Le comte de Provence in and out...

Certes, mais il me semble qu'il ne dédaignait pas le vin. Je crois avoir lu qu'il y avait une bouteille de vin prévue dans son "en-cas" de nuit et qu'il se descendait sa bouteille le matin également, avec ses côtelettes...
Evidemment, ça ne fait pas de Loulou un poivrot pour autant, nous sommes d'accord.

je pense qu'il descendait plus la côtelette que la bouteille !

Citation :

Certes, mais il me semble qu'il ne dédaignait pas le vin. Je crois avoir lu qu'il y avait une bouteille de vin prévue dans son "en-cas" de nuit et qu'il se descendait sa bouteille le matin également, avec ses côtelettes...
Evidemment, ça ne fait pas de Loulou un poivrot pour autant, nous sommes d'accord.

Cet en-cas avait mis en place pour le Grand Dauphin. Comme beaucoup de rituels de cour, un siècle plus tard, il était toujours là même si certainement parfaitement inutile. Même Madame Royale y avait droit, dèssa naissance.

Oui, j'avais vu ça... Au plus grand bénéfice du petit personnel qui récupérait les bons morceaux ou en faisait commerce...

Pas de gâchis !!!      

UN blog intéressant sur ses favoris

http://culture-et-debats.over-blog.com/article-12121940.html

Oui, très intéressant cet article, mais on trouve beaucoup aussi simplement sur Wikipedia.
On sait qu'il avait beaucoup de favoris une fois devenu roi: tout d'abord le comte d'Averay, après le duc de Blacas et pour dernier Decazes, qui Louis l'appelait son « cher petit » et l'embrassait – sur le front – en public. On n'oublie pas la correspondance très affectueuse avec Gaston de Lévis, aussi.
Donc quand on parle de favorites, il s'agit, ça va sans dire, de maîtresses, mais quand on parle de favoris n'est pas toujours un "titre" amoureux. Toutefois, il semble que Louis-Stanislas aimait vraiment, même si platoniquement, ces hommes.

Je pense surtout que Monsieur avait un physique tellement difficile qu'il ne pouvait ni avec les femmes pour donner le change et se la jouer plus viril que son aîné, ni avec les hommes qu'il préférait certainement, bien que je sois à me demander si ce n'était pas encore de sa part une posture, à se montrer comme un érudit, admirateur de l'Antiquité et ses "amitiés" masculines célèbres. Ce serait bien le genre...

Quoiqu'il en soit, hommes, femmes ou autres, Monsieur était avant tout un pervers. J'ai rarement lu plus dégoûtant que sa correspondance avec Lévis.  

Je crois même qu'il était encore pire que Philippe Egalité !

Madame de Chimay a écrit:

Je crois même qu'il était encore pire que Philippe Egalité !

Je le pense également.

Le diabète sucré qui (entre autres) allait l'emporter plus tard devait déjà fortement perturber sa vie sexuelle, si il y en avait une.
Et ce n'est pas l'épouse qu'on lui a choisi qui a pu lui apprendre quoique ce soit dans ce domaine... "J'ai été heureux quatre fois"... Mouais... A chaque fois qu'elle a arrêté de ronfler en fait...
Voilà qu'il apparaît que même la capiteuse Mme de Balbi qui avait pourtant de quoi faire galoper un paralytique n'était qu'une façade.
Faut-il en conclure que Monsieur était de ceux qui mordent l'oreiller ? Je ne pense pas non plus. Plus le temps passe, plus je le vois comme un asexué, un frustré avec une sensibilité de midinette, rêvant d'affection et de tendresse plus qu'autre chose.
En plus, pas de bol : le cadet est marié à une femme superbe, une radieuse autrichienne qui joue à la bergère (même si elle mettra sept ans avant de voir le loup) et son benjamin saute sur tout se qui bouge. Ou l'inverse, c'est comme vous voulez. Fallait bien donner le change...

Citation :

Le diabète sucré qui (entre autres) allait l'emporter plus tard devait déjà fortement perturber sa vie sexuelle, si il en avait une.

Ce doit être le diabète qu'on appelle de nos jours de type 2 à savoir le diabète gras (contrairement au diabète de type 1 insulinodépendant)..., non?

Bien à vous.

Je pense, car Monsieur a quand-même vécu. Si son diabète l'avait rendu insulinodépendant, il serait mort bien avant je pense, l'insuline n'existant pas à l'époque.
Les seules conséquences de son diabète semblent avoir été l'obésité et la difficulté à se mouvoir vers la fin.

Citation :

Citation :

Le diabète sucré qui (entre autres) allait l'emporter plus tard devait déjà fortement perturber sa vie sexuelle, si il en avait une.

Ce doit être le diabète qu'on appelle de nos jours de type 2 à savoir le diabète gras (contrairement au diabète de type 1 insulinodépendant)..., non?

Je confirme et ce sera mon seul point commun avec l'enflure !!!    

Citation :

Les seules conséquences de son diabète semblent avoir été l'obésité et la difficulté à se mouvoir vers la fin.

Justement pas !
Son obésité serait plutôt la cause de ce diabète

Bien à vous.

Je crois qu'il a été mince un bon moment jusqu'à son adolescence puis une grosse maladie avec perte de cheveux et ensuite obésité. Me trompé-je ?

Avant d'avoir des maitresses durant son règne, le comte de Provence envoie des lettres de coeur au duc de Lévis.
Devenu roi de France, il a Elie Decazes comme favori!

Les maîtresses semblent avoir eu un rôle surtout d'écran.

Comme Monsieur, Philippe d'Orléans, avec ses épouses!!!!! Alors, que l'on sait qu'il appréciait BEAUCOUP le duc de Lorraine!!!!!

chevalier de Lorraine (le duc était à Nancy, ou alors on nous avait caché cette liaison platonique et épistolaire   )

Monsieur ne cherchait pas à faire illusion. Alors que Provence voulait vraiment passer pour viril, plus en tout cas que son aîné ....

Ah oui, pardon le chevalier de Lorraine et non le duc!
Certes, Orléans ne se cachait pas mais par respect de l'étiquette, il dû se marier!

Surtout qu'il n'était pas concevable de ne pas se marier. Et puis un prince du sang se doit de donner une suite à la lignée, en cas d'échec d'un aîné ....

Citation :

Avant d'avoir des maitresses durant son règne, le comte de Provence envoie des lettres de coeur au duc de Lévis.
Devenu roi de France, il a Elie Decazes comme favori!

Louis XVIII était sans doute amoureux de Decazes, fort beau au demeurant. Le roi recevait chaque jour "son cher fils", ce qui ne l'empêchait de lui écrire  tantôt de longues lettres, tantôt de courts billets . "Écrites sur le ton le plus affectueux , les lettres du roi devinrent, au fil des mois, de plus en plus tendres.  Louis XVIII se mît bientôt a tutoyer son ministre et à le faire entrer dans le jeu familial, en lui parlant de "son oncle" (Monsieur) et de ses cousins (les ducs d'Angoulême et de Berry) qui tous le haïssaient . " (E. Lever, "Louis XVIII").

Ah voilà !

vous connaissez ce tableau ? il n y a pas que le mari qui est obese.