Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose

Vous devez connaitre Michelle Sapori qui a écrit deux ouvrages sur Marie-Jeanne Bertin ?
Le très peu de son travail qui nous reste est dans ses livres.

De Rose Bertin subsiste seul avec certitude la robe de la Vierge dans l'église et une robe au Musée d'Ottawa.

Citation :

De Rose Bertin subsiste seul avec certitude la robe de la Vierge dans l'église et une robe au Musée d'Ottawa.

Et celle du petit Jésus  

Bienvenue sur ce forum m.BERTIN, je vous souhaite de trouver les infos que vous cherchez

Spécialement pour vous !

Elles sont un petit peu plus grande que l'écran de mon scanner, tant pis !  Voici deux factures authentiques émises par l'atelier de couture de Rose Bertin .
Elles sont adressées à la comtesse de Tournon, née Hélène de Tournon et veuve d'Adolphe du Barry, neveu de Jeanne .  


















Gravure du portrait d'Hélène de Tournon par Drouais :





















.

Merci !      
C'est délicieux de découvrir les listes de fournitures que s'est fait livrer Hélène de Tournon !

Bien à vous.

Je suis contente que ce soit aussi lisible .

Je me rappelle de mon émotion à son contact.

Qu'on aimerait qu'apparaissent tous ces achats!!!
Merci.

Excusez ma curiosité, mais comment vous êtes vous procuré ce document ? Fut-ce aux archives ou bien un document que vous achetâtes ?

Quant à ce bel article sur la conférence de Mme Sapori, où se trouve l'Hotel d'Acary ?

Citation :

Excusez ma curiosité, mais comment vous êtes vous procuré ce document ? Fut-ce aux archives ou bien un document que vous achetâtes ?

Ni l'un, ni l'autre !  Ce sont des papiers de famille .

Citation :

Citation :

Excusez ma curiosité, mais comment vous êtes vous procuré ce document ? Fut-ce aux archives ou bien un document que vous achetâtes ?

Ni l'un, ni l'autre ! Ce sont des papiers de famille .

quelle chance !!

Citation :

Excusez ma curiosité, mais comment vous êtes vous procuré ce document ? Fut-ce aux archives ou bien un document que vous achetâtes ?

Quant à ce bel article sur la conférence de Mme Sapori, où se trouve l'Hotel d'Acary ?

Que j'aime cet "achetâtes "   Ce temps devient rarissime  
L'hôtel Acary de la Rivière est à Montreuil sur mer ( la ville dont Jean Valjean était le maire   ), une cité vraiment très riche historiquement . Vous pouvez le voir sur le site de mon groupe .

Je viens de visiter votre site, c'est fort interessant, les photos donnent bien envie   .
Votre association est-elle associée à un perimètre géographique particulier ?

Quant  au passé simple, je l'aime beaucoup ! Lorsque le cadre s'y prête, j'aime l'employer à l'oral, c'est beaucoup plus joli que ce lourd passé composé, et bien plus concis.

Je vous réponds en M P.

Connaissiez-vous ce portrait de notre modiste préférée ?



http://vivelareine.tumblr.com/page/98

olivia a écrit:

Connaissiez-vous ce portrait de notre modiste préférée ?

Je crois qu’il est aussi présenté dans Ventes aux enchères ; ou bien l’avais-je signalé à MARIE ANTOINETTE pour qu’elle informe son amie Michelle Sapori, je ne sais plus.

Décidément ! Ces portraits n'avaient qu'à être rangés à leur place !

olivia a écrit:

Ces portraits n'avaient qu'à être rangés à leur place !

Tu as raison !

Oui, je l'avais transmis à M.Sapori .

Après quelques recherches, j'ai découvert le lieu où se trouve la dernière maison occupée par Rose Bertin à Epinay sur Seine.
Ces informations viennent du site de l'office du tourisme de Seine Saint Denis.
J'ai envoyé un message à la mairie d'Epinay sur Seine pour savoir comment visiter cette demeure !!!
Dans tous les cas, je vais y faire un tour cette semaine.


La maison de Rose Bertin

Rose Bertin (1747-1813), la célèbre modiste de Marie-Antoinette, achète une propriété à Epinay-sur-Seine en 1782. Elle est à l'apogée de sa gloire. Elle y terminera ses jours trente ans plus tard.

Rose Bertin, ministre des modes de Marie-Antoinette
Rose Bertin naît à Abbeville en 1747. À 16 ans, la jeune fille descend à Paris où elle travaille pour une modiste. En 1770, elle ouvre sa propre boutique faubourg Saint-Honoré, non loin du Palais Royal. Sous le nom du Grand Mogol, le fond de commerce de Mademoiselle Bertin connaît très vite un fabuleux succès. Lorsque Rose Bertin fait l'acquisition de cette boutique, le Grand Mogol emploie une trentaine d'ouvrières au service d'une clientèle prestigieuse. La Cour et la noblesse défilent au Grand Mogol puis, la reine elle-même, dont Rose Bertin devient une familière.

Pour la souveraine, Rose Bertin invente des coiffures de plus en plus excentriques, de plus en plus hautes et compliquées. La coiffure à la belle poule, le pouf aux sentiments, ou bien les chapeaux dits à la Montgolfier ou à la Philadelphie emportent un succès retentissant auprès de Marie-Antoinette et de ces dames de la Cour voulant imiter la reine. Celle-ci dit qu'elle a trouvé en Rose Bertin son « ministre des modes ». L'entreprise se développe dans toute l'Europe mais connaît un coup d'arrêt fatal en 1789. Rose Bertin est accusée d'entretenir, pour son propre intérêt, les dépenses inconsidérées de Marie-Antoinette qui se rend impopulaire. Si la Révolution menace sérieusement sa situation, elle sait faire front et poursuit, autant que faire se peut, son commerce avec l'étranger et même la famille royale. Elle spécule sur la vente des biens nationaux, doit émigrer vers l'Angleterre pour, finalement, revenir après Thermidor (1794) et tenter de sauver ce qui peut l'être. Rose Bertin ne retrouve pas son ancienne prospérité mais récupère ses biens, notamment la maison d'Epinay où elle se fixe vers 1795-1796. Elle y termine ses jours en 1813.

À Epinay, Rose Bertin connaît le bonheur parfait
De l'ancienne maison de Rose Bertin, située avenue de la République, subsiste un pavillon du XVIIIe siècle quelque peu dénaturé. Il conserve toutefois sa terrasse entourée d'une balustrade garnie de pots à feu, ornements représentant un vase d'où paraissent sortir des flammes, caractéristiques de l'architecture classique. Ses baies, désormais murées, sont encore ornées, à la clé, de têtes de femmes. Le bâtiment principal, rénové au XIXe siècle, porte le nom de pavillon Béatus. Ce nom, choisi par Rose Bertin elle-même, signifie peut-être qu'après s'être frottée aux plus grands de la Cour, cette roturière connût là la béatitude d'un repos bien mérité. La réalité est probablement plus prosaïque, la maison de Rose Bertin étant située au lieu-dit les Béatus, nom ancien à Epinay. Ces deux pavillons ont été inscrits à l'inventaire des monuments historiques en 1933



La maison de Rose Bertin
06 avenue de la République
93800 EPINAY-SUR-SEINE

Osterreich a écrit:

La Cour et la noblesse défilent au Grand Mogol puis, la reine elle-même ...

Ce n'est quand même pas la reine qui fait antichambre chez Mlle Bertin, mais celle-ci qui se déplace à Versailles, nuance !

Oui je sais bien, j'ai repris le texte de l'office du tourisme tel quel...

Je m'en doute !

Je savais où elle était pour l'avoir visitée ( extérieur seulement ) alors qu'elle était en travaux.