Louis XVII

Marie-Antoinette, déchirée, souffrait comme une bête blessée ... On l'imagine mal deviser ainsi, surtout avec les municipaux ...

C'est ce que je pense aussi. Elle a lutté pendant une heure. Puis, quand on l'a menacée de prendre aussi sa fille, elle a eu la force de réconforter son fils avant de le laisser entre les mains de ces monstres. Puis, elle est tombée, brisée.

Beauchesne n'évoque en effet pas la menace des membres de la Commune en ce qui concerne Marie-thérèse...et pourtant beaucoup d'historiens en parlent

Cet épisode du calvaire de la Reine est un le plus cruel, pourquoi lui enlever son adorable petit garçon qui faisait sa consolation, elle dit dans une lettre à Yolande, madame de Sabran ne me contredira pas j'espere; " Quand je suis triste je prends mon petit garçon dans mes bras.."Tout est dit là , de l'affection qu'elle portait à son prince. Thomas Hobbes à dit:" l'homme est un loup pour l'homme" ,cette sentence n'a jamais été aussi vraie qu'à ce moment précis.Quand je pense à ce qu'a subit ce petit bonhomme, mon sang se glace d'effroi et la douleur de la Reine, pauvre femme. Ils lui ont tout fait subir ces sal....Je préfere m'arrete là avant de laisser ma colére éclater et puis les larmes me montent aux yeux. Bien à vous

Effectivement, elle écrit cela à Mme de Polignac. Mon coeur de mère me fait sentir toute sa souffrance.

En général dans les films cette scène est l'une des plus dure à regarder je trouve, avec l'exécution de Louis XVI...

C'est la plus dure de sa vie. Elle le dira, "plus rien ne peut me faire du mal".

Cher chou je suis de votre avis,j'ai du mal, toujours, à regarder cette scène inhumaine, même sur les photos avec Casile que nous avons l'heur de pouvoir redécouvrir grâce aux photos de Pim. Comme j'ai pu pleurer devant tant de méchanceté gratuite. Bien à vous.

Et Marie-Antoinette qui essayait d'apercevoir son fils dans le jardin par une toute petite fenêtre est aussi très bouleversant :s:

Aussi. Je pense que nous avons la même sensibilité. J'ai en ma possession une K7 d'une émission de Laure Adler "Les brûlures de l'histoire" consacrée à la Reine avec des interviews de la Comtesse de Paris, Evelyne Lever etc. . Cela date de 1991, on y voit des extraits de la série de Lefranc, dont celui dont vous parlez, si cela vous intéresse, je peux voir pour vous la mettre sur d v d, j'ai un copain qui fait ça. Bien à vous

Ah merci de la proposition c'est gentil
Mais Pim m'a déjà gentillement fait une copie de cette magnifique série

C'était avec plaisir

J'avais vu cette émission de Laure Adler (je l'ai en cassette vidéo également) et ce furent les premières images de Marie-Antoinette Casile que je vis !

Bien à vous.

Les interviews sont bien ?

Je n'ai pas vu l'émission depuis 15 ans...mais je me souviens d'une certaine qualité...Laure Adler sait mener une émission comme il se doit

Bien à vous.

Concernant Laure Adler, je n'ai aucun doute !

A part la Comtesse de Paris et Jean Chalon, c'est très bien, j'aime beaucoup ce que fait Laure Adler et puis il y a Mme Lever.Bien à vous

Jean Chalon n'était pas bien ? La comtesse de Paris, je l'ignore... je n'ai toujours pas pu me décider à ouvrir son livre... Un feuilletage rapide m'avait suffi...

Il ne m'a pas inspirée non plus ...

Je l'ai lu une fois, ça me suffit...

Bien à vous.

Le livre de Chalon n'est pas resté dans mes étagères longtemps, quand à celui de la Comtesse de Paris (paix à son âme) ,je ne l'ai même pas acheté, je gaspille assez mon fric comme ça.L'émission est formidable sinon.

Nous savons que Marie-Antoinette apercevait furtivement son fils quand celui-ci se promenait sur la tour, Elisabeth le mentionne dans sa correspondance avec Turgy :
"Dites à Fidèle, écrivait-elle, ma soeur a voulu que vous le sachiez, que nous voyons tous les jours le petit par la fenêtre de l'escalier de la garde-robe; mais que cela ne vous empêche pas de nous en donner des nouvelles."

Puis un témoignage que je découvre, celui de la Duchesse d'Angoulême à la Marquise de Sainte-Maure, qui évoque l'état de Marie-Antoinette juste après avori aperçu son fils injurié par Simon et portant un bonnet rouge. Ce récit a été utilisé par Beauchesne :

"Mes pressentiments ne me trompaient pas, dit Marie-Antoinetteà sa tendre soeur; je savais bien qu'il [Louis-Charles] souffrait : il serait malheureux à cent lieues de moi que mon coeur me le dirait. Depuis deux jours, je souffrais, je m'agitais, je tremblais; c'est que les larmes que mon pauvre enfant répand loin de moi, je les sentais tomber sur mon coeur? je n'ai plus de goût à rien; Dieu s'est retiré de nous : je n'ose plus prier." Puis, tout à coup, se repentant de cette dernière parole : "Pardon, mon Dieu! reprit-elle en joignat les mains, et vous aussi, ma soeur, pardon! Je crois en vous comme en moi-même; mais je suis trop tourmentée pour ne pas être menacée de quelque nouveau malheur. Mon enfant, mon enfant! Je sens aux déchirements de mon coeur les défaillances du siens:"
"Ma tante, qui s'aperçut que je pouvais avoir entendu ces paroles, vint me consoler. Je fis ma prière et je m'endormis."

Comme elle a du souffrir la pauvre femme ,quand on sait à quel point elle adorait son fils ,elle était lune mére exemplaire et trés pédagogue avant la lettre.

Les messages sur la Duchesse d'Angoulême ont été déplacés ici

C'est vrai que moi j'ai tendance à ne pas respecter les rubriques, je le reconnais.Pardon.