la Comtesse Jeanne de La Motte

Chou d'amour a écrit:

Comment de l'auréole?!  
Mais au contraire malheureuse! Moi au moins je reconnais toute la méchanceté de La Motte et toute sa responsabilité au lieu de lui donner des excuses en lui mettant des responsables au dessus d'elle, comme si notre monde ne pouvait pas accueillir d'êtres aussi méchants  
La Motte est le diable! Je le reconnais volontiers    

Meuh nan... Elle n'est pas à la hauteur... Même ses mémoires, elle n'a pas été fichue de les pondre elle-même !  

Mais justement Pim, là encore elle a rentabilisé le truc en ne perdant pas de temps à les écrire elle-même, autant le faire faire par un autre

Surtout quand on n'en a pas les capacités.

pimprenelle a écrit:

Surtout quand on n'en a pas les capacités.

C'est ça...
La mère La Motte est, pour moi, un sphinx sans énigme (pour reprendre une expression d'Oscar Wilde).

Ah, Oscar...

Et encore, un sphinx, c'est beau.

pimprenelle a écrit:

Surtout quand on n'en a pas les capacités.

C'est ça l'intérêt de savoir déléguer (Même si ses mémoires ne sont pas une grande oeuvre de littérature, elle a mal délégue je l'avoue )

Pfff... Elle ne mérite même pas que tu inclines ton auguste tête au dessus de son inanité, Choupinouninet...

Ah mais je n'incline rien devant elle Pimouninounette

Chou d'amour a écrit:

Ah mais je n'incline rien devant elle Pimouninounette

Devant personne, je sais !

"Pimouninounette"... j'adore !

On se le garde alors

Chère MADAME DE CHIMAY - nous sommes en dettes !!!!!
vous avez conseillé d'acquérir le livre "les démons de la cour de ROHAN"
je l'ai acheté d'occasion pour quelques euros et c'est un livre qui n'a aucun rapport avec notre sujet ....... il se passe à PARIS dans la COUR DE ROHAN qui est située près du boulevard ST GERMAIN et qui garde les restes de l'imprimerie de DANTON ...


LIVRE A NE PAS ACHETER et j'avoue ne pas être tentée de la lire !!!!!!! j'en ferai cadeau à une bonne œuvre !!!!

Amicalement MARIE ANTOINETTE

Attention , Princesse ! On ne pourra plus se fier qu'aux livres que vous avez déjà lus et non plus à ceux que vous nous conseillez en nous indiquant que la quatrième de couverture...

Bien à vous.

Je tiens à m'excuser devant tous. Je croyais sincèrement que cela avait un rapport. Je me suis trompée voilà tout . Je fais mon méa culpa devant tous. Dans le passé, il m'est arrivé de me tromper moi-même et je me souviens de l'achat d'un certain roman qui s'était révélé bien cuisant pour moi.
Mea culpa , mea culpa, mea maxima culpa...
J'avoue que je suis bien souvent alléchée par les quatrièmes de couverture...

Chère Princesse, je vous dirais que vous êtes toute pardonnée, s'il y avait lieu de pardonner quoique ce soit ... mais, en l'occurrence, il n'y a pas de drame, juste une toute petite confusion que nous aurions tous faite à votre place ! C'est oublié !!!

Merci.  

Avec un tel titre, il est normal de croire que cela aurait pu intéresser n'importe lequel d'entre nous. Vous n'êtes en rien fautive.

Voilà ce que je lis dans l'Olivier Blanc, un peu interloquée :
Marie-Antoinette communique d'elle-même l'image trompeuse d'une femme trop belle et comblée quand survint le "scandale du Collier". Contrairement à ce qui a été souvent avancé, c'est certainement en confiant au Parlement de Paris l'instruction de cette affaire d'escroquerie, dans laquelle la reine et le cardinal de Rohan avaient fait preuve d'une incroyable légèreté, que le baron de Breteuil contribua habilement à la dégonfler, sinon à en atténuer les effets les plus fâcheux pour l'image de la monarchie dans l'opinion. Toute la cour et partant la domesticité, donc l'opinion, savaient en effet que Mlle de Valois de Saint-Rémy avait approché la reine ; et c'est sur ce point que le Parlement, secondé par la police secrète du royaume, fit diligence, orientant l'enquête de telle manière que la reine parut avoir toujours ignoré l'existence de la comtesse de La Motte.
Ainsi fut créée de toutes pièces la version qui prévalut officiellement et à laquelle se sont rangés docilement beaucoup d'historiens. Car, en 1785, au moment où "l'affaire" prenait une certaine ampleur, Mme Vigée-lebrun exposait au Salon du Louvre un portrait superbe, celui de la baronne de Crussol tenant une partition de Gluck, en robe de soie rouge bordée de fourrure noire. Or cette dame et ses sœurs, Mme de Clermont-Tonnerre et de Rochechouart-Faudoas, étaient les filles de Mme Bernard de Boulainvilliers qui avait adopté les demoiselles de Valois et leur frère en 1763, les avait élevés au château de Passy, puis placé les deux filles à l'abbaye de Longchamp où n'étaient admises que les demoiselles de la noblesse. A la fin des années 1770 et aussitôt après son mariage avec le comte de La Motte de la Pénicière -sous les auspices du bailli Emmanuel Henir Charles de Crussol, grand bailli d'épée au bailliage de Bar-sur-Aube et ami de Rohan-, la nouvelle comtesse Jeanne de La Motte-Valois eut réellement ses entrées à Versailles. Et contrairement à ce que l'enquête du Parlement (sous l'influence du président de Boulainvilliers lui-même) a cherché à démontrer à la demande du baron de Breteuil, elle y avait été fort bien accueillie par les princes et princesses qui la pensionnèrent.

Madame de Crussol par EVLB, musée des Augustins à Toulouse (j'ai un hôtel de Crussol juste en face de mon immeuble à Figeac, Crussol étant une terre quercynoise) :


Bon, voilà, vous en pensez quoi ?

Tiens , tiens !

Chère Olivia, Vous me donnez envie de lire ce livre ...

Je vous le conseille vivement !!! Je puis dire que je le dévore. Je pense le finir ce soir.

Tiens tiens......

Eh bien chère Olivia...Je voudrais bien avancer à votre allure ! Je vais à la vitesse petit escargot.

baron de batz a écrit:

Tiens tiens......

Cela confirmerait-il ta théorie cher Baron?

Le gros problème, c'est qu'Olivier Blanc ne cite aucune source à ce propos. Donc...

olivia a écrit:

Voilà ce que je lis dans l'Olivier Blanc, un peu interloquée :
Marie-Antoinette communique d'elle-même l'image trompeuse d'une femme trop belle et comblée quand survint le "scandale du Collier". Contrairement à ce qui a été souvent avancé, c'est certainement en confiant au Parlement de Paris l'instruction de cette affaire d'escroquerie, dans laquelle la reine et le cardinal de Rohan avaient fait preuve d'une incroyable légèreté, que le baron de Breteuil contribua habilement à la dégonfler, sinon à en atténuer les effets les plus fâcheux pour l'image de la monarchie dans l'opinion. Toute la cour et partant la domesticité, donc l'opinion, savaient en effet que Mlle de Valois de Saint-Rémy avait approché la reine ; et c'est sur ce point que le Parlement, secondé par la police secrète du royaume, fit diligence, orientant l'enquête de telle manière que la reine parut avoir toujours ignoré l'existence de la comtesse de La Motte.
Ainsi fut créée de toutes pièces la version qui prévalut officiellement et à laquelle se sont rangés docilement beaucoup d'historiens. Car, en 1785, au moment où "l'affaire" prenait une certaine ampleur, Mme Vigée-lebrun exposait au Salon du Louvre un portrait superbe, celui de la baronne de Crussol tenant une partition de Gluck, en robe de soie rouge bordée de fourrure noire. Or cette dame et ses sœurs, Mme de Clermont-Tonnerre et de Rochechouart-Faudoas, étaient les filles de Mme Bernard de Boulainvilliers qui avait adopté les demoiselles de Valois et leur frère en 1763, les avait élevés au château de Passy, puis placé les deux filles à l'abbaye de Longchamp où n'étaient admises que les demoiselles de la noblesse. A la fin des années 1770 et aussitôt après son mariage avec le comte de La Motte de la Pénicière -sous les auspices du bailli Emmanuel Henir Charles de Crussol, grand bailli d'épée au bailliage de Bar-sur-Aube et ami de Rohan-, la nouvelle comtesse Jeanne de La Motte-Valois eut réellement ses entrées à Versailles. Et contrairement à ce que l'enquête du Parlement (sous l'influence du président de Boulainvilliers lui-même) a cherché à démontrer à la demande du baron de Breteuil, elle y avait été fort bien accueillie par les princes et princesses qui la pensionnèrent.

Bon, voilà, vous en pensez quoi ?

Peux tu me dire quel est ce livre