Marie-Caroline, la soeur préférée de Marie-Antoinette

Ah tu me rassures Pim! Bienvenue au club des gros boulets!

On va attendre que nos amis éclairent nos lanternes défaillantes...

Vous pouvez toujours espérer ! ça ne mange pas de pain !



GOUVERNEUR !!!!!!!! A MA RESCOUSSE !!!!!!!!

Ah la la... Nous sommes donc trois désespérés ?!

Ce que je puis vous dire, enfin, ce n'est pas moi of course c'est Decker, c'est qu'avec cette somme allouée à Louis-Philippe, le cabinet britannique avait barre sur lui .
Notamment, lorsqu'il envisagea une carrière en Espagne . Il s'agissait du commandement d'une armée en Catalogne ou dans telle autre partie qui réclamerait son intéressante personne .
Il s'embarqua de Palerme pour l'Espagne en lutte ( comme toute l'Europe contre Napoléon )

Il se croyait attendu en Espagne, désiré ( clin d'œil à toi, Majesté !!! ) comme celui qui renversera le trône sanglant de l'Usurpateur et relèvera celui sur lequel il placera le souverain légitime des Français . Par lui l'Europe verra rétablir le système d'ordre qu'une furieuse et criminelle Révolution a fait disparaître .....

Le voici en Catalogne où règne la confusion et le relâchement dans les troupes qu'il se croyait appelé à commander et qui n'ont même pas l'air de le connaître ...... On lui fait savoir que personne ne lui a rien demandé ..... Il fulmine !

L'Angleterre était derrière toute cette embrouille !

L'Angleterre était un peu derrière toutes les embrouilles, me semble-t-il... Théâtre de marionnettes avec les Orléans en guignols dont l'Angleterre tirait les ficelles. Joli.

En fait, Louis-Philippe l'apprendra plus tard, ce revirement inattendu dans la conduite des Cortes avait été dicté par l'Angleterre, toujours prête, en toutes circonstances, à tirer son épingle du jeu. Elle avait signifié qu'elle retirerait ses troupes si on donnait en Espagne une situation déterminée au duc d'Orléans .

Louis Philippe retourne donc à Palerme, la queue basse, dépité amer .
Mais il ne peut même pas déverser sa mauvaise humeur contre l'Angleterre, quelque bien que cela pourrait lui faire ..... en effet, peut-être en manière de compensation, pour se faire pardonner, l'Angleterre allongera dorénavant 3 600 livres sterling, par an, à sa mère et 2400 à sa jeune soeur Adélaïde !

Louis-Philippe, que les questions financières angoissent tirera donc un trait sur ses ambitions espagnoles en échange de quelques pièces .

Effectivement les motivations réelles des anglais en ce qui concerne leur méfiance de Naples restent à approfondir  

Mais le reste de ces informations confirment que ce mec agissait plus pour lui et sa situation que pour la France  

Ah , les tracasseries d'argent de Louis-Philippe !
Il vous doit une montagne de pépettes, cher Gouverneur !!! :

S'il m'arrivait malheur, il faudrait s'acquitter des dettes que j'ai laissées en Amérique . Je les y ai contractées, tant pour la subsistance de mes frères que pour la mienne, auprès de M. Governor Morris de New-York . Il a une jambe de bois, il était ministre en France, il eut beaucoup de rapports avec le feu Roi Louis XVI et avec ma mère .


Ce n'est pas facile, surtout lorsque l'on a possédé la première fortune d'Europe, de tirer le diable par la queue !

Le pauvre petit

Nous compatissons !

Citation :

Louis Philippe retourne donc à Palerme, la queue basse, dépité amer .
Mais il ne peut même pas déverser sa mauvaise humeur  contre l'Angleterre, quelque bien que cela pourrait lui faire .....   en effet, peut-être en manière de compensation, pour se faire pardonner, l'Angleterre allongera dorénavant 3 600 livres sterling, par an,  à sa mère et 2400 à sa jeune soeur Adélaïde !

Louis-Philippe, que les questions financières angoissent tirera donc un trait sur ses ambitions espagnoles en échange de quelques pièces .

De plus en plus élégant !  

Et ce mec à été roi en plus, ça craint

J'en viens à applaudir la république qui a suivi

Ces Orléans , pas un pour racheter l'autre !

J'ai déplacé nos messages sur le beau bordel qu'est notre monde ici :

https://maria-antonia.forumactif.com/bavardages-autour-d-une-tasse-de-the-f17/le-mur-approche-t2075-30.htm

Merci pour Charlotte !

On lui doit bien ça

Sa demande en mariage a Abby Willing est partie avec

Bien vu Gouverneur Morris, au temps pour moi je le remets ici :  

Citation :

Gouverneur Morris a écrit :
Ah , les tracasseries d'argent de Louis-Philippe !
Il vous doit une montagne de pépettes, cher Gouverneur !!! :

S'il m'arrivait malheur, il faudrait s'acquitter des dettes que j'ai laissées en Amérique . Je les y ai contractées, tant pour la subsistance de mes frères que pour la mienne, auprès de M. Governor Morris de New-York . Il a une jambe de bois, il était ministre en France, il eut beaucoup de rapports avec le feu Roi Louis XVI et avec ma mère .


Ce n'est pas facile, surtout lorsque l'on a possédé la première fortune d'Europe, de tirer le diable par la queue !  


Oh mais prêt à tout pour me rembourser, le jeune duc d'Orléans alla même jusqu'à demander en mariage la fille d'un riche banquier de Philadelphie, Abby Willing. Persuadé que Mr Willing ne pourrait qu'être flatté de la demande du prince et s'empresserait de l'accepter, il fut surpris d'un refus tout net ainsi justifié : Que voulez-vous, un exilé sans fortune n'est pas un parti pour ma fille, et, retrouveriez-vous ces moyens, elle ne serait plus un parti pour vous.

Elle aurait ressenti un peu de jalousie vis à vis de Marie Antoinette par rapport à leur frère Joseph qui aurait préféré sa plus jeune sœur...

Liesel a écrit:

Elle aurait ressenti un peu de jalousie vis à vis de Marie Antoinette par rapport à leur frère Joseph qui aurait préféré sa plus jeune sœur...

Où donc avez-vous lu cela, Liesel ? J'ai entendu dire qu'elle-même s'entendait mieux avec Léopold... Ces rumeurs sont-elles avérées ?

Certains biographes prétendent aussi que Charlotte fut toute sa vie jalouse de sa sœur, parce que plus jolie, reine d'un plus prestigieux royaume...

Entre frères et sœurs, n'est-on pas toujours un peu en émulation ?

C'est dans le livre d'Antonia Fraser, justement. Joseph aurait rendu visite à Marie Caroline en 1784 et lui aurait parlé de Marie Antoinette en termes très chaleureux qui montraient qu'il se serait senti très bien auprès de sa sœur en France. Il se serait exprimé en ces mots là: " Ma sœur, la femme que j'aime le plus au monde" en parlant de Marie Antoinette. SI c'est vrai, c'est touchant, n'est-ce pas? Pour moi, ça a été quelque chose de super nouveau de lire ça

Si cela a été dit, ça n'implique pas une jalousie de la part de Charlotte.

Mais, depuis les recherches que je fais sur Madame de Brandis, je me méfie un peu d'Antonia Fraser. Elle a beaucoup d'intuition... mais beaucoup d'imagination, parfois, aussi.

Non, c'est Marie Caroline qui aurait fini par avouer à Marie Antoinette qu'elle s'était sentie un peu jalouse mais qu'elle comprenait leur frère et puis il faut avouer que Joseph devait en imposer et que peut-être ses soeurs cherchaient un peu de son admiration (enfin, c'est mon avis, surtout pour Marie Antoinette)