Le cryptage des lettres de Marie-Antoinette et Fersen

pimprenelle a écrit:

Là aussi, je suis d'accord avec toi, Olivia.
Creutz ne songe qu'à mettre en avant la star locale.

Eh bien pas moi ! Du moins, pas tout à fait.
Creutz en dit bien davantage que le simple bon accueil fait à Fersen.
Je ne peux pas le citer exactement ici ce soir, mais il écrit au roi qu’il est sûr qu’il se passe un truc entre la reine et le comte.
Qu’il en a été témoin à diverses occasions.
C’est aussi lui, en effet, qui raconte le départ de Fersen pour les Amériques, et la réaction de la reine.

Ben oui, il dit ce qu'il croit voir. Webster cite un autre témoignage, qui relativise un peu. Mais je suis comme toi, je ne l'ai pas sous la main ce soir.

Citation :

Voilà le noeud gordien que tu n'arrives pas à trancher !  

On ne le sait que trop ! Si confrontée à cette situation : Pim tue !  

Citation :

Ce n'est pas parce qu'une femme subit les assauts d'un mari qu'elle ne désire pas, qu'elle éprouve la même froideur pour tous les hommes de la création

Attention ! Que dis-tu !  
Olivia va encore te dire que s’être éprise pour un, c’est comme s’en taper mille !!!

Citation :

 Il me semble que Marie-Antoinette fait nettement le distinguo, notamment dans sa correspondance.

C’est évident !

Si tu veux le savoir, pour moi, sucer c'est tromper. Penser, même, c'est tromper. C'est dire si j'ai le crime passionnel dans le sang.

Citation :

Citation :

Voilà le noeud gordien que tu n'arrives pas à trancher !  

On ne le sait que trop ! Si confrontée à cette situation : Pim tue !  

Citation :

Ce n'est pas parce qu'une femme subit les assauts d'un mari qu'elle ne désire pas, qu'elle éprouve la même froideur pour tous les hommes de la création

Attention ! Que dis-tu !  
Olivia va encore te dire que s’être éprise pour un, c’est comme s’en taper mille !!!

Mais non ! C'est juste que je ne vois pas pourquoi ce serait Fersen et pas d'autres. Car la liste de ses amants supposés est longue. Ainsi que ses maîtresses.

pimprenelle a écrit:

Si tu veux le savoir, pour moi, sucer c'est tromper. Penser, même, c'est tromper. C'est dire si j'ai le crime passionnel dans le sang.

pimprenelle a écrit:

Si tu veux le savoir, pour moi, sucer c'est tromper. Penser, même, c'est tromper. C'est dire si j'ai le crime passionnel dans le sang.

... un brin janséniste, sur les bords, Pim! So am I!

pimprenelle a écrit:

Ah ? Elle n'appelle "mon cher coeur" que Madame de Polignac. "Bien-aimé" est un terme qu'elle utilise notamment pour son frère Joseph. Il y a bien du "ma princesse", "ma chère duchesse", et elle les aime tous de toute son âme, hommes comme femmes.

Elle ne conclut jamais ses lettres aussi tendrement que pour Fersen. Une fois seulement, me semble-t-il, à la duchesse de Polignac.
La plupart du temps, elle évoque de l’attachement (ou assimilé).
Le ton est nettement différent lorsqu’elle s’adresse à son frère.
Et difficile de trouver un autre homme avec qui elle aurait entretenu une relation épistolaire : il n’y en a pas !

pimprenelle a écrit:

Si tu veux le savoir, pour moi, sucer c'est tromper. Penser, même, c'est tromper. C'est dire si j'ai le crime passionnel dans le sang.

Je plains les hommes qui te font la cour.

le comte axel a écrit:

pimprenelle a écrit:

Si tu veux le savoir, pour moi, sucer c'est tromper. Penser, même, c'est tromper. C'est dire si j'ai le crime passionnel dans le sang.

Je plains les hommes qui te font la cour.

Bah non, elle a raison !

le comte axel a écrit:

pimprenelle a écrit:

Si tu veux le savoir, pour moi, sucer c'est tromper. Penser, même, c'est tromper. C'est dire si j'ai le crime passionnel dans le sang.

Je plains les hommes qui te font la cour.

... Mais non! Vous êtes sublime, Pim!!!

pimprenelle a écrit:

Ben oui, il dit ce qu'il croit voir.

Pas tout à fait, il est plus affirmatif que ce tu écris.
Et c’est un ambassadeur, qui écrit à son roi.

Mais il est normal qu'un ambassadeur fasse de la lèche à son roi en lui disant que son poulain est remarqué par la reine de France !
Il ne faut pas oublier que Fersen a certainement été plus en "contact" avec Gustave III qu'avec Marie-Antoinette !

pimprenelle a écrit:

Si tu veux le savoir, pour moi, sucer c'est tromper. Penser, même, c'est tromper. C'est dire si j'ai le crime passionnel dans le sang.

Je lis ça, je lis ça...
Et il me semble qu’Olivia est de la même trempe !

     

Je le suis en tout cas pour Marie-Antoinette. Lui faire du mal m'est insupportable.

olivia a écrit:

Mais non ! C'est juste que je ne vois pas pourquoi ce serait Fersen et pas d'autres. Car la liste de ses amants supposés est longue. Ainsi que ses maîtresses.

La liste est longue dans les pamphlets !
Comme nous sommes sérieux ici, nous nous concentrons sur ce qui fait logiquement débat (et ici donc ce qu’un nouveau décryptage a mis à jour).

olivia a écrit:

Mais il est normal qu'un ambassadeur fasse de la lèche à son roi en lui disant que son poulain est remarqué par la reine de France !

Mais il ne fait pas de lèche ! Et il va plus loin que la simple idée que le poulain est remarqué par la reine. Il dit qu’il y a un truc entre eux !

olivia a écrit:

Il ne faut pas oublier que Fersen a certainement été plus en "contact" avec Gustave III qu'avec Marie-Antoinette !

Ah...on y vient !

pimprenelle a écrit:

Ben oui, il dit ce qu'il croit voir. Webster cite un autre témoignage, qui relativise un peu. Mais je suis comme toi, je ne l'ai pas sous la main ce soir.

Il dit ce qu'il croit voir et que Taube voit très nettement lui aussi .

Citation :

Citation :

Ce n'est pas parce qu'une femme subit les assauts d'un mari qu'elle ne désire pas, qu'elle éprouve la même froideur pour tous les hommes de la création

Attention ! Que dis-tu !  
Olivia va encore te dire que s’être éprise pour un, c’est comme s’en taper mille !!!

S'éprendre de quelqu'un n'est pas délibéré et réfléchi . Cela te tombe dessus sans crier gare .
Parfois, une femme bien peut même s'éprendre d'un homme marié . Cela arrive . Faut-il tuer tout le monde ???
Est-ce que l'on ne peut pas s'éprendre à mauvais escient d'un objet interdit ou inaccessible et surmonter vaillamment, lutter contre ce penchant, renoncer à s'abandonner ?
Ce n'est pas parce que l'on s'éprend que l'on chute .

Citation :

Citation :

Voilà le noeud gordien que tu n'arrives pas à trancher !  

On ne le sait que trop ! Si confrontée à cette situation : Pim tue !  

Oui, je sais bien !    Mais la totale liberté amoureuse de Pim lui permet de passer d'un objet à l'autre allègrement . Si la tentation se présente, il suffit de rompre pour redémarrer un nouvel amour .
En somme la fidélité est toujours une parenthèse relativement courte d'un homme à l'autre .  Elle n'est pas insurmontable .
Dans un couple marié, en principe pour la vie ( c'est ainsi que je vois les choses, même si c'est terriblement rétrograde ),  qui s'aime et continue de s'aimer malgré le temps et les années qui passent, la fidélité est autrement plus méritoire .
Sur la longueur d'une vie, on en rencontre d'autres hommes ou d'autres femmes éventuellement séduisants !
Il s'agit alors de ne pas laisser son coeur subitement battre la chamade . S'il semble s'emballer ( car cela ne se commande pas ) , il faut le réprimer .
C'est facile pour une femme aimée et épanouie .
Marie-Antoinette n'était ni l'un ni l'autre .

Citation :

Citation :

Citation :

Ce n'est pas parce qu'une femme subit les assauts d'un mari qu'elle ne désire pas, qu'elle éprouve la même froideur pour tous les hommes de la création

Attention ! Que dis-tu !  
Olivia va encore te dire que s’être éprise pour un, c’est comme s’en taper mille !!!

Mais non ! C'est juste que je ne vois pas pourquoi ce serait Fersen et pas d'autres. Car la liste de ses amants supposés est longue. Ainsi que ses maîtresses.

Je n'arrive pas à comprendre ce raisonnement .

diphildor a écrit:

pimprenelle a écrit:

Si tu veux le savoir, pour moi, sucer c'est tromper. Penser, même, c'est tromper. C'est dire si j'ai le crime passionnel dans le sang.

... un brin janséniste, sur les bords, Pim! So am I!

On fait un club ?

Citation :

Et difficile de trouver un autre homme avec qui elle aurait entretenu une relation épistolaire : il n’y en a pas !

Aucun .
A Rosenberg, oui, elle écrit comme à un vieux pote .