scientifiques parisiens. En 1887, il fut chargé du feuilleton et du Premier-Paris au Journal de médecine de Paris. À la France médicale, il écrivit de nombreux articles sous le pseudonyme de « Docteur Quercy » ; de même à la Gazette des hôpitaux, au Bulletin de thérapeutique, etc.
  
  Cabanès aborda ensuite les revues littéraires : la Revue hebdomadaire, la Grande Encyclopédie, la Bévue des bévues, le Magasin pittoresque, etc. ; enfin les journaux politiques : Le Figaro, Le Gaulois, Le Journal, L'Éclair, etc.
  
  En décembre 1894, Cabanès fonda la Chronique médicale, bimensuel où il publiait des articles inédits sur la santé des personnages de la littérature et de l’histoire, sur les relations de la médecine avec l’histoire, la littérature, l’art, la sociologie, l’économie politique, etc.
  
  Outre cette tâche périodique, Cabanès a écrit, sur un ton toujours plaisant, une douzaine de volumes, dont plusieurs traditionalistes.
  
  Les nombreux travaux convergeant tous vers un même but de Cabanès ont provoqué le réveil de la critique médicale historique, en expliquant maintes énigmes de l’histoire, restées indéchiffrables. Félix Régnault a fait remarquer que son succès a suscité de nombreux émules en faisant déborder de plus en plus l’art médical ses anciennes frontières, pour s’intéresser à toutes les sciences ayant pour but l’étude de l’homme. Il a contribué, dans une large mesure, à élargir l’horizon jusqu’alors limité des sciences biologiques et l’histoire.
  
  Outre sous le nom de plume de « Dr Quercy », il a également écrit, entre autres, sous celui de « Dr Fernel ».

Wiki est mon ami. https://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_Caban%C3%A8s
On trouve souvent des livres de Cabanès sur les quais.

levengeur a écrit:

qui connaît

Je ne connais pas non plus, cher monsieur Vengeur, mais il est possible de se faire une idée ici :
http://www.mediterranee-antique.fr/Fichiers_PdF/PQRS/Sorel/Lamballe.pdf