Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette

Et comment a-t-elle fini ? chassée du pouvoir ?

pimprenelle a écrit:

Rappelons tout de même que la biographie de Gagnières est complétement à charge.  

Cela dit, les auteurs s'accordent à reconnaître que Marie Caroline a perdu l'esprit.

Oui celle de Gagnières étaient un peu trop subjectives...
Mais bon...dans l'ensemble les faits sont là et il est clair que Marie-caroline était une directive assez dure, contrairement à Marie-Antoinette.  

Citation :

Et comment à t'elle finit ? chassée du pouvoir ?

Elle a été exilée deux fois je crois    A cause du nain corse  

Sa biographie résumée se trouve aux premières pages de ce présent sujet, cher ami. Bonne lecture !

On ne va pas refaire ce débat pour la millième fois, Chou... Je ne crois pas qu'il soit très judicieux de comparer sans cesse les deux sœurs. Charlotte avait, dès son mariage, un pouvoir qu'Antoine n'a jamais eu. Et ce par contrat. Elle a donc pu prendre les rênes de son royaume en main, comme elle avait vu sa mère le faire pendant toute son enfance.

Elle fut une excellente souveraine, qui éleva Naples, politiquement, économiquement et culturellement. Il suffit de visiter Caserte, le palais royal, le théâtre, Capo di Monte, pour s'en convaincre.

Mais, personnellement et extérieurement, elle fut attaquée. Dans sa chair, elle perdra la moitié de ses enfants, et verra sa sœur bien aimée se faire exécuter. Ensuite, ce fut la destruction de son œuvre, par le fait de ceux qu'elle avait protégés, les artisans des idées nouvelles et les francs maçons.

Elle dut s'enfuir, quitter Naples à plusieurs reprises, elle vécut la douleur de l'exil, le deuil, les tempêtes en mer, le rejet de sa ville natale, Vienne. Honte suprême.

En gros, y'avait de quoi perdre la boule, en effet.

Elle mourra d'une crise d'apoplexie, la main raidie sur la sonnette pour appeler à l'aide.

Chou d'amour a écrit:

Elle a été exilée deux fois je crois A cause du nain corse

Et Murat carra son postérieur d'usurpateur dans le trône de Fernandino IV . Sa statue figure en pied, grandeur nature, sur la façade du palais royal de Naples, au milieu de celles des Rois prédécesseurs.

Pouah ! A vomir !

Napoléon plaçait tous ses copains !

Un mafioso comme les autres...

Néanmoins en règle générale , les Habsbourg n'ont jamais vraiment été appréciés dans les Etats italiens ....Et au XIXème siècle ce sentiment va s'accentuer en Vénétie et en Toscane ..

La perte du Tyrol autrichien au profit de l'Italie en 1918 n'est pas un hasard : et aujourd'hui cette province du Trentin-Haut-Adige (son nouveau nom) est officiellement bilingue allemand-italien.

pimprenelle a écrit:

Un mafioso comme les autres...

.... pire que les autres !

Pim a écrit :

Citation :

On ne va pas refaire ce débat pour la millième fois, Chou... Je ne crois pas qu'il soit très judicieux de comparer sans cesse les deux sœurs. Charlotte avait, dès son mariage, un pouvoir qu'Antoine n'a jamais eu. Et ce par contrat. Elle a donc pu prendre les rênes de son royaume en main, comme elle avait vu sa mère le faire pendant toute son enfance.

Bien sûr! mais je ne faisais que comparer des faits, et il se trouve que Marie-Antoinette n'a pas été très dure en politique contrairement à Marie-Caroline.
Après est-ce que Marie-Antoinette l'aurait été si elle en avait eu l'occasion...là...je dirais non mais...

Les circonstances n'ont pas été les mêmes.

Oui bien sûr!

Mais je me dis que même acculée, Marie-Antoinette a toujours fait la part des choses entre les "factieux" et le peuple. Marie-Caroline n'a pas pu en faire autant de son côté, même si effectivement le contexte était différent.

On ne sait pas, puisque, dès le départ, le contexte était différent.

Oui ça restera du conditionnel! Mais si on regarde les faits c'est autre chose.
Si le contexte était différent, ces deux personnes l'étaient tout autant

Tu peux supposer autant que tu veux, si ça t'amuse. Enjoy !

Tu penses que Marie-Antoinette aurait pu être aussi dure que sa sœur, quitte à faire condamner des français à mort en cas d'agression étrangère?

Je pense que les circonstances étaient trop différentes pour me risquer à la moindre supposition.

Voilà comment Louis-Philippe parle de belle-maman :

C'est aujourd'hui une vieille sorcière ridée, sexagénaire . Jeune, elle limitait ses vices aux seules passions qui la dominaient, à présent elle est tombée dans tous les dérèglements . Ivre d'opium, couverte du sang de ses sujets .... ses dérèglements ont dégénéré en extravagances, ses extravagances en folie . Le caractère violent de cette femme, aigrie par des malheurs répétés, s'est encore aggravé par l'usage de l'opium dont elle prend habituellement jusqu'à six grains par jour. Les scènes qui résultent de ces abus sont épouvantables .

Aïe...en clair il ne l'aimait pas quoi

Tu sais de quand date cette citation? Pendant son règne j'imagine...

Non, il n'est pas encore roi des Français ....

D'accord

Il est vrai que Marie-Caroline n'était pas à son avantage après les abus de Napoléon, mais quand même...parler ainsi de sa belle-mère! Il serait intéressant de connaître l'avis de sa femme à ce propos d'ailleurs

Attends ! Figure-toi que Michel de Decker écrit que Louis-Philippe joue un double jeu, espionne à Naples pour renseigner Londres .

Sérieux?  
Mais il était vraiment pourri ce mec!  

Cela dit...Marie-Caroline elle-même était en étroite relation avec Nelson et Lady Hamilton...donc au final est-ce que ça servait à quelque chose que Louis-Philippe fasse cela?  

Il a de qui tenir...mais quelle Ordure junior !!!

Bien à vous.