repérage à Varennes et dans la région

Une note plus positive, l'hôtel de ville.

Le mot "arrestation" me choque profondément ! Comment ça arrêter le roi ? Depuis quand un roi n'a pas le droit de voyager dans son royaume ? Cela veut donc dire qu'il n'était pas libre ? C'est gênant quand on prône la liberté.
Je comprends la réaction de Marie-Antoinette qui repousse violemment l'ordre d'arrêt posé sur le lit où dorment ses enfants : "Je ne veux pas qu'il souille le lit de mes enfants !" Tellement vrai ! Tellement juste !

L'arrivée sur Varennes en Argonne. La fameuse tour de l'horloge avec une vue montrant le bâtiment à l'époque et l'arcade où la berline s'est arrêtée.

olivia a écrit:

Le mot "arrestation" me choque profondément ! Comment ça arrêter le roi ?  Depuis quand un roi n'a pas le droit de voyager dans son royaume ? Cela veut donc dire qu'il n'était pas libre ? C'est gênant quand on prône la liberté.

Les révolutionnaires y ont vu une arrestation car ils voyaient ce voyage comme une fuite à l'étranger, ce qui rejoint ce que je disais plus d'ailleurs

Oui mais justement, il ne partait pas à l'étranger !  

Ce qui reste de la maison Sauce.

olivia a écrit:

Oui mais justement, il ne partait pas à l'étranger !  

Oui il ne partait pas à l'extérieur mais bon d'une part les révolutionnaires n'y ont pas cru, et d'autre part Louis XVI ne partait pas non plus en week-end reconnaissons-le  
Car il cherchait des appuis militaires.  

La cerise sur le gâteau, l'hôtel du Grand Monarque.

L'intérieur le plus kitch. Et je reste soft.

Cette fichue plaque, à peine cent mètres plus haut que le pan de mur restant de la maison Sausse, fut peut-être le clou de notre périple .
Impossible de lire cela sans un serrement de coeur ...........
C'est bien vrai, Olivia, les termes en sont choquants .



Le Comte a demandé s'il fallait cracher dessus . Le Baron la trouvait placée trop haut pour pisser dessus ...
On était consterné par l'insignifiance de ce trou miteux de Varennes où tous les espoirs de Marie-Antoinette s'effondraient .
Quand une si grande distance avait déjà été parcourue après la périlleuse sortie des Tuileries, échouer là !!!!!!!  
Nous en voulions à Loulou de sa foutue pusillanimité !        

Comment à peine dix personnes ont pu arrêter le roi de France ? Où était ce foutu détachement de hussards ??? !!!

olivia a écrit:

Comment à peine dix personnes ont pu arrêter le roi de France ? Où était ce foutu détachement de hussards ??? !!!

...... en goguette !

C'est affreux, hallucinant, révoltant, j'en ai des frissons de hargne...comme à chaque fois que je revis cet épisode...
Louis XVI redoutait que l'on verse le sang...des villageois et surtout de sa famille...un fusil pouvait mettre en péril la vie de l'un des siens...
Comme dira Victor Hugo : "Il y avait là cinq personnes, le misérable avec ce mot les frappa tous les cinq : Ce "Bonjour Sire", ce fut pour Louis XVI, pour Marie-Antoinette et pour Madame Elisabeth, la guillotine ; pour le dauphin, l’agonie du Temple ; pour Madame Royale, l’extinction de sa race et l’exil"

Était-ce mieux? Car ils ne furent que les plus célèbres victimes de la révolution, suivies par tant et tant d'autres...
Quelle sinistre horreur !

Bien à vous.

Majesté a écrit:

C'est affreux, hallucinant, révoltant, j'en ai des frissons de hargne...comme à chaque fois que je revis cet épisode...
Louis XVI redoutait que l'on verse le sang...des villageois et surtout de sa famille...un fusil pouvait mettre en péril la vie de l'un des siens...
Comme dira Victor Hugo : "Il y avait là cinq personnes, le misérable avec ce mot les frappa tous les cinq : Ce "Bonjour Sire", ce fut pour Louis XVI, pour Marie-Antoinette et pour Madame Elisabeth, la guillotine ; pour le dauphin, l’agonie du Temple ; pour Madame Royale, l’extinction de sa race et l’exil"

Était-ce mieux? Car ils ne furent que les plus célèbres victimes de la révolution, suivies par tant et tant d'autres...
Quelle sinistre horreur !

Je comprends cher Majesté ton désarroi.

Majesté a écrit:

Louis XVI redoutait que l'on verse le sang...des villageois et surtout de sa famille...un fusil pouvait mettre en péril la vie de l'un des siens...

La passivité de Louis XVI est incompréhensible et déconcertante !

Je ne cesse encore de méditer sur cet épisode de l’Histoire et sur celles des différents protagonistes : c’est donc là, dans ce trou sordide, que les destins se croisent, et que tout se joue.
De Versailles...à Varennes !
Même l’admirable Victor Hugo, que cite Majesté, n’aurait pu imaginer un tel dénouement !

Et Valmy à deux pas, et Verdun tout à côté (avec d’ailleurs cette maison de Sauce détruite par un obus de la 1ère guerre mondiale).

J'ai remonté dans les pages avec photos et vous avez critiqué le restaurant le grand monarque !!!!!
Les lieux historiques ont été totalement détruits, comme le reste de la ville haute pendant la guerre de 14/18 derrière le village vous avez un grand cimetière étranger !!!!!!!! et les habitants de VARENNES à la fin du conflit vivaient dans des baraques et des restes de wagons.... l'église n'avait que ses quatre murs !!!!!

Le restaurant ne paye pas de mine, comme beaucoup d'estaminets de cette région - c'est un café de village avec quelques chambres, mais je peux vous dire que la cuisine est faite par le patron.... elle est fraiche et excellente !!!!! (méchantes langues avant de crtiquer, il faut goûter !!!!!) et l'accueil est aimable !!!!!!!!

En ce qui concerne l'enseigne - la vraie se trouve au MUSEE DE VARENNES - elle a été rachetée il y a quelques années et si vous aviez visité ce musée vous auriez rencontré la belle collection des poupées faites main ainsi que les meubles consacrée à MARIE ANTOINETTE d'après les tableaux célèbres !!!!!!VARENNES actuellement montre bien que ce village était un coupe-gorge !!!! Si vous avez pris la route vers STENAY et MONTMEDY aucun village, ni hameau..... il faut avoir un carrosse en bon état, heureusement que les téléphones mobiles existent !!!!!
pendant de nombreux kilomètres !!!!!

Amicalement MARIE ANTOINETTE

Je me suis régalé à la lecture de votre périple. Combien je regrette de n'avoir pu être des vôtres. C'est ainsi, c'est la vie..... Si le voyage se refait l'année prochaine ou une autre je suis partant. La vue des relais de poste m'a profondément ému. J'imagine aisément le mal être dans cette ville.

Oh ! Mais tu étais un peu avec nous : le baron a gardé tes notes, sur ses genoux, tout le long de notre voyage !

Sur les genoux du Baron, quelle position merveilleuse

Citation :

Oh ! Mais tu étais un peu avec nous

......   à chaque instant !  

Oui nous avons bien pensé à toi.

Notamment lorsque nous nous interrogions sur la préparation du fameux pied de cochon de Sainte-Ménéhoulde, cher François, il fallait bien invoquer tes lumières !
Nous avions des réticences à le goûter, ce pied de cochon !
...  même s'il existait sous forme de chinoiserie : nems de pied de cochon !!!