Louis-Stanislas , Comte de Provence

C'est dingue ! Je n'arrive pas à le reconnaître ...
Il a des traits assez féminins...presque gracieux...c'est plutôt à des traits graisseux que je m'attendrais en ce qui le concerne...

Bien à vous.

Gracieux ? ce n'est pas le terme que j'emploierai pour ce buste , meme si en effet il fut réalisé vers 1777 , un peu avant "l'engraissement "général !!

Je pense surtout que le sculpteur a été grassement (c'est le cas de le dire ) payé pour embellir le sujet ...

Madame Sophie a écrit:

Gracieux ? ce n'est pas le terme que j'emploierai pour ce buste

J'ai dit "presque gracieux", NUANCE

Bien à vous.

en effet le "presque " prend ici toute sa valeur

Je ne le reconnais pas non plus ...

Moi aussi, j'ai d'abord cru qu'il s'agissait de la comtesse de Provence !   Les traits sont vraiment féminins.  

La comtesse de provence en cuirasse chère Pimprenelle , mais c'est possible toute poilue qu'elle était elle n'aurait pas dépareillée auprès des soldats

Elle nous a déjà époustouflés de sa grâce divine en personnage mythologique...

Berry, chaussant ses gros sabots, aurait dit à son frère ne pas trouver la comtesse de Provence "trop bien " et qu'il "ne se serait pas soucié de l'avoir pour femme ..."
... Dites-le avec des fleurs ...
" Je suis fort aise que vous soyez tombé plus à votre goût, répliqua l'Enflure qui avait le sens de la répartie. Nous sommes contents tous les deux, car la mienne me plaît infiniment."

Citation :

Berry, chaussant ses gros sabots, aurait dit à son frère ne pas trouver la comtesse de Provence "trop bien " et qu'il "ne se serait pas soucié de l'avoir pour femme ..."
...  Dites-le avec des fleurs ...
" Je suis fort aise que vous soyez tombé plus à votre goût, répliqua l'Enflure qui avait le sens de la répartie. Nous sommes contents tous les deux, car la mienne me plaît infiniment."

Ah, cette enflure... tout pour essayer de placer un bon mot, même prétendre l'impossible...  

... Comme lorsqu'il se vante, auprès de Louis XV, d' "avoir été heureux quatre fois" pendant sa nuit de noce ! ( Bachaumont )

Et que sa femme ajoute qu'elle n'a rien remarqué !

Etait-elle distraite !

Pauvre Marie-Joséphine ! Elle écrit à ses parents : " toute ma consolation est en vous, je ne saurais jamais assez le répéter."
Et, le 7 février 1772 :
" Je peux vous dire, et pour mon malheur, que quoique mes règles ne viennent point, je suis sûre de n'être pas grosse."

Intéressant témoignage...

Pourtant, pour ce couple qui n'en était pas un, la cour n'en a pas fait tout un plat. Loulou aurait sans doute dû faire comme son frère, mentir comme un arracheur de dents.

Il faut croire qu'il avait peu de dispositions pour le mensonge.

Oui, ça ne faisait visiblement pas partie de sa stratégie de communication...

C'est vrai qu'il aurait pu

Il faut dire que Provence était plus apte à le faire car ça lui permettait de mieux se faire voir que son frère ainé

C'est grâce à ses mensonges qu'il se présentait autrement qu'il n'était. Loulou, lui aussi, aurait eu intérêt à ne pas tout dévoiler.

C'est ainsi qu'il affichera Mmes de Balbi et du Cayla ... poudre aux yeux et compagnie !

Voici la description de Provence selon H. Schlesinger :
Monsieur comte de Provence, n`avait reçu aucune éducation, et jusqu`alors n`avait rien fait pour sortir de l`éclat de médiocrité où la négligence de son gouverneur l`avait placé.
Il était énorme même à l`époque où son frère monta sur le trône, mais cet embonpoint ne caractérisait chez lui ni la force, ni la vigueur; il craignait la fatigue, aussi dédaignait-il les exercices de corps.
Marié à la fille ainée du roi de Sardaigne, dont il n'eut pas d`enfants, il s`accorda mal avec elle, dont le caractère était difficile et l`esprit médiocre.

Je ne sais pas pourquoi que Schlesinger dit que Provence n'a pas reçu d`éducation, ni comment, ce qu`il veut dire, pourtant il y a probablement eu la même éducation que son frère Louis XVI son gouverneur était aussi Aiguillon Non ?
Il dit la même chose à Artois il n`a reçu lui non plus d`éducation

Fleurdelys

Merci Fleurdelys !
On n'a jamais si sévèrement considéré Provence !...à part ici
Quant à l'éducation des frères de Louis XVI, je pense qu'il faut considérer l'éducation qui a été la leur comme celle destinée à des frères de souverain, non pas à un souverain à proprement parler.
Ainsi Louis-Auguste ,n'étant pas l'aîné ,n'a-t-il pas bénéficié de l'éducation qui aurait dû faire de lui un Roi...alors ses frères encore moins...
On se souvient , en effet, de l'éducation que Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, avait reçue selon les ordres de Mazarin afin de ne pas susciter en lui une envie de pouvoir, une jalousie vis-à-vis de son frère aîné...On sait comme ça n'a pas fonctionné pour la génération de 1750's...

Bien à vous.

Pourtant ça n`a pas empêché Provence d`envier son frère d`être le roi
Fleurdelys

N'est-ce pas ce que j'évoquais lorsque je disais "On sait comme ça n'a pas fonctionné pour la génération de 1750's..."?

Bien à vous.