|
| Fersen, un chevalier courtois ? 1 | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 17:59 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:01 | |
| Coucou Osterreich ! .... ça boume ? |
| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:02 | |
| _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:02 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:03 | |
| - pimprenelle a écrit:
Donc, elle a donné à Fersen ce qui lui revenait. Il l'a adorée comme une idole, et elle s'est laissé adorer. Je le répète, c'était la vision des historiens jusqu'à ce que Zweig s'en mêle... à partir des élucubrations de Madame Södejhelm.
Et les contemporains, pigeonneau ! Tu fais quoi des contemporains ??? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:04 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:05 | |
| Ah, tais-toi ! J'en ai la cervelle en capilotade ........... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:06 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:07 | |
| Et une capilotade à la Fersenoise pour la 10 !!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:10 | |
| Je viens de me connecter, et je vois le nombre de pages qui tournent depuis hier soir... Mon Dieu !! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:11 | |
| - Citation :
-
- Citation :
- De deux êtres, l'amour ne fait qu'Un .
... dans la collection Harlequin... Rhooooo ......... |
| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:12 | |
| - Citation :
-
- Citation :
- Donc, elle a donné à Fersen ce qui lui revenait. Il l'a adorée comme une idole, et elle s'est laissé adorer. Je le répète, c'était la vision des historiens jusqu'à ce que Zweig s'en mêle... à partir des élucubrations de Madame Södejhelm.
Et les contemporains, pigeonneau ! Tu fais quoi des contemporains ??? Quels contemporains ? Ceux qui ânonnent les ragots de cour ? Ceux qui servent la Suède ? Ceux qui n'étaient pas encore nés ? Ceux qui avaient été cocufiés par Fersen ? Ceux qui haïssaient la reine et/ou le roi ? Je vais te dire, vite fait, avant d'y aller, parce que je dois partir aussi : avant même que le joyau des fjords débarque à Versailles, toute la cour attendait Marie Antoinette au tournant. Elle était si jolie... et puis on lui prêtait tant d'amants... Tous s'attendaient à ce qu'elle ne puisse jamais résister à l'Apollon du grand Nord. Si ça se tombe on avait même ouvert les paris... Alors, forcément, la foule toute frétillante du spectacle a vu ce qu'elle voulait voir. C'est tellement plus fun si elle tremble, si elle rougit... Oups ! Déjà ? J'dois filer ! Bon appétit tout le monde ! _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
|
| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:13 | |
| _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:16 | |
| Une question toute bête : étant donné que, semble-t-il, cette idylle était le secret de Polichinelle, comment se fait-il que Fersen soit pratiquement absent des pamphlets révolutionnaires??? Curieux, is'n'it ??? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:17 | |
| Alors quelqu'un répond ??? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:22 | |
| C'est vrai ça !!! Pourtant Orléans et même Provence pouvaient s'en donner à coeur joie !!! Il ne leur était pas inconnu... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:26 | |
| Ben oui ! C'est tout de même très singulier ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:28 | |
| Je pense que cela vient du fait qu'on aurait su plus rapidement de qui ces pamphlets seraient venus... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:31 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:31 | |
| - Citation :
- Il est impossible que par distraction Marie-Antoinette entende " Je vous souhaite de bonnes galipettes avec Mme Sullivan " . C'est évidemment impensable .
D'ailleurs, je ne sache pas que distraction signifie libertinage . Ah bon ? Tu ne le savais pas ? - Citation :
- Sinon comment expliquer que Sophie Pipper mette son frère en garde et lui dise d'être prudent pour ne pas donner à la reine ce chagrin en plus que serait la révélation de sa liaison avec Eléonore ?
Evidemment. - Citation :
- Marie-Antoinette sait-elle, ou ne sait-elle pas ? That is the question ! Qu'avons-nous comme éléments de réponse, en réalité ???
Rien. Apparemment. Alors pouquoi le supposer ? Et, du coup, broder tout un scénario hypothétique, où Marie-Antoinette serait censée se transformer, qui plus est en toute logique ( ), en une sorte de Valérie T. : furie dévorée par la jalousie ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:32 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:32 | |
| - Citation :
-
- Citation :
- "J'ai besoin de quelqu'un qui prenne soin de moi ; personne ne s'en acquittera mieux qu'Eléonore. Mais si Elle (Ndlr : Marie-Antoinette) vit ? Je ne veux et je ne peux l'abandonner.
- Et si tu la perds ? ... Pour satisfaire Eleonore, négligeras-tu ses intérêts? Renonceras-tu à tes parents, à tes biens, au rôle que tu peux jouer dans ton pays? - Je suis dégoûté des affaires. D'ailleurs, notre théâtre suédois est très subalterne. - Presque indigne de toi ! Cependant, tu n'accepterais pas qu'on laissât tes talents sans emploi. Si la reine meurt, tu n'as plus de raison de vivre à l'étranger. - Je suis en mesure de me faire nommer ministre en Italie, à la place d'Armfelt, qui n'y veut pas rester. Je pourrai, ensuite, aller ailleurs et servir selon mes désirs. C'est le seul parti qui me reste à prendre. - Mais, je le répète, si tu la perds, tu ne peux pas vivre sans Eléonore. - Attendons que les affaires de France soient terminées. - Cette incertitude sur ton avenir me tourmente fort. Songe à ta fortune ; elle n'est pas considérable : cinquante à soixante mille livres, voilà tout. Tu en dépenses beaucoup trop dans ta position. Je sais bien que tu as toujours soutenu tes dépenses dans l'espoir d'en tirer parti. Mais si cet espoir est vain, cette attente déçue ?... - Eh bien ! j'aurai fait une sottise ! N'importe ! c'était pour elle ; je le devais".
Fersen se dit "Si tu la perds (Ndlr : Marie-Antoinette), tu ne peux pas vivre sans Eléonore" : cela confirme bien qu'Eleonore n'est qu'un pis-aller pour Fersen. Eleonore est "l'assurance tout risque" de Fersen : Eleonore ne compte aux yeux de Fersen, que si Marie-Antoinette venait à périr.
Fersen regrettera bien ses "infidélités" avec Eleonore et son tiraillement entre ces deux femmes, au moment où il apprendra la mort de Marie-Antoinette. Le 5 novembre 1793, il écrira ainsi : "Oh ! combien je me reproche mes torts envers Elle et combien je sais, à présent, que je l'aimais !". Ah, vous glosez sur l'écrit le plus immonde de Fersen... Il dégoûte même sa biographe, Françoise Kermina. La reine de France agonise dans son cachot de la conciergerie et, pendant ce temps, Fersen suppute ses possibilités d'avenir, à lui... puisque, nous le savons bien, le monde tourne autour de son nombril. On ne peut se défaire du désagréable sentiment, comme le relève Madame Kermina, que Fersen aimerait bien que ces "affaires de France" soient terminées.
Et, une fois qu'elles le seront, une fois rentré en Suède, théâtre tellement indigne de sa grandeur, il prendra Eléonore comme infirmière, pour prendre soin de sa neurasthénie vieillissante.
Quel sale type !
Alors là, non seulement je ne crois pas qu'il ait été l'Unique pour Marie Antoinette, mais, de toutes mes forces, de tout mon coeur, j'espère que non ! Plutôt un carlin que cet immonde égoïste, en effet !
... z'auriez pas dû me rappeler cette entrée dans son journal, je n'y pensais plus... Je vous trouve extrêmement sévère et injuste avec Fersen : quels que soient ses défauts (et il en avait un paquet : vilain réactionnaire etc...), il n'en reste pas moins qu'il a mis sa vie en danger pour Marie-Antoinette. Et vous dites qu'il est un " immonde égoïste" ? On n'a pas la même conception de l'égoïsme. Mais revenons-en au fait : Fersen explique clairement, dans ce passage de son Journal, pourquoi il est avec Eleonore Sullivan : elle est son "assurance tout risque", sa "solution de repli" en cas de décès de Marie-Antoinette. Voilà une nouvelle preuve de ce que, pour Fersen, la seule femme qui compte est bien Marie-Antoinette et que ce n'est que contraint et forcé par la situation (notamment l'impossiblité d'être en couple avec Marie-Antoinette, qui de toute façon est aujourd'hui emprisonnée), que Fersen a des relations avec une autre femme (Eleonore). Vous vous demandiez pourquoi Fersen "cocufiait" Marie-Antoinette ? Vous avez maintenant la réponse : il l'écrit lui-même dans son Journal. Pour finir, ce "sale type", comme vous dites termine en disant "... Eh bien ! j'aurai fait une sottise ! N'importe ! c'était pour elle ; je le devais". Il termine donc bien sa réflexion intérieure, par le sentiment qu'il doit venir au secours de la reine. Vous dites que Fersen est un sale type, mais que pensez de tous les autres petits français, et de la famille autrichienne de Marie-Antoinette, qui n'ont rien tenté pour sauver la reine ? Quoi, Fersen est un "sale type", parce-qu'il n'a pas réussi, à lui seul, à arracher la reine des griffes de Robespierre, Fouquier-Tinville, Hébert & co.? On marche sur la tête là. Pour ma part, je trouve ce passage du Journal de Fersen extrêmement touchant. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:42 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:44 | |
| - pimprenelle a écrit:
- Une femme si fine et si intelligente n'est pas allée choisir le plus arriviste des séducteurs.
Marie-Antoinette est une séductrice. La reine du bal. Elle ne peut avoir d'amour, d'admiration que pour un grand séducteur. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 Jeu 8 Nov - 18:46 | |
| - Citation :
-
- Citation :
- Une femme si fine et si intelligente n'est pas allée choisir le plus arriviste des séducteurs.
Marie-Antoinette est une séductrice. La reine du bal. Elle ne peut avoir d'amour, d'admiration que pour un grand séducteur. Très juste ! Elle n'est pas allée se toquer de Jacob-Nicolas Moreau, par exemple ! |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Fersen, un chevalier courtois ? 1 | |
| |
| | | | Fersen, un chevalier courtois ? 1 | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |