Marie-Christine Josèphe, duchesse de Saxe-Teschen, "Mimi"

Marie-Christine Josèphe (1742-1798) , Archiduchesse d'Autriche et Duchesse de Saxe-Teschen.Elle est la fille préférée de Marie-Thérèse ( ), ce qui suscite des jalousies au sein de la fratrie.Douée pour le dessin, l'Archiduchesse _dite "la Marie" ou "Mimi"_ se passionne pour l'art.
Elle devient une collectionneuse acvisée avec son époux , Albert de Saxe, que l'Impératrice crée Duc de Teschen et gouverneur de Hongrie.
Leurs tableaux forment le noyau de l'Albertina de Vienne.
A partir de 1781, le couple est à Bruxelles pour veiller sur les destinées des Pays-Bas méridionaux.
Sous la révolution , Marie-Antoinette cherche à obtenir son soutien pour un éventuel exil à Bruxelles...

Bien à vous.

Marie-Christine a néanmoins rendu visite à Marie-Antoinette, en 1786 (ou 1788 j'ai toujours un doute...), malgré leur entente plus que négligeable

Mais cette visite a été plus un fardeau qu'autre chose pour Marie-Antoinette, qui a dû s'efforcer de s'occuper d'elle et de la suivre assez souvent, même si elle a pu s'esquiver de temps en temps...bref elle n'a pas eu la même joie en revoyant cette soeur, qu'en revoyant son frère Joseph II.
On peut aussi noter leur grande différence d'age, 13 ans, qui n'a pas aidé à les rapprocher...

Voici une scène de genre réalisée à la gouache par Marie-Christine, qui représente la famille impériale en intimité, le jour de la Saint Nicolas (on peut y voir Antonia qui montre fièrement une poupée ) :



http://milleetuneantoinette.over-blog.com/2014/02/et-si-madame-m%C3%A8re-avait-su.html

La voici, la Marie Christine qui nous occupe :


par le peintre dinantais Pierre Joseph Lion



Et voici son époux, Albert Casimir ( ) de Saxe Teschen.



Tous deux ont dû quitter Bruxelles sous la pression des troupes françaises en 1793. Ils se sont réfugiés à Vienne, où ils sont tous les deux enterrés. Après la mort de sa femme en 1798, Albert Casimir ( ) s'est consacré à sa vaste collection d'oeuvres d'art, enrichie au fil des années.

Ben dis donc...après l'enthousiasme de Chou pour l'Impératrice-mère hier, le tien aujourd'huy pour le beau-frère...
Malgré l'antipathie que m'inspire Marie-Christine, je dois lui reconnaître le charme qu'en a su tirer Pierre-Joseph Lion.

Bien à vous.

Shame on me...   C'est Casimir qui soulève mon enthousiasme...

 ... je sors...  

Ben tu vois Pim! Incorrigibles que nous sommes je te dis

Il a un côté Fersen non? ....je déconne je déconne....

A regarder cette peinture de Marie Christine par Lion, elle est peut-être la plus belle des filles de Marie-Thérèse. Et elle a un talent incontestable pour le dessin, que j'ai pu constater à l'expo, en admirant les tableaux de famille. Sa reproduction des traits de son père et de la petite Marie-Antoinette est admirable.

Que sait-on de sa vie? De sa réaction au meurtre de sa petite soeur?

La plus belle ? Mais c'est Marie Antoinette !

Pour moi Marie- Antoinette est gracieuse et ses traits sont investis de sa fonction, à savoir majestueux. Ceci suffisait largement à plaire bien sûr et à capturer bien des coeurs. Je dirais qu'il y a beauté en elle, mais qu'elle n'est pas classiquement belle. Pour cela ses traits sont trop changeants. Il suffit de voir l'incroyable diversité des tableaux à son égard, il y en a même certains postés sur ce site où elle n'est même pas jolie! Pour moi ces peintres là n'arrivait pas à capter l'essence de cette femme, cette essence fuyante que pour moi Kucharski a été le plus doué à reproduire, même tard dans sa vie, avec Vigée Le Brun, qui avait pourtant tendance à flatter ses modèles, mais qui pour moi rend une fidèle copie.

Je suis assez d'accord baron de Batz, sur ce portrait Marie-Christine est très belle! Marie-Amélie aussi dans son genre...ainsi que Marie-Thérèse jeune, j'ai souvenir d'un portrait d'elle terrible!
Mais...il faut aussi reconnaître qu'Antonia n'avait rien à leur envier
Je pense que si Antonia avait plus de charme que de beauté (bien que la beauté elle en avait énormément c'est clair ), elle surpassait ses soeurs par la dignité et la grandeur

Moi, je trouve que son mari n`est pas mal du tout.
Fleurdelys

Physiquement vous voulez dire?
Je n'ai plus son visage en tête...

Je dirais les deux
Fleurdelys

Alors tenez je l'ai retrouvé pour votre plaisir :



Wikipédia lui consacre un article

Merci ! Bon ce n`est peut être pas Brad Pitt Réexaminons: il est quand même beau gars dans son genre.
Fleurdelys

Vous êtes mieux placée que moi pour ce genre de chose , mais je reconnais qu'il semble élégant

Oui, peut être que c`est son élégance qui m`a attirée. Vous ne pouvez me donner votre avis la dessus, Pim pourrait me donner Le sien ?
Fleurdelys

Pas mal, en effet... Visage fin, sourcil intello...

Vous être de mon avis alors ?
Fleurdelys

Incontestablement, c'est un bel homme. Je ne dis pas que je suis enthousiaste, mais c'est un bel homme...

Pour revenir à la visite de Marie-Christine et d'Albert en 1786, on sait que Marie-Christine fut accueillie plutôt froidement par Marie-Antoinette.
Qu'en est-il pour Albert de Saxe. Louis XVI, ses frères et sa sœur ne furent-ils pas heureux de cette visite, le duc de Teschen n'est-il pas le frère de leur défunte mère, la dauphine Marie-Josèphe?
Ce qui est sûr, c'est que le roi l'invita à une partie de chasse (fidèlement à lui-même), comme cité plus haut.

C'est vrai que personne n'a vraiment abordé cet aspect là...disons qu'aucun témoin ne semble avoir remarqué une quelconque froideur de la part de Louis XVI envers Albert :s:
D'ailleurs ce dernier semble être resté au second plan lors de cette visite, dans le sens où les biographes abordent surtout Marie-Christine.

J'avais oublié que Marie-Antoinette était la belle-sœur de l'oncle de Son mari...encore un raccourci dans les généalogies royales

Bien à vous.

Bonne question, EDT. Les petits mots de Marie Antoinette à Mercy ne nous renseignent pas, elle n'y parle presque exclusivement de sa soeur, qu'elle ne semble pas porter dans son coeur. Lorsque la reine fait allusion à cette partie de chasse, c'est aussi pour préciser qu'elle ne compte pas sistersitter pendant ce temps-là !

Peut-être Saint Amand donne-t-il plus de renseignements ? Ou La Faye ?

Le mari de Marie Christine était fin collectionneur.

Hors Pays-Bas, le fonds du XVIIe siècle néerlandais y est incomparable. Cela est dû à l'histoire du fondateur du lieu, le duc Albert-Casimir de Saxe-Teschen. Ce beau-frère de Marie-Antoinette avait été nommé au gouvernement des Pays-Bas autrichiens. La Révolution de 1789 le força de se retirer à Vienne, mais il revint à Bruxelles et lutta, en vain, contre les troupes françaises. Quand il ne ferraillait pas, il puisait dans sa fortune considérable pour collectionner. De préférence ce qui lui rappelait ses belles années septentrionales.

Le meilleur de sa passion est donc là. Renforcé de quelque trente peintures à l'huile de diverses collections internationales, il permet d'aborder tous les genres, souvent initiés et toujours défendus dans les Provinces-Unies. Au point que c'est à cette époque et dans cette société de riches marchands-mécènes que ces genres s'autonomisèrent définitivement. Aussi bien le paysage, la topographie, la marine ou la veduta que le portrait, la scène de genre ou la nature morte.

"Albert Casimir"...