Les liaisons dangereuses : le roman

J'adore !!!



....... encore ! encore !!!

Mme de Merteuil : akro ?
M. de Valmont : DzSPré !!!
Mme de Merteuil : jeteléDjadi l'S tomB !
M. de Valmont : 1posibl
Mme de Merteuil : T ridiQI
M. de Valmont : raf! jl'M
Mme de Merteuil : tu vi1 2m'1
M. de Valmont : 1posibl
Mme de Merteuil : chuis jalouz!
M. de Valmont : A12C4

...

Formidable Diphildor !!!

Pour moi, lire ces messages relève du déchiffrage de cryptogramme, il faut que je lise à haute voix ! Quelle imagination en tout cas pour les crypter !

Madame de Chimay a écrit:

On a avancé des noms mais sans aucune certitude. Stendhal aussi a avancé des noms.

Nous avons évoqué ces noms, peut-être dans ce sujet-ci ou dans celui consacré au roman, je ne me souviens pas.
Mais sincèrement, je ne vois pas ce que ça change. Que les lecteurs du XVIIIème, avides de sensations et de scoops, aient recherché qui, de leurs contemporains, pouvaient se cacher derrière ces personnages, soit ! Mais aujourd’hui...

Madame de Chimay a écrit:

Ce qui est sûr, c’est que le roman de Laclos est comme un tableau des mœurs de l’époque.

Bof ! C’est trop facile de dire ça.
Les moeurs de qui ? de quelle époque ?
A mon avis, dans le fond, rien qui ne soit si nouveau, à l’époque, ou daté aujourd’hui.
La clé de ce livre est dans son écriture : il est remarquablement bien écrit.

Madame de Chimay a écrit:

Ce but est vécu comme un combat et la résistance émousse le combat et le rend plus attractif encore.

Lisez ce livre, princesse !
J’ai l’impression que vous y ajoutez de bien plus de noirceurs qu’il n’en a déjà ! Vraiment !
Je l’ai déjà dit, si ses personnages les plus purs n’en sortent pas indemnes, les plus immoraux ne tirent pour autant pas leur épingle du jeu. Du tout, du tout !

Oui, bof !
A doses homéopathiques !
Je lirais ce roman mais à très petite dose. Pour le moment , je me prends sa bio en pleine figure , ouh !
Laclos est encore plus noir que Fabre d'Eglantine ! J'y vais à petites doses !

Citation :

Je l’ai déjà dit, si ses personnages les plus purs n’en sortent pas indemnes, les plus immoraux ne tirent pour autant pas leur épingle du jeu. Du tout, du tout !

en un mot tous le monde sombre !

Finalement , j'ai l'impression que c'est parce cette société privilégiée s'ennuie qu'elle trouve dans le sexe comme un dérivatif.
C'est une recherche, une quête sans fin du plaisir !
De tous les plaisirs ! Et après que reste -t-il ?

Plus ou moins, si vous voulez...
Mais j’insiste : il n’est nullement question, dans ce livre, de faire l’apologie du cynisme ou du libertinage qui fait tant peur à notre princesse.
La morale est presque sauve !
Et c’est surtout la gent masculine qui en prend pour son grade : faible, ou lâche.  

Pour avoir vu l'adaptation de Frears, je suis assez d'accord avec vous. Si la vertu sombre, le vice aussi ! C'est une sorte de consolation que je goûte peu.

Madame de Chimay a écrit:

Et après que reste -t-il ?

Les regrets et la déchéance, justement !
Lisez ce livre, saperlipopette !

Mais de quelles vertus parlez-vous ?

- Celle d’une jeune fille qui sort du couvent, et doit rester vierge pour son futur mari qui a trois fois son âge ?
- Celle d’une femme mariée, comme toutes ou presque, par convenance, et s’abandonne à un homme qu’elle aime, et qui l’aime ?

Bon...  

Le livre traite surtout de la défiance à avoir envers le vice, et éventuellement du repentir !
Pas tant de la vertu.
A mon avis.

Je vous rappelle que la présidente aime son mari au départ, avant d'être séduite !
Il y a aussi la sagesse bafouée de la mère.

Les devoirs imposés par son mariage certes, et le bonheur de cette situation « honnête ». M’oui...
Mais pas davantage.
Mariage également arrangé par Mme de Volanges du reste...

Dans le bouquin, la mère n’est pas un parangon de vertu, loin de là.
Et si, un instant, elle envisage un mariage d’amour pour sa fille, elle le sous-pèse pourtant avec sa volonté de bien la marier.
Et le choix est vite pris !  

Je finirais bien par arriver à lire ce roman mais pas maintenant.
C'est bizarre mais ce roman me fait de plus en plus penser à Madame Bovary. On s'ennuie , pouf sexe !
On se cherche, pouf sexe ! On essaie de se détruire, pouf sexe !
Pour l'heure, c'est plutôt la bio que je lis . Sans compter tous les autres livres en attente  dont Georges III et Marie-Caroline de Naples .
Et cette lecture de bio se fait à doses homéopathiques...La bio fait 570 p et je n'en suis qu'à la page 76 . Donc il y a encore de quoi faire ...

Madame de Chimay a écrit:

Je finirais bien par arriver à lire ce roman mais pas maintenant.
C'est bizarre mais ce roman me fait de plus en plus penser à Madame Bovary. On s'ennuie , pouf sexe !
On se cherche, pouf sexe ! On essaie de se détruire, pouf sexe !

Vous oubliez le : il fait froid, pouf sexe !

Madame de Chimay a écrit:

Pour l'heure, c'est plutôt la bio que je lis

Oui, restons-en ici à la bio, vous avez raison.

Bah, quand il fait froid , le sexe , c'est comme la soupe, cela ne réchauffe que l'espace d'un instant !
Que voulez-vous , quand on vieillit, on a du mal à se réchauffer surtout quand il a fait si froid !

En tout cas, vous me faites bien rire tous les deux !

Tant mieux alors ! Tout dans la joie et dans la bonne humeur !

Madame de Chimay a écrit:

Tant mieux alors ! Tout dans la joie et dans la bonne humeur !

Esprit Boudoir !

Mais oui...

Citation :

Mais j’insiste : il n’est nullement question, dans ce livre, de faire l’apologie du cynisme ou du libertinage qui fait tant peur à notre princesse.
La morale est presque sauve !

Je veux bien vous croire. La maxime serait cette phrase de la marquise ; Le bonheur et l'orgueil sont incompatibles.

Lisez-le !  Et vous nous donnerez vos impressions .
C'est une plume magnifique, un style brillant .  Vous aimerez !

Grâce à google livre, je m'y mets !

Bravo !!!