Ventes aux enchères

J'ai en mains le catalogue de vente du mobilier de GISCARD - meubles sans grand intérêt d'une maison bourgeoise !!!!!!
Un buste de la Reine en terre cuite par LECOMTE dans le grenier
j'ai juste aimé une grande échelle de bibliothèque, pour une grande bibliothèque !!!!!!

Le château acquis en 1933 par le Père de GISCARD est une propriété partagée entre frères et soeurs !!!!!!!

MARIE ANTOINETTE

En vente le 14 octobre 2012 chez Eric Pillon (Versailles), ce portrait à la plume de Marie-Antoinette par Jean-Joseph Bernard :



Jean-Joseph BERNARD - né en 1740 à Lunéville
PORTRAIT DE PROFIL DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE
Plume et aquarelle.
47 x 38 dans un format ovale

Jean-Joseph BERNARD, portraitiste à la plume, auteur de plusieurs portraits des souverains en 1778, 1781 et 1791.

Bibliographie : Itinéraires du patrimoine n°53.Lucien BIOT et Pierre CHANEL.
Bernard portraitiste en trait de plume, musée du château, Lunéville, Meurthe et Moselle.
Metz, éditions Serpenoise, 1994

Estimation : 600 / 800 €

Eh bien, c'est la grande braderie chez Éric Pillon ?
L'estimation est bien basse, même si le portrait n'est pas signé....

Il est beau . Quelle opulente majesté !

J’aime beaucoup ce travail. C’est très délicat.
Tous les portraits de Bernard ne se valent pas, mais celui-ci est très élégant, avec le petit noeud aquarellé.
Je suis tout de même très surpris de l’estimation.

On connaît une version de ce profil à la pierre noire et à l'encre de Chine , par Bernard dit de Lunéville , que j'apprécie particulièrement, mais cette version aquarellée apporte à la Reine une légèreté qui sied à Sa démarche aérienne inégalée...

Bien à vous.

De Lunéville ? Ah ?
Bon, cela doit être le même.
Son style est reconnaissable ; il a fait de nombreux portraits de ce genre, et en particulier du roi et de la reine.

Si ma mémoire est bonne, je me souviens d’une vente aux enchères où une paire de dessins, signés, représentants Marie-Antoinette et Louis XVI, s’était envolée pour dix fois plus cher !

Comme vous je trouve le prix de départ très bas, voir trop !!!!!!! en principe les BERNARD sont côtés surtout que la collection du chateau de LUNEVILLE a disparu dans le grand incendie de 2003 et que le conservateur cherche à racheter des pièces !!!!!

je possède deux pièces de cet artiste l'une le couple, l'autre la Reine seule





Il faudrait pouvoir démonter le cadre pour vérifier la totalité de l'oeuvre car elles sont en principe toujours présentées avec le fioritures à la plume !!!!!

MARIE ANTOINETTE

Le 19 octobre prochain, à Drouot Paris, la maison ARTEMISIA AUCTIONS proposera en vente aux enchères, deux portraits des grands-parents de Marie-Antoinette par Johann Gottfried AUERBACH :

- Portrait de l'empereur Charles VI (1685-1740) en armure, avec l'ordre de la Toison d'or et la couronne du Saint Empire Romain germanique.
Huile sur toile 137 x 118 cm

Estimation : entre 8000 et 12000 euros



-Portrait d'Elisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel (1691-1750), épouse de l'empereur Charles VI de Habsbourg.
Fille aînée du duc Louis-Rodolphe de Brunswick-Lünebourg et de la princesse Christine Louise d'Oettingen-Oettingen, Elisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel (1691-1750)
Huile sur toile 137 x 118 cm

Estimation entre 8000 et 12000 euros





A l’occasion de cette même vente, c’est aussi un beau portrait du jeune Louis XV qui sera également proposé :

- Par Charles Sevin de La Penaye (Fontainebleau 1685 - Paris 1740) portrait de Louis XV en armure - 1721.
Huile sur toile : 96cm X 75cm
Estimation : entre 10 000 et 15 000 euros


Extrait de la note de l’expert :
Le tableau que nous présentons, inédit jusqu'à ce jour, est un apport important dans le corpus assez vaste du peintre Hyacinthe Rigaud (1659-1743) et celui plus méconnu de son dernier et plus fidèle élève, Charles Sevin de la Penaye (1685-1740). En effet, par son format1, le sujet qu'il représente et l'homogénéité de sa facture, il correspond parfaitement à une oeuvre faite sous les ordres du maître, payée 40 livres à La Penaye en 1721 puis retouchée par Rigaud et inscrite dans les livres de comptes du maître: «autre buste de Louis 15 sur une toille de trente sols»2. S'extirpant ainsi de la masse de portraits anonymes d'un Louis XV en armure, cette oeuvre rare due à un jeune artiste de qualité vient autant éclairer d'un jour nouveau le fonctionnement même de l'atelier de Rigaud qu'un contexte bien précis de création. Elle témoigne en tous cas de la volonté de diffuser l'image du roi à une époque où Jean-Baptiste Van Loo (1684-1745) n'avait pas encore occulté tous ses concurrents avec son premier portrait du monarque (1724).



Pour plus de détails sur ces oeuvres, consultation du catalogue ici : http://www.lafon-svv.com/flash/index.jsp?id=13810&idCp=79&lng=fr

C'est fou ce que nous retrouvons de Marie-Thérèse en sa mère !

Le catalogue de la vente du 17 octobre 2012 chez Coutau-Begarie vient de paraître.

Voici une sélection de quelques lots intéressants :


Tout d'abord, la fameuse paire de souliers ayant appartenu à la reine :





Un fragment de robe ayant appartenu à la reine :





Un livre aux armes du dauphin, ayant appartenu à Louis-Josephh :





Un livre aux armes de Louis XIII :




Un portrait du comte de Provence :

Suite de la vente du 17 octobre 2012 chez Coutau-Begarie :

Un manchon ayant appartenu à la reine :





Un pastel de Mme Elisabeth :




Un portrait du Grand Dauphin :




Un portrait de Mlle de Blois :





Un livre aux armes du roi Louis-Philippe Ier :

Provence... L'artiste a eu beau le flatter, il semble avoir 50 ans sur ce portrait... alors qu'il en a 32.

50 ans ??? Je lui trouve au contraire un air juvénile !

N'oubliez pas qu'il est obèse très jeune .

Provence est né vieux, comme les filles de Louis XV.

Je l'exècre ...

Citation :

N'oubliez pas qu'il est obèse très jeune .

Oui c'est vrai ! Il est déjà grassouillet sur ce portrait par exemple (photo prise à Versailles dans les appartements de Mesdames) :

Citation :

Je l'exècre ...

Vous inquiétez pas, il est mort .    

C'était un cloporte certes... jusqu'à ce qu'il monte sur le trône. Une fois sur le trône, il a été plutôt un bon roi... c'est grâce à lui (et Talleyrand) que les puissances européennes n'ont pas démantelé la France, suite à la débâcle napoléonienne.

Citation :

Oui c'est vrai ! Il est déjà grassouillet sur ce portrait par exemple (photo prise à Versailles dans les appartements de Mesdames) :

Selon le catalogue de l'expo du Grand Palais (et à notre grand étonnement à tous !!! ), il s'agit-là du Comte d'Artois !!!

Bien à vous.

Je suis quasi certain que dans les appartements de Mesdames, ce portrait est présenté comme étant celui du comte de Provence .  

Citation :

Je suis quasi certain que dans les appartements de Mesdames, ce portrait est présenté comme étant celui du comte de Provence .  

Lire le débat ici : https://maria-antonia.forumactif.com/t244p165-le-comte-charles-philippe-d-artois

MARIE ANTOINETTE évoquait aujourd’hui dans le sujet consacré au livre « L’herbier de Marie-Antoinette » quelques illustrations du célèbre Redouté, protégé de Marie-Antoinette, de l’impératrice Joséphine surtout, et de l’impératrice Marie-Louise.

Ce 8 octobre prochain, l’étude Pescheteau-Badin, proposera à la vente à Drouot (avec l’ensemble à perles et à barbeaux déjà présenté en amont), ce service exceptionnel :

- Porcelaine de Sèvres. service à dessert de 129 pièces, à décor botanique, d'après les recueils de P.J REDOUTE consacrés aux roses et liliacées.
Offert par le Roi Louis XVIII au Prince de Montmorency-Laval et resté depuis dans la famille.

Estimation entre 200 000 et 300 000 euros (si une jeune fille ici veut composer son trousseau... )

Nous avons déjà évoqué la paire de souliers, ainsi que quelques autres pièces phares de cette vente, dont le fragment d’une robe et le mancheron en jersey de coton, (supposés) reliques de Marie-Antoinette.

Si vous souhaitez voir l’ensemble des lots mis en vente aux enchères, par la maison Coutau-Begarie, le 17 octobre prochain à Drouot, c’est ici : http://www.coutaubegarie.auction.fr/FR/v20091-coutau-begarie-souvenirs-historiques-familles-royales-militaria/index_p1.html

Citation :

- Porcelaine de Sèvres. Offert par le Roi Louis XVIII au Prince de Montmorency-Laval[/b] et resté depuis dans la famille.

Je suis toujours attristé de voir ce genre de trésor de famille devoir être vendus aux enchères, lorsqu'ils ne sont pas dispersés  

Ce 29 octobre prochain, chez Christie’s Paris, la célèbre maison de vente aux enchères proposera quelques beaux livres anciens, livres d’artistes et manuscrits.
Et notamment...

Toujours du célèbre Redouté, que nous évoquions à l’occasion de la sortie du livre « L’herbier de Marie-Antoinette » :

- REDOUTÉ, Pierre-Joseph (1759-1840). Les Roses.
Avec le texte par Cl. Ant. Thory. Paris: Didot, 1817-1824.
ÉDITION ORIGINALE, UN DES 100 EXEMPLAIRES SUR GRAND PAPIER VÉLIN, AVEC LES PLANCHES IMPRIMÉES EN COULEUR ET REHAUSSÉES D'APRÈS CELUI QUE L'ON SURNOMMA LE "RAPHAËL DES FLEURS".

Estimation entre 450 000 et 650 000 euros (Meuh oui ! Vous avez bien lu... )



Extraits de la note de l’expert :

Peintre du cabinet de Marie-Antoinette puis professeur de dessin de Joséphine de Beauharnais dès 1798, Redouté fut le premier à utiliser l'aquarelle dans ses dessins pour le Muséum, délaissant la gouache employée jusqu'alors.
Cette technique lui permet d'acquérir une virtuosité rare qui fit dire: "Les fleurs de Redouté sont admirables tout à la fois par une exactitude parfaite sous le rapport de la science botanique; par l'éclat des couleurs et par la délicatesse et la légèreté de la touche.

La publication des Roses débuta sous la Restauration. Il convient toutefois d'en attribuer le mécénat à l'impératrice Joséphine dont on connaît la passion pour les fleurs. En contact permanent avec les plus grands rosiéristes d'Europe, elle fit planter à la Malmaison une roseraie où se côtoyaient toutes les variétés connues.

Dès 1800, Joséphine demande à Redouté de peindre les fleurs de son parc, puis lui commande Les Liliacés (parus en livraisons de 1802 à 1816).
Après avoir réalisé les planches du Jardin de Malmaison en 1803, Redouté est nommé, en 1805, "peintre de fleurs de l'Impératrice" et exécute des tableaux pour la chambre de sa protectrice.
Dans Les Roses, Pierre-Joseph Redouté représente plusieurs spécimens parmi ceux du parc de la Malmaison.
L'on trouve ainsi la Rosa Gallica Aurelianensis que Redouté dédia le 30 septembre à la duchesse d'Orléans (volume III, page 30).

Les rosiers peints par Redouté se classent en trois groupes : les rosiers sauvages, connus dès l'Antiquité, tels l'églantier et le rosier toujours vert; les rosiers du moyen-âge, comme le rosier blanc et le rosier fétide; enfin, les rosiers plus récents, créés à l'époque de Redouté à partir d'espèces importées d'Asie.


Petit clin d’oeil Nikko, avec qui nous parlions de ce formidable ouvrage très récemment :

- Description de l'Égypte ou Recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Egypte pendant l'expédition de l'armée française.
Paris: Imprimerie impériale, 1809-1813, Imprimerie royale, 1817-[1830].
Estimation entre 120 000 et 180 000 euros ( )




- FOUQUIER-TINVILLE, Antoine Quentin (1746-1795). Billet autographe signé sur papier à en-tête du "Tribunal Criminel Extraordinaire et Révolutionaire" daté du vingt-cinq frimaire an II [15 décembre 1793], avec le cachet du tribunal révolutionnaire.
FOUQUIER-TINVILLE ORDONNE L'ARRESTATION DE JEAN-BAPTISTE MICHONIS, L'UN DES CONSPIRATEURS DU "COMPLOT DE L'OEILLET" FOMENTÉ POUR LIBÉRER MARIE-ANTOINETTE DE PRISON.

Estimation entre 4000 et 6000 euros



Extraits de la note de l’expert :

À la fin de ses études, Fouquier-Tinville entre dans le cabinet du procureur Cornulier dont il achète la charge en 1775.
Après deux décennies très bousculées, il s'engage passionnément dans la Révolution, participe à la journée du 14 juillet et obtient, en 1792, le poste de commissaire du disctrict Saint-Merri. Il devient accusateur public du Tribunal criminel extraordinaire le 13 mars 1793.
C'est en cette qualité qu'il rédige de nombreux actes d'accusation dont celui de Marie-Antoinette.
En mars 1795, il comparait à son tour devant le tribunal révolutionnaire. Il est guillotiné le 7 mai suivant.

Ce billet concerne le célèbre complot de l'OEillet, fomenté par le baron de Batz et destiné à libérer Marie-Antoinette de la prison du Temple dans la nuit du 2 au 3 septembre 1793. L'un des gardiens impliqués dans l'affaire est Jean-Baptiste Michonis, dont Fouquier-Tinville signe ici l'arrêt de mort.
Michonis est guillotiné le 17 juin 1794 tandis que son complice, le chevalier Alexandre Gonsse de Rougeville (qui inspirera à Alexandre Dumas le chevalier de la Maison-Rouge) réussit à s'enfuir.

L'accusateur public exige que Michonis "seroit détenu dans une maison du département jusqu'à la paix comme coupable de prévarication de négligence dans ses fonctions hy introduisant diverses personnes dans la prison de la Vve. Capet à la faveur de sa qualité d'administrateur de police, et celui de la maison de la justice de la conciergerie l'on mettra Michonis au porteur du présent fait au cabinet de l'accusateur public".


- LOUIS XIV (1638-1715). Lettre autographe signée, adressée au duc de Vendôme, une page in-4 (218 x 163 mm), datée de Marly le 11 mai 1711.
TOUCHANTE LETTRE ENVOYÉE AU DUC DE VENDÔME APRÈS LA MORT DE LOUIS, DAUPHIN DE FRANCE.

Estimation entre 10 000 et 15 000 euros



Extrait de la note de l’expert :

Très belle lettre autographe de Louis XIV au duc de Vendôme, le remerciant de son attachement et son amitié pour feu Louis, dauphin de France, décédé à Meudon le 14 avril 1711 de la petite vérole.
"Vostre attachement pour moy et l'amitié que mon fils avoit pour vous ne me permettent pas de doutter de vostre douleur et de linterest que vous prenés à la perte que j'ay faitte. Contés aussi sur mes sentiments et sur le désir véritable que jay de vous donner en touttes occasions des marques de mon estime et de mon affection, Louis".


Le catalogue et les notes complètes de la vente sont consultables ici : http://www.christies.com/salelanding/index.aspx?intSaleID=23865