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| Ventes aux enchères | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Ven 15 Mar - 17:08 | |
| les armoiries sont très difficiles à déchiffrer - le livre est de 1745 destiné au DAUPHIN LOUIS et à son épouse Marie Thérèse Antoinette ???? ne serait-ce pas les armoiries de la première épouse de LOUIS dauphin, père de LOUIS XVI !!!!!! car notre dauphine n'a jamais porté le nom de Marie-Thérèse-Antoinette mais MARIE ANTOINETTE JEANNE etc.... MARIE ANTOINETTE |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Ven 15 Mar - 17:17 | |
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| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 16 Mar - 13:01 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 16 Mar - 13:02 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 16 Mar - 13:03 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 16 Mar - 13:07 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 16 Mar - 23:23 | |
| Sur le mobilier , vous avez aussi ce livre
Le mobilier anglais au XVIII° siecle de Nickerson David Hachette/ plaisir des images 1963, 127 p |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 17 Mar - 1:29 | |
| - Reinette a écrit:
- Maintenant que je m'intéresse à fond aux mobiliers royaux, crois-moi que je ne laisserai plus passer une image d'un meuble de Jacob, Riesener ou autres moins prestigieux mais artisans qui ont travaillé pour la Couronne.
J'enrage pour ces centaines qui me sont passés sous le nez. Allez , je t'en mets quelques-uns : 1/ Vente du 15 septembre 2012 chez Kohn (estimé 200.000 / 300.000 euros, pas d'adjudication ) : COMMODE Par Jean-Henri RIESENER (1734-1806) Reçu Maître en 1768 Paris, époque Transition, vers 1770-1775 Matériaux : Bâti de chêne, placage de bois de rose, sycomore, ivoire, bronzes dorés et marbre blanc veiné gris Estampillé J.H. RIESENER et marque JME H. 86 cm, L. 129 cm, P. 60 cm Cette commode à ressaut central ouvre en façade par deux rangs de tiroirs sans traverse apparente et un troisième rang comportant trois tiroirs se révèle en ceinture par un secret (bouton-poussoir). En placage de bois de rose, elle est ornée d'une marqueterie sur fond de sycomore à motif de fleurettes géométrisées centrées d'une pastille d'ivoire, inscrites dans un treillage lié par des filets de sycomore teinté vert. L'ensemble estenrichi d'un décor de bronzes ciselés et dorés à ornementation d'entrelacs feuillagés, de fleurons, d'anneaux de tirage perlés, de chutes de feuilles d'acanthe, de cuirs découpés feuillagés pour l'entrée de serrure et d'agrafes feuillagées sur le tablier. Elle repose sur quatre pieds cambrés terminés par un léger enroulement. Un plateau de marbre blanc veiné gris à pans coupés coiffe l'ensemble. Les pieds cambrés ainsi que la façade en ressaut sont le reflet du goût esthétique de l'époque Transition. Les pieds à petite cambrure et la forme contournée du tablier sont des persistances du style rocaille et côtoient des lignes simples et droites, notamment le ressaut qui évoluera en trapèze, une des caractéristiques de Jean-Henri Riesener. Cette commode témoigne du double héritage technique et esthétique que reçut l'ébéniste. En effet, la structure générale est directement inspirée des réalisations de son Maître, Jean- François Oeben, à qui il succéda à la tête de l'atelier après la mort de ce dernier en 1763, tandis que la marqueterie atteste de sa collaboration avec Roger Vandercruse, dit Lacroix, son beau-frère avec qui il travailla régulièrement. Une commode estampillée R.V.L.C. présente en son ressaut central une marqueterie de cercles entrelacés similaire à notre meuble, attestant des interconnexions entre les ébénistes. Une paire de commodes portant les estampilles de Gilbert-Ohneberg et Gilbert-Schlichtig présente les caractéristiques de notre modèle confirmant également ces relations si étroites qui pouvaient exister entre les ébénistes. Progressivement, Riesener s'émancipera et affirmera sa propre esthétique en renouvelant le style et en appliquant à ses créations des formes rectilignes, un nouveau répertoire inspiré de l'Antiquité et de nouvelles essences de bois, comme l'acajou. Il deviendra le maître incontesté du néoclassicisme, ébéniste favori de Marie-Antoinette et recevra le titre d'Ebéniste Ordinaire du mobilier de la Couronne en 1774. Il reçut également des prestigieuses commandes de la part des frères du Roi, de Mesdames, filles de Louis XV. 2/ Vente du 11 février 2011 chez Aguttes (adjugé 57.541 euros) : Guéridon en acajou et placage d'acajou à décor en ceinture d'encadrement nervuré. Il repose sur un piétement à gaine, à côtés évidés Estampille de RIESENER Ce guéridon présente un numéro d'inventaire à l'encre au gros pinceau : 3090/4 Plateau de marbre blanc veiné gris à galerie de bronze repercé Epoque Louis XVI H : 71 - D : 64 Ce guéridon a été livré avec trois autres par Riesener, pour le Service de la Reine, au Château de Marly, le 9 Août 1781 En plus du fait de porter l'estampille de Jean-Henri Riesener (1734-1806), le plus important artisan en meubles parisien du dernier quart du XVIIIe siècle, ce guéridon présente sous son bâti la numérotation du Garde-Meuble de la Couronne 3090/4 qui correspond à une livraison de l'ébéniste en date du 9 août 1781 pour le service de Marie-Antoinette au château de Marly : « Quatre tables de bois d'acajou de 24 pouces de diamètre sur 27 pouces de haut, posée sur un pied carré ayant 16 pouces à équerre, ornée de sabots, chapitaux et balustrade découpée à jour régnant au pourtour du dessus, le tout de bronze doré d'or moulu, le dessus de marbre blanc veiné » (Archives nationales, Maison du Roi série O/1/3320). Jean-Henri Riesener : D'origine germanique, il vint s'installer à Paris et intègre l'atelier du célèbre Jean-François Oeben, menuisier-ébéniste de Louis XV. Il devient rapidement l'un des principaux collaborateurs du maître et reprend la direction de l'atelier à la mort de l'ébéniste en 1763. Quelques années plus tard il se marie avec la veuve Oeben, puis fait enregistrer ses lettres de maîtrise le 23 janvier 1768. En 1769, il livre le bureau de Louis XV à Versailles, meuble débuté par son ancien maître ; mais sa collaboration avec le Garde-Meuble débute véritablement au milieu des années 1770 après le retrait de Gilles Joubert, jusqu'alors ébéniste de la Couronne. Pendant une dizaine d'années Riesener va livrer quantité de meubles, des plus luxueux au plus simples, en déclinant toujours son propre style tel qu'il apparaît sur le guéridon présenté. A partir de 1785, il perd peu à peu les faveurs du nouvel Intendant général du Garde-Meuble, Thierry de Ville-d'Avray, qui juge les prix de l'ébéniste particulièrement excessifs. Toutefois, Riesener garde la confiance de Marie-Antoinette qui lui passe commande de quelques meubles pour ses appartements privés aux châteaux de Fontainebleau et de Saint-Cloud. Le château de Marly : En 1676, Louis XIV rachète les deux anciennes seigneuries de Marly-le-Chastel et de Marly-le-Bourg qui deviennent Marly-le-Roi. Le roi décide d'y faire construire un château de plaisance. C'est Jules Hardouin-Mansart et Robert de Cotte qui sont chargés de travailler à l'édification de l'édifice, quasiment terminé en 1684, et surtout à l'aménagement des célèbres jardins de Marly et de ses fontaines. Après la mort de Louis XIV, le château est délaissé par les souverains Louis XV et Louis XVI qui n'y font que de brefs séjours et ne l'entretiennent quasiment plus. A la Révolution, le château est pillé, puis vendu à un entrepreneur qui y installe une filature de coton et une fabrique de draps. Mal entretenu, le château est finalement démembré et vendu par l'administration impériale en 1810. 3/ Vente du 4 août 2010 chez Kohn (adjugé 180.000 euros)COMMODE Par Jean-Henri RIESENER (1734-1806) Reçu Maître en 1768 Paris, époque Louis XVI, vers 1780 MATÉRIAUX: Bâti de chêne, acajou et placage d'acajou, bronzes dorés et marbre blanc Estampillée J.H. RIESENER H. 90 cm, L. 130 cm, P. 59,5 cm La commode, plaquée d'acajou et acajou moiré, présente un bâti rectiligne suivant le plan adopté dans les années 1780. Ses flans affectent une forme incurvée, les faces postérieures sont plus larges qu'en façade. Elle ouvre à deux tiroirs à traverse dissimulée et trois tiroirs en ceinture, tous munis d'une serrure individuelle. Sa façade tripartite est composée d'un large trumeau central en légère saillie, animé d'un compartiment rectiligne souligné d'une bordure en acajou à double mouluration échancrée aux angles. Des bordures similaires, interrompues par le trumeau central, singularisent les parties latérales de la façade, et forment, pour chacun des petits côtés de la commode, un compartiment pareillement échancré aux angles. Cette disposition est répétée au moyen de simples filets moulurés au niveau de la ceinture, ainsi que sur les montants antérieurs en quarts-de-ronds. Ce meuble repose sur quatre hauts pieds fuselés et cannelés, chacun couronné d'une bague délicatement ciselée de feuilles lancéolées et ponctué d'un sabot circulaire à bandeaux amatis. Contrastant subtilement avec l‘acajou, les ornements de bronze, de style néoclassique, n'ont été ici employés qu'avec discrétion, soulignant sans excès les différents endroits névralgiques du meuble : chutes architecturées à motifs de cannelures, d'enroulements de laurier et d'acanthe ; cul-delampe de section horizontale souligné de denticules, d'acanthes, et d'un petit bouton central ; entrées de serrures ovales ou circulaires flanquées de petites guirlandes de laurier enrubannées et poignées de préhension à disque mouluré et anneau mobile en forme de tore de laurier. Un plateau en marbre blanc, à bordure moulurée, contribue à renforcer le contraste chromatique apporté par les bronzes. Par son élégance, son montage, la qualité de son placage en acajou moiré, la présence d'un faible ressaut rectiligne en façade, et son décor à mouluration d'acajou, cette commode, de grande qualité, appartient au plus pur style de Jean-Henri RIESENER, dont elle porte l'estampille. Il est l'un des plus habiles ébénistes du dernier quart du XVIIIe siècle, devenu Ebéniste de la Couronne dès 1774, en remplacement de Gilles Joubert. Une soumission des tarifs de Riesener établies pour le Garde-Meuble de la Couronne en 1786, et aujourd'hui conservée aux Archives Nationales à Paris, nous apprend que l'ébéniste avait décliné ce modèle en trois versions plus ou moins riches. En raison du succès de ses créations et face au nombre grandissant de commandes, Riesener organisa le bon fonctionnement de son atelier en mettant au point des déclinaisons d'un seul et même modèle de base, proposant, ainsi que nous venons de le constater à travers notre exemple, des variantes qui tant par les dimensions que par le décor, se devaient de répondre aux demandes exigeantes de la clientèle. Un bel exemple de cette capacité d'adaptation de l'ébéniste nous est fourni par la commode provenant de la collection Viel, présentant un bâti identique mais affichant des différences notables au niveau des pieds (en toupies), du cul-de-lampe (supprimé) et des bronzes (moins riches). Cette commode estampillée J. H. RIESENER et portant les marques au feu des châteaux de Compiègne et de Fontainebleau, fut vendue à Paris en 1932 (Galerie Georges Petit, Me Ader, 24 mai 1932, lot n°89), puis en 1951 (Galerie Charpentier, Me Etienne Ader 27 avril 1951, lot n° 113). Jean-Henri Riesener fut un des rares ébénistes à s'être fait portraiturer au Siècle des Lumières. Son portrait par Antoine Vestier (1740-1824) vers 1785, est aujourd'hui conservé dans les collections du château de Versailles. On le voit tenant en main un crayon, affichant ainsi une volonté très nette de se hisser au statut d'artiste concepteur de meuble, plutôt que de rester à celui de simple artisan. Né en 1734 à Gladbeck en Westphalie (Allemagne) Riesener était le fils d'un menuisier en sièges. Nous ne connaissons pas l'année exacte de son arrivée à Paris, peut-être vers 1754. Il fi t son apprentissage auprès de Jean-François Oeben, établi à l'Arsenal, et devint rapidement l'un de ses principaux ouvriers. A la mort de ce dernier en janvier 1763, Riesener reprit la direction de l'atelier pour le compte de sa veuve, et cela jusqu'à son accession à la maîtrise enregistrée en 1768. Pendant cinq ans, des meubles estampillés J. F. OEBEN furent donc en réalité exécutés, ou au moins achevés lorsque les bâtis existaient déjà, sous la direction de Riesener. Le meuble le plus célèbre créé dans ces conditions demeure le bureau à cylindre de Louis XV, commencé par Oeben, mais livré en 1769 par Riesener, qui l'estampilla à l'occasion, pour le cabinet de travail du Roi à Versailles. En 1767, notre ébéniste épousa la veuve d'Oeben et reprit le logement et l‘atelier de ce dernier à l'Arsenal, enclos privilégié à l'abri des règlements contraignants de la corporation des menuisiers et ébénistes. Il y exerça pendant plus de trente ans, jusqu'en 1798. Riesener connu alors une ascension fulgurante. Le 5 février 1771, il effectua une première livraison au Garde-Meuble de la Couronne, sous la forme d'un bureau mécanique dont il s'était fait une spécialité depuis le bureau du Roi. En juin 1774, Gilles Joubert, alors âgé de quatre-vingt cinq ans, lui céda par contrat son titre d'Ebéniste du Roi. Les dix années qui suivirent constituèrent pour Riesener son apogée : entre 1774 et 1784, il livra pour un total de 938.000 livres de meubles au Garde-Meuble de la Couronne. Nombre d'entre-eux étaient destinés à la Reine Marie-Antoinette. Citons par exemple la table livrée en 1781 pour le cabinet intérieur de la Reine à Versailles, conservée au Metropolitan Muséum of Art, à New York, ou encore l'important bureau à cylindre plaqué de nacre, livré pour la Reine à Fontainebleau en 1786. L'arrivée en 1784 de Thierry de Ville d'Avray à la tête du Garde-Meuble de la Couronne sonna le déclin de Riesener. La volonté d'ordre et surtout d'économie affichée par le nouveau directeur provoqua en effet son remplacement au profit de son confrère Guillaume Benneman. Quelques années plus tard, la Révolution, avec la disparition de la clientèle de luxe, entraîna sa ruine. Riesener mourut sous l'Empire, en 1806. BIBLIOGRAPHIE Jean NICOLAY. L'Art et la Manière des Maîtres Ebénistes Français du XVIIIe siècle. Ed. Pygmalion, Paris, 1976. Deux modèles similaires reproduits p. 402. Pierre VERLET. Le Mobilier Royal Français. Ed.Picard, 1990, T. IV, p.102. Bill PALLOT et Nicole SAINTE FARE GARNOT. Le Mobilier du Musée Jacquemart-André. Ed. Faton, Dijon, 2006. Un modèle similaire y est reproduit, pp. 192-193. |
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| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 17 Mar - 1:35 | |
| 4/ Vente du 28 juillet 2011 chez Kohn (adjugé 100.000 euros)PAIRE DE BERGERES Par Henri JACOB (25 décembre 1753 - 2 décembre 1824) Reçu Maître le 29 septembre 1779 Paris, époque Louis XVI Matériaux : Bois doré H. 97 cm, L. 73 cm, P. 75 cm Paire de bergères en bois mouluré, sculpté et doré présentant un large et haut dossier dit « à chapeau » à traverse supérieure à angles abattus et fronton rectiligne. L'embrèvement des bras se réalise sans discontinuité par une ligne courbe évitant ainsi de marquer la jonction entre deux parties de la structure du siège. Cette harmonie est accentuée par le décor de frises de rais-de-coeur et de rangs de perles courant sur tout le pourtour de la structure et s'achevant aux manchettes. Les consoles d'accotoir en cavet présentent un décor de feuilles d'acanthe et de cannelures terminées en enroulement. Elles reposent sur une butée rectiligne verticale faisant la jonction entre le coussin et la ceinture. L'assise rabaissée de forme trapézoïdale présente une traverse antérieure légèrement bombée au sobre décor de rais-de-coeur et de rangs de perles et s'appuie aux angles sur des dés de raccordement à rosace centrée surmontant des pieds cannelés à bague nue. La bergère apparaît vers 1725, elle est alors défi nie comme un fauteuil vaste, bas, profond et très enveloppant. Pour qu'un fauteuil puisse prétendre au nom de bergère, il doit présenter des joues pleines entre les accotoirs et la ceinture et être garni d'un coussin mobile gonflé de duvet de manière à rester « bouffi ». Ce type de siège offre aux menuisiers une large diversité de créations. Roubo en 1772 décrit « les bergères ne diffèrent des fauteuils ordinaires que par la grandeur du siège (….) Les sortes de bergères se placent dans les salles de Compagnie et ne servent qu'aux dames, dont l'ajustement exige cette forme pour n'être point trop froissé et pour qu'elles soient assises commodément ». Imagination des ornemanistes comme Jean-Charles Delafosse (1734-1791), Richard de Lalonde (1735-1808) ou Pierre Ranson (1736-1786) qui proposent quantité de modèles aux menuisiers en siège en s'inspirant du style dit « à la grecque ». Ce style n'a de grec que son nom car ses sources ne se cantonnent pas aux modèles de la Grèce antique. Composé d'éléments empruntés aux monuments les plus divers du passé classique, il propose un retour aux lignes droites verticales et horizontales et aux angles droits et peut être perçu comme quelque chose d'abstrait ou impersonnel. Mais cette impression est compensée souvent par l'équilibre très sûr des proportions et la grâce des ornements. Henri Jacob fut l'un de ses propagateurs. Cousin germain de Georges Jacob, originaire d'un village bourguignon, il accède à la maîtrise en 1779 et s'installe à Paris rue Bourbon-Ville-Neuve, l'actuelle rue d'Aboukir. En 1799, il ouvre son atelier rue de l'Echiquier, non loin des ateliers des frères Jacob, établis rue Meslée. Il semble cesser toute activité en 1806 date à laquelle son nom disparaît des almanachs du Commerce. Son talent s'illustra dans des sièges Louis XVI très classiques en bois doré ou peints très délicatement sculptés. En 1785, il fournit à Marie-Antoinette des sièges en bois doré à montants en carquois ainsi que des sièges en acajou, dont des voyeuses à dossier ajouré de trophées. Il s'exprima également dans les styles Directoire et Consulat, à l'image des fauteuils inspirés des sièges curules romains. La production d'Henri Jacob est proche de celle de son cousin, Georges. Certains sièges peuvent être considérés comme des copies ou des interprétations des modèles de Georges Jacob. Pour certains, il aurait cherché à créer la confusion dans l'esprit de la clientèle de par l'imitation des modèles de Georges Jacob, mais aussi en profitant de la similitude des noms. A défaut d'imagination créative, la qualité de ses sièges suffit à prouver sa grande habilité et à établir sa réputation. La paire de bergères présentée adopte des formes harmonieuses, larges, accueillantes soulignées d'une sculpture fi ne, régulière sans excès, preuve qu'Henri Jacob fut un ébéniste de grande dextérité reconnu par ses pairs et par la clientèle privée et royale. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES Guillaume Janneau, Le Mobilier Français, Les Sièges, éd. de l'Amateur, Paris, 1993. Madeleine Jarry & Pierre Devinoy, Le Siège Français, Offi ce du Livre, 1973. |
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| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 17 Mar - 1:38 | |
| 5/ Vente Delvaux du 29 décembre 2008 (adjugé 6.800 euros pas cher !! ) Lit en bois relaqué crème et doré, les chevets en anse de panier. Il est sculpté sur la tranche d'enroulements de rubans et, sur les faces de la partie haute, d'entrelacs et de feuilles d'eau. Les montants à colonnes cannelées surmontées d'un carquois et de flèches. Attribué à Georges JACOB. Epoque Louis XVI. Haut.: 145 cm. - Larg.: 162,5 cm (intérieur : 144 cm). Long.: 200 cm (intérieur : 190 cm). Au cours d'un voyage vers son château de Navarre, la reine Hortense a utilisé ce lit lors d'une étape chez sa dame d'honneur, la comtesse d'Arjuzon, née Hosten. Il peut être rapproché, quoique d'un modèle beaucoup plus simple, du lit d'apparat de la Reine Marie-Antoinette au château de Fontainebleau. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 17 Mar - 1:42 | |
| 6/ Vente du 3 juillet 2007 chez Sotheby's (adjugé 66.000 GBP)A gilt-bronze-mounted acajou moucheté commode à encoignures stamped J.-H. Riesener part Louis XVI Estimation: 20,000 - 30,000 GBP Lot. Vendu 66,000 GBP Prix d’adjudication avec prime d'acquéreur : of demi-lune and gentle breakfront form, with a shaped bleu turquin marble top, above a frieze drawer panelled with an alternating band of lunettes, acanthus, floral sprays and foliage within a beaded border, flanked on either side by paterae, above two long drawers centred by a rectangular panel with concave corners enclosing a patera flanked by similar panels, the escutcheons cast with a female mask enclosed within a ribbon-tied floral wreath, the sides with a concealed push button release drawer above two galleried shelves, terminating in toupie feet; with substantial restorations 7/ Vente Sotheby's du 6 novembre 2008 (adjugé 506.500 USD)An important Louis XVI ormolu-mounted mahogany commode circa 1785, attributed to Jean-Henri Riesener Estimation: 500,000 - 700,000 USD Lot. Vendu 506,500 USD Prix d’adjudication avec prime d'acquéreur : the later rectangular white marble top of slightly breakfront outline with canted corners above a border of ormolu egg-and-dart, the frieze with three drawers above two long drawers sans traverse, the canted corners fitted at the top and bottom with scrolled ormolu mounts incorporating acanthus leaves and beads, the front outlined with ormolu borders cast with leaf tips and beading and marked with rosettes, the slightly curved sides similarly mounted, raised on a plinth base outlined with an ormolu border and raised on square tapered legs with ormolu foliate sabots. Jean-Henri Riesener, maître in 1768 height 35 1/4 in.; width 44 1/2 in.; depth 21 3/4 in. 89.5 cm; 113 cm; 55.5 cm |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 17 Mar - 1:53 | |
| 8/ Vente Sotheby's du 8 juillet 2008 (adjugé 1,721,250 GBP)A highly important gilt-bronze-mounted kingwood, sycamore, amaranth, marquetry and parquetry writing table stamped J.H. Riesener Louis XVI, circa 1780 Estimation: 1,000,000 - 2,000,000 GBP Lot. Vendu 1,721,250 GBP Prix d’adjudication avec prime d'acquéreur : the three-quarter gallery cast with ovoloes above a rectangular top richly inlaid with a central oval marquetry panel depicting a bouquet of flowers contained within a trelliswork ground enclosing flowerheads, the panelled frieze with an alternating band of husks and lunettes containing three drawers, with flower and foliate corner mounts, with similarly mounted sides, on octagonal tapering legs with gilt-bronze banding, terminating in leaf-cast toupie feet; the central drawer probably originally fitted with a writing device, the drawer on the right with a compartment for writing implements, now missing; the underneath with the traces of an illegible paper label 76.5cm. high, 96.5cm. wide, 53.5cm. deep; 2ft. 6¼in., 3ft. 1½in., 1ft. 8¾ in. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 17 Mar - 8:11 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Lun 18 Mar - 13:25 | |
| le catalogue de LAGERFELD était un double volume qui était vendu, à l'époque 500 francs !!!! certains objets étaient surévalués - Mon ami ALAIN BANCEL avait acheté un buste de la Reine très classique et courant lors de cette vente, et à sa mort en 2003 le buste a été revendu à DROUOT à un prix moindre !!!! je n'ai jamais vu ce catalogue sur les sites en vente par les libraires en occasion, mais le prix doit faire reculer les acheteurs, il en est de même pour la vente du COMTE DE PARIS ..... j'attends donc de recevoir le catalogue COUTEAU BEGARIE - A signaler que la gravure de la Dauphine est tirée certainement de l'ouvrage relié en cuir rouge aux armes de PIERRE DE NOLHAC - LA DAUPHINE MARIE ANTOINETTE réalisé par un éditeur du XX° siècle - il en était de même pour le second volume LA REINE MARIE ANTOINETTE .... un conseil, ne pas acheter de dessin ou gravure contenue dans un cadre bien fermée - les surprises existent , dans le bon ou le mauvais sens...........j'ai acheté dans un beau cadre noir Napoléon III MARIE ANTOINETTE et les enfants en détail........après l'achat à mon retour à la maison, la qualité de l'image étant superbe, j'ai cru avoir acquis un beau cadre contenant une page de magazine style PARIS MATCH - ouvrant délicatement le cadre, j'ai eu la surprise de trouver non pas un page de magazine, mais une grande et belle plaque d'ivoire de grande valeur. Je possède un exemplaire de ce livre et j'ai failli être escroquée par un antiquaire qui voulait me vendre cette gravure comme un dessin original .....à un prix dépassant les 500/600 euros à l'époque c'était une grosse somme. quelques années plus tard, Monsieur BANCEL a été victime de cet individu en achetant le cadre et la gravure que j'avais refusée en apportant la preuve au professionnel que c'était le même objet, car il y avait un crochet blanc que j'avais mis pour accrocher chez moi avant de constater que c'était une page tirée du livre énoncé ci-dessus....Monsieur BANCEL a été remboursé, mais le vendeur lui a parlé de Moi en des termes insultants !!!!!! - je vais contacter l'expert BOULAY pour lui raconter l'histoire !!!!!! amicalement MARIE ANTOINETTE |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Mer 20 Mar - 20:55 | |
| Voici le lien de la vente Aguttes qui aura lieu le 5 avril prochain. C'est très diversifié mais il y a de belles pièces XVIII ème.
http://www.aguttes.com/html/index.jsp?id=15553&aff=1&npp=10000&lng=fr&ordre=1&np=1#lot150 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Ven 22 Mar - 14:25 | |
| effectivement COMTE AXEL, c'est une beau catalogue bien fourni - j'ai remarqué que la mise à prix de meubles de qualité était toujours bien basse ; l'époque permet de faire des affaires. ce buste façon XVIII° m'a "sauté au visage" - une vague ressemblance avec notre Reine .............. MARIE ANTOINETTE |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Ven 22 Mar - 15:07 | |
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Dernière édition par Lucius le Ven 22 Mar - 15:33, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Ven 22 Mar - 15:25 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Ven 22 Mar - 16:55 | |
| Ils sont peut-être dans cette tranche à cause de leur château. Certains pêcheurs de l'île de Ré paient bien l'ISF rien qu'à cause de leur maison... A force de prendre toujours plus et toujours plus d'impôts , nous risquons tous de nous retrouver en slip et sans patrimoine. Ce jour là, les chinois viendront comme en Grèce acheter nos îles , nos ports, nos villes... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Ven 22 Mar - 17:33 | |
| Je ne puis concevoir qu'un tel trésor, un cadeau diplomatique, puisse partir à l'étranger.
Dernière édition par Reinette le Ven 22 Mar - 18:03, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 23 Mar - 0:17 | |
| - Reinette a écrit:
- Je ne puis concevoir qu'un tel trésor, un cadeau diplomatique, puisse partir à l'étranger.
Vous inquiétez pas trop les gars !! Effet d’annonce, ou réel projet, le meuble est déjà considéré comme trésor national. Il ne pourra normalement pas sortir de France ; l’Etat pourra refuser, à l’envie, d’octroyer un certificat de sortie du territoire, jusqu’à être en mesure de l’acheter (notamment, avec une souscription ou un appel au mécénat en complément). Il pourrait décider de ne pas le faire, mais bon...cela m’étonnerait. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 23 Mar - 0:24 | |
| Bonne nouvelle ! C'est certain : il s'agit bien d'un trésor national. Même si autrichien. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 23 Mar - 13:13 | |
| L’interdiction de sortie du territoire s’arrête à la fin septembre, la demande a été faite il y a plus de deux ans apparemment (d’où le classement comme Trésor national). Peut-être que le propriétaire a déjà reçu une offre ? Cette interdiction pourra éventuellement être reconduite (ou pas, mais ce serait surprenant). Je ne sais pas à quelle somme peut être estimé un meuble pareil ? L’Etat est-il en mesure de l’acheter ? Le mécénat et/ou une souscription populaire seraient-ils suffisants ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 23 Mar - 13:48 | |
| Plusieurs millions d'euros, au moins, si ça ne passe pas à la dizaine ... |
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| Sujet: Re: Ventes aux enchères | |
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| | | | Ventes aux enchères | |
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