Le Boudoir de Marie-Antoinette

Prenons une tasse de thé dans les jardins du Petit Trianon
 
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 Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette

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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeJeu 22 Nov - 17:34

A Naples, le rôle du principal ministre des Bourbons d'Espagne était par ailleurs
essentiel. Depuis Charles III, c'est Bernardo Tanucci, ancien professeur de droit à
l'université de Pise, qui assumait de fait la gestion du royaume. Grand défenseur
du droit régalien face aux prétentions pontificales, il avait entamé une série de
réformes judiciaires et accéléré l'expulsion des Jésuites – ce qui scandalisait
l'impératrice – mais restait hostile au mouvement encyclopédiste et au jansénisme
italien.33

Marie‐Thérèse consacra donc soigneusement quatre articles et les plus
longs développements de ses Instructions à l'attitude qu’il fallait adopter à son
égard. Pour elle, « le marquis de Tanucci [était] un homme de talent pour les
sciences, fort au‐dessus du médiocre mais d'un génie resserré. Irréprochable du
côté de la bonne foy et ennemi juré de la noblesse, il [semblait] au fait des affaires;
s'il pensait un peu plus au grand, ce serait un grand ministre mais la cause de la
Sainte Eglise est mal menée. Sa véritable ambition est d'être estimé et l'unique
moyen est de lui donner des marques de considération. »34 La nouvelle reine
«devait dire, à Tanucci, en arrivant: Je ne viens ici que pour plaire au roi; comme je
sais la confiance qu'il a en vous, j'attends de vous et de vos conseils comment m'y
prendre. Je suis de même informée de la confiance que le Roi d'Espagne a en vous,
je me conformerai volontiers à tout ce que vous pourriez me conseiller. »35 Elle
ajouta enfin: «Comme il a toute la confiance de deux rois […] et qu'il sert bien son
maître, il faut lui en savoir gré et le conserver [mais] je ne veux pas avancer que
vous devriez [tout] abandonner à la direction de Tanucci ; il faut aller bien
doucement avant de se décider contre un homme tel que lui. »36


Grâce à tous ces conseils et à l'aide de Nazoné , Marie-Caroline finiy par avoir la peau du ministre.
Tanucci fut accusé de libéralisme et disgracié en 1777.
En réalité, il gouvernait le royaume depuis un demi-siècle . Il mourut pauvre , mais en quittant le pouvoit , il avait laissé la nation heureuse et le trésor plein . Pareil étroge ne pourrait s'adresser à ceux qui le remplacèrent.

Source :

-L'article déjà cité
-Gagnière
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeJeu 22 Nov - 17:39

Madame de Chimay a écrit:
Tu m'étonnes dans ce cas là qu'il n'ait régné que deux ans !

La bamboula, ça ne conserve pas son homme ! Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeJeu 22 Nov - 17:43

Vous vous rendez compte que Léopold , le frère de Marie-Antoinette était encore plus débauché que Louis XV !!!
Louis XV et son parc aux cerfs, à côté de Léoplod II , c'était du petit lait !
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeVen 23 Nov - 17:19

Le successeur de Tanucci fut le marquis Della Sambuca . Il fut aussi l’amant de la reine.
Comment ne pas être frappé de la ressemblance des intérieurs de Naples et de Versailles ?
De même que Marie-Caroline avait chassé le ministre patriote Tanucci ( 1777 ), de même Marie-Antoinette avait proposé le renvoi de l’intègre Turgot ( 1776 ) . ET Necker ? Remplacé par Calonne puis Loménie de Brienne , prêtre galantin, antipathique à Louis XVI , mais créature de Marie-Antoinette. Chez les deux filles de Marie-Thérèse, le but était le même , éloigner du pouvoir les ministres défendant le pacte de famille et les remplacer par des créatures dévouées à l’Autriche. »

Source Gaignière
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeVen 23 Nov - 17:41

Les actions de ces deux premiers ministres eurent des conséquences sur la vie du plus grand saint de l'époque, à savoir ST Alphonse-Marie de Liguori. Le premier fut son persécuteur et le second fut son ami.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_de_Liguori
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeVen 23 Nov - 17:53

Le crédit de Sambuca déclina rapidement . En 1779 , il était encore ministre , mais il n’était plus l’amant. Son successeur auprès de la reine était le prince de Caramanica qui, sans titre officiel , gouvernait déjà. Ce fut lui qui proposa de faire venir , pour commander la marine napolitaine , un certain John Acton , alors au service du grand duc de Toscagne . C’est ainsi qu’Acton , arrivé à Naples en 1779 , bien accueilli de la reine, bien vu du roi , soutenu par tous ceux qui sentaient sa faveur naissante , devint ministre de la marine.

Source : Gaignière
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeVen 23 Nov - 17:57

Madame de Chimay a écrit:
Le successeur de Tanucci fut le marquis Della Sambuca . Il fut aussi l’amant de la reine.
"Aussi" ? Tanucci n'a jamais été l'amant de Charlotte ?! Shocked

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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeVen 23 Nov - 17:58

Madame de Chimay a écrit:
Le crédit de Sambuca déclina rapidement . En 1779 , il était encore ministre , mais il n’était plus l’amant. Son successeur auprès de la reine était le prince de Caramanica qui, sans titre officiel , gouvernait déjà. Ce fut lui qui proposa de faire venir , pour commander la marine napolitaine , un certain John Acton , alors au service du grand duc de Toscagne . C’est ainsi qu’Acton , arrivé à Naples en 1779 , bien accueilli de la reine, bien vu du roi , soutenu par tous ceux qui sentaient sa faveur naissante , devint ministre de la marine.

Source : Gaignière
Ah, oui. Acton, ok. Very Happy

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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeVen 23 Nov - 17:58

Madame de Chimay a écrit:
En 1779 , il était encore ministre , mais il n’était plus l’amant.

Tout passe, tout lasse .............. Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 56173
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeSam 24 Nov - 0:06

pimprenelle a écrit:
Madame de Chimay a écrit:
Le successeur de Tanucci fut le marquis Della Sambuca . Il fut aussi l’amant de la reine.
"Aussi" ? Tanucci n'a jamais été l'amant de Charlotte ?! Shocked

Non, Tanucci n'a jamais été l'amant de la reine. IL est vrai que ma phrase est ambiguë.
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeSam 24 Nov - 0:07

Citation :
Madame de Chimay a écrit:
En 1779 , il était encore ministre , mais il n’était plus l’amant.

Tout passe, tout lasse ..............   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 56173

Apparemment , Marie-Caroline se lassait très vite de ses amants ...
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeDim 25 Nov - 9:30

Qu’était John Acton ? Un aventurier né en 1737 à Besançon , de parents irlandais. Il servit quelques années dans la marine française. On ignore les motifs qui le forcèrent à quitter brusquement et le service et la France : certainement, ce ne fut pas suite à une action d’éclat . Il s’offrit au grand duc de Toscane , s’ingénia dans ses bonnes grâces et devint amiral de la marine de ce prince , en résidence à Livourne. Lorsqu’il arriva à la Cour de Naples , il avait 42 ans , l’abord désagréable , peu de savoir, aucun esprit mais une santé de fer.

Sambuca renvoyé , le prince de Caramanica le remplaça . Mais déjà son étoile avait pâli . Monté sur le faîte, il allait en descendre , pendant que la fortune prenait Acton sur ses ailes , l’élevait rapidement. D’abord ministre de la marine , puis ministre de la guerre ; non content de ce cumul, il prit un troisième ministère , les Affaires Etrangères.

Caramanica tomba en disgrâce il dut laisser toutes ses charges et prérogatives à Acton. L’aventurier avait vaincu . Maître de l’état, maître du mari , maître de la femme, il allait pouvoir gouverner à sa guise, vendre sa patrie d’adoption à l’Angleterre , piller le trésor , assassiner les patriotes napolitains . Son règne devait durer vingt cinq ans. « Acton a dit un historien , fut plus heureux que ses prédécesseurs , non parce qu’il était plus habile , mais parce qu’il était plus scélérat . »


http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Acton_(6e_baronnet)
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeDim 25 Nov - 9:38

Voici un livre qui me semble intéressant

La politique des Lumières : Constitutionnalisme, républicanisme, Droits de l'homme, le cas Filangieri de
Vincenzo Ferrone
L'Harmattan , 2009, 334 p : 32 euros

Résumé Amazone

Par quels biais apparurent en Italie le langage des droits de l'Homme, le républicanisme des modernes et la pensée constitutionnelle des Lumières ? Existe-t-il un lien entre la culture politique des Lumières tardives et la genèse de la tradition démocratique et républicaine italienne ? Comment, sur un plan plus général, les idées qui avaient inspiré les Révolutions américaine et française se sont-elles transformées dans d'autres contextes nationaux, et en fonction de traditions culturelles dotées de leurs caractères propres ? Vaste synthèse d'histoire des idées politiques de la fin du XVIIIe siècle, ce livre examine ces questions en partant à la redécouverte de La science de la législation, ouvrage alors fameux dans toute l'Europe, véritable best-seller de théorie politique écrit par un Napolitain décédé prématurément, Gaetano Filangieri (1752-1788). L'ouvrage de Vincenzo Ferrone reconstitue également, à travers la crise de l'Ancien Régime, les étapes historiques et théoriques de l'apparition d'une société nouvelle, plus équitable, caractérisée par une conscience démocratique s'exprimant dans l'espace public et par l'affirmation des droits de l'homme et du citoyen. Née dans l'effervescence intellectuelle napolitaine de la fin du XVIIIe siècle, l'oeuvre de Filangieri apparaît alors comme un passage décisif, pour les idées politiques, juridiques et sociales en Europe, entre la pensée révolutionnaire et l'apparition du libéralisme moderne.
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeDim 25 Nov - 9:44

La réorganisation de la marine à Naples

Introduction

Le port de Catellammare depuis le temps des Angevins a été toujours vital pour la defense
de Naples. Mais à l’époque des Espgnols, à partir del 1507, a été donné en fief a Filippino Doria,
puis en 1541 à Ottavio Farense. Et quand Charles de Bourbon a pris le Royaume, en 1734, la
ville a eté incorporé dans ses possessions personelles (telles que l’héritage de la mere, Elisabetta
Farnese). Mais le port, “capable d’armées”, a toujour été l’objet d’une attention particulière par
les rois, qui les utilisaient pour défendre la Capitale et la construction des navires pour la flotte
royale. Et ici, il y avait formé une classe marchande florissante consacrée à la construction de
grands bateaux, au commerce et à la pêche. Et même pendant la période autrichienne (1707-
1734) le port a été restauré à la demande des capitaines de navires qui ont dénoncé l’insuffisance
des structures anciennes. Et la dépense massive a été tire de l’”atterrissage” payé par les mêmes
maître et capitaines de plusieurs navires arrivant au port.


La premiere epoque des Bourbons (1734-1806)


Lorsque Charles de Bourbon est arrivé dans le Royaume de Naples, en 1734, a été obligé
de réorganiser la flotte, détruit par les Autrichiens, nécessaire pour se défendre contre les
attaques des pirates barbaresques.


Du 1736 on a commencé la costruction du navire Saint-Philippo le Real, de 60 canons,
terminée deux ans plus tard. Ensuite furent construits le navire Partenope San Carlo, une frigate
de 50 canons et 4 galéres. Mais les vaisseaux ont été construits par le Genoese Sebastiano Tixi
avec plans empiriques, comme par le passé, donc les bateaux n’etaient pas très sûrs.
Mais en 1759 Charles quitté Naples pour le Royaume d’Espagne et le jeune roi Ferdinand
a été laissé sous la tutelle de Bernardo Tanucci qui ne présentaiet aucun intérêt particulier pour
les questions maritimes; ainsi la marine royale était en abandon complet, avec 3 galères, 4
frégates, 6 galeottes (petite galéres) et 8 xebecs. Ainsi, la reine Marie - Caroline demandé a son
frère, le Grand Duc de Toscane, de fair venir à Nàples le célèbre amiral John Acton, d’origine
irlandaise, qui était à son service, pour réorganiser la marine napolitaine. L’officier, arrivè a
Nàples le 4 août 1778, nommé cinq jours après “Diresteur du Secretariat de la Marine Royal”,
décida de rester dans le Royaume, malgré les protestations du Grand-Duc Léopold, et
commencé à travailler immédiatement pour rèorganiser le secteur maritime dans son ensemble.
Aprés avoir formè un Conseil de la Marine, réorganisa les écoles nautiques de Carotto et
Meta (à Piano de Sorrento) et de Saint-Joseph à Chiaia, en Nàples, pour former des bonnes
2
équipes et les pilotes necessaries pour les navires marchands. En suite ordonné de réorgoniser
l’Académie de Marine, fondé en 1735 pour l’éducation des aspirants garde-marine.
Puis il a decide de reorganizer et d’augmenter la flotte de navires en utilisant le traitè de
Leonard Euler, publiè en latin en 1749 et traduit en italien à Naples en 1780, le traitè plus
innovant pour les construction navales; et pour la navigation on utilisa le traitè de Robertson
(traduit à Naples en 1776).


Dans le meme temps il a appelé à Naples le “constructeur ingénieur” d’origine française
Antoine Imbart, alors liutenant du Grand- Duc de Toscane, qui a apportè avec lui les plans de
construction françaises, déjà testée dans les arsenaux de Brest et de Toulon pour construire les
bateaux à 74 canons.

Mais puisque le chantier Napolitain était peu profonde, donc pas utilizable pour la
construction des nouveaux navires, Acton décidé de costruire un chantier naval royal à
Castellammare, ou il y avait une vieille tradition de construction navale, en utilisant le chantier
naval Napolitain seulement pour les petits bateaux.


Au printamps de 1784 ont commence les travaux pour transformer le chantier marchand
en Arsenal Royal, travaux dirigé par l’ingénieur Giovanni Bompiede, qui à cette époque
réorganisait les principaux ports du Royaume. Dans le chantier on construit un “Varatojo”
(pier pour le lancement de navires) avec deux quais latéraux, mis en place un stand pour les
condamnés qui y travaillaient et un entrepôt pour les materiaux.

Enfin, ont été canalisées les eaux dans lequel on faisait temperer le bois nécessaire pour
construire les navires, en particulier celles plus précieux de sapin ou “bois du Nord”, qui
venaient de la Suéde et de la Russie (Riga) quand il a été conclu un traitè de commerce (1787).
Dejà en 1784 l’ngénieur Imbert a commence à construire la quille du premier navire à 74
canons fourni par le programme d’Acton, lancé deux ans plus tard, nommée Partenope. Puis
jusqu’à 1795 ont été construits cinq autres navires, le Ruggiero, le Tancredi, le Guiscard, le
Samnite et l’Archimède, alors que à Nàples poursuivi la construction des bateaux de moindre
tonnage.

Mais à la fin de 1798, tandis que le roi s’enfuit à Palerme sur le navire de l’amiral Nelson
et les Français arrivaient à Naples, il fut décidé de détruire la flotte, qui fut brûlé l’8 Janvier 1799
par le commodore Campbell pour l’empêcher de tomber entre les mains des Français. Puis,
après la chute de la République Napolitaine, mis à mort l’amiral Francesco Caracciolo par
Orathio Nelson, il semblait que tous les efforts d’Acton pour costruire une puissante flotte ont
été déjouées.

La Période Française (1806-1815)


Joseph Bonaparte, nommé roi des Deux-Siciles le 30 Mars 1806, il se trouva à
gouverner un royaume presque complètement dépourvu de forces navales. Par
conséquent, depuis le 15 mai confié la régence du département de la Marine à Nicola Pignatelli,
puis mise en place un «Corp des ingénieurs de la mer » divisée en deux branches, «Marine» et
«Plombier», pour réorganiser le secteur maritime. Dans le même temps a été réorganisée
l’Académie de la Marine, avec l’”école des pilotes", a été restauré l’école nautique de Meta et
Piano de Sorrento et celle de l'île deProcida, un important centre commercial, ouvert à la fin
de 700.

Quant à la flotte, le premier noyau a été formé par la frégate Ceres et la
Corvette Fame, capturé à Castellammare tandis que le roi échappé de Naples en Sicile pour la
deuxième fois. Par conséquent, il a été décidé de construire des bateaux cannoniers
pour défendre la côte contre les incursions des Anglo - Bourbon.
Pendant ce temps Napoléon, qui avait adapté les arsenaux principales
italiennes (Venise, Gênes, La Spezia) pour construire des navires à 80 canons, demandé à
Murat, nommé roi de Naples en 1808, de procéder à cet ajustement pour l'arsenal
de Castellammare et construire quatre vaisseaux de ligne. En attendant, ils ont commencé
à construire un navire à 74 canons, le Capri (en l'honneur de la reconquête de l'île, occupée par
les Britanniques, en Octobre1808), lancé en 1810. Deux ans plus tard, fut lancé le
navire Joachim, quand on a prévu d'étendre l'arsenal de Castellammare pour
définir trois bateaux simultanément. Mais pour les urgences de la guerre, le travail ne fut
pas terminé.

Extrait du site suivant

http://www.citcem.org/encontro/.../TEXTO%20-%20Maria%20Sirago.pdf
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeDim 25 Nov - 9:56

Article intéressant sur Les papyrus de Bonaparte, souvenirs de Pompéi et Herculanum


http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/articles/files/480219.asp
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeMer 5 Déc - 5:03

A peine installé , connaissant bien les affections volages de sa royale maîtresse et craignant un retour de fortune de Caramanica , il obtint son éloignement. On l’exila comme vice-roi de Sicile , où peu après, il mourut empoisonné. Seul le ministre des finances gênait encore Acton : d’un trait de plume, il supprima et le ministre et la fonction. Tous les ministres, créatures d’Acton , furent de simples commis.

Acton était parmi tous les ministres le seul d’origine étrangère. Il avait compris qu’à Naples , la reine était tout et le roi rien.
Amiral à son arrivée , il en arriva à cumuler tous les titres et fonctions. Dès lors sa fortune devint prodigieuse. Il était l’ami de Casanova. Et surtout il n’était qu’un pion de l’Angleterre. Le cabinet anglais connaissant bien le personnage , l’avait poussé et recommandé auprès du grand duc , puis plus tard à Naples. Mais à quel prix ? Il devait gouverner Naples pour le compte de l’Angleterre. Il devait coûte que coûte enlever à la France l’influence qu’elle aurait pu prendre par Marie-Antoinette sur sa sœur Marie-Caroline. La commission plaisait doublement à l’aventurier. Elle faisait surtout sa fortune et satisfaisait sa rancune.

Il ne faillit point à sa tâche. Grâce à lui , la reine oublia l’Autriche et devint toute anglaise , en vouant à la France , qui avait humilié son Acton , une haine furieuse et féroce que la chute des Bourbons en France et le supplice de sa sœur ne firent que gonfler.
Avec Acton, un nombre incalculable d’aventuriers de toutes sortes assaillirent les emplois lucratifs. Le mérite , le talent national étaient systématiquement méprisés : heureux quand ils ne furent pas persécutés !
Un jour, Ferdinand voulut nommer un napolitain secrétaire du ministre du commerce. Acton refusa sèchement , obligeant ainsi le roi à le nommer directement .

Cette invasion étrangère s’étendait jusqu’à l’armée qui la supportait impatiemment. L’opposition devint si forte qu’elle contraignit Acton à renvoyer les officiers étrangers et même les sous-officiers instructeurs au nombre desquels Pierre Augereau , le futur maréchal de France et Jean-Baptiste Eblé , le héros de la Bérésina . Le peuple s’en prit à la reine et à son ministre , en les associant tous les deux dans une commune exécration.

Le mépris engendre la haine : Marie-Caroline méprisait la nation et la nation la hait. Mais ce même peuple qu’elle méprisait devint un constant sujet de peur pour elle ; et plus elle tremblait , plus Acton qui avait tout intérêt à se faire croire indispensable , la faisait trembler. Il institua une junte d’état pour poursuivre ceux qui manifestaient leurs sympathies à la Révolution Française. Trois jeunes gens –le plus âgé avait 20 ans ! –furent exécutés comme conspirateurs contre la sûreté de l’état. Les forts, les prisons regorgeaient d’infortunés qui languirent des années sans pouvoir obtenir ni grâce ni jugement , ignorant même le motif de leur incarcération !

Charles III d’Espagne , comprenant que son fils Ferdinand courait à sa perte , lui écrivit une lettre plutôt de père que de souverain , pour lui dévoiler les intrigues de la reine et la conduite d’Acton. Il lui conseillait de renvoyer au plus vite cet aventurier.
La réponse de Marie-Caroline fut de précipiter un projet de famille qu’elle caressait depuis longtemps et qui provoqua la rupture définitive des trois branches de Bourbons.
Elle maria deux de ses filles avec les archiducs François et Ferdinand , fils de son frère Léopold II. Et elle fiança le prince héritier François de Naples , âgé de 12 ans avec l’archiduchesse Marie-Christine.
Le roi et la reine de Naples se rendirent à Vienne à cette occasion . Malgré le désir de Ferdinand de retrouver au plus vite ses chasses , Marie-Caroline ne voulut pas qu’il rentrât à Naples , sans avoir assisté officiellement avec elle aux conférences de Pavie et de Pilnitz , qui décidaient du dénombrement de la France.

Telle était la situation de Naples en 1791 , au moment de la rentrée de Ferdinand IV et de Marie-Caroline et de l’arrivée de l’ambassadeur d’Angleterre et de lady Hamilton



Tiens, tiens , nous retrouvons l'Angleterre derrière la répression de Marie-Caroline !
Comme c'est curieux et quelle coïncidence !
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeMer 5 Déc - 12:41

A peine de retour à Naples , Marie-Caroline fut sollicitée pour la présentation à la Cour de la nouvelle ambassadrice d’Angleterre . La demande étant délicate : la reine d’Angleterre ayant absolument refusé de recevoir lady Hamilton or la Cour de Naples ne voulait admettre que les étrangers reçus dans leur propre pays. Le ministre Pittse chargea de lever l’obstacle : Acton la ferait présenter . Il est certain que l’alliance des Deux-Siciles avec l’Angleterre ne pouvait se décider et surtout se maintenir , que grâce à l’intimité de Lady Hamilton avec Marie-Caroline et par son espionnage. L’ambassadrice devint son espion ; de 1792 à 1800 , elle livra à l’Angleterre tous les secrets de l’Italie et parfois ceux de l’Espagne . Elle eut par là sur nos affaires , la plus fâcheuse influence.

Dès la première audience, Marie-Caroline s’éprit d’elle . Elle afficha sa nouvelle conquête avec un cynisme incroyable !Emma régna , sans conteste sur l’état, la reine , la chambre à coucher, le lit royal. Tout pliait à ses ordres !

Donc après Acton, Lady Hamilton ! Ils étaient combien à la Cour de Naples , les espions de Pitt ?
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeSam 8 Déc - 4:42

La Cour est le théâtre de fêtes continuelles. Emma en est l’ordonnatrice suprême ; elle commande et tous obéissent, même Acton , qui doit ronger son frein. Elle invente des mascarades nouvelles , elle compose des tableaux vivants . De son ancien métier de modèle, elle avait conservé une habileté merveilleuse à se draper avec une pièce d’étoffe –mousseline ou cachemire ; elle apparaissait à volonté en juive , en matrone romaine , en Hélène , en Pénélope ou Aspasie . Elle imitait en perfection les bayadères de l’Hindoustan et les Almées d’Egypte . Mais son triomphe était la célèbre danse du Shall , si imparfaitement rendue depuis par celles qui cherchent à l’imiter.

Dès la première année , une correspondance intime journalière s’établit entre Marie-Caroline et Emma. Nelson le dit formellement dans une lettre à Lord Saint Vincent . les deux amies se voyaient cependant tous les jours , mais la reine eut toute sa vie la manie épistolaire. Elle fut « un scribe infatigable « , que rien ne pouvait arrêter , ni les fêtes, ni la maladie ; sa plume courait toujours , sans souci de l’orthographe ni de la syntaxe . Ferdinand n’écrivait jamais ( savait-il même signer son nom ? ). Sa femme, par contre , quarante ans durant , correspondit avec les agents secrets qu’elle promenait à grands frais , à travers l’Europe.

Ce n’est point une souveraine , c’est une amie tendre et dévouée qui écrit à une amie de sa condition. Le premier billet de la correspondance fut écrit le 7 février 1793, jour où les souverains de Naples recevaient la nouvelle de l’exécution de leur beau-frère , Louis XVI.
Le premier mot de la reine est : Vengeance , le second : Appel à L’Angleterre.

Ma chère Milady,

J’ai été bien touchée de l’intérêt que vous prenez à l’exécrable catastrofe dont ce sont souillé les infâmes français. Je vous envoie le portrait de cet innocent enfant ( le dauphin ) qui implore vengeance , secours , ou s’il est aussy imolé , ces cendres unis à ceux de ces infortunés parens crient avant ( devant ) l’Eternel pour une Eclatante Vengeance. Je compte le plus sur votre généreuse Nation pour remplir cet objet et pardonez à mon cœur déchiré ses sentimens. Votre attachée amie –Charlotte



En marge et de la main de Lady Hamilton et en anglais : ( de la Reine de Naples , 9 février 1793 , deux jours après qu’elle eut reçu la nouvelle de l’horrible supplice du roi de France, son beau-frère ).

Lorsqu’on vendit aux enchères le mobilier de lady Hamilton , le Musée Britannique acheta la correspondance entre la reine et lady Hamilton . Elle est classée dans les Autographes de la Bibliothèque du Musée Britannique , volume 1615 -1616-1618-1619-1620-1621-de la Big Eg.

Toutes les lettres ou presque sont en français et signées Charlotte tandis que les lettres italiennes sont signées Caroline.
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeSam 8 Déc - 9:20

Merci pour cette lettre, Madame de Chimay. On y sent toute la douleur de la soeur éplorée. J'adore y lire son petit nom d'enfance qu'elle a gardé toute sa vie... Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 405462

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rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeSam 8 Déc - 15:05

La République Française à peine proclamée , avait envoyé comme ambassadeur à Naples , le citoyen Mackau. La cour des Deux-Diètes avait refusé , et de reconnaître le nouveau gouvernement , et de recevoir son ambassadeur . Sur un ordre de Paris, le contre-amiral de Latouche , avec quatorze vaisseaux de guerre , pénétra dans la baie de Naples ; et disposant sa flotte en ligne de bataille , il jeta l’ancre à deux portées de canon. Un peuple immense regardait. Les troupes étaient massées sur les quais. Ferdinand, tremblant de frayeur , fit demander à l’amiral le motif de son arrivée et le but de sa démonstration. Latouche envoya son ultimatum par un grenadier de la République . Le roi devait reconnaître la République Française et recevoir son ambassadeur , ou le bombardement commencerait dans les deux heures. La Cour eut peur. Ces femmes furieuses si propres à la guerre de loin , tombent en faiblesse. Et l’illustre amiral Acton si terrible contre la France, n’est pas rassuré. Ferdinand réunit le conseil , et bien que les forts fussent en parfait état de défense , Caroline et Acton épouvantés , optèrent pour la paix . Les autres conseillers votèrent dans le sens de la reine et Ferdinand, enchanté de rencontrer plus poltron que lui , adhéra. Une lettre officielle informait l’amiral Latouche qu’on souscrivait à toutes les conditions de l’ultimatum , et qu’à l’avenir, on conserverait une neutralité absolue. La Cour était tellement effrayée que cette lettre avilissante fut rédigée et expédiée le jour même.
Latouche déclara les satisfactions suffisantes et remit à la voile. Si Ferdinand se fût moins pressé , une tempête terrible qui éclata la nuit même , mettait à la merci des batteries napolitaines la flotte française.
Latouche qui la reçut au large , éprouva de telles avaries , qu’il dut rentrer pour se réparer dans le port de Naples.

L’ardente jeunesse tint à l’honneur de recevoir Mackau et Latouche. Marie-Caroline , se contenant à peine , attendait avec impatience le départ des Français pour sévir contre les imprudents . Ne pouvant se venger d’un ennemi plus fort , la reine déchargea sa colère sur les faibles qui étaient à sa portée , comme un chien qui mord la pierre , n’osant pas mordre la main qui l’a lancée.
Elle poussa l’audace jusqu’à violer le palais de l’ambassadeur Mackau –alors à Rome –sous le prétexte que les papiers de ces prétendus conjurés y avaient été déposés. Les jugements étaient secrets . Tout incarcéré ne devait plus reparaître : était-il mort ? Vivait-il encore ? Parents et amis l’ignoraient.

La République Française , certainement , ne laisserait pas impunie l’injure faite à son ambassadeur . Marie-Caroline, pour se mettre en défense , décida Ferdinand à violer l’engagement de neutralité qu’emportait Latouche , pour signer un traité secret avec l’Angleterre.
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeSam 8 Déc - 15:08

Amiral Latouche

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-René-Madeleine_de_Latouche-Tréville


http://napoleon-monuments.eu/Napoleon1er/Latouche.htm


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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeDim 9 Déc - 4:56

Cette haine furieuse contre la France, cette passion désordonnée pour l’Angleterre se manifesteront dans toutes les circonstances jusqu’au jour où la reine s’apercevra qu’elle a été jouée et dépouillée par sa fidèle alliée.
Marie-Caroline accueillit d’abord avec joie la prise de Toulon par les Anglais.

N’est-il pas paradoxal que Marie-Caroline ait fait confiance aux ennemis de sa propre sœur , c'est-à-dire les Anglais ?
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeSam 22 Déc - 11:40

Voici comment fut organisée la rencontre entre les deux futurs amants.

Les Anglais étaient dans la place , mais encore fallait-il garder cette immense étendue de fortifications. Lord Hood, commandant en chef des forces britanniques , se hâta d’expédier à Naples un des capitaines de son escadre pour réclamer à cette Cour les 6000 soldats promis par le traité secret. Cette mission de confiance échut à Nelson , le jeune commandant de l’Agamemnon.

La capitaine Nelson , en débarquant , s’adressa , comme de droit à sir William Hamilton pour transmettre la demande Lord Hood à la Cour des Deux Siciles.
Dès leur première entrevue, sir William fut subjugué. Il n’avait jamais reçu d’officiers chez lui , il voulut faire exception pour Nelson qu’il présenta à Lady Hamilton .
« Vous verrez –dit-il à sa femme , un petit homme qui se ferait difficilement passer pour joli garçon , mais qui, j’imagine , étonnera le monde. Je suis résolu , pour celui-ci de me départir de mes habitudes. Qu’on lui donne l’appartement préparé pour le Prince Auguste ! ( Le Prince Auguste était le fils du roi d’Angleterre ).

Tel fut le commencement d’une liaison qui devait tourner au déshonneur de ces deux hommes. L’historien de Nelson ajoute que Nelson , serrant un jour la main de sir William , lui dit : « Je ne suis pour le moment qu’un simple capitaine , mais que je vive et vous me verrez au haut de l’échalle ».


Le roi et la reine de Naples comme s’ils avaient prévu l’avenir qui leur était réservé , prodiguèrent les distinctions les plus flatteuses au jeune officier.

Rien dans sa correspondance ne fait pressentir la passion furieuse qu’il devait éprouver plus tard pour Lady Hamilton. Il parle d’elle à sa femme dans les termes les plus simples et les plus froids , comme « d’une personne aimable qui s’est rendue digne d’un rang où elle a été élevée tout à coup par le hasard. »

Le hasard ? Nelson se trompait . L’ambassadrice de fraîche date et le simple capitaine étaient , au contraire , un exemple frappant de ce que peut la volonté. Elle jugea tout de suite –dit-elle dans ses Mémoires , que ce « capitaine de mince apparence , cet inconnu deviendrait un jour le plus illustre marin de l’Angleterre ».

Tous les deux sont à peu près du même âge ; mais l’un et l’autre, pour parvenir, avaient fait bon marché de l’existence. Sa vie à lui, toute d’honneur, n’avait jamais quitté son bord, ignorant tout de ce monde. Sa vie à elle, d’une femme sans scrupules , ayant tout traversé. Tous les deux défigurés dans cette bataille acharnée , elle par cet embonpoint précoce , qui atteint les courtisanes ; lui, malingre et jaune, secoué par les accès d’une fièvre pernicieuse contractée aux colonies.

Il était né en 1758 . Son père , recteur de la cure de Burnham Thorpe , élevait péniblement une nombreuse famille ; sa mère , une Suckling , était petite fille d’une sœur aînée de Sir Robert Walpole. Le fils aîné d’une nature calme et posé , fut d’église ; quant à Horace , dont le caractère était intraitable , on le destina à la mer : autant l’envoyer à la mort , car sa complexion délicate le marquait d’avance comme une victime de la fièvre des colonies. Mais une énergie indomptable soutenait ce corps frêle : Nelson était né furieux . Deux seules passions traversèrent sa vie : LA HAINE DE LA FRANCE ET LADY HAMILTON.« Tout Français est un jacobin , tout jacobin un animal malfaisant qu’il faut détruire par tous les moyens . »La haine qu’il portait à la nation française eut tous les caractères d’une espèce de maladie mentale. « Je hais les Français royalistes ou républicains : à quelques égards cependant, je crois que ces derniers valent mieux.
A mes yeux, les Français sont tous les mêmes . Pardonnez-moi de m’exprimer ainsi mais ma mère haïssait les Français.


Source : Extrait de la correspondance de Nelson.

Sans protection et de caractère difficile, ses actions d’éclat forcèrent la main de l’Amirauté. A 21 ans, il était capitaine en second . A 25 ans, il était commandant de la frégate Boréas, en station devant l’île Névis. Bien accueilli de M . Herbert , président de Névis, il le fut mieux encore de sa nièce , Mistress Nisbett , jeune femme de 22 ans , d’une grande beauté. Elle était veuve du docteur Nissbett , mort après 18 mois de mariage , en laissant un enfant.
Le petit homme chétif avait des yeux de flammes ; son ascendant était irrésistible. L’oncle en fut tôt coiffé et la nièce amoureuse. Loyalement , il déclara être pauvre comme Job ; l’aveu n’arrêta rien. La jeune veuve l’aimait, voyant en lui un mari et un père adoptif pour son fils unique et chéri. Ils s’épousèrent en 1787. Nelson écrivait alors à son frère : « Nous serons d’heureux époux , et , si cela n’arrivait pas , ce serait évidemment de ma faute ». Triste pressentiment qui devait se réaliser , sans qu’il y eût ,en effet , d’autre coupable que Nelson.

Source principale : Gaignière
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MessageSujet: Re: Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette   Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette - Page 18 Icon_minitimeSam 22 Déc - 13:30

La suite du récit nous ramène à Naples , précisément après son départ. Nous le retrouverons dans cinq ans. Ces années passèrent vite à la Cour des Deux Siciles. Les maris d’un côté, les femmes de l’autre suivant leurs goûts . Le roi et l’ambassadeur étaient toujours à chasser , pendant que les deux amies , fuyant les ennuis de l’étiquette et de la représentation , s’endormaient , comme dans un rêve , sous les bosquets embaumés du palais du Portici.

Jamais leur intimité ne fut plus complète. Pour Emma, rien de caché , rien de fermé dans l’intérieur du ménage royal. Lettres intimes, dépêches diplomatiques ,tout se lisait devant elle , ou lui était communiqué. Le trop confiant Charles IV d’Espagne dans une lettre confidentielle à Ferdinand son frère , faisait part des dégoûts que lui causaient la conduite diplomatique et les exigences impérieuses de l’Angleterre . Il annonçait en terminant , qu’il était résolu à faire sa paix avec la France , à s’allier avec elle ; il conseillait à son frère d’imiter son exemple et d’abandonner l’Angleterre à elle-même. »


L’espionne envoya à Londres le texte même de la lettre et l’Espagne fut frappée.
Les historiens-Michelet, Colletta, Forgues –ont connu cet acte infâme mais ils ont ignoré comment il avait pu se produire. Emma Hamilton, dans Ses Mémoires, prétend qu’elle se trouvait un jour dans le cabinet de Ferdinand , pendant qu’il décachetait son courrier. Le Roi avait l’habitude d’ouvrir les lettres , de regarder la signature et de les rejeter sur le bureau sans plus s’en soucier. Elle vit qu’une lettre , aux armes d’Espagne , attirait l’attention du roi qui, après l’avoir lue attentivement , la mit dans sa poche.
Emma étonnée de cette réserve nouvelle à son égard , attendit que Ferdinand fasse sa sieste
Après son dîner.Elle corrompit un page de la chambre et obtint qu’il lui livrât la lettre pendant quelques instants, le temps de la copier.
Chaque mot de ce récit est un mensonge. Deux lettres de Marie-Caroline vont nous donner la clé du mystère.
Dans la première, on voit les ménagements des Français pour les ennemis . « Cecy est incompréhensible « pour la reine , mais ne l’était point pour l’Angleterre , toujours sur le qui-vive.

« Cher Milady, un autre courrier d’Espagne du 28, on n’y parle pas de pain ( ? )
Bilbao a capitulé ; toute la Biscaye est aux Français. Mais la Cour , le ministre est tranquille .
Alcudia a dit à notre ministre « que cette perte n’était que pour peu et que bientôt on verrait tout changer en bien ».
« Cecy est incompréhensible ». Le général Monceny ( Moncey )français, fait des compliments aux courriers espagnols , leur accorde des passepors , compliments. Saint-Simon a été envoyé pour garder Pancorvo, entrer en Castille. Que prouver de tout cella ? Je m’y perds.
On déchiffre le chiffre , si je sais quelque chose de plus , vous le saurez.
Mais cette tournure est inconcevable.
Adieu, mille compliments au chevalier. Tout à vous , pour la vie ;
Charlotte

La seconde lettre est encore plus explicite.

« Ma bien chère Milady,j’ai ma tête si confuse et l’âme si agité que je ne sais que faire.
J’espère demain vers dix heures vous voir.
Je vous envoie un chiffre venu d’Espagne , de Galatone ( c'est-à-dire par l’intermédiaire de l’ambassadeur de Naples à Madrid ), qu’avant 24 heures, vous me devez rendre afin que le Roi le retrouve. Il y a des choses très intéressantes pour le Gouvernement Anglais et que j’aime à leur communiquer et montrer mon attachement pour eux et ma confiance au digne chevalier , auquel je prie seulement de ne pas me compromettre.
Adieu, combien de choses nous parlerons demain !
Adieu, croyez-moi votre sincère amie.

Charlotte


En marge écrit par Lady Hamilton ( copie d’une lettre de la reine -28 avril 1795. Sir William fut obligé d’envoyer l’original en Angleterre , avec la copie du chiffre que Sa Majesté mentionne ).

Ainsi, dans sa folie et monstrueuse passion, une reine livrait à une aventurière les secrets les plus intimes- on pourrait ajouter les secrets mortels –de son propre pays et d’une nation alliée ?
L’Angleterre , en apprenant que l’Espagne se détachait de la coalition pour traiter avec la France , bombarda Cadix
, et, se jetant sur la flotte espagnole sans méfiance, la détruisit au combat de Saint Vincent.

Peut-on envisager de sang froid l’étrange aberration de Nelson , quand, dans son testament, il lègue à son roi et à son pays Lady Hamilton, en raison de ce qu’elle s’était fait livrer la lettre du roi d’Espagne à son frère Ferdinand !

Mais les événements se précipitaient. De gros nuages noirs s’amoncelaient sur l’Italie. Marie-Caroline qui avait prêché la croisade générale contre la France , apprenait avec terreur que ses soldats étaient à Rome . l’heure d’une résolution suprême avait sonné pour elle : ou la neutralité complète ou l’alliance ouverte avec l’Angleterre contre la France.
L’Angleterre qui faisait peu de cas de l’aide de Naples , hésitait en raison des subsides énormes que son concours lui coûterait : elle eût préféré que Marie-Caroline continuât à jouer double jeu.
La reine qui voyait déjà les Français à Naples , écrivait désespérée à Lady Hamilton ;

Ma chère Milady,

Berthier est entré à Rome. Tout a été accepté et les otages déjà enfermés. Ainsi, ils sont les despotes. ( Despotes pour maîtres, sous une plume royale est assez piquant ).
Malgré cela, Ney s’avance avec III/10 d’hommes et un grand parc d’artillerie . A quoi sert-il ?
Cella est facile à deviner. D’autres troupes viennent encore , ce qui leur fera trente et plus miliers d’hommes , sans compter ce qu’ils sont à Rome . Déjà , ils ont pris III/3 de chevaux .

Tout cecy me rend bien complètement malheureuse . Dans la semaine, on va expédier un courrier à Londres pour voir s’il n’y aurait point moyen de faire ressouvenir cette Brave Nation qu’ils perdent l’Italie , son commerce à jamais et dans nous leurs plus fidèles alliés . Et il faut se prononcer , abandonner nos alliés ! Tout cella me tue !
Adieu, croyez moi pour la vie votre bien attachée amie –Charlotte «
Probablement , le cabinet anglais ne répondit pas assez vite ; Marie-Caroline froissée , et surtout perplexe , discontinua pour quelque temps sa correspondance. Emma s’en plaignit et la reine lui écrivit aussitôt :

5 mars 1798

Ma bien chère Milady,

N’attribuez ni à refroidissement , ni à manque d’amitié que je ne réponde pas à vos chères lettres. Je suis si accablée d’affaires , tourmentée que je n’en n’ai point le temps. Malgré cella , je volerai le premier moment que j’aurai pour vous voir avec votre cher mari. Entretemps, je veux vous aviser que, ce soir , part un courrier pour Londres qui usera toutes les précautions pour ne pas tomber entre les mains de ces monstres-nos voisins-. Ainsi si le chevalier ou vous , voulez en profiter , vous en êtes le maître.

Mon Cœur, ma chère Milady , ni pour mes amis comme vous , ni pour mes opinions change jamais. Aussi vous me retrouverez toujours amie sincère , véritable, estimant, chérissant, confiante , loyale vers ceux qui le méritent à tant de titre.

Adieu ma chère amie, mille complimens au chevalier et croyez-moi tous les deux très empressés à vous voir et votre constante , sincère amie pour la vie .

Charlotte
En marge de la main de Lady Hamilton

( De ma toujours chère , respectable, adorable reine de Naples . Oh, si chacun pouvait la connaître comme moi, il l’aimerait de tout son cœur , comme je le fais. Que tous les bonheurs l’accompagnent , elle et les siens ).

Protestations et supplications de la reine à l’aventurière n’avancèrent pas d’une heure les décisions de l’Angleterre. La bataille d’Aboukir devait trancher la question.

Quel cynisme de l'Angleterre !


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Secret d'histoire sur Marie-Caroline

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