Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose

En tout cas j'y vais cette semaine avec des photos !!!

Oui, des photos

J'ai eu aujourd'hui la réponse de la mairie d'Epinay sur Seine, qui est malheureusement, la suivante :

Monsieur,

Je ne peux malheureusement pas répondre favorablement à votre demande car l’ancienne maison de Rose Bertin est occupée aujourd’hui par des appartements privés et donc il n’est pas possible de la visiter.

Vous pouvez l’observer de l’extérieur depuis le parc des Béatus (entrée rue Guynemer) et depuis le chemin de Halage.


Bien cordialement,


Delphine Masset

Responsable des Archives d’Épinay-sur-Seine

1, rue Mulot

93800 Épinay-sur-Seine

J'y suis donc allé et voici les photos :

Merci pour cette promenade !

Mais de rien !!! Toujours partant pour d'autres !!! (enfin... Si je ne suis pas patraque !!!)

Oh Osterreich, soignez-vous bien car nous tenons beaucoup à vous sur ce forum !

Merci chère Princesse !!! C'est le plus souvent passager, voyez comme je gambade depuis lundi !!!

Merci beaucoup pour ces superbes photos. Je ne suis pas sûr que les hôtes de ces lieux savent chez qui ils vivent.

Il faudrait peut-être le leur apprendre...

le comte axel a écrit:

Merci beaucoup pour ces superbes photos. Je ne suis pas sûr que les hôtes de ces lieux savent chez qui ils vivent.

Je parierais que non !
Seraient-ils sensibles à l'information ?

Il faut juste qu'ils lisent la pancarte juste devant chez eux !!!

C'est prouvé que ce que l'on a devant les yeux, on ne le voit pas .

mon PAYS, merci pour les photos des lieux - superbes, véhicules à moteur exceptés, - vous n'êtes pas fautif -

je préviens MICHELE SAPORI de se rendre sur le BOUDOIR sans délai, pour trouver vos oeuvres récentes !!!! je crois qu'il y a quelques années elle avait visité les lieux !!!!!
je l'attends car elle doit venir clore son manuscrit sur ROUGEVILLE dans ma demeure, sans téléphone, ni mari et enfants !!!!! enfermée à double tour dans la tour !!!! avec comme nourriture pain et eau !!!!

MARIE ANTOINETTE

Bises à Michelle.

La baronne d'Oberkirsch raconte en mai 1782 :

Visiblement, il dérange la baronne qu'une femme du peuple soit entrée dans l'intimité de la reine.

Elle semble surtout marquée par la suffisance de la personne, chose qu'elle n'est pas la seule à rapporter.

Citation :

Elle semble surtout marquée par la suffisance de la personne, chose qu'elle n'est pas la seule à rapporter.

Mais leur témoignage est-il objectif ? Voilà ce que je me demande... Marie Jeanne Bertin était à coup sûr une femme assertive, elle ne baissait pas la tête devant la noblesse. C'était peut-être simplement cette assurance qui les dérangeait.  

Difficile en effet à la noblesse d'accepter une roturière parmi eux...
Mais pourtant Elisabeth Vigée-Lebrun au succès aussi grand dans la haute-société y était très appréciée et reçut comme l'une des leurs.

Sans doute sa présence était-elle poins choquante. Après tout, un peintre entre souvent dans l'intimité des nobles, et passe même parfois beaucoup de temps avec eux. Et puis, le traitement que la reine a réservé à Mademoiselle Bertin était absolument inédit, une vraie révolution, un scandale pour les vieilles biques.

Mademoiselle Bertin était douée dans son domaine. Cela ne pouvait que lui ouvrir des portes et
se faire respecter !

Je crois que ce qui gène beaucoup plus la noblesse, c'est le contact avec des gens de commerce, d'argent ... et puis les manières trop vulgaires .

C'est vrai, sûrement, les métiers d'argent devaient exciter le mépris de la noblesse, pour laquelle il eût été un abaissement inconcevable de chercher à en gagner. Mais pensez-vous que Mademoiselle Bertin était vulgaire ?

Je l'ignore, mais cela pourrait expliquer une différence de traitement avec Mme Vigée-Lebrun.

Je ne crois pas que Mademoiselle Bertin était vulgaire, sinon Marie Antoinette ne l'aurait pas admise si près d'elle et n'aurait pas supporté de passer des heures en sa compagnie. Cependant, le ton qu'elle avait, sans doute trop "peuple" pour le gratin de Versailles, le fait qu'elle s'affirmait femme d'affaires, et, surtout, sa proximité, jugée hautement illégitime, avec la reine, n'ont pas dû plaire du tout aux dames elles-mêmes évincées des petits appartements. La mauvaise réputation de Marie-Jeanne vient de là, à mon avis.