Fersen, un chevalier courtois ? 1

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Si demain j'employais ces mots pour parler au Comte, je comprendrais que Reinette hallucine !  

Tu n'as pas monté la fuite de ta vie avec le comte, tu n'es pas en danger de mort perpétuelle, tu n'es pas gardée à vue, tu ne crains pas pour la vie du comte... Tu n'es non plus pas si proche de lui, me semble-t-il.

Oups, pardon, j'ai tout faux : j'oubliais que Marie-Antoinette et Fersen étaient proches ( mais sans plus ) .  Suis-je étourdie !  

Reinette a écrit:

On ne peut pas dire :"Le roi et la reine sont malheureux. Elle aussi est malheureuse." en pensant que le Elle est la reine !

Bien entendu, Reinette. La femme qui occupe Fersen pendant cet été 1790 n'est pas Marie Antoinette, voilà tout.

Ce qui est dramatique, c'est que Webster et Loomis l'ont démontré depuis belle lurette... et que ça n'empêche pas historiens et biographes de monter sur les grands chevaux du romantisme à propos de l'été de tous les possibles... J'te jure...

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Elle possédait un pouvoir de séduction qu'elle aimait à exercer, nuance.  

Nous n'exerçons pas notre pouvoir de séduction sur tous les hommes mais seulement sur ceux qui nous plaisent, et jamais sans un petit frisson .
Marie-Antoinette n'est pas une extra-terrestre, elle est femme .
Elle prouve même par ce jeu de séduction qui l'amuse prodigieusement qu'elle est femme jusqu'au bout des ongles .  

Mais elle est reine ! Son boulot de base est de séduire toute personne qui se trouve devant sa personne ! Et elle est très douée en la matière ! Comme sa mère.

Exactement !  

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Elle prouve même par ce jeu de séduction qui l'amuse prodigieusement qu'elle est femme jusqu'au bout des ongles .  

Mais elle est reine ! Son boulot de base est de séduire toute personne qui se trouve devant sa personne ! Et elle est très douée en la matière ! Comme sa mère.

C'est cela oui ..........    

Mais oui !  

pimprenelle a écrit:

D'autres femmes ont des cheveux que Marie Antoinette, tu sais. Au demeurant, elle devait plutôt les donner avec parcimonie, vu qu'elle les perdait. A une Lamballe dévouée et prête à se sacrifier, oui. A une vague Piper...

...... oui mais, des cheveux qui peuvent intéresser la vague Pipper !!!

pimprenelle a écrit:

Si Marie Antoinette n'est pas jalouse de Madame Sullivan... c'est que son sentiment pour Fersen n'inclut pas la jalousie. That's all.

C'est qu'elle ne sait pas .

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 Taube dit surtout:
 Cela ne fit qu'augmenter la fantaisie qu'elle avait de voir le jeune comte. Mais pour que cela ne fût pas trop remarquable, elle voulut admettre plus de Suédois dans la société

Nous savons que, lorsque cette réception est donnée à Trianon, Marie-Antoinette a distingué Fersen depuis belle lurette . Pour ne pas que son penchant soit remarqué, elle affecte de cajoler tous les Suédois . Ils sont, en somme, une manière d'écran de fumée pour planquer le seul d'entre eux qui importe à ses yeux .  

Tu bidouilles la chronologie.   Reprenons... 1. La reine distingue les Suédois. 2. La reine distingue Fersen. 3. La reine noie le poisson. En premier lieu, la reine veille à honorer les Suédois, c'est par cette grande nouvelle que Taube commence sa lettre. Le reste n'est qu'une anecdote amusante.

Pas du tout ! Marie-Antoinette, dauphine, distingue Fersen !!!

Simone Bertière ( je l'ai posté ) dit même qu'elle tombe amoureuse .
J'y peux rien, moi ! Encore une fois, Pim, je n'y suis pour rien .                  

 Simone Bertière levèrise !!!  

Ce n'est pas ce qu'écrit Taube. Tu bidouilles sa chronologie.  

Mais oui, Bertière leverise. Toutes ces dames tombent comme des mouches sous le charme de l'Apollon des fjords.  

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 C'est la femme qui aime, pas la reine .  En amour, l'un n'a pas le dessus sur l'autre, justement parce qu'en amour, nous ne faisons plus qu'un .

Primo, c'est ta vision de l'amour, qui t'est personnelle et n'engage que toi.    

... nope, nope, nope !      C'est l'amour, tout simplement, qui est ainsi fait .

Non, c'est ta manière à toi de ressentir l'amour. A moins que tu ne te prennes pour un étalon universel ?  

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Si demain j'employais ces mots pour parler au Comte, je comprendrais que Reinette hallucine !  

Tu n'as pas monté la fuite de ta vie avec le comte, tu n'es pas en danger de mort perpétuelle, tu n'es pas gardée à vue, tu ne crains pas pour la vie du comte... Tu n'es non plus pas si proche de lui, me semble-t-il.

Oups, pardon, j'ai tout faux : j'oubliais que Marie-Antoinette et Fersen étaient proches ( mais sans plus ) .  Suis-je étourdie !  

Mais oui, ils sont proches. Tu as une objection à cela ?  

Je trouve les raisonnements de mes amis limpides, mais pas du tout ta phrase :

Mais en quoi Eléonore pourrait être arrêtée par Craufurd ? Et comment Marie-Antoinette pourrait en être persuadée puisqu'elle-même est mariée ?

Où êtes-vous passé ?       Je suis seule contre deux, passée à la moulinette, la question ordinaire et la question extraordinaire .
Revenez viiite à ma rescousse !!!  

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D'autres femmes ont des cheveux que Marie Antoinette, tu sais. Au demeurant, elle devait plutôt les donner avec parcimonie, vu qu'elle les perdait. A une Lamballe dévouée et prête à se sacrifier, oui. A une vague Piper...

...... oui mais,  des cheveux qui peuvent intéresser la vague Pipper !!!

Sauf que rien ne dit que ce sont des cheveux appartenant à Marie Antoinette que réclame Sophie Piper. Et qu'au contraire il appert que la femme dont Fersen se préoccupe tellement à l'été 1790 n'est pas la reine.  

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Si Marie Antoinette n'est pas jalouse de Madame Sullivan... c'est que son sentiment pour Fersen n'inclut pas la jalousie. That's all.  

C'est qu'elle ne sait pas .

Mais elle sait que Fersen fréquente Eléonore Sullivan, qu'ils sont assez proches pour avoir monté Montmédy ensemble. Et elle n'est pas jalouse.  

pimprenelle a écrit:

Ce n'est pas ce qu'écrit Taube. Tu bidouilles sa chronologie.  

Mais oui, Bertière leverise. Toutes ces dames tombent comme des mouches sous le charme de l'Apollon des fjords.  

Je ne parle pas de la chronologie de Taube . Tu joues sur les mots .  

Taube sait, Mme Bertière sait, tu sais, je sais, nous savons, ils savent que Marie-Antoinette a distingué Fersen bien avant cette foutue fête, qui commence à me les briser menus ( les pieds, of course ! ) .

pimprenelle a écrit:

Non, c'est ta manière à toi de ressentir l'amour. A moins que tu ne te prennes pour un étalon universel ?

Je suis du genre féminin de la pouliche, 'mande pardon !

Bon les filles, c'est pas le tout, tout ça !   Je vais aller m'occuper du dîner ...  

Mais je ne déclare pas forfait !    .....  à plutarque !!!  

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 Je ne parle pas de la chronologie de Taube . Tu joues sur les mots .  

Nullement. C'est toi qui avances la lettre de Taube comme preuve que la reine de France a donné sa fête pour les beaux yeux de Fersen. Alors que Reinette et moi soutenons qu'elle l'a organisée pour renforcer l'amitié franco-suédoise... ce qui serait tout de même normal de la part d'une reine...

Il est donc logique que je suive la chronologie de la lettre que tu proposes comme témoignage.  

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Je vais aller m'occuper du dîner ...  

Bon appétit !  

Ma pauvre !  
M’est avis que l’argumentation à ses limites : certains faits peuvent être admis, d’autres discutés, c’est normal ; en revanche, l’imagination de nos contradicteurs, qui refusent tout comme un seul bloc, n’en a aucune !  

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J'ai l'impression que depuis un bon moment, nous piétinons .....

Ah bon ? Crois-tu ?
Mais même les nouveaux décryptages n’ont rien changé ; je dirais plutôt que nous...reculons !  

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 Ma pauvre !  
M’est avis que l’argumentation à ses limites : certains faits peuvent être admis, d’autres discutés, c’est normal ; en revanche, l’imagination de nos contradicteurs, qui refusent tout comme un seul bloc, n’en a aucune !  

Est-ce notre faute, à nous, si les témoignages que vous nous présentez sont imprécis, biaisés ou carrément à charge ?   Ou émanant de gens pas présents lors des faits... ou à peine nés !  

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J'ai l'impression que depuis un bon moment, nous piétinons .....

Ah bon ? Crois-tu ?
Mais même les nouveaux décryptages n’ont rien changé ; je dirais plutôt que nous...reculons !  

Ben quoi ? La reine écrit à Fersen qu'elle l'adore. Pas une révolution, on le savait depuis longtemps.  

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Où êtes-vous passé ?       Je suis seule contre deux, passée à la moulinette, la question ordinaire et la question extraordinaire .
Revenez viiite à ma rescousse !!!  

Je ne suis pas chez moi, je suis sur mon iphone c'est pas pratique !
Certain(e)s sont tellement en-dehors de la vérité historique qu'on ne sait plus par où commencer... S'il faut écarter TOUS les témoignages et écarter TOUS les courriers échangés entre les protagonistes (ou leur faire dire l'inverse de ce qu'ils disent) c'est très mal barré..

pimprenelle a écrit:

Est-ce notre faute, à nous, si les témoignages que vous nous présentez sont imprécis, biaisés ou carrément à charge ?   Ou émanant de gens pas présents lors des faits... ou à peine nés !  

Ce ne sont pas des témoignages "à charge" mais des témoignages qui ne servent pas la thèse que vous défendez, chère Pim.   A la limite tout le monde s'en fiche de ce que vous ou moi pouvons penser des témoignages cités plus haut. La seule question est : si les témoignages que nous invoquons vous paraissent irrecevables, quels témoignages proposez-vous d'invoquer à l'appui de votre thèse? Aucun : personne n'est jamais venu dire que Fersen et Marie-Antoinette n'étaient pas amants. Les seuls témoignages existants sur la question sont tous concordants : ils étaient amants. Si tous les témoins sont à l'unisson, vous reconnaîtrez que la thèse que vous défendez ne peut prospérer.  

Votre amertume fait peine à lire. Rien ne vous oblige à continuer la discussion, vous savez ?  

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Tout le problème est là : c'est bien beau de rejeter en bloc tous les témoignages, encore faut-il en justifier et proposer des témoignages contraires. Le témoignage de Holland n'est pas crédible, Ok. Mais les autres?
A en croire certains, tout le monde a une bonne raison de mentir ou de se tromper :
- Taube et Creutz : veulent faire mousser la star locale;
- Fersen : un fat ;
- Ctesse de Boigne : ses parents traînaient leurs guêtres avec Mesdames ;
- St Priest : une mauvaise langue ;
- Sophie Piper : une sotte qui croit tout ce que son frère lui dit ;
- Marie-Antoinette : une manipulatrice ;
- Bonaparte : n'était pas présent dans la chambre à coucher et en sait moins que nous tous sur ce qui s'est réellement passé (ça, ça me fait un peu rire quand même ).
Pfiou...

Tu peux encore ajouter Mme de La Tour du Pin, Gouverneur Morris, le marquis de Bouillé, le comte de Provence (voir notamment ses écrits avec Lévis), La Fayette, Talleyrand, Tilly etc.

Ok, bien sûr, il y a des langues de putasses dans le lot, mais peut-on décemment coller un délit de sale gueule à tous ces mémorialistes ?
Il y a des ministres, des ambassadeurs, ou des hommes et femmes bien « informés » dans le lot, ou susceptibles de l’être, et tous ne sont pas à ranger dans la catégorie des « tueurs à gages », qui auraient une quelconque revanche personnelle à prendre contre la reine.
Car enfin, Il est tellement évident qu’il n’y rien à attendre des seuls mémorialistes thuriféraires de sa mémoire...  

Et puisque nous évoquons les écrits, l’on peut aussi parler du baron de Machin. Il n’est certes pas un contemporain, mais il a eu entre ses mains une grande partie de cette correspondance.
Les ratures sont-elles de sa main ? Oui, non. On l’ignore (je passe sur les contenus supposés de ces passages biffés).
Mais peu avant sa mort, il détruit quelques-uns de ces documents.
S’ils étaient une preuve de l’innocence de son aïeul et de la reine...pourquoi les détruire ?
Au contraire, Il fallait les publier mon brave homme !