Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon

Oh, mais il faut absolument les lire. C'est palpitant ! Il est l'auteur du capitan . Cela a été adapté en film avec Jean Marais. Mais il y a toute la série des Chevalier de Pardaillan et puis d'autres encore. Allez voir sur Wiki, vous aurez la liste de tous ses ouvrages.
Il y a moyen de les trouver à petits prix sur les brocantes ou bien , on peut les emprunter dans toute bonne bibliothèque digne de ce nom.
C'est un auteur génial !

Evidemment que ces titres me sont connus. Il faut que je les trouve!

Je me rappelle que c'est sur le marché d'Alençon que j'avais acheté mes premiers titres .
Le marché était le jeudi toute la journée sur la place de l'église Notre Dame et derrière la maison d'Ozé ( aujourd'hui office de tourisme d'Alençon ).
Les derniers titres , je les ai achetés à Maubeuge.

Voici le portrait de Marguerite de Lorraine.

Anne d'Alençon, la fille de notre bienheureuse. Hélas, je n'ai pas la photo de Françoise d'Alençon dont descend Henri IV.

Elle ressemble à la Dame à l'hermine de Léonard de Vinci.



Que j'aime ce portrait!

Vous avez raison, je n'avais pas encore constaté cette ressemblance. Merci chère Olivia !

Magnifique en effet

Cecilia Gallerani était la maîtresse de Ludovic Sforza, duc de Milan et protecteur de Léonard de Vinci.

Le fils de Marguerite de Lorraine et donc le premier époux de Marguerite d'Angoulême.

Les armoiries de Charles IV d'Alençon

Autre portrait de Marguerite de Lorraine

Portrait en couleurs de Marguerite de Lorraine

Autre portrait

Autre portrait

Statue de Marguerite de Lorraine

Jolie statue!

Suite à la décision de son grand père le Roi René d'Anjou de l'avoir à ses côtés en Provence , Marguerite de Lorraine part de Lorraine pour aller rejoindre son grand-père en Provence.
C'est donc deux "vieillards "que Marguerite va rejoindre en Provence mais aussi Jeanne de Lorraine sa sœur qui l'a précédée sur les bord du Rhône. Jeanne de Lorraine qui épousera plus tard Charles IV , comte du Maine et neveu du Roi René. Elle prendra le nom de Mme de Calabre, le vieux Roi ayant résolu de léguer à Charles La Provence et Naples.
Marguerite de Lorraine fut accueillie à bras ouverts par son grand-père.

Comme nous le dit le Chanoine Guérin :
" Un des premiers soins de René avait été lorsque sa petite fille arriva , de lui fournir des livres. Elle aimait tout particulièrement les vies de saints, et en particulier celles des solitaires de la Thébaïde. Cette lecture la passionnait tellement qu'elle y eût consacrée toutes ses heures de récréation. Toutefois, ses désirs d'imitation finirent par l'entraîner trop loin . Elle avait réussi à convaincre les quatre petites filles que son grand-père lui avait données pour compagnes de jeux de se livrer sur l'heure à la vie anachorétique. De là, à rechercher la solitude, les déserts ...Il n'y avait qu'un pas qui fut vite franchi.

C'était , au surplus, chose assez facile car René Et Jeanne de Laval son épouse aimaient eux-mêmes à se retirer par moments du commerce des hommes. Une tradition populaire veut même que, déguisés en bergers , ils aient gardé ensemble les troupeaux. Un poète du temps , Georges Chastelain a chanté ces pastorales princières. En tout cas, la Cour de Provence passait souvent des mois entiers dans des châteaux ou bastides du roi, aux environs d'Aix , de Marseille ou de St Rémy. Certaines de ces bastides se trouvaient situées au milieu de vastes parcs présentant des étendues assez vastes pour sembler des déserts à des âmes d'enfants."

Le chanoine Guérin se fie sur le biographe de notre princesse Magistri :
" Marguerite et ses compagnes finirent par fixer le jour et le lieu de leur saint complot. Magistri raconte : "Par le susdit moyen , estant son petit et noble cœur connu et attiré à l'amour de la vertu et, à son instigation aussi ceux des quatre petites demoiselles ( qui estoient avec elle ), elles ordonnèrent par entr'elles que, quand sa gouvernante les mèneroit pour se recréer et passer le temps, elles trouveroient façon à se séparer des autres pour se mettre en ung petit bois afin de louer Dieu.

La gouvernante sans défiance , s'étant éloignée un instant, aussitôt nos petites filles s'enfoncèrent dans le bois voisin et si profondément qu'on eut toutes les peines du monde à les retrouver. On ramena les petites solitaires fort penaudes et toutes craintives. Elles ne furent pas punies. Le Roi René se montra plutôt amusé de cette escapade , escapade qui dénotait dans sa chère enfant de la décision, du courage et de la piété. "