Nos avis sur le film "Les Adieux à la Reine", avec Diane Kruger de Benoît Jacquot

pimprenelle a écrit:

Vert jeune crocodile... ça fait rêver...  

..... la dolce vita, à la Talleyrand !   (    ) ......

Son petit ventre est d'une sensualité...

Citation :

clioxviii a écrit:

La robe de cour est encore  une française ou le grand habit pour les grandes cérémonies.

La tenue eut été de rigueur le 5 mai 1789 avec une autre coiffure, bien sûr !...mais elle reste incongrue aux dates des 14 aux 17 juillet 1789...

D'autant que ces dames évitaient autant que possible le grand habit, voire même la robe à la française.
Au 22 octobre 1781, elles ont été retardées au baptême du dauphin, suivant d'environ une heure sa naissance.
D'après Louis XVI : "Mes frères, mes soeurs, mes tantes, M. le duc d'Orléans, M. le duc de Chartres, M. le prince de Condé et M. de Penthièvre ont signé l'acte, les princesses n'ayant pas eu le temps de se rhabiller."

Donc les princesses, contrairement aux images de propagande nous montrant la naissance de l'héritier du trône qui nous les montrent en habit "classique", adéquat à la scène, sont en réalité en tenue bien éloignée de la pompe souhaitée lors des grands événements de la cour, héritière de la tradition louisquatorzienne que tout le monde voulait fuir à tout prix mais dont il fallait conserver l'apparence:



Finalement, entre l'accouchement et le baptême où la décence exige cette fois-ci une véritable tenue de cour, elles n'ont pas eu le temps de se changer.
Vous imaginez la torture de ces femmes, obligées de courir (ou plutôt de se faire transporter en chaise à porteur) jusqu'à leur appartement (situés soit à l'aile du Midi, soit à l'aile du Nord) en partant de la chambre de la reine, puis de se donner rendez-vous à la chapelle ?
Avec une foule dense venue exprès pour ce grand moment, une foule qui fait exploser sa joie !  

Nous savions que les pauvres Mesdames elles-même, obligées à la même contrainte lors de la cérémonie du débotté de leur père, n'avaient pas toutes le temps de recevoir un bécot de Louis XV.  

Un stress permanent, cette vie de cour.

clioxviii a écrit:

Décidément, cette robe ne passe pas.

pimprenelle a écrit:

Son petit ventre est d'une sensualité...

Hein, crois-tu ! On a envie de le papouiller, lui faire scrountch scrounch ...

Tu sais que c'est dangereux ? Je préfère un bébé !

..... le vert menthe à l'eau .....


..... le vert cocarde Camille Desmoulins .... ... ... ... en rasant les murs ...

Mesdames trichaient en enfilant que le bas de robe , cachant sous un mantelet l'absence.....

Ah bon ?!!!
Et pourquoi cela ? Etait-ce trop inconfortable, trop contraignant ?

Nous en avions parlé dans le sujet consacré à Mesdames :

Citation :

Dans leur intimité, elles posaient leurs paniers sur le sol du salon et s'il fallait se déplacer ou recevoir le Roi, immédiatement elles sautaient dans ceux-ci et les accrochaient sous la pièce d'estomac par des rubans et autres systèmes d'accrochage -
elles étaient en robes d'intérieur très simples !!!!

Il est très drôle de visualiser la scène: les paniers à même le tapis, Mesdames sautant dedans à pieds joints !                
Merci, j'avais manqué cela !

Reinette a écrit:

clioxviii a écrit:

Décidément, cette robe ne passe pas.

La robe fait plus conte de fées qu'autre chose. En revanche, l'uniforme a un petit côté La Fayette qui n'est pas pour me déplaire. Je me vois bien à l'intérieur...

Yann-Hubert de St Hermine a écrit:

En revanche, l'uniforme a un petit côté La Fayette qui n'est pas pour me déplaire.

Il nous est présenté par Fantômas ...

Yann-Hubert de St Hermine a écrit:

La robe fait plus conte de fées qu'autre chose.

Je la trouve trop raide et d'une couleur qui n'est pas du tout dans mes goûts pour en faire une robe de conte de fées. D'autant que celle qui la porte ressemble plus à un dragon qu'à la gracieuse créature éthérée qu'était la véritable madame de Polignac.

Yolande était extrêmement gracieuse, mais plus enjouée et mutine qu'éthérée .

Ethérée comme un ange. Oui, heureusement sinon qu'elle aimait s'amuser !

Ecoute voir comme notre petit Gaston de Lévis ( ) est d'accord avec toi :

C'est la plus céleste figure qu'on puisse voir . Son regard, son sourire, tous ses traits sont angéliques . Je ne dis point qu'elle ressemble à ces anges comme les Anglais les représentent avec des cheveux blonds et des yeux bleus clairs, beautés un peu fades, comme presque toutes celles de leur pays . Elle a une de ces têtes où Raphaël sait joindre une expression spirituelle et une douceur infinie .

C'est bien cette description à laquelle je pensais. J'avais seulement oublié qu'elle était de cher bon Lévis.

.... notre Gastounet !
C'est son ami Gustave le Doulcet de Pontécoulant qui l'a présenté dans la société de Mme de Polignac .

A retrouver ici : http://books.google.fr/books?id=Jcs5AAAAcAAJ&printsec=frontcover&dq=Gaston+de+L%C3%A9vis&hl=fr&sa=X&ei=BC8hUePIA4jetAb4t4DYDQ&ved=0CDoQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false

Merci Google Books !  

.... et merci, Yann-Hub' !

De rien. Je trouve que c'est un bon projet qu'a eu Google de vouloir numériser les vieux fonds de certaines bibliothèques. J'ai téléchargé pas mal de vieux livres sur ma liseuse.

Des deux tomes des Mémoires de la Baronne d'Oberkirch au journal du marquis de Dangeau, je me régale !  

J'ai même retrouvé quelques volumes du journal de Pierre de l'Estoile.

Pour l'avoir découvert tout récemment, je suis revenu sur l'impression catastrophique que m'avait donnée la bande annonce. Ce n'est pas si mal, les choses tombent juste à deux trois expressions près. Sauf le dénouement, la scène hallucinante du déshabillage, la mine de boule-dogue des Polignac dans le carrosse...
Mais pour le reste, c'est plutôt bien. C'est le point de vue des domestiques qui le rend intéressant (les deux abbés qui déboulent dans les commun pour danser la foiridon avec les soubrettes m'ont beaucoup fait rire ).

Citation :

pimprenelle a écrit:

Son petit ventre est d'une sensualité...  

Hein, crois-tu ! On a envie de le papouiller, lui faire scrountch scrounch ...  

Oui... Et c'est exactement ce que m'inspire l'expression vert jeune crocodile... scrountch scrountch...