Louis XVI et les animaux

Moi aussi !!!! Peut être devant une souris... Mais elle adorait les chiens de compagnie, donc je pense qu'un tel spectacle l'aurait choquée...

Citation :

Tous les gentilshommes s'adonnaient à la chasse .

Sans doute, mais tous, peut-être, n'y mettaient pas un tel acharnement ; et ne compilaient pas, exclusivement ou presque, le triste étalage comptable de leurs exploits.
C'est son truc quand même !

C'est vrai .

Chou d'amour a écrit:

Non je ne trouve pas, la comparaison même subjective des conséquences de la vie des espèces vivantes sur l'environnement qui a permis ces vies reste bonne à prendre, car on touche là le fondement même de notre existence.
Au jour d'aujourd'hui oui c'est prématuré et donc peut-être absurde, mais la problématique pourra peut-être devenir essentielle et même contrainte dans l'avenir, devant la prolifération démesurée de l'espèce humaine sur une planète à dimension belle et bien finie et encore incroyablement jeune, à peine née

Quand je disais que la problématique est absurde, je ne parlais pas des conséquences de la vie des espèces vivantes sur l'environnement , sur quoi nous sommes tous d'accord, mais du postulat " l'homme est nocif, je préfère l'animal ".

En tout cas l'espèce humaine est la seule qui détruit son environnement... La seule espèce qui a elle seule a exterminé d'autres espèces... Normalement cela se fait naturellement.
Il faut voir les choses en face.
Mais là on s'éloigne du sujet...

Citation :

Citation :

Non je ne trouve pas, la comparaison même subjective des conséquences de la vie des espèces vivantes sur l'environnement qui a permis ces vies reste bonne à prendre, car on touche là le fondement même de notre existence.
Au jour d'aujourd'hui oui c'est prématuré et donc peut-être absurde, mais la problématique pourra peut-être devenir essentielle et même contrainte dans l'avenir, devant la prolifération démesurée de l'espèce humaine sur une planète à dimension belle et bien finie et encore incroyablement jeune, à peine née    

Quand je disais que la problématique est absurde, je ne parlais  pas des conséquences de la vie des espèces vivantes sur l'environnement , sur quoi nous sommes tous d'accord, mais du postulat " l'homme est nocif, je préfère l'animal ".

Il ne s'agit pas de préférer une espèce dans l'absolue, mais bien d'avoir à choisir par la contrainte à un instant t donné selon la situation à cet instant, en essayant de nous dégager de notre condition d'humains.  

Chou aussi incongru que soit ma question, je vous la pose. Voilà : Pensez-vous que Louis XVI aurait pu être écologiste s'il avait vécu ? Croyez-vous qu'il aurait poussé à la révolution industrielle et laissé les paysans s'entasser dans les villes au détriment des campagnes ?
Croyez-vous qu'il était très très soucieux du bien -être de son peuple ?
Désolée, il faut plutôt parler de questions au pluriel ...

D'après la météo, on prévoit des orages sur notre région ( quand c'est pour le Nord de la France , c'est aussi pour nous ! ) donc il fera plus frais et je pense alors remettre la main sur le livre dont je vous ai parlé ( j'aurai plus d'énergie pour chercher ! )
J'espère aussi retrouver ce sacripan de Fabre d'Eglantine qui m'a faussé compagnie.
Je veux bel et bien conclure et samedi, si tout va bien, je vous envoie sa tête !

Chou d'amour a écrit:

Il ne s'agit pas de préférer une espèce dans l'absolue, mais bien d'avoir à choisir par la contrainte à un instant t donné selon la situation à cet instant, en essayant de nous dégager de notre condition d'humains.

Pour répondre à Madame de CHIMAY, sur le fait de savoir si LOUIS XVI était soucieux du bien-être de son peuple, je dirais qu'il faut voir la question sous deux angles différents : son devoir et son caractère.
Profondément convaincu de sa mission, de son rôle, il estimait avoir le devoir de veiller sur son peuple, d'en assurer le bonheur. Après, on peut toujours se demander si c'était également sa nature profonde. Pas toujours facile de faire la différence entre ce qui vous est imposé et vos convictions profondes. Coupé du monde, enfermé à VERSAILLES, prisonnier de ses chères habitudes, de son mode de vie, se sentait-il vraiment "connecté" à ce peuple qu'il ne côtoyait guère finalement ?

Mon pauvre Louis XVI!

Je ne nie pas son côté caractériel, sa cruauté lors de ses chasses (j'en ai horreur) et ce loisir curieux de tuer les chats sur les terrasses du château.
Je suis comme la plupart d'entre vous, à préférer protéger des animaux face aux êtres humains. Sauf pour les enfants.

M'enfin, Louis XVI est-il si cruel ? Ce n'est pas croyable! Il était tout de même réputé pour être très doux! Il avait sûrement une certaine ambivalence, comme à peu près tout le monde et surtout à son niveau de roi. A ce stade, le caractère doit se former de façon très spéciale. Seul au monde, avec une charge sur les épaules très lourde. Impossible pour nous, pauvres gens du peuple, à comprendre.
Son père se réfugiait dans la religion de façon quasi sensuelle, son grand-père sautait sur tout ce qui portait jupon... Lui était un croyant raisonnable et peu porté sur les plaisirs de la chair. Il lui fallait bien un exutoire! Pas forcément de mon goût mais bon...
Mais de-là à en faire un bourreau animalier!

Dans Louis XVI a la parole des Girault de Coursac, il serait le premier roi de France à promulguer des lois sur les abattoirs et les boucheries, interdisant de tuer les bêtes en pleine rue et donnant des règles d'hygiène et des moyens pour éviter de les faire souffrir. Vous me répondrez que les GDC ne sont pas un modèle d'impartialité concernant Louis XVI. Mais ils n'ont pas non plus inventer cet édit!

A mon avis, il était très difficile à cette époque de lui trouver des défauts. Rappelons-nous qu'on voulait le faire passer pour un tyran, un despote... Difficile! Sa faiblesse légendaire est niée par les témoignages directs et par Marie-Antoinette elle-même. A par son indécision chronique, il n'y a pas grand chose contre lui.
Donc, comme il est grand chasseur, autant se jeter sur cette faille.
On a des témoignages de Gouverneur Morris qui fait part de cette cruauté. Mais on sait aussi que le représentant américain est une langue de p... .

Ou alors celui-ci, discours prononcé par le représentant Peyssard en 1794. Recopié par Pim, il y a longtemps. :

C'est à la tribune de la liberté que doivent retentir les crimes des oppresseurs du genre humain. Pour peindre un roi dans toute sa laideur, je n'aurai recours ni à l'histoire ancienne, ni aux longues horreurs dont la monarchie que vous avez brisée offre l'enchaînement désastreux, j'en saisirai seulement le dernier anneau. Je nommerai Louis XVI; ce mot renferme tous les forfaits; il rappelle un prodige de scélératesse et de perfidie; à peine il sortait de l'enfance qu'on vit se développer en lui le germe de cette féroce perversité qui caractérise un despote. Ses premiers jeux furent des jeux de sang, et sa brutalité croissant avec son âge, il se délectait à l'assouvir sur tous les animaux qu'il rencontrait.

On sait le parti qu'il a tiré d'un tel apprentissage; on sait combien les pages de la révolution ont été rougies du sang versé par ses mains homicides, mais on avait ignoré le dernier procédé de sa barbarie. On le connaissait cruel, traître et assassin. L'objet de ce rapport est de le montrer à la France entière, présentant de sang-froid un verre de vin empoisonné à un malheureux artiste qu'il venait d'employer à la construction d'une armoire, destinée à receler les complots de la tyrannie. Vous penserez peut-être que ce monstre avait jeté les yeux sur une victime inconnue; c'est au contraire un ouvrier employé par lui depuis vingt-six ans; c'est un homme de confiance ; c'est un père de famille qu'il assassine, avec un air d'intérêt et de bienveillance (Capet était l'élève de Gamain dans l'art de la serrurerie). Êtres affreux, qui récompensez ainsi ceux qui vous servent, quel cas faites-vous donc du reste des hommes ? Quel sort leur est réservé par vos caprices ? La France le sait, elle a donné l'exemple à la terre, et la terre sera bientôt déroyalisée.

Doit-on croire un tel témoignage ?

Autre argument : tous ceux qui étaient enfants avant la Révolution qui ont écrit leurs mémoires disent à quel point Louis XVI était agréable avec eux (Pauline de Tourzel par exemple). J'ai dû mal à croire qu'on puisse être adorable avec des enfants et cruels en même temps avec les animaux.

Marie-Antoinette n'aimait pas la chasse, se plaignait de la passion de son mari mais elle n'a jamais écrit qu'il s'attaquait à des animaux domestiques, en l'occurence les siens nombreux.

Je sais je ne suis peut-être pas très partielle en la matière mais franchement un Louis XVI aussi cruel, j'ai dû mal à croire. Caractériel, oui.

olivia a écrit:

Je sais je ne suis peut-être pas très partielle en la matière mais franchement un Louis XVI aussi cruel, j'ai dû mal à croire. Caractériel, oui.

Non pas du tout, c'est ce que vous pensez et c'est tout à fait votre droit...

Pour ma part pense qu'on a pas assez de témoignage pour juger définitivement... Mais que si cela est vrai, c'est très éloigné de l'image que
je me fesait de lui et que je serais très déçu de ce portrait...

Mon père chasse et ça n'empêche un chasseur d`avoir une affection envers
un animal, comme mon père après avoir tué un chevreuil ira caresser son
chien.
Fleurdelys

fleurdelys a écrit:

Mon père chasse et ça n'empêche un chasseur d`avoir une affection envers un animal, comme mon père après avoir tué un chevreuil ira caresser son chien.
Fleurdelys

Je n'en doute absolument pas... Il y a aussi un respect du gibier chassé, et je pense que cela devait être aussi le cas de Louis XVI.

Peut être pour les chasseurs, il ont un certains respect envers les animaux, le problème a l`époque de Louis XVI on pouvait tué par centaine sans rendre compte qu`on peu les exterminés. Aujourd`hui il ya des réglements à respecter.
Fleurdelys

fleurdelys a écrit:

Peut être pour les chasseurs, il ont un certains respect envers les animaux, le problème a l`époque de Louis XVI on pouvait tué par centaine sans rendre compte qu`on peu les exterminés. Aujourd`hui il ya des réglements à respecter.
Fleurdelys

On lisait souvent "RIEN" sur son journal, je ne pense pas que cela devait être souvent le carnage... On ratait plus souvent le gibier qu'aujourd'hui ou les armes sont de plus en plus sofistiquées...

Citation :

Citation :

Bien que nous aimions grandement notre reine , il faut bien avouer que cet auteur a probablement raison sur ce point  

Ben...c'est ce qu'on en a lu...mais en as-tu été plus témoin qu'aucun autre de ce Boudoir?
Je ne suis pas certain que l'on puisse être aussi affirmatif que ça...

Je rejoins ton avis. Comme pour le comportement de Louis envers les animaux, l'auteur n'a retenu qu'un versant. Le moins qu'on puisse dire est qu'il se montre partial.

Tout à fait d'accord avec vous!

Chou d'amour a écrit:

J'ai tout de même bien plus souvent lu que son jeu était moyen

Euh... Non, Chou. Les avis ne sont même pas partagés, mais tranchés. Du très positif au très méchant. Partiaux les uns comme les autres, sans doute, mais nous pouvons vraisemblablement faire confiance à ceux qui constate que la qualité du spectacle était bonne pour du théâtre d'amateurs.

Je serai plus réservée, en revanche, sur la justesse de la voix de la reine, mais nous en avons déjà discuté dans un autre sujet.

olivia a écrit:

Tout à fait d'accord avec vous!

N'est-ce pas ? Visiblement, l'auteur cité par Alexandra ne porte pas le couple guillotiné dans son cœur...

Malheureusement on ne pourra jamais faire vraiment la différence entre des compliments sincères ou non, et cela par la fonction de notre Reine... L'amour est voisin de la haine... La calomnie et l'encensoir étaient souvent de mise...
Une chose est certaine c'est qu'à ces moments elle pouvait s'évader et cela me suffit...

Voilà, c'est très juste!

pimprenelle a écrit:

Chou d'amour a écrit:

J'ai tout de même bien plus souvent lu que son jeu était moyen

Euh... Non, Chou. Les avis ne sont même pas partagés, mais tranchés. Du très positif au très méchant. Partiaux les uns comme les autres, sans doute, mais nous pouvons vraisemblablement faire confiance à ceux qui constate que la qualité du spectacle était bonne pour du théâtre d'amateurs.

Dans le meilleur des cas oui, mais dans l'ensemble presque personne n'évoque le jeu de la reine. Alors oui il est vrai que peu de personnes étaient conviées donc déjà ça limite le nombre des avis. Mais devant la partialité des témoignages comme tu le dis, bons ou mauvais (plus souvent mauvais de mémoire tout de même), je prends la moyenne : un jeu moyen

Ce qui était essentiel était que Marie-Antoinette se fasse plaisir...

C'est exactement ce que je pense!