Le Prince Charles de Ligne

In Le Plutarque français, vies des hommes et femmes illustres , Volume 5
publié par Édouard Mennechet

"On a beaucoup vanté la continence de Turenne lorsqu'il s'empara du château de Solre. On n'a point manqué de le comparer à Scipion. Le trait est le même en effet, mais les temps diffèrent. La belle conduite de Scipion païen à l'égard d'une captive, quand une captive était une esclave, on doit l'admirer : on sait que les anciens n'avaient pas des idées bien pures sur les esclaves; mais que Turenne, chrétien et homme des temps modernes, n'ait vu dans cette belle femme que ses soldats lui amenaient comme sa part du butin , que le respect qu'il se devait à lui-même en la respectant, en vérité cela ne mérite point une si rare admiration."

Suivi d'une anecdote identique à propos d'Alexandre ...

Sublime !

Dommage pour la belle...

Suite et fin!!!!!

"Une nuance sépare (nous l'ayons fait remarquer plus haut) la Magnanimité de la Grandeur d'âme.

Alexandre respecte dans la mère infortunée de Darius vaincu le malheur de la famille de son rival abattu.

Scipion faisant la guerre en Espagne, s'est rendu maître de Carthagène. On amène devant lui une jeune captive d'une beauté ravissante. Elle va devenir son esclave. Scipion apprend que cette jeune infortunée est fiancée à un Prince cellibérien. Il fait dire à ce Prince de se présenter devant lui. Celui-ci arriva Tôt, lui dit le général romain , un présent à vous faire, et . ce présent le voici. La jeune captive est introduite dans ce moment dans la salle où Scipion et le Prince se trouvent. Je ne vous demande pour prix du service que je vous rends, que votre amitié pour moi et votre attachement à la République."

Souvenirs militaries des États Sardes 1853
Par Cesare Saluzzo di Monesiglio

Merci, Philou, vous êtes fantastique ! un sacré fin limier !!!

C'est un tel plaisir que de vous être agréable ...

.....

Eh bien, vois-tu, je ne suis toujours pas aussi enthousiaste que tu l’es au sujet des écrits de Ligne.
Rien à faire ! Je bute sur chaque phrase.
Le style est comme sa pensée : très affecté !
Tout ça...pour ça ?!    

Les filles, votre prince me laisse plus froid que chaud...

Sur ce...

How dare you ?!

Comment ?!!!  Tu ne trouves pas étincelant le style de Ligne ?!!!  toi qui as fait une thèse sur les salons littéraires !!!!!!!

Je suis déçue, consternée .

Comme quoi nul n'est parfait !

Citation :

Comment ?!!!  Tu ne trouves pas étincelant le style de Ligne ?!!!  

Non ! Rien à faire !  
Il a du style, certainement, mais pas celui qui pourrait me séduire. Je ne trouve pas sa musique des mots...agréable.
J’sais pas, cela ne coule pas.
Je me répète, il y a une certaine affectation, qui me hisse le poil !  
Je n’ai toujours pas trouvé le temps de le relire, comme je te l’avais promis ; mais rien qu’avec ce court extrait, je n’ai nulle envie d’y remédier !

Mais c’est une critiquounette que je fais habituellement pour nombre d’écrits privés du 18ème, dès lors qu’ils sont de la main des hommes.
Je préfère les écritures féminines (sans faire cependant de généralisation idiote).
Y a rien à faire, fussent-ils du XVIIIème ou d’aujourd’hui, il faut toujours que les hommes fassent vrombir leur puissant moteur : dans le fond et/ou la forme.  
Et même dans le Boudoir tiens !! Les garçons, en général, n’avons pas la même manière de nous exprimer que vous...les amies.
Enfin, je trouve...

Citation :

toi qui as fait une thèse sur les salons littéraires !!!!!!!

Un petit mémoire de maîtrise...

Citation :

Et même dans le Boudoir tiens !! Les garçons, en général, n’avons pas la même manière de nous exprimer que vous...les amies.
Enfin, je trouve...

... le sujet de votre prochain mémoire!  

Citation :

Je n’ai toujours pas trouvé le temps de le relire, comme je te l’avais promis ; mais rien qu’avec ce court extrait, je n’ai nulle envie d’y remédier !

Je te délie de ta promesse . Ne le relis pas .

diphildor a écrit:

... le sujet de votre prochain mémoire!

Hélas, je n’ai pas le temps.

Je voudrais que Napoléon m'envoyât comme au duc de Brunswick son grand diable de cordon . Voici ce que je lui répondrais :
" Aussi enchanté que surpris de cette grâce de Votre Majesté Impériale dont je n'osais pas me flatter être connu, n'ayant pas servi dans cette dernière guerre, je lui présente l'assurance de ma reconnaissance, sans pouvoir profiter de cette distinction . Si la Toison et le Marie-Thérèse avaient été compatibles avec d'autres ordres, les bontés, j'ose même dire l'amitié de Frédéric II, de Louis XVI, de Catherine II, de Gustave III, des rois de Pologne et de Naples m'auraient couvert de quatorze cordons . Il n'y a que ceux du roi d'Angleterre, du roi du Danemark et de la reine du Portugal qui, pour plusieurs raisons, ne m'auraient pas offert le leur .  Ce serait manquer à ceux dont je n'aurais pas pu accepter cette faveur et compromettre l'autorité et les serments de mon grand Maître et les miens que de ne pas Le prier de m'en dispenser . "

Mais cela n'arrivera pas . Le sorcier me devinerait .

Ce passage est l'un de mes préférés !

Oh, moi je ne saurais dire ! J'aime Ligne de la pointe des cheveux à celle de l'ongle du petit orteil !!! .

Comment ne pas être raide dingue de cet homme ? Je me délecte de chacune de ses phrases.

Je te ferai un petit plaisir, demain matin !

Au réveil, c'est encore mieux !

Tu l'auras au réveil ! ..... enfin mon réveil , of course !

Normalement, le dimanche, tu te lèves avant moi !

Tu verras, cela te fera rire !

Je n'en doute pas de la part de ce prince qui mieux que quiconque met en pratique l'adage : "Femme qui rit..."

Eh bien sur ce, je vais aller rêver de lui .............