Louis XVII au Madawaska?

Je sais bien que je suis sévère avec pilayrou et je n'aime pas car comme je le disais je respecte les passionnés, mais disons que je trouve bizarre de remettre en cause une théorie officielle sur les quelques manques d'une traçabilité historique, tout en tentant d'accorder du crédit à un roman en parallèle. Ce n'est pas cohérent et tu me connais Pim j'aime les cohérences du raisonnement

C'est sûr, Chou...

Tu me connais aussi, je déteste les zones d'ombre. Et il y en a pas mal dans certaines grandes affaires de l'époque de Marie Antoinette. Pour l'affaire du collier, pour l'affaire Fersen, pour l'affaire Louis XVII... les versions officielles, j'avoue, je ne les sens pas.

Je comprends bien ton point de vue Pim

Le problème c'est que je pense qu'en histoire il y aura toujours des manques ou des zones d'ombres, car comment disposer d'une exactitude à 100% sur des faits ayant eu lieu il y a plusieurs siècles? Ce n'est pas possible, et si l'histoire est une science inexacte ce n'est pas pour rien.
Si on accepte cette inexactitude alors il faut bien se décider sur des théories les moins inexactes dirons-nous, sinon en quoi pourrions-nous croire en ce qui concerne notre histoire? Si nous n'acceptons pas les éventuelles zones d'ombres, alors nous n'acceptons aucune théorie historique tout court

Par exemple je peux me faire l'avocat du diable en voulant faire de l'histoire une science exacte avec une question toute bête : qu'est-ce qui prouve que Marie-Antoinette a vraiment existé? Nous avons quoi comme éléments? Des écrits...sont-ils authentiques? Avons-nous leur traçabilité sur plusieurs siècle exacte à 100% le prouvant? Qui nous dit que les témoins de l'époque disaient vrai? Nous avons des portraits....qui nous dit que le modèle est Marie-Antoinette? Quelles sont les sources l'attestant? etc....

Oui là je sais que je raisonne par l'absurde, mais je fais là exactement la même chose que les complotistes : je surligne des zones d'ombres bien réelles (mais normales à mes yeux) pour semer le doute et étayer d'autres théories. Sauf que les autres théories en questions contiennent bien plus de zones d'ombres, et c'est sans fin car tu en auras toujours en Histoire

Il ne s'agit pas d'un roman. Il s'agit des mémoires de Bonneval qu'Aubry a publié en maquillant les choses.

Ainsi, le héros du "Roi perdu", est né au château de Saillans (Drôme). Il n'y a pas de château à Saillans. Mais à Saillans, près de Libourne (Gironde), il y a le château de Carle, où Decazes a passer de longues périodes au cours de sa jeunesse.
Vous voyez pourquoi ça demande du temps de trouver tout cela !
Aubry est une sorte de Nostradamus de l'affaire Louis XVII. Il a voulu laisser un message. Et le message est que l'enquête de Louis XVIII s'arrête à la mort de Louvel ! Le Roi-Enfant devenu le Roi-Criminel ! La chose à taire !

Son ouvrage est pourtant bien catalogué parmi les romans historiques

Mais ce n'est pas grave, si vous avez encore l'énergie et la passion, continuez et peut-être que vous tomberez sur quelque chose qui aura plus de valeur historique à mes yeux et alors qui sait?
Mais comme je le disais, pour moi il faudra que la valeur de l'information soit de plus grande qualité qu'une double analyse ADN corroborée par une traçabilité disons aléatoire mais justifiée. Là aussi....qui sait?

Hélas, le seul aveu de Louvel sur son identité est bien maigre. Il a écrit un premier texte dans lequel il dit ne pas avoir trahi sa patrie; sa famille. Et dans le second texte, famille devient fille. Le Roi, père de la Nation (???).

Je trouve ces développements très, très intéressants!

Je vous dis, pilayrou, pour tout le début de votre analyse, je vous suis tip top. Mais, pour la suite, bien sûr, j'ai beaucoup de mal à voir notre petit Charles en criminel...

Tout être humain est un criminel en puissance.

Certes, pilayrou. Mais admettez que, pour nous, passer du charmant chou d'amour de Marie Antoinette à un criminel, c'est une révolution mentale. Et j'ai du mal, beaucoup de mal, à la faire.

pimprenelle a écrit:

Certes, pilayrou. Mais admettez que, pour nous, passer du charmant chou d'amour de Marie Antoinette à un criminel, c'est une révolution mentale. Et j'ai du mal, beaucoup de mal, à la faire.

Je le conçois très bien.