A la mi-février, lors d’une soirée de préparation au bal déguisé de la cour, chez le lieutenant général le conte de Dons en Bray en présence de Luraguais, Sainte Foy, Dampierre, Bezenval, Jean du Barry mais aussi la Comtesse de Rochefort il se passa une chose étrange. Chacun devait se déguiser.
Mais je ne pensais et ne voyais que la comtesse de Rochefort.
Lauragiais dit :
« Et lui ? Comment le déguiserons-nous demanda à la fois du Barry ?
« En femme » répondirent ensemble les convives…
Le duc de Nivernais demanda alors a la comtesse une de ces robes.
Ce fut la plus belle robe que j’eu. Je fus toute bouleversée de porter ces vêtements et de plus de celle que je ne regarde.
De plus elle proposa :
Et comme une demoiselle de bonne famille ne peut aller au bal seule, je me propose d’être sa compagne mais aussi son chaperon.
Je tombais de haut comme un assommoir, je perdis pied, Etre avec celle que je considère plus que mon amie…Celle avec qui je peux être moi meme…
Le rendez vous fut pris pour le lendemain pour huit heures.
Je fus la première au lieux de rendez vous….rien que de sentir ce doux tissus….
Je brûle de tenir cette étoffe de la palper d’en inspirer l’odeur d’en aspirer les effluves..
C’est la première fois quelle remit un vêtement féminin d'une grande personne, de plus de celle avec qui elle se sentait très proche..
Elle rapporta sur cette robe bien plus que tout Ne contenant plus ces mots. SA première robe de bal. Elle compris ce qu’était le protocole de la préparation
C’est Madame de Rochefort qui ajusta ma tenue.
Je fus…………
Je fis ma première déclaration d’amour a cette belle personne
"Madame je vous aime…"
"Ne vous pliez pas ainsi vous allez froisser votre robe."
Dans le trajet de Paris a Versailles je ne dis mot, mais je sens bien sa main chaude dans la mienne…Constamment unie
S’étais un bal magnifique, une vraie fête royale. Mais Louis XV est soucieux au contraire de Mme de Pompadour.
Mais Louis XV ouvre l’œil il entrevoit une personne nouvelle dont la tournure a quelque chose de Féminin et de masculin…on l’a prendrais pour une andalouse ou une Italienne.
Il n’a que de regard que pour moi. Il regarde la robe virevoltée dans les tourbillons de la danse. Quelque chose de pittoresque d’étrange, irritais meme, et lui rendais enfin ce que depuis longtemps il avait perdu…des désirs.
N’en tenant plus il fit venir auprès de lui Monsieur Lebel. Premier valet de la chambre du roi
« Quelle est cette femme ? «
« Je ne la connais pas sir, mais je connais son cavalier »…
« Le conte du Barry un de vos plus mauvais sujet de votre royaume… »
« Elle est venue avec Madame la comtesse de Rochefort et le duc de Nivernais »
Cette petite scène est très importante et les rumeurs vont bon train permis mes amis.
Le roy lui meme ne c’est pas aperçu que j’étais pas vraiment une femme.
Je veux juste dire que, avoir des attitudes de femme sans l’être, n’est loin d’être facile et ne s’improvise pas, meme pour quelqu’un ayant un physique d’une femme.
A cette époque danser à la cour n’ecessitait un protocole différent des hommes et des femmes, les positions dans la danse aussi. Alors comment connaître de telle manière sans en avoir connu la procédure ???
Passer pour une femme, de plus a la cour et en présence et reconnue du roy n’a pu être que si Madame de Rochefort en avait l’intime conviction qu’elle était femmeLe conte du Barry eu une conversation avec Monsieur Lebel afin de contempler la galerie. Il a parié 1000 louis pour me présenter à une dame. En faite, je fut entreprise à rentré dans une chambre qui me semble très royale.
C’est Madame de Pompadour qui y rentra.
Croyant que c’était la belle je me présenta devant elle. Elle déclina mes avances. Je lui expliqua que j’étais un homme afin de dissiper les malentendus.Après cette explication Madame sortie
Louis XV apparu
« Ne vous effarouchez pas ma belle » quelques temps après sa majesté devenait scandaleusement entreprenant. Le bel homme en resta bouche bée, rougi de honte.
Madame de Pompadour réapparue et pardonna à son mari de s’être laissé prendre à cette supercherie.
Je pense qu’effectivement quand le roy lui mis la main a l’entrejambe il s’aperçu de la prohibitive du sexe. Mais n’a pas remis en cause l’appartenance a l’un ou l’autre sexe.
Nous le verrons plus tardNous avons convenu d’un silence et je proposa au roy de me mettre la l’épreuve. Ce qu’il me confirma.
Un quart d’heure après j’étais à Paris
Quel fut ma surprise pour dégrafer ma robe….?