A Paris, chez La Motte et Cagliostro

baron de batz a écrit:

Bon il est vrai que sa mère fut de la pire espèce...

Ben oui, ce n'était pas une Mortemart et son mari n'était pas Louis XIV non plus.

olivia a écrit:

Quand donc la famille de Saint-Rémy s'est retrouvée ruinée ?

Très rapidement en fait, les fils légitimes d'Henri II puis les Bourbons oublieront vite-fait ces cousins qui ne feront que déchoir, et être ruinés.
Le père de Jeanne et sa mère vendent les derniers débris du fief qui s'est réduit, au fil des siècles, comme peau de chagrin. Ils finissent sur le trottoir !

baron de batz a écrit:

Autant princesse ou prince que celles/ceux issu(e)s de Mme de Montespan!

Nullement !!! Mme de Montespan était solidement installée comme grande sultane de Louis XIV , au vu et au su de la terre entière.
Ses enfants étaient reconnus et dotés par le Roi .

Rien de tel pour l'ancêtre lointain de la Motte .

Telle mére telle fille !

Petite anecdote au sujet du mariage du Maréchal Duc de Richelieu. Au lendemain du mariage, de jeunes muguets vinrent lui demander comment il s'en était sorti de sa nuit de noce. Et le duc de répondre : "le plus difficile n'a pas été d'en sortir !!!!"

Ils ont dû m... quelque part car en général les descendants de bâtards royaux avaient leur place à la Cour : les Vendôme, les Angoulême et encore plus loin les Longueville (descendants du fameux Dunois, fils illégitime du duc d'Orléans frère de Charles VI) apparaissent dans les chroniques de cour.
Ce n'est donc pas leur appartenance à la dynastie des Valois qui les fait personna non grata.

Pas d'apanage, de charges et de mariages scandaleux comme pour ceux de Louis XIV qui choquèrent Saint-Simon et sûrement d'autres contemporains mais leur père ou frère ne les laissait pas sans rien non plus. On les considérait bien comme appartenant plus ou moins à la Maison royale car c'est la naissance du duc d'Angoulême, fils de Charles IX et Marie Touchet et demi-frère d'Henriette d'Entragues qui le sauvera de l'échafaud suite à un complot ourdi contre Henri IV. Qui en plus aimait bien à l'origine ce petit cousin et qui avait été quasiment élevé par son oncle Henri III et qu'il a confié à son successeur.
Or pas de trace apparente d'un Saint-Rémy dans l'entourage de Charles IX, Henri III ou Henri IV. Pourtant contemporain.

Le pauvre enfant fut-il puni par Catherine une fois celle-ci au pouvoir, soucieuse de supprimer toute trace des infidélités de son mari ?
Ou bien le fruit était pourri d'entrée ? D'ailleurs je n'aime guère Henri II et sa Diane qui s'est semble-t-il chargé de l'éducation des bâtards qu'elle ne pouvait donner au roi.

Je suis comme toi Olivia j'imagine que Catherine aura fait le ménage pour "ménager" la place des ses fils !!!!!!

Très fréquent à l'époque, cette conjugalité disproportionnée.

Ah ça ma brave dame, quand le bois est toujours vert.......

......... la sève monte, le printemps exulte !  

Bonjour,

Je voudrais signaler ce livre en italien, qui s'intéresse à ce sujet.
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madame antoine