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| La folie des ballons | |
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+5Den Duvel Chou d'amour Sido Scorpion madame antoine pimprenelle 9 participants | |
Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Mer 7 Sep - 20:30 | |
| Y en a de bien jolies choses à ... Balleroy !!! Bis! ... Ter! ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Ven 9 Sep - 9:39 | |
| Le canard a eu une patte cassée... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Ven 9 Sep - 10:35 | |
| La Marie Antoinette! La montgolfière des trois records mondiaux de l'époque : altitude (3000 m), vitesse (45 mn de vol) pour une distance de 53 km (à vol d'oideau!) entre Versailles et le lieu-dit qui porta désormais le nom de Pilatre des Rosiers (Pilâtre de Rozier), situé entre Champlatreux et Chantilly. (sujet de notre jeu de l'été du 8 septembre 2011) |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Ven 9 Sep - 10:50 | |
| Il faudrait que j'aille voir cet incroyable spectacle, un jour !!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Jeu 3 Mai - 13:27 | |
| Le duc de Lévis écrit à sa Pauline ( qui est à Bordeaux ) , le 19 juin 1786 : Mon chat, je te dirai que monsieur Têtu est enfin parti dans son ballon, hier au soir . Son expérience a fort bien réussi, mais le pauvre diable n'en aura pas grand profit; l'on ne sait pas encore où il est allé, il doit passer la nuit en l'air, j'ai un peu peur pour lui . S'il allait à Bordeaux, quel chagrin de ne pas m'être embarqué avec lui !Pierre Tetu-Brissy effectua en effet le premier nocturne en ballon . Il s'éleva du jardin du Luxembourg . Il se proposait de rester vingt-quatre heures en l'air et pensait pouvoir diriger son engin . Il retomba en fait trente-cinq minutes plus tard du côté de Montmorency où il fut très mal accueilli par des paysans dont il avait abimé les blés . Il repartit et finit son périple vers Breteuil, onze heures seulement après son départ . Son expérience est relatée, entre autres, par Mouffle d'Angerville, Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la République des Lettres en France depuis 1762 jusqu'à nos jours, Londres J. Adamson, 1788, et dans le Journal historique et littéraire 1786 ........... Têtu ( le bien nommé ) ne manquait pas d'imagination . Il avait même inventé le ballon à rames ( ), pour la traversée de la Manche ( je n'invente rien ! ) : Elle fut accomplie le 7 janvier 1785 par le Français Jean-Pierre Blanchard et le physicien américain John Jeffries dans un ballon gonflé à l'hydrogène. Ils rallient Douvres (Angleterre) à la côte française. Leur exploit ne se déroule pourtant pas sans difficulté : les deux aventuriers doivent larguer dans le vide la corde de leur nacelle ainsi qu'une partie de leurs vêtements afin de maintenir leur altitude jusqu'au bout. Et puis, toujours plus fort, Testu réalisa le 16 octobre 1798 la première ascension avec un cheval dans un ballon à hydrogène ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Jeu 3 Mai - 22:12 | |
| C’est que ça donne envie de voyager tout ça ! Merci... PS : j’aime beaucoup l’assiette ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Ven 18 Mai - 1:00 | |
| http://goybet.e-monsite.com/pages/famille-des-freres-montgolfier.html |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Sam 11 Aoû - 15:35 | |
| La semaine dernière, au musée d'Annonay en Ardèche, j'ai vu une relique, un morceau, du fameux ballon lancé de la Muette par Pilâtre du Rosier et le marquis d'Arlande, le premier vol libre habité, sous la houlette de Mme de Polignac, le 21 novembre 1783 . .......... que voici ! Les frères Montgolfier se livrant à leurs expériences : Le souvenir des frères Montgolfier est partout, à Annonay, sur tous les magasins même le Géant Casino ( ) volent des ballons petits ou plus grands . Celui-ci couvre une façade entière ! Le 19 janvier 1784, notre prince de Ligne est à Lyon, plus mort que vif . Son fils adoré, son Charles qu'il appelle les deux tiers de lui-même, va participer à un vol . 100 000 Lyonnais sont présents et même Pierre de Montgolfier, le père des deux inventeurs, est là. Prennent place à bord du Flesselles, Joseph dont ce sera le seul et unique vol, Pilâtre, le comte de Laurencin qui a amené une grande partie des fonds, le comte de Dampierre, le marquis de Laporte d'Anglefort, le prince Charles de Ligne et le jeune Fontaine. Un resquilleur est évacué tel un sac de sable. Le décollage est laborieux mais il se déroule normalement tout de même. Au bout de douze minutes de vol, le vent change et ramène le ballon au point de départ. C'est alors qu'une déchirure apparait au sommet, le ballon perd rapidement de l'altitude et atterrit brutalement à une centaine de mètres de son point de départ. Les voyageurs sont choqués mais indemnes, ce qui n'est pas le cas du ballon à moitié brûlé qui est irrécupérable. Ouf ! ..... vivants !!! Ligne peut se remettre de ses émotions . Il écrira : Hélas ! c'est à notre voyage de Lyon, pour voir le plus grand ballon, le second mais le premier par le nombre et l'importance des embarqués dans la nacelle, que mon coeur eut bien à souffrir . Charles avait donné cent louis et sa parole . Les cent louis ne m'auraient rien fait, mais comment revenir sur le reste ? On déjeunait aux Brotteaux . On s'amusait aux essais qu'on faisait de son ascension . J'espérais que tous seraient inutiles . On s'accoutume à tout . On se fait illusion . Quelle peine n'éprouvai-je pas quand, malheureusement au bout de sept ou huit expériences, la diable de machine s'éleva et, dans une minute, ne me parut pas plus que de la grosseur d'une pleine lune ! ( Minet, va ! Viens, que je te console ... ) Regarder, m'alarmer, me réjouir, ne fut que l'affaire d'un quart d'heure . De ce ballon monstre, moitié descendant, moitié tombant, je vis sortir mon cher Charles noir comme un charbonnier ( ) , mais encore plus porté aux nues moralement que physiquement, car il fut chanté, célébré, applaudi au spectacle et partout .( Le prince de Ligne : Fragments de l'histoire de ma vie ) Tous les jours, urbanités familiales obligent, nous nous garions à deux pas du moment commémoratif à la gloire des frères Montgolfier . Or, voici qu' un soir ...... ..... nice, is'n'it ? La marquise de Créquy, dubitative, un sourcil en l'air : A l'occasion des prodiges de notre âge, si je ne vous ai rien dit sur la merveilleuse invention des aérostats, c'est que je n'imagine pas à quoi pourra servir cette belle découverte de M. Montgolfier. Jusqu'à présent il m'a semblé qu'elle n'était guère plus importante et plus utile que s'il avait imaginé de fabriquer un cerf-volant qui fût de taille à pouvoir enlever et soutenir en l'air deux ou trois hommes. Je ne comprendrai jamais qu'il y ait avantage à pouvoir aller bien vite et bien loin, quand on ne va pas où l'on veut.C'est malin ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Sam 11 Aoû - 20:38 | |
| - Citation :
- La marquise de Créquy, dubitative, un sourcil en l'air :
Je ne comprendrai jamais qu'il y ait avantage à pouvoir aller bien vite et bien loin, quand on ne va pas où l'on veut. Mais ce n'est pas si bête ! Je me suis toujours demandée comment pouvait-on faire une fois en ballon pour savoir où atterrir. La pauvre ne pouvait deviner que ce serait une première étape vers une fantastique conquête des airs. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Sam 11 Aoû - 23:55 | |
| Merci de nous avoir ramené ce petit reportage.... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Dim 12 Aoû - 9:00 | |
| C'est un plaisir ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Dim 26 Aoû - 0:39 | |
| Comme convenu, voici le petit récit de La Maisonfort... Il (Pilâtre de Rozier) était venu passer quelques jours à Londres, je me liai avec lui. Il s’en retournait à Boulogne, je repartis avec lui et dans le voyage il me promit une place dans sa galerie pour faire ce passage qui, à mes yeux, devait me conduire à l’immortalité. Le ballon était fait depuis longtemps, mais nous attendions pour le remplir l’apparence d’un vent favorable. Il n’existait que trois aires de vent sur trente-deux qui pussent nous promettre un passage heureux. Nous les attendîmes onze jours. Enfin, la nuit du sept au huit juin, le sud-sud-ouest parut dominer. Les capitaines de navire déclarèrent qu’il tiendrait et, en peu d’heures, le ballon fut gonflé. Pilâtre avait rapporté de Londres une grande provision d’acide vitriolique qui, combinée avec la limaille de fer fermentée et l’eau, produit le gaz inflammable. A quatre heures du matin, vingt de ces grosses bouteilles s’écroulèrent et se cassèrent. Eclaboussé et entouré de ruisseau acide, j’en fus furieux plus qu’un autre et c’est à cette chute que je devais la vie. Faute d’aliment, le ballon ne put pas s’enfler assez pour enlever le poids de Pilâtre de Rozier, de François Romain et de moi. Il fallut faire un sacrifice. Je pesais cent dix-sept livres et après m’être élancé dans la galerie au premier coup de canon, j’avais assuré près de moi le pavillon blanc qui m’était confié ; il fallut en redescendre. J’offris cent louis que j’avais sur moi à Romain, il m’en demanda deux cents ; un négociant de Boulogne s’offrit de les consigner pour moi, tout allait s’arranger, ma mort marchandée longtemps allait être payée, quand Pilâtre, par amitié pour moi, s’opposa à cet arrangement. Il partit avec Romain, il s’éleva dans les nues, je les vis redescendre ; le vent qui l’avait porté sur la mer changea, il les ramena sur le rivage. Là, probablement, l’infortuné voulut ouvrir sa soupape pour redescendre encore, on sait qu’il avait adapté à son ballon gonflé d’air inflammable une petite montgolfière à laquelle un réchaud était appliqué. Ce moyen ingénieux pour acquérir de la légèreté causa probablement sa perte. Nous vîmes le ballon de dessous prendre feu, celui de dessus éclater, se fendre, retomber sur le premier, la machine s’abîmer avec une vélocité sans exemple. Je ne sais qui me prêta un cheval, je ne sais qui me jeta en selle, le chemin que je pris, les fossés que je sautai, j’étais absorbé par la douleur la plus poignante et je ne revins à moi qu’en voyant couché dans sa galerie Pilâtre, fracassé comme un verre, enveloppé dans sa peau et Romain, la moelle épinière allongée au point qu’il paraissait avoir sept pieds. On m’emporta, je hurlais, je frappais tout le monde de terreur. Ceux qui m’avaient vu dans la machine doutaient presque que je fusse vivant. Je rendis les derniers devoirs à mon ami et volai à Paris annoncer sa mort. S’en suit le récit de (la triste) renommée et du succès que La Maisonfort remporte alors à Paris. Il devient, pour quelques jours, le centre des conversations, la coqueluche des salons et des soupers. Bla, bla, bla...jusqu’à ceci, beaucoup plus drôle :Je ne puis résister à raconter une anecdote qui prouve ce qu’est la mode à Paris. Un monsieur, fort bien mis, m’arrêta au milieu du Palais-Royal en me disant : « Est-ce vous, Monsieur, qui deviez être le compagnon du malheureux Pilâtre de Rozier ? - Oui, Monsieur. - Eh bien, trouvez-vous ce soir au théâtre italien, faites-vous ouvrir telle loge. - Pourquoi ? - Vous le saurez » Et il disparut. Jeune et curieux, je n’y manquai pas. La loge était grillée et j’y trouvai une femme charmante. « Vous êtes né heureux, et je suis superstitieuse...», me dit-elle. On conçoit qu’une conversation qui commence ainsi finit vivement. J’ai revu depuis cette femme. Elle a joué un grand rôle dans le monde et, toujours superstitieuse, elle s’est attachée successivement à des gens heureux qui ont fini par la perdre. Elle a péri. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Dim 26 Aoû - 9:39 | |
| C'est fou ! A cet événement si tragique, Maisonfort était également présent !!! Il était partout, cet homme ! Son récit est terrible . Il l'a échappé belle ! Pauvre Pilâtre, et Romain bien-sûr ............. - Citation :
- Nous vîmes le ballon de dessous prendre feu, celui de dessus éclater, se fendre, retomber sur le premier,
- Citation :
- la machine s’abîmer avec une vélocité sans exemple.
- Citation :
- Je ne sais qui me prêta un cheval, je ne sais qui me jeta en selle, le chemin que je pris, les fossés que je sautai, j’étais absorbé par la douleur la plus poignante et je ne revins à moi qu’en voyant couché dans sa galerie Pilâtre, fracassé comme un verre, enveloppé dans sa peau et Romain, la moelle épinière allongée au point qu’il paraissait avoir sept pieds.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Dim 26 Aoû - 10:25 | |
| Palpitant !!!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Dim 26 Aoû - 11:30 | |
| Pilâtre de Rozier n'est pas le seul chevalier du ciel qui périra en ballon, bien sûr, mais qui se souvient encore de l'intrépide Mme Blanchard ? Je l'ai découverte, toujours au musée d'Annonay, sur une assiette : Intriguée, j'ai consulté WIKI ! Voici l'histoire de cette super-woman : Sophie Blanchard est née Marie Madeleine Sophie Armant le 24 mars 1778, à Trois-Canons, commune d'Yves près de La Rochelle. En 1804, à l'âge de 26 ans, elle épouse le pionnier de l'aérostation Jean-Pierre Blanchard, qui était également le premier aérostier professionnel au monde, et fait sa première ascension en ballon. Le couple étant acculé à la faillite, Sophie Blanchard décide de devenir la première femme aérostière professionnelle, en espérant qu'un tel événement attirera suffisamment de monde pour résoudre leurs problèmes financiers. Elle n'est pas la première femme aéronaute, le marquis de Montalembert ayant emmené sa femme la marquise de Montalembert, la comtesse de Montalembert, la comtesse de Podenas et mademoiselle de Lagarde en tant que passagères pour un voyage en ballon captif au-dessus de Paris le 20 mai 1784. Elle n'est pas non plus la première femme à faire un vol en ballon à gaz, ce privilège étant revenu à Élisabeth Thible le 4 juin 1784. Elle est cependant la première femme à piloter son propre ballon, et la première à embrasser la carrière d'aérostier. En 1809, son mari fait une crise cardiaque en plein vol et tombe de son ballon. Il décède de ses blessures. Sophie Blanchard poursuit les présentations de vol libre, se spécialisant dans les vols de nuit. Elle mène des expériences avec des parachutes, lâchant des poupées depuis son ballon, et s'amuse de temps à temps à larguer des paniers chargés de feux d'artifice accrochés à de petits parachutes. Elle utilise un ballon à gaz rempli d'hydrogène qui, outre le fait qu'il lui permet d'emporter sensiblement plus de poids, lui évite d'avoir à maintenir une source de chaleur comme pour les montgolfières. Elle devient une favorite de Napoléon Bonaparte, qui la nomme ministre en 1804, pour succéder à André-Jacques Garnerin. Elle aurait alors envisagé des plans pour mener une invasion de l'Europe en ballons. Le 24 juin 1810, elle fait une ascension sur le Champ-de-Mars à Paris à la demande de Napoléon Bonaparte, pour accompagner la Garde impériale dans la célébration de son mariage avec Marie-Louise d'Autriche. Elle en fait une nouvelle pour la « Fête de l'Empereur » à Milan, le 15 août 1811. À la naissance du fils de Napoléon, elle effectue un vol au-dessus de Paris et répand des faire-part de naissance sur la ville. Elle s'attire également les faveurs de Louis XVIII pendant la Restauration, qui lui donne le titre d'« aérostière officielle de la Restauration ». Célèbre dans toute l'Europe, elle donne de nombreuses représentations en Italie. En 1811, elle voyage de Rome à Naples en faisant un arrêt à mi-parcours, et une ascension à plus de 3 600 mètres. La même année, elle est forcée d'effectuer une ascension pour éviter un orage près de Vincennes, ce qui lui fait perdre conscience et réaliser un vol de plus de 14 heures 30. Elle traverse les Alpes en ballon, souffrant d'un saignement de nez à cause de l'altitude, et manque de se noyer en 1817 après avoir failli atterrir sur un terrain inondé. Nantes, 1817 . Le 6 juillet 1819, elle fait une ascension au-dessus des jardins de Tivoli pour lancer un feu d'artifice depuis son ballon. Un léger accrochage avec les arbres lors du vol déplace malencontreusement les fusées sans qu'elle ne s'en aperçoive, et lors de la mise en feu, certaines d'entre elles mettent feu à l'enveloppe du ballon rempli d'hydrogène. Le ballon commence alors à descendre doucement mais heurte le toit d'une maison de la rue de Provence, ce qui renverse la nacelle et éjecte Sophie Blanchard, qui s'écrase dans la rue. Malgré les soins prodigués, elle décède dix minutes plus tard, s'étant brisé la nuque. Dostoïevski, dans "Le Joueur" (1867) fait allusion à ce drame: " [à la roulette] il y eut un moment d'attente, une émotion semblable, peut-être, à celle qu'éprouva Mme Blanchard, lorsqu'à Paris elle fut précipitée de son ballon sur le sol" |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Dim 26 Aoû - 22:01 | |
| Et en ballon qu'est-ce qu'on gagne? L' Atmosphère, atmosphère pardi !!! Bien à vous. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Lun 27 Aoû - 0:06 | |
| L’histoire de cette Sophie Blanchard est incroyable. Je ne la connaissais pas du tout. Ministre sous Napoléon !!?? Eh bien ça par exemple !! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Lun 27 Aoû - 1:53 | |
| Selon Wiki, Garnerin ne fut pas ministre...
André-Jacques Garnerin, né le 31 janvier 1769 à Paris où il est mort le 18 août 1823, est un aérostier français, inventeur du parachute.
Élève du physicien Charles, l'inventeur du ballon à gaz. Pendant la Révolution française, il occupe le poste d' « aérostatier des fêtes publiques ». Il s'occupe de l'ascension des montgolfières. Il conservera ce poste jusqu'à 1804, date à laquelle il sera remplacé par Sophie Blanchard. Il effectue le premier saut en parachute de l'histoire le 22 octobre 1797 (1er Brumaire, an VI du calendrier républicain) en s'élançant d'un ballon à Paris au parc Monceau. Il atterrit sans dommage devant une foule admirative qui pensait le voir perdre la vie. Le 12 octobre 1799, son élève et future épouse, Jeanne Geneviève Labrosse, est la première femme à sauter en parachute. Le 11 octobre 1802, elle dépose au nom de son mari un brevet sur l' « appareil dit parachute, destiné à ralentir la chute de la nacelle d'un ballon après l'explosion de celui-ci. Ses organes essentiels sont une calotte d'étoffe supportant la nacelle et un cercle de bois qui se trouve en dessous et à l'extérieur du parachute et servant à le tenir un peu ouvert lors de l'ascension : il doit faciliter son développement au moment de la séparation avec le ballon, en y maintenant une colonne d'air. » Les 3 et 4 octobre 1803, Garnerin effectue avec sa montgolfière le premier voyage aérien de longue distance entre Moscou et Polova en Russie sur un parcours de 300 km, puis, les 22 et 23 novembre 1807, il réalise un voyage de 395 km entre Paris et Clausen en Allemagne. Sa nièce, Élisa Garnerin (1791-1853), sauta également en parachute.
J'en conclue que Sophie Blanchard ne le fut pas davantage... Dommage !!!
Bien à vous. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Lun 27 Aoû - 2:44 | |
| Merci pour ce partage ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Lun 27 Aoû - 9:38 | |
| Merci, je me disais bien. Les trois mots : femme-ministre-Napoléon étant...incompatibles. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Lun 27 Aoû - 9:41 | |
| Relativisons donc l'enthousiasme premier ... ( instillé par WIKI aussi pourtant ! ) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Lun 27 Aoû - 9:45 | |
| Elle n’en reste pas moins une femme d’exception ! Le mot est peut-être utilisé ici comme on le lit parfois au sujet de Rose Bertin : Ministre des modes.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Mar 28 Aoû - 3:51 | |
| Je redonne ici les coordonnées du livre sur Garnerin
Garnerin, le premier parachutiste de l'histoire de Michel Poniatowski Albin Michel, 1983, 272 p |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La folie des ballons Mer 12 Sep - 21:17 | |
| Es-tu en train de regarder Des Racines et des Ailes ? Nous y apprenons que Pilatre du Rosier et son ami le marquis d'Arlandes ont reçu l'autorisation de voler à Versailles grâce à leur "voisine" la duchesse de Polignac. |
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