Miss Moberly et Miss Jourdain - deux Anglaises à Versailles - Les fantômes de Trianon -

Ah oui, celle où on apprend que c'est Madame de Polignac qui appelait le Dauphin Chou d'Amour. Ça me touche aussi beaucoup.

Le style même de Marie-Antoinette est très touchant car il est sincère et direct

Et puis à son procès !!! Grandiose !!!

olivia a écrit:

Ah oui, celle où on apprend que c'est Madame de Polignac qui appelait le Dauphin Chou d'Amour. Ça me touche aussi beaucoup.

C'est ça ! Celle où elle dit aussi qu'elle s'est encore donné une entorse à sa mauvaise jambe. Celle où elle avoue que si ce n'était pas ses enfants, madame de Polignac et deux autres amis, elle voudrait mourir. Où elle dit aussi qu'elle considère les enfants de son amie comme les siens d'adoption.

C'est quand j'ai lu cette lettre que je me suis rendu compte que les historiens qui noircissaient la duchesse de Polignac se plantaient dans les grandes largeurs.

Une lettre où elle se lâche, où elle est "Elle".

pimprenelle a écrit:

olivia a écrit:

Ah oui, celle où on apprend que c'est Madame de Polignac qui appelait le Dauphin Chou d'Amour. Ça me touche aussi beaucoup.

C'est ça ! Celle où elle dit aussi qu'elle s'est encore donné une entorse à sa mauvaise jambe. Celle où elle avoue que si ce n'était pas ses enfants, madame de Polignac et deux autres amis, elle voudrait mourir. Où elle dit aussi qu'elle considère les enfants de son amie comme les siens d'adoption.

C'est quand j'ai lu cette lettre que je me suis rendu compte que les historiens qui noircissaient la duchesse de Polignac se plantaient dans les grandes largeurs.

N'est-ce pas ? !!!
Ce fut également exactement mon sentiment  .  

Heureusement que tu étais là pour rendre justice à notre petite duchesse !

Je sais que je n'y ai pas réussi auprès de tout le monde . Mme de Polignac a focalisé sur sa personne tellement de haine qu'il en reste toujours des bribes impossibles à extirper . Une partie du public est toujours encline à la dénigrer . Les historiens semblent aujourd'hui plus prudents .

Cette lettre où Marie-Antoinette se livre à sa meilleure amie devrait suffire à arrêter les mauvaises langues. Mais hélas, quand on sait ce que Marie-Antoinette a pris et prend encore (on a eu un cas récemment sur le Boudoir), il ne faut pas s'étonner que son "cher coeur" soit un merveilleux bouc émissaire. Des biographies de qualité n'y feront rien car il faut déjà être "prêt" à recevoir le message.

Je pense au contraire que la démarche a été déterminante : elle nous a donné la seule biographie récente sur Madame de Polignac, et cette biographie rend justice au personnage. Toute personne qui s'intéressera dorénavant à Madame de Polignac devra passer par cet ouvrage, et ce sera très salutaire.  

Ah mais je ne ne dis pas le contraire ! Seulement pour vouloir lire sa vie, faut-il encore avoir envie de s'y intéresser. Ceux qui se butent en disant qu'elle était une pire ambitieuse ou je ne sais quoi d'autre feront très peu la démarche. Ce livre a surtout fait un magnifique cadeau à ceux qui aiment Marie-Antoinette et par conséquent ne peuvent qu'aimer une personne qui lui était chère.

Pas forcément. En tant que seule biographie récente sur Madame de Polignac, cet ouvrage fait autorité de facto. Et il est positif.

Eh bien, souhaitons que tu aies raison !

C'est la logique même.

Merci à FLEURDELYS pour le lien sur l'homme rouge des Tuileries. J'avais entendu cette histoire, mais j'ignorais l'origine de ce "fantôme". Et j'ignorais que la Reine l'avait vu également.
Je ne peux manquer de vous relater la célèbre histoire à propos de Catherine de Médicis.
Très superstitieuse, la redoutable reine-mère était hantée par la prédiction de son astrologue qui lui avait prédit qu'elle mourrait à côté de Saint-Germain. Depuis, elle évitait soigneusement le château du même nom et tout endroit portant ce nom. Un jour, elle tomba gravement malade. Son état se fît alarmant et ses dames entouraient son lit en pleurant à chaudes larmes. La reine-mère les réconforta, leur rappelant la prophétie. Puis elle sombra dans une semi-torpeur. Revenant à elle, elle vît que la chambre était déserte, à part un homme qui lui souriait en lui tenant la main.
- Votre médecin étant indisposé, c'est moi, Madame, qui veillerai sur vous.
- Merci Monsieur. Quel est votre nom ?
- Je suis monsieur de Saint-Germain, Madame.
Elle mourût une heure plus tard.

Belle histoire ! Qui en a fait le récit ? Catherine elle-même, avant de mourir ? Saint Germain ? Des témoins ?

C'est ainsi que Catherine fit interrompre la construction du Palais des Tuileries dépendant de la paroisse de Saint-Germain-l'Auxerrois et s'installa précipitamment en 1572 dans ce qui allait devenir l'Hôtel de la Reine.

Merci WIKI !

Cette histoire sur Catherine de Médicis est très connue. Pour son authenticité, c'est une autre affaire. Mais si elle est véridique, je pense qu'on peut l'expliquer : la reine-mère était véritablement persuadée, au plus profond d'elle-même, qu'elle mourrait prés de Saint-Germain. Quand l'homme lui a donné son nom, elle a eu un tel choc que cela lui a été fatal. Surtout qu'elle était gravement malade et donc très affaiblie.
Mais personnellement, je trouve l'histoire un peu trop belle pour être vraie. Pourtant, s'il est certain qu'elle fît arrêter les travaux des tuileries pour la raison indiquée , ce serait la preuve que tout ceci est authentique...

Allo, M. Cloulas !

Ce n'est pas le médecin indisposé qui est remplacé par cet "inconnu", mais bien le confesseur de la reine (qui a décampé avec presque tout son entourage).
On lui amène donc un homme d'Église qu'elle ne connait pas ; elle se confesse, il lui donne l'absolution.
C'est après qu'il lui déclare être évêque de Chablis : Julien de Saint-Germain.
Elle meurt, en effet, deux heures après s'être écriée : alors je suis perdue.
Selon la prédiction de Ruggieri...

Nettoyé ?

Ah, Sosso... Voilà qui illustre exactement une conversation récente : chacun ses petites obsessions... J'aime bien ce sujet, et il me déplaît de le voir encombré de digressions. Donc, j'avoue de bon cœur que c'est par égoïsme que je l'ai nettoyé !

Mais tu ne t'es pas fait tancer, voyons...

On t'adore, Tatie Sosssssssssssoooooo !

Bon courage pour le boulot !

Madame Sophie, vous nous êtes précieuse