Ventes aux enchères

Avant de mettre au DODO RIGNON !!!!! Je viens de consulter le site de COUTEAU BEGARIE et il y avait le résultat des enchères !!!
mais, surprise, le prix d'un certain nombre de lots n'est pas indiqué, et encore surprise, cela concerne des représentations du ROI LOUIS XVI !!!!aussi quelques livres intéressants !!!!!
BIZARRE !!!! dès demain je sonne l'étude !!!!!

MARIE ANTOINETTE

Citation :

Le 19 octobre prochain, à Drouot Paris, la maison ARTEMISIA AUCTIONS proposera en vente aux enchères.....

un beau portrait du jeune Louis XV :

- Par Charles Sevin de La Penaye (Fontainebleau 1685 - Paris 1740) portrait de Louis XV en armure - 1721.
Huile sur toile : 96cm X 75cm
Estimation : entre 10 000 et 15 000 euros

Il a été adjugé 60.000 euros hors frais. Très loin de l'estimation...

Citation :

En vente le 14 octobre 2012 chez Eric Pillon (Versailles), ce portrait à la plume de Marie-Antoinette par Jean-Joseph Bernard :



Jean-Joseph BERNARD - né en 1740 à Lunéville
PORTRAIT DE PROFIL DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE
Plume et aquarelle.
47 x 38 dans un format ovale

Jean-Joseph BERNARD, portraitiste à la plume, auteur de plusieurs portraits des souverains en 1778, 1781 et 1791.

Bibliographie : Itinéraires du patrimoine n°53.Lucien BIOT et Pierre CHANEL.
Bernard portraitiste en trait de plume, musée du château, Lunéville, Meurthe et Moselle.
Metz, éditions Serpenoise, 1994

Estimation : 600 / 800 €

Manifestement, quelqu'un a dû lire nos commentaires sur la valeur de ce portrait car il a semble-t-il été retiré de la vente à la dernière minute. Il reviendra sans doute sur le marché avec une estimation bien différente...

Je viens d'avoir l'ETUDE COUTEAU BEGARIE au sujet des lots invendus !!!! bien que ce fut une belle vente pour l'etude, il y a eu de nombreux laissés pour compte tant pour LOUIS XVI et la Reine que dans la partie des FRERES !!!!!!!!

en ce qui concerne l'acheteur des chaussures, elles n'ont pas été achetées par le RUSSE de TOULON, mais par un autre acheteur étranger qui possède une grande collection de qualité !!!!

MARIE ANTOINETTE

La terrine du service de la reine a été adjugée 74.500 US$ aujourd'hui à New York (Christie's).





Les fauteuils de Marie-Antoinette (Petit Trianon ou St Cloud) n'ont pas trouvé preneur semble-t-il.

http://www.christies.com/salelanding/index.aspx?intSaleID=23727

Une magnifique vente ! A noter deux miniatures représentant Louis XVI et une représentant la Comtesse d'Artois (et d'autres magnifiques miniatures, tabatières...)  

Je viens de recevoir de PROFILES IN HISTORY aux USA (c'est le vendeur des costumes d'hollywood) un catalogue pour la vente du 15 Novembre de documents, lettres, photos, des hommes d'état depuis WASHINGTON jusqu'à BUSH en passant par quelques célébrités de l'espace us et russe etc....
dans cet ensemble très large et curieux... j'ai trouvé une curiosité qui nous concerne


dans une reliure un ensemble de 35 lettres et documents du 16 au 19+ sicèle incluant des lettres des rois et reines de france depuis FRANCOIS Ier à LOUIS PHILIPPE !!!!!
toute la lignée y passe dont LOUIS XVI et MARIE ANTOINETTE pas de photos.
sans oublier Mesdames de POMPADOUR et DU BARRY

cette collection aurait été assemblée par la DUCHESSE DE BERRY - il y aurait une note d'expertise de 1900 d'un certain NOEL CHARAWAY à NEW YORK
mise à prix 8000/12.000 dollars

je suis très sceptique quant à l'authenticité de ces lettres si nombreuses - LOUISE DE SAVOIE, GABRIELLE D'ESTRES, RICHELIEU, FOUQUET,OLYMPE MANCINI, MAINTENON,MAZARIN, COMTESSE D'ARTOIS,MARIE CAROLINE, FERDINAND et CHAMBORD

cela me rappelle les faux réalisés par un célèbre marchand de PARIS et les lettres de FEUILLET DE CONCHES !!!!!

je conseille aux amateurs de conserver leurs euros dans la poche !!!!

MARIE ANTOINETTE

En vente le 25 novembre 2012 chez Mercier à Lille:



École française de la fin du XVIIIe/début du XIXe siècle
Portrait de Louis XVI, Marie-Antoinette et la famille royale.
Panneau.
(Renforts et petits accidents).
114 x 90 cm.
Important cadre en bois mouluré, sculpté, stuqué et doré.

Estimation : 4000 / 6000 euros.

Alors là !!! quel merveilleux cadeau !

Il est extrêmement rare de les voir réunis. On dirait une sainte famille et pour une fois, cela ne paraît pas XIXème.

Il a besoin d'être nettoyé ceci dit !

Citation :

Il est extrêmement rare de les voir réunis. On dirait une sainte famille et pour une fois, cela ne paraît pas XIXème.

Tout à fait d'accord. Le vernis cache peut être une patte un peu naïve, ça a l'air d'une oeuvre de province, du moins d'un petit maître (les visages ont une rondeur assez naïve). Dommage que le bois ait joué. Merci pour cette image !

En vente chez Osenat le 2 décembre 2012, ce tableau de Jean Alcide Henri BOICHARD :



BOICHARD Jean Alcide Henri (1817-)
Ecole Française du XIXe siècle
La Reine Marie-Antoinette à la prison de la Conciergerie
Huile sur toile signée en bas à droite « Alcide Boichard » (Réentoilée)
Cadre en bois doré.
81 x 64.5 cm

Exposition : Salon de 1865, n° 224

Estimation : 3.000 / 3.500 euros

C'est beau...

On semble y revoir la scène de l'Autrichienne , de nuit, quand les prisonnières de la cour des femmes viennent insulter la Reine...

Bien à vous.

2012, l’année de la chaussure...

Cette fois-ci, l’étude Fraysse et Associés annonce, pour sa prochaine vente du 5 décembre, à l’hôtel Drouot :

- Souvenirs de la journée du 10 Août 1792 Pantoufle de soie de la Reine Marie-Antoinette et reliques du Roi Louis XVI.
Un fragment de gant dans un étui de soie verte et un étui cylindrique en bois de rose massif cerclé d'un anneau d'argent gravé de l'inscription «11 Août 1792, Louis 16 Captif congédiant d'Aubier, la Reine lui donna ce souvenir».

Estimation : entre 10 000 et 15 000 euros




Note de l’expert :

Reposent sur un socle de velours bleu, portant la date du 11 Août 1792, protégés par un globe en verre (déchirures, usures). Longueur de la pantoufle: 24 cm Dimensions avec le globe: Hauteur: 27 cm - Longueur: 33,5 cm - Largeur: 14 cm. Dimensions du fragment de gant: 6 x 5,5 cm Dimensions de l'étui: Hauteur: 73 cm - Diamètre: 3,2 cm.

Cette pantoufle et ces reliques de leurs Majestés la Reine Marie-Antoinette et Louis XVI traduisent à elles seules le symbole touchant du dévouement, de la fidélité et de la vaillance.
En effet, celles-ci furent données au Baron Emmanuel d'Aubier, fidèle parmi les fidèles du couple royal, à l'issu de la fameuse nuit du 10 Août 1792. Cette nuit-là, poussés par les émeutiers et escortés entre autres du Baron d'Aubier à la triste lueur de quelques chandelles enfoncées dans les canons de fusils, Louis XVI, et la Reine Marie-Antoinette furent conduits des Tuileries aux Feuillants. Dans la précipitation, la Reine rompit son soulier.
Le lendemain, le Baron d'Aubier exposa à la Reine son désir de posséder le soulier brisé, ce qu'elle accepta aussitôt ( ).

Louis XVI, de son côté, tint à laisser un souvenir aux gentilshommes qui l'avaient accompagné. Etant dans le dénuement le plus complet, il déchira ses gants et en distribua les fragments. Le Baron d'Aubier en eut un. Quelques jours plus tard, le Roi fit rendre au baron les pièces d'or qu'il avait prêtées à la Reine le lendemain de cette célèbre nuit. Elles lui furent remises discrètement, dans un étui. Ces trois reliques furent donc conservées par le Baron et ses descendants et furent offertes en cadeau de mariage aux parents de nos vendeurs.
Elles constituent aujourd'hui un témoignage exceptionnel d'une journée historique, charnière dans l'histoire de France, qui scellat le sort des souverains.

Bibliographie: Récit de l'Abbé Régis Crègut, «Le soulier de Marie-Antoinette», Clermont- Ferrand, Imprimerie Louis Bellet, 1912

En vente le 12 décembre chez Tajan, ce lot exceptionnel de quatre portraits représentant Louis XIV, Louis Dauphin (1661), Louis XV et Louis Dauphin (1629).










Ecole FRANCAISE vers 1770
Portrait de Louis XIV, 1643
Portrait de Louis Dauphin, 1661
Portrait de Louis XV, 1715
Portrait de Louis Dauphin, 1729

Série de quatre toiles, sur leur toile d'origine
147 x 107 cm
Sur le second, accident, manques et restaurations
Dans leurs cadres en bois doré et sculpté, travail français d'époque Louis XVI

Provenance : Collection marquis de Marigny, Château de Ménars, en 1775 ;
Gabriel puis Auguste Poisson de Malvoisin, château de Ménars, en 1781 ;
Saisie révolutionnaire le 18 mai 1792 ;
Transportés à l'évêché de Blois pour un futur Museum ;
Rendus à Jeanne-Charlotte Poisson de Malvoisin, épouse Barrin de La Gallissonniere, château de Ménars, avant 1804 ;
Collection Augustin Barrin de la Gallissonnière, château de Pescheseul, avant 1828 ;
Restés dans la famille par descendance.

Bibliographie : Jean Chavigny, Le château de Ménars, un des joyaux du Val de Loire (Paris, 1954), mentionnés pp. 58 et 69
Alden R. Gordon, The houses and collections of the Marquis de Marigny (Documents for the History of collecting: French inventories, I), (J. Paul Getty Trust, Los Angeles, 2003) p. 74 (localisation inconnue) et p. 447 sous le n° 2166.

Une lettre de Joseph Jekyll, jeune anglais parcourant la France en 1775, relate sa visite au marquis de Marigny dans son château de Ménars et mentionne les quatre tableaux que nous présentons et qui font partie d'un ensemble de huit portraits: « Nous prîmes congé du marquis dans le Salon des Bourbons, orné des portraits des membres de cette illustre famille, depuis Henri IV jusqu'à Louis XVI et nous sommes reposés au jardin jusqu'au dîner ».
Le château de Ménars, construit sur les bords de la Loire, entre Orléans et Blois, vers 1646, est acheté par Antoinette Poisson, Marquise de Pompadour en 1760. Il s'agit d'un corps de logis flanqué de deux pavillons qu'elle fait remanier par Gabriel. Elle n'a guère le temps de profiter des aménagements apportés puisqu'elle décède en 1764. Sans héritier, elle avait préparé sa succession, léguant Ménars à son frère Abel-François Poisson. De six ans son aînée, elle a assuré sa carrière, le faisant nommer directeur général des bâtiments du roi et élever au titre de marquis de Marigny.
Celui-ci entreprend de nouveaux travaux sur le domaine de Ménars. Il choisit pour architecte Jacques-Germain Soufflot avec lequel il a parcouru l'Italie, plus novateur que Gabriel. La partie centrale du corps principal était alors un vestibule ouvrant d'un côté sur la cour d'honneur et de l'autre sur la Loire. Marigny double ce corps principal d'un bâtiment, simple rez-de-chaussée couvert d'une terrasse et le vestibule de Madame de Pompadour devient un salon de compagnie que les documents d'archives nomment Salon des Bourbons, Salon des Rois ou encore Salle à manger d'été. Depuis la cour d'honneur, on accède à cette grande salle à manger de 13 mètres de long par les portes vitrées du nouveau vestibule. On jouit alors d'une très belle vue sur la Loire par les trois ouvertures de la pièce dont l'une ouvre sur un perron et un escalier à double volée dessiné par Soufflot et menant aux parterres ornés de sculptures choisies par Marigny. La pièce contenait une table à manger et on y amenait des tables de jeux pour passer la soirée. Alors que Madame de Pompadour avait orné cet ancien vestibule de huit tapisseries, le marquis de Marigny affirme son attachement à la famille royale en y accrochant les tableaux ainsi décrits dans son inventaire après-décès en 1781, sous le n° 2166 : [Expertise des œuvres d'art et du mobilier/Salle à manger d'été] A Legard des objets Cy apres designés qui se sont trouvés dans differens appartemens du Château de Menars savoir/Dans la salle à Manger d'été/Huit grands Tableaux quarrés Representant La suitte de La famille Royalle depuis henri quatre/Jusques et Compris Louis XVI et quatre Vases de granit avec anses dorés d'or moulu.

En 1781, à la mort du marquis de Marigny sans descendance, Ménars revient à une autre branche de la famille, celle de Gabriel Poisson de Malvoisin (1723-1789), maréchal de camp et des armées du roi, selon la volonté de la marquise de Pompadour. Celui-ci renonce à cette succession en faveur de son fils Auguste qui séjourne à Ménars pour la dernière fois de décembre 1790 à fin août 1791. Rentré à Paris mais considéré comme émigré, ses biens sont mis sous séquestre le 18 mai 1792. L'inventaire qui en est dressé le 20 mai 1792 par le citoyen Desfray mentionne « huit tableaux d'une grandeur moyenne représentant la série des rois de France depuis Henri IV jusqu'à Louis XV, le dauphin, etc …, tous peints par Boucher » (Arch. Loir et Cher, L959 et série Q, cité par Chavigny p. 69)
La vente de ces biens est programmée mais Jeanne-Charlotte Poisson de Malvoisin (1775-1804), sœur d'Auguste s'y oppose, faisant valoir ses droits sur une partie de la succession du marquis de Marigny liés à la dot qu'il lui avait constituée lors de son mariage en 1779 avec Augustin-Félix Barrin, comte de la Galissonnière (1742-1828). Elle parvient ainsi à récupérer le château de Ménars et la série des huit portraits qui avaient été déposés à l'évêché de Blois afin de constituer un futur Museum. Elle revient au château de Ménars après la Révolution.

Les tableaux que nous présentons confirment l'intuition d'Alden R.Gordon qui supposait, en publiant les inventaires en 2003, que les tableaux étaient tous de la même dimension, et, au moins pour les premiers rois, des répliques de portraits officiels. Le Portrait de Louis XIV, roi de France de 1643 à 1715, est effectivement à rapprocher du tableau de Hyacinthe Rigaud conservé au musée du Louvre (toile, 277 x 194 cm), le Portrait de Louis Dauphin (1661-1711), fils de Louis XIV d'un autre tableau de Hyacinthe Rigaud conservé au musée Bossuet à Meaux (toile, 124 x 109 cm), le Portrait de Louis XV, roi de France de 1715 à 1774, du tableau de Jean-Baptiste Van Loo conservé au musée de Versailles (205 x 171 cm) et le Portrait de Louis Dauphin (1729-1765) du tableau de Charles-Joseph Natoire conservé également à Versailles (toile, 271 x 195 cm).

Estimation : 60.000 /80.000 euros (c'est cela oui... ).

Citation :

2012, l’année de la chaussure...

Cette fois-ci, l’étude Fraysse et Associés annonce, pour sa prochaine vente du 5 décembre, à l’hôtel Drouot :

- Souvenirs de la journée du 10 Août 1792 Pantoufle de soie de la Reine Marie-Antoinette et reliques du Roi Louis XVI.
Un fragment de gant dans un étui de soie verte et un étui cylindrique en bois de rose massif cerclé d'un anneau d'argent gravé de l'inscription «11 Août 1792, Louis XVI Captif congédiant d'Aubier, la Reine lui donna ce souvenir».

Estimation : entre 10 000 et 15 000 euros




Note de l’expert :

Reposent sur un socle de velours bleu, portant la date du 11 Août 1792, protégés par un globe en verre (déchirures, usures). Longueur de la pantoufle: 24 cm Dimensions avec le globe: Hauteur: 27 cm - Longueur: 33,5 cm - Largeur: 14 cm. Dimensions du fragment de gant: 6 x 5,5 cm Dimensions de l'étui: Hauteur: 73 cm - Diamètre: 3,2 cm.

Cette pantoufle et ces reliques de leurs Majestés la Reine Marie-Antoinette et Louis XVI traduisent à elles seules le symbole touchant du dévouement, de la fidélité et de la vaillance.
En effet, celles-ci furent données au Baron Emmanuel d'Aubier, fidèle parmi les fidèles du couple royal, à l'issu de la fameuse nuit du 10 Août 1792. Cette nuit-là, poussés par les émeutiers et escortés entre autres du Baron d'Aubier à la triste lueur de quelques chandelles enfoncées dans les canons de fusils, Louis XVI, et la Reine Marie-Antoinette furent conduits des Tuileries aux Feuillants. Dans la précipitation, la Reine rompit son soulier.
Le lendemain, le Baron d'Aubier exposa à la Reine son désir de posséder le soulier brisé, ce qu'elle accepta aussitôt ( ).

Louis XVI, de son côté, tint à laisser un souvenir aux gentilshommes qui l'avaient accompagné. Etant dans le dénuement le plus complet, il déchira ses gants et en distribua les fragments. Le Baron d'Aubier en eut un. Quelques jours plus tard, le Roi fit rendre au baron les pièces d'or qu'il avait prêtées à la Reine le lendemain de cette célèbre nuit. Elles lui furent remises discrètement, dans un étui. Ces trois reliques furent donc conservées par le Baron et ses descendants et furent offertes en cadeau de mariage aux parents de nos vendeurs.
Elles constituent aujourd'hui un témoignage exceptionnel d'une journée historique, charnière dans l'histoire de France, qui scellat le sort des souverains.

Bibliographie: Récit de l'Abbé Régis Crègut, «Le soulier de Marie-Antoinette», Clermont- Ferrand, Imprimerie Louis Bellet, 1912

Décidément !

La note de l'expert n'est pas claire : le roi et la reine n'ont pas été conduits "des Tuileries aux Feuillants" mais des Tuileries à l'Assemblée Nationale, puis de l'Assemblée Nationale aux Feuillants. Mme Campan confirme que le baron d'Aubier se trouvait avec le roi et la reine aux Feuillants. En revanche, qui parle de cette histoire de soulier brisé ? Mme Campan nous dit que lors du transfert des Tuileries à l'Assemblée Nationale, quelqu'un vola la montre et la bourse de la reine (un marseillais s'empara même du Dauphin un court instant) mais elle ne parle pas de cette histoire de soulier brisé. Mme de Tourzel ne parle pas de cette histoire de soulier brisé non plus. Il ne reste plus qu'à consulter le récit de l'abbé Régis Crégut, cité par l'expert !  

Citation :

La note de l'expert n'est pas claire

MARIE ANTOINETTE connait cet objet, elle l’évoquait pour nous ici : https://maria-antonia.forumactif.com/t1912p15-chaussons-et-souliers?highlight=souliers

Je précise juste que le Musée Carnavalet posséde, déjà, un soulier qui aurait été perdu par la reine le 10 Août.
Elle en brise un, en perd un autre...
Ajoutons que ce jour-là, apparemment, elle portait donc des souliers dépareillés.  
Celui conservé à Carnavalet :

Ah oui dis dont, c'est bizarre ça : elle aurait mis des souliers dépareillés, comme Louis XVI lors de la visite de Gustave III.

Photo du soulier "perdu le 10 août 1792", conservé au musée Carnavalet :



Ce soulier a été offert au musée Carnavalet en 1914 par C. Moreau.

Un autre soulier de soie noire, offert par Monsieur Salvador dit Chéri au musée des Souverains en 1853 était accompagné de la lettre suivante : "Je me permets de vous offrir un soulier de l'infortunée Antoinette. Cet objet a été recueilli le dix août 1792, dans la chambre de la Reine, par le capitaine Dorville, lequel l'a offert à ma mère le jour même ; depuis cette époque, il a été religieusement conservé dans ma famille."



Ce soulier ressemble au soulier brisé, actuellement mis en vente, et qui aurait été récupéré par le baron d'Aubier.



La paire est reconstituée !

Je confirme que le soulier que j'ai le l'honneur de brosser en 1993 est bien celui porté le matin du 10 Aout 1792 par la Reine et donné au BARON D'AUBIER, garde du corps, resté auprès de la Famille Royale aux FEUILLANTS le lendemain après que celui-ci se soit rendu dans les appartements de la reine aux Tuileries afin de trouver une autre paire de souliers !!!!!! ce qui fut fait

Le tube est le contenant des louis d'or donné au Roi par d'AUBIER et rendu à la porte du TEMPLE
J'ai vu deux doigts de la paire de gants du ROI qu'il avait coupé à l'entrée au Temple au fidèles - un pour d'AUBIER, et la famille a récupéré un second plus tard lors d'un héritage.
J'ai le texte écrit par le BARON de ces événements

Je suis désolée d'apprendre cette vente, connaissant bien la famille, surtout CECILE, je suis déçue de n'avoir pas été informée de cette idée de mettre en vente ces souvenirs si authentiques !!!!
Je pense qu'il y a de gros travaux sur le château et/ou des dépenses pour les études des enfants à régler.

MARIE ANTOINETTE

Citation :

Un autre soulier de soie noire, offert par Monsieur Salvador dit Chéri au musée des Souverains en 1853 était accompagné de la lettre suivante : "Je me permets de vous offrir un soulier de l'infortunée Antoinette. Cet objet a été recueilli le dix août 1792, dans la chambre de la Reine, par le capitaine Dorville, lequel l'a offert à ma mère le jour même ; depuis cette époque, il a été religieusement conservé dans ma famille."

Ah ! Je ne la connaissais pas celle-là...
En effet, elle semble ressembler à celle qui est proposée à la vente.

MARIE ANTOINETTE a écrit:

Je confirme que le soulier que j'ai le l'honneur de brosser en 1993 est bien celui porté le matin du 10 Aout 1792 par la Reine et donné au BARON D'AUBIER, garde du corps, resté auprès de la Famille Royale aux FEUILLANTS le lendemain après que celui-ci se soit rendu dans les appartements de la reine aux Tuileries afin de trouver une autre paire de souliers !!!!!! ce qui fut fait

Pourquoi pas. Mais, elle n’est pas la même que celle conservée à Carnavalet...

Elles se ressemblent un peu oui. Si c'est la même paire (?) je ne comprends pas pourquoi la reine en aurait laissé une dans sa chambre (récupérée le 10 août par le capitaine Dorville) et porté l'autre (récupérée le 11 août par d'Aubier).

Et sans compter l’autre soulier conservé à Carnavalet...

Décidément, il s’en passe des choses aux Tuileries !
On ne sait qui y entre, qui en sort, et à quelles dates ?