Une adaptation des Adieux à la Reine.

Au temps pour moi...

MARIE ANTOINETTE a écrit:

LE FILM SE PASSE DANS LES TROIS DERNIERS JOURS DE LA PRESENCE A VERSAILLES - 4/5/6 OCTOBRE 1789 !!!!
je vais de ce pas, descendre me faire une tasse de thé et reprendre le livre de CHANTAL THOMAS !!!!

Amicalement MARIE ANTOINETTE

Artois et la duchesse de Polignac sont déjà très loin de Versailles, en effet!

Mais oui, voyons !
Le roman de Chantal Thomas se situe au lendemain de la prise de la Bastille !

Bien à vous.

MARIE ANTOINETTE a écrit:

je viens de penser à quelque chose  - dans l'extrait de YOUTUBE on voit ARTOIS demandant à son frère de partir et MADAME DE POLIGNAC franchissant les courtisans  venant rejoindre la Reine !!!

Si nous sommes à la veille du 5 Octobre, la scène est impossible  - ARTOIS et MADAME DE POLIGNAC ayant quitté VERSAILLES depuis JUILLET ?????

Qu'en pensez-vous ???????????????                      MARIE ANTOINETTE

Oooooh, bonne Mère !  ..... ça va être n'importe quoi !!!

Mais où avez-vous tous la tête?
Si le roman se passait en octobre...on n'aurait pas eu tant affaire à la Gabrielle de Chantal Thomas !
Pour l'heure ce sont surtout les coiffures qui pèchent ...et la robe à la française en 1789...

Bien à vous.

Voilà un premier roman pas comme les autres... D'abord parce qu'il ne s'agit pas du premier ouvrage de l'auteur. Chantal Thomas a déjà apporté aux lettres des études remarquables, notamment consacrées à Sade et à Thomas Bernhard, fouillant les limites de la littérature. Ensuite parce que Les Adieux à la reine dont l'action se déroule au XVIIIe siècle, n'est pas véritablement un confortable roman historique mais bien plus que cela. Qu'on s'explique : nous sommes en 1789. En trois jours, entre le 14 et le 16 juillet, l'Ancien Régime connaît la débâcle. Un effondrement rapide, sec, brutal et définitif, raconté heure après heure et a posteriori, vingt ans plus tard, par la lectrice de Marie-Antoinette, un humble et modeste personnage au service de la royauté, fasciné par la Cour, la grâce et la beauté de la reine. À travers elle, Agathe-Sidonie, enfermée dans son exil, se délivre donc la chronique d'une fin de monde : la reconstitution historique et minutieuse d'une société moribonde, cloîtrée dans sa bulle, qui ne voit rien venir et n'entend rien. Au fil des pages, subtilement, les portraits se découvrent, tout en nuances, entre bouffonneries et fuite piteuse, entre bons mots et débandade, sans manichéisme. Historienne et essayiste, Chantal Thomas réussit ainsi haut la main son entrée en littérature. --Céline Darner


(Présentation Prix Femina 2002)

Mais évidemment que nous sommes en juillet , puisque Mme de Polignac n'est pas encore partie .
Qu'est-ce qui vous donne à penser, chère Marie-Antoinette, que l'action se situe le 5 octobre ?
C'est pourquoi, Majesté, je dis que si le cinéaste a fait cette bourde énooooorme, ça va être n'importe quoi .
Mais rien, dans cet extrait, ne dit que cette erreur a été commise.

Enooorme bourde de situer l'action en octobre, en l'occurrence! ... On va y arriver (à se comprendre tous) !!!  

diphildor a écrit:

Enooorme bourde de situer l'action en octobre, en l'occurrence! ... On va y arriver (à se comprendre tous) !!!  

Nous savons TOUS ce qui se passe en juillet 89 et en octobre .
Je suppose donc que notre Marie-Antoinette pense que le cinéaste fait la grossière erreur de placer la scène en octobre.
Je ne vois rien d'autre .

... nous sommes d'accord!  

Mais bien sûr que nous le sommes !

Tiens cela me rappelle que je dois racheter ce livre, que j'ai prêté, mais je ne sais plus à qui...
Ok cela ne fait pas avancer la discussion...

Osterreich a écrit:

ce livre, que j'ai prêté, mais je ne sais plus à qui...

Ah ça, malheureusement, c'est le coup classique !

Oui, il ne faut plus que je prête mes livres... C'est pas très gentil... Mais tant pis !!!

Osterreich a écrit:

Oui, il ne faut plus que je prête mes livres... C'est pas très gentil... Mais tant pis !!!

Dans ce cas, offrez un livre au lieu de le prêter!

Un cahier de prêts , très utile .

clioxviii a écrit:

Un cahier de prêts , très utile .

On reconnait le professeur des écoles!

clioxviii a écrit:

Un cahier de prêts , très utile .

Quelle bonne idée !

Au tout début du premier extrait, nous voyons écrit : 17 juillet 1789.


J'ai aussi été très contente de ces images. Mais alors à l'arrivée de madame de Polignac! On a l'impression de voir débarquer une dominatrice, hyper orgueilleuse, tous les courtisans se pliant devant elle... Ce n'était pas madame de Pompadour non plus !


Juste une toute petite question : à cette date, la cour n'était-elle pas encore en deuil du premier dauphin ?
Je n'en tiendrai pas rigueur aux cinéastes d'avoir éviter des costumes peu attrayants, ce n'est pas grave. C'est juste pour que je le sache.

Citation :

Mais où avez-vous tous la tête?
Si le roman se passait en octobre...on n'aurait pas eu tant affaire à la Gabrielle de Chantal Thomas !
Pour l'heure ce sont surtout les coiffures qui pèchent ...et la robe à la française en 1789...  

Bien à vous.

C'est vrai, les coiffures ne passent pas.   En revanche, l'actrice se tient très bien. On est loin du dos voûté de la petite Dunst.

J'ai bien aimé la galopade des courtisans, au début de l'extrait. Elle rend bien l'atmosphère de naufrage distillée dans le livre.

Ah, que j'ai hâte de voir ce film...  

olivia a écrit:

Au tout début du premier extrait, nous voyons écrit : 17 juillet 1789.


J'ai aussi été très contente de ces images. Mais alors à l'arrivée de madame de Polignac! On a l'impression de voir débarquer une dominatrice, hyper orgueilleuse, tous les courtisans se pliant devant elle... Ce n'était pas madame de Pompadour non plus !


Juste une toute petite question : à cette date, la cour n'était-elle pas encore en deuil du premier dauphin ?
Je n'en tiendrai pas rigueur aux cinéastes d'avoir éviter des costumes peu attrayants, ce n'est pas grave. C'est juste pour que je le sache.

Elle marche mal, alors... Madame de Polignac était si gracieuse, si légère... Par contre, la robe verte y est... même si je ne voyais pas précisément ce vert-là.

Ce la se passe bien le 17 juillet, d'ailleurs c'est bien le temps d'un mois de juillet et non les journées pluvieuses d'octobre . Par contre l'arrivée de Mme de Polignac telle une demi-Reine . Et l'enlacement , j'ai eu l'impression qu'elles allaient s'embrasser.
A voir. D'ailleurs je n'ai jamais lu le livre, un vide à combler, un bouquin de plus.

Madame de Polignac était la douceur incarnée ! Un ange de Raphaël ! Rien à voir avec le personnage que joue Virginie Ledoyen.

On sent même la femme qui prend plaisir à être n°1 de la cour. Et qui à ce moment craint de perdre ce pouvoir. Rien à voir avec la véritable Yolande !

qui fait plutôt tigresse en effet !

pimprenelle a écrit:

Elle marche mal, alors... Madame de Polignac était si gracieuse, si légère...

On est d'accord !
La Ledoyen se croit sur un podium de défilé...C'est honteux de faire de notre Duchesse adorée cette dominatrice ...Elle n'avait qu'un seul livre à lire pour comprendre son personnage...Vous croyez qu'elle l'a fait?
Que nenni! Son interview nous le prouve !

Bien à vous.