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| Elizabeth II | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Mer 17 Oct - 16:24 | |
| Merci, chère Princesse, pour ce Buckingham intime ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Mer 17 Oct - 23:13 | |
| Ce n'est pas encore fini ...Il me reste encore des pages à taper. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Jeu 18 Oct - 18:52 | |
| - Madame de Chimay a écrit:
- Ce n'est pas encore fini ...Il me reste encore des pages à taper.
Ne vous fatiguez pas trop, votre santé ne vous le permet pas. Mais merci de nous offrir cette petite friandise ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Jeu 18 Oct - 22:41 | |
| Le rôle de la dame d’honneur et de l’écuyer consiste à proposer des rafraîchissements et à mettre à l’aise les invités . A 12h50 exactement , chacun retient son souffle lorsque s’ouvre la double porte par laquelle apparaissent la reine et son époux qui se font présenter individuellement leurs convives avant de les escorter vers la salle à manger . Généralement , il s’agit du salon 1844 , une pièce située elle aussi au rez de chaussée du Palais et baptisée ainsi En souvenir de la visite officielle du tsar de Russie à Londres, cette même année. Le salon 1844 est une des pièces préférées de la reine . Il est en fait le salon principal de la Suite Belge où la reine a vécu peu après son mariage en attendant que les travaux de Clarence House soient achevés. Les murs sont ornés d’une jolie collection de Canaletto. Lorsque la reine s’est assise au centre de la table , chacun peut prendre place et le déjeuner commence.
Le menu composé de trois plats est toujours léger. La mousse de saumon accompagnée d’une sauce genre béarnaise est une des entrées favorites. Le plat principal est généralement une viande grillée avec une sauce servie à part et de légumes frais. Les desserts sont un peu plus élaborés car la reine est gourmande. Elle apprécie le chocolat et ne résiste jamais à la tentation de picorer deux ou trois tuiles à la menthe et au chocolat lorsqu’elle boit son café. C’est naturellement elle qui dirige la conversation et, en bonne maîtresse de maison , elle s’efforce de donner à chacun des invités l’occasion de parler du sujet qui lui tient à cœur. Elle y parvient assez vite tout en surveillant discrètement le service. Durant la première partie du repas , les invités sont généralement trop concentrés sur leurs bonnes manières pour être détendus.
Dora Bryan , une actrice britannique , se rappelle avoir refusé des oranges au moment du dessert , terrorisée à l’idée de voir une giclée de jus se diriger vers son hôtesse. Prudemment , elle décida de se rabattre sur les raisins , avant de se rendre compte avec horreur qu’elle ignorait ce qu’il convenait de faire avec les pépins. Stoïque, elle entreprit donc de les avaler. Une autre invitée eut un jour à régler un problème plus délicat. Toujours au moment du dessert , quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle sentit une cuillère en argent descendre le long de son dos . son étonnement alla grandissant lorsqu’elle sentit la main d’un domestique se glisser dans le décolleté arrière de sa robe pour partir à la recherche de la royale cuillère . rouge comme une pivoine , elle ne put s’empêcher d’interroger du regard ses voisins de table. Aucun d’entre eux n’ayant semblé remarquer l’incident , elle put reprendre tranquillement le cours de la conversation. Le repas s’achève lorsque la reine saisit son sac à main et se lève. Le café et les liqueurs sont servis dans le salon adjacent. La reine fait ses adieux à 14h30. Les invités sont alors reconduits à leur voiture. Inutile de dire qu’ils sont beaucoup plus détendus qu’à leur arrivée.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Jeu 18 Oct - 23:03 | |
| Lorsque les circonstances l’exigent , cette relative simplicité cède la place à un faste dont peu de cours en Europe ou dans le monde ont conservé l’usage. C’est le cas notamment lors d’une visite officielle. L’usage veut en effet que le premier soir, la reine offre à ses hôtes un banquet officiel. Si la réception a lieu à Londres , le cadre choisi est toujours la salle de bal de Buckingham Palace et c’est dans ces occasions que la Maison de la Reine dévoile toute son efficacité. Construite entre 1853 et 1855 sous le règne de Victoria , la salle de bal est la pièce la plus vaste du palais : elle mesure en effet quarante mètres de long sur vingt de large. L’une de ses extrémités est ornée de deux trônes imposants , surmontés d’un dais de velours rouge, installé il y a près d’un siècle à la demande de Georges V.
La préparation d’un banquet débute des mois à l’avance. La liste des cent cinquante invités est dressée par une commission formée du Chambellan , du Secrétaire privé , du Contrôleur des Finances privé de la reine , du Trésorier , et du « Maître de la Maison » . Plusieurs semaines à l’avance , la vaisselle d’apparat est extraite des coffres-forts dans lesquels elle est conservée afin d’être inventoriée , nettoyée et éventuellement repolie ; Pas question d’utiliser de la porcelaine , sinon pour le dessert ; chaque couvert est dressé uniquement avec du vermeil. Les réserves du Palais renferment vingt quatre douzaines d’assiettes d’argent doré , plus de deux cents salières et poivrières fabriquées à partir des mêmes métaux. Chaque type de fourchettes , couteaux ou cuillères est disponible en stock de dix huit douzaines.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Jeu 18 Oct - 23:26 | |
| Combien y a-t-il de banquets par an, en moyenne, le savez-vous ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Jeu 18 Oct - 23:29 | |
| Question colle, je n'en sais rien. Cela varie d'une année sur l'autre mais dire le nombre exact , ouh ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Ven 19 Oct - 8:35 | |
| Cette orfèvrerie d’apparat remonte elle aussi au règne de victoria. Chacune des pièces porte, comme il se doit, les Armes Royales d’Angleterre . Un certain nombre de pièces plus anciennes , candélabres ou bougeoirs , sont aussi préparées afin d’orner les tables. Les cristaux en revanche sont modernes puisqu’ils datent de l’époque du couronnement d’Elisabeth et portent son monogramme. Verre à eau, verre à vin rouge, verre à vin blanc , coupe à champagne sont lavés avant d’être disposés devant chaque place. La règle d’or est que la mise en place du couvert doit être achevée en début d’après-midi afin de laisser le champ libre aux fleuristes qui sont chargés de décorer la longue table en fer à cheval. Suivant les directives de la reine, les chemins de table se doivent de ne pas être trop hauts afin de ne pas dissimuler les visages des convives.
En revanche , devant chacune des quatre portes d’accès de la salle de bal, de volumineux bouquets sont disposés afin d’égayer l’atmosphère solennelle des lieux et surtout de dissimuler les feux. C’est en effet une des innovations introduites par Elisabeth afin de contrôler que chaque personne assise est servie à peu près en même temps. L’usage ancien voulait que le monarque soit servi en premier , les autres invités recevant leurs assiettes après lui en fonction de leur importance protocolaire. Cette pratique très respectueuse à l’égard des invités très importants pouvait se révéler très frustrante pour les invités moins importants servis en dernier lieu qui, non seulement recevaient une assiette froide , mais en plus avaient à peine le temps d’avaler une bouchée avant le nouveau service. Afin de remédier à ce désagrément , la reine a fait installer un système de feux qui obéit à une règle très simple. Lorsque le feu est orange , les cent cinquante serveurs ( on embauche en général des extras pour la circonstance ) se rassemblent en ligne derrière les galeries qui entourent la salle de bal , leur assiette chaude dans la main. Lorsque le feu passe au vert , ils se dirigent directement vers le convive qu’ils doivent servir . La même opération se répète lorsqu’il faut desservir les assiettes. C’est la Reine elle-même qui transmet les directives de service d’un geste adressé au « Stewart » qui se tient toujours debout derrière elle et qui manœuvre la console de commande des feux.
Alors que les cuisines sont dans leur coup de feu depuis le début de la matinée , la famille royale commence à se préparer à partir de cinq heures de l’après-midi . C’est à cette heure que la reine accomplit une dernière inspection dans la salle de bal afin de vérifier que tout est prêt. Elle regagne ensuite ses appartements privés afin de se vêtir. Cette séance d’habillage laisse peu de place à l’improvisation . Les banquets étant prévus de longs mois à l’avance , la robe qu’elle portera est disposée depuis la veille dans sa garde-robe.
Le choix des bijoux est réglé suivant un processus rigoureusement similaire. Ils ont été choisis des semaines à l’avance . La collection royale, une des plus importante du monde, est conservée dans trois coffres-forts . Le premier , qui est situé dans les appartements de la reine , est réservée aux bijoux courants que Sa Majesté porte durant la journée. On y trouve ses nombreux colliers de perles et les broches qu’elle porte souvent Un certain nombre de pièces , très rarement portées , sont confiées au soin de son joaillier , Garrard , qui les entrepose dans ses propres chambres fortes. Mais le plus gros de la collection est entreposé dans les célèbres sous-sols du Palais , à plusieurs mètres de profondeur. Chaque écrin porte une étiquette rappelant l’origine du bijou ou de la parure. Afin de donner un aperçu de l’ampleur de cet écrin , on peut citer l’évaluation rapide qui avait été faite à la fin des années quatre vingt par Lawrence Krashes , un des experts de la célèbre Maison américaine Harry Winston. Selon lui, l’ensemble des bijoux privés appartenant à la reine peut être estimé à 35 661 000 livres , soit près de 400 millions de francs.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Ven 19 Oct - 18:22 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Sam 20 Oct - 0:11 | |
| Oui, c'est vraiment une vie de rêve !
Dans ce trésor , le diamant se taille la part du lion avec 23 millions de livres. La moitié de ce total est représentée par deux broches de diamants . La première , ornée des Cullinans III et IV offerts à la reine Mary par le gouvernement d’Afrique du Sud , est estimée un peu plus de 9 millions de livres. La seconde, sertie d’un magnifique diamant rose , est un des cadeaux qu’Elisabeth reçut à l’occasion de son couronnement. Elle vaut , selon Monsieur Krashes , 2 300 000 livres . La valeur des émeraudes représente 5 750 000 livres, les perles sont évaluées 3 265 000 livres , les saphirs 1 420 000 livres , les rubis 1 350 000 livres et il faut encore ajouter un million de livres pour tenir compte des pierres semi-précieuses du type aigue-marine ou améthyste.
Pour sa part, Leslie Field , une autre spécialiste des bijoux de la reine , a estimé qu’Elisabeth avait porté au cours de sa vie 14 diadèmes , 34 paires de boucles d’oreille , 46 colliers, 98 broches 37 bracelets , 5 pendentifs, 14 montres et une quinzaine de bagues. Certains de ces joyaux sont transmis de génération en génération d’une reine à l’autre ; d’autres lui furent offerts par ses parents , notamment à l’occasion de son mariage. Quelques pièces relativement peu importantes proviennent de la mère du duc d’Edimbourg , la princesse Alice de Grèce , mais les plus belles ont été léguées par la reine Mary qui, à sa mort en 1953, légua l’essentiel de son extraordinaire collection à sa petite fille. Contrairement à sa grand-mère qui aimait à accumuler des joyaux , portant fréquemment plusieurs colliers , broches et bracelets en plus de l’inévitable diadème , Elisabeth ne se permet aucune fantaisie. Le diadème , l’unique collier , les boucles d’oreilles, la broche et les éventuels bracelets font toujours partie d’une parure et sont sertis du même type de pierres précieuses.
Vers six heures et demie, le Prince de Galles , la Princesse Margaret et les cousins royaux qui ne résident pas au palais , les ducs de Gloucester et de Kent, le Prince Michael de Kent et son épouse , la princesse Alexandra de Kent et son époux arrivent au palais. Ils y pénètrent par l’entrée privée de la reine qui donne sur le jardin. Vers sept heures, tous se rassemblent dans la salle du trône où ils sont présentés à l’invité d’honneur et à son épouse qui résident au palais dans la fameuse Suite Belge.
Des rafraîchissements sont alors servis . Au même moment, les autres invités arrivent au palais et sont dirigés vers la salle de musique et le salon blanc. A 19h45 , la famille royale et ses invités traversent alors un corridor pour se rendre dans le cabinet royal , un petit salon mitoyen du salon blanc. C’est à ce moment qu’Elisabeth pose son diadème. Quelques instants plus tard , sur son ordre , un domestique actionne le bouton d’un mécanisme. Dans le salon blanc , les invités rassemblés ont alors la surprise de voir un pan de mur entier disparaître dans la boiserie , révélant la reine et sa famille , tous scintillant de décorations et de pierres précieuses . Cette entrée théâtrale , que la reine apprécie , ne rate jamais son effet. A la suite de leurs hôtes , les cent cinquante convives se dirigent alors vers la salle de bal. Le menu d’un banquet royal est plus élaboré que celui des déjeuners puisqu’il comporte un potage ou un consommé , une entrée , le plus souvent du poisson , un plat principal et un dessert . Jamais de fromage . Deux heures plus tard exactement, les convives sont de retour dans le salon blanc où sont servis liqueurs et cafés. C’est à ce moment seulement qu’ils peuvent savourer un cigare ou fumer une cigarette. La reine, sa famille et le chef d’état étranger et son épouse se retirent vers onze heures. Après avoir salué ses hôtes, Elisabeth rejoint ses appartements . au moment de se glisser dans son lit, elle n’oublie jamais de poser un masque sur les yeux , car elle a le sommeil léger. Le moindre rai de lumière l’empêche de dormir. Pour le personnel, le travail de vaisselle , de nettoyage et de rangement se poursuit très tard dans la nuit.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Sam 20 Oct - 13:24 | |
| Château de Winsor
Tous les vendredis vers 15h30 , la voiture de Sa Gracieuse Majesté franchit le plus discrètement possible les grilles du palais de Buckingham. Elisabeth II prend la direction de l’autoroute de l’ouest , destination sa résidence de week-end , une bâtisse qui a pour nom Windsor et qui est sans doute encore un peu plus grande que Buckingham Palace . Pour rien au monde, la reine ne renoncerait à cette habitude qu’elle suit depuis un demi-siècle . Si Buckingham Palace est sa résidence de travail , son logement de fonction en quelque sorte, Windsor est son lieu de détente hebdomadaire . Le château , dont les origines remontent à Guillaume le Conquérant , a beau être gigantesque , elle s’y sent parfaitement chez elle. Elle y a passé une partie de son enfance et surtout la grande majorité des années de guerre. C’est à cette époque qu’elle a appris à connaître et à apprécier le domaine.
Quant au parc, immense dans lequel la reine mère dispose toujours de sa résidence de Royal Lodge , il lui est familier depuis sa plus tendre enfance. Elle en connaît tous les recoins. Le week-end à Windsor est une partir fondamentale de son équilibre personnel. C’est là que chaque semaine elle « recharge « ses batteries. Si le trafic n’est pas trop important , le trajet s’effectue en une petite heure et elle peut se trouver dans son salon personnel juste à temps pour l’heure du thé. Généralement , le duc d’Edimbourg la rejoint un peu plus tard dans la soirée. Non pas , comme on pourrait croire , pour des raisons de sécurité , mais tout simplement parce que le prince Philippe aime conduire et que son épouse apprécie peu sa manière nerveuse de diriger une voiture.
Partout dans le monde , Windsor est considéré comme l’un des symboles éternels de la monarchie anglaise. Cette réputation n’est pas usurpée puisque ce château est sans doute le seul qui ait toujours été habité par des souverains britanniques. Son architecture générale a été fixée aux XIIIe et XIVe siècles par les Plantagenêts . La belle Aliénor et ses célèbres fils , Richard Cœur de Lion et Jean Sans Terre y ont vécu. C’est cependant Edouard III qui est responsable des plus beaux décors gothiques du château. C’est à Windsor qu’il a fondé le célèbre ordre de la Jarretière , dont la réunion annuelle a toujours lieu dans la chapelle du château , placée sous le patronage de St Georges. Jusqu’à la fin du XVIIe siècle, tous les souverains d’Angleterre y tinrent périodiquement leur Cour . La reine Elisabeth 1ère qui le trouvait pourtant peu confortable y a laissé un souvenir particulier puisque son fantôme est censé errer dans certaines pièces. Avec l’arrivée de la dynastie Hanovre au XVIIIe siècle, Windsor connaît un bref déclin jusqu’au règne de Georges III qui, au début des années 1780 , lance une campagne de travaux et de restauration afin de rendre le château à nouveau habitable . Il y passe les dernières années de sa vie , hanté par la folie qui devait contraindre le gouvernement et le parlement à nommer son fils, le futur Georges IV , prince régent. C’est à ce dernier que l’on doit un des lieux les plus imposants du château , la célèbre « Chambre de Waterloo » , bâtie et décorée en l’honneur du duc de Wellington , vainqueur de Napoléon. C’est dans cette immense pièce qu’ont lieu les grands dîners de gala. Sa table à manger en acajou peut recevoir cent cinquante convives.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Sam 20 Oct - 13:33 | |
| Voilà un peu à quoi ressemble cette chambre de Waterloo
http://steveartgallery.com/france/picture/image-19610.htm |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Sam 20 Oct - 14:00 | |
| Aujourd’hui le château se divise en trois parties bien distinctes . la première , centrée autour de la cour intérieure , est la plus proche de la ville . Elle abrite la chapelle Saint Georges et de nombreux bâtiments ecclésiastiques , dont certains ont été transformés en bureaux ou dépôts d’archives . en progressant vers l’est , on parvient dans une deuxième cour , la cour du milieu , qui comprend principalement le vieux donjon féodal . Cette deuxième cour en commande une troisième , baptisée sans surprise la cour supérieure. Ici commence le domaine personnel de la reine. Au nord , les appartements d’apparat avec la fameuse « Chambre de Waterloo » , le « Hall Saint George » et la « Salle du trône ». Cette aile -musée , la plus connue du château est ouverte à la visite , même lorsque la reine séjourne à Windsor. Elle s’anime uniquement lorsque Sa Majesté décide d’honorer un de ses hôtes officiels en le recevant dans sa résidence favorite. Ce fut le cas dans les années quatre vingt pour le président polonais Lech Walesa.
La famille royale se réserve l’usage des deux ailes , sud et est qui ouvrent directement sur les jardins . Les appartements privés d’Elisabeth II et du duc d’Edimbourg sont situés dans l’aile est , entre la « tour de Brunswick « et « la tour de la Reine ». La famille royale dans son sens le plus large , se partage les nombreux appartements disséminés dans l’aile sud entre la « tour de la Reine « et la « Tour d’ Edouard III » . Car Windsor , non content d’être la résidence de week-end d’Elisabeth II , est aussi le cadre des fêtes familiales , principalement celles de Noël. Que les maîtresses de maison qui appréhendent chaque année l’organisation de ces fêtes , le choix des cadeaux , la préparation des menus se consolent . leur épreuve n’est rien en comparaison de celle qui échoit à Elisabeth tous les ans.
En effet, ce ne sont pas dix, vingt ou même cent cadeaux qu’elle doit prévoir , mais plus de 600. Tous les membres du personnel reçoivent le leur . Le jour même de Noël , pas moins de cinq déjeuners pour plus de cent personnes sont servis au château . Et ce ne sont pas deux ou trois dindes qui sont prévues à cet effet , mais trente.
La préparation des cadeaux commence dès le début de l’automne . Une liste générale du personnel est dressée à l’avance par le secrétariat de la reine. En fonction de ses années d’ancienneté , chaque personne bénéficie d’un crédit de 20 à 30 livres. Une fois rédigées , les listes sont présentées aux membres du personnel et tout le monde est invité à faire quelques suggestions dans la fourchette du prix correspondant à son statut. Les cadeaux sont achetés par les dames d’honneur qui, à cette époque de l’année , entreprennent de massives tournées de shopping dans les grands magasins de Londres. La responsabilité d’attribuer chaque paquet à la personne qui doit le recevoir leur revient aussi et on imagine aisément les problèmes d’étiquetage que ce genre de travail présente. La reine tient en effet à remettre chacun d’entre eux elle-même. La cérémonie a lieu tous les ans , une semaine avant Noël , dans l’un des salons du palais de Buckingham. Les heureux récipiendaires sont présentés un par un à la souveraine . Pour nombre d’entre eux , c’est la seule occasion de l’année où ils peuvent l’apercevoir durant une ou deux minutes. Ce pensum étant réglé , reste à choisir les cadeaux des amis et de la famille, une tâche que la reine tient à accomplir directement. Tous les ans , les grands magasins de Londres et certaines boutiques dûment accréditées sont donc invitées à lui envoyer une sélection d’articles qui sont entreposés dans un petit salon qui jouxte ses appartements personnels. Ainsi, elle peut accomplir son shopping sans sortir de chez elle. Les cadeaux sélectionnés sont envoyés à Windsor où ils sont rangés dans le « salon rouge » où a lieu la distribution annuelle , le soir de Noël.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Sam 20 Oct - 17:51 | |
| - Madame de Chimay a écrit:
- le futur Georges IV , prince régent. C’est à ce dernier que l’on doit un des lieux les plus imposants du château , la célèbre « Chambre de Waterloo » , bâtie et décorée en l’honneur du duc de Wellington , vainqueur de Napoléon. C’est dans cette immense pièce qu’ont lieu les grands dîners de gala. Sa table à manger en acajou peut recevoir cent cinquante convives.
Vous imaginez le casse-tête pour faire pareil plan de table !!! . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Sam 20 Oct - 22:01 | |
| Les serviteurs de Sa Majesté ont eu le temps de se faire la main après soixante ans de règne ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Lun 29 Oct - 8:40 | |
| Quinze jours avant les fêtes , le château de Windsor revêt ses atours d’apparat. Quelques uns des plus beaux sapins du domaine de Sandringham y sont acheminés par convoi spécial. Le plus haut est installé dans le « salon rouge ». Les autres sont dispersés dans la nursery, la salle à manger du personnel et le salon privé d’Elisabeth. Le séjour de la famille royale débute dans l’après-midi du 23 décembre . Une par une, les voitures transportant ses différents membres arrivent au château. Pour cette réunion annuelle, la reine tient en effet à ce que la famille dans son sens le plus large soit réunie : « Il n’y a rien de plu agréable que les grandes réunions de famille organisées dans un lieu familier , devait-elle déclarer lors de ses traditionnels discours de Noël . Lorsque le vent et la pluie battent les vitres , une famille est particulièrement consciente de la chaleur et de la paix qui règnent autour du feu. «
Cette « grande réunion de famille « rassemble donc près d’une cinquantaine de personnes . Sont en effet conviés , non seulement la mère , les enfants et petits enfants d’Elisabeth mais aussi sa sœur , ses neveux , ses cousins germains et leurs familles. Chaque groupe est installé rituellement dans le même appartement tous les ans. Ainsi , la reine mère occupe la « tour d’York » qu’elle partage avec lady Helen Taylor, fille du duc de Kent. Le Prince de Galles et ses fils, Le prince Andrew, duc d’York et ses filles et le Prince Edouard et son épouse , comte et comtesse de Wessex , occupent les différents étages de la « tour de la Reine ». La princesse Margaret réside depuis cinquante ans dans la « suite bleue » de la « tour de Lancastre ». Et ainsi de suite. Chacun des appartements comprend une ou plusieurs chambres à coucher , un salon et une salle de bains. La matin même , la Reine , en maîtresse de maison avisée, a pris la précaution de faire une inspection générale des lieux afin de bien vérifier que les serviettes à son chiffre sont en nombre suffisant , de même que les savons parfumés ou les bouteilles d’eau minérale.
Le 24 décembre , vers cinq heures de l’après-midi , toute la famille royale se rassemble dans « le salon rouge » pour la séance traditionnelle des cadeaux . La règle d’or est qu’aucun présent ne doit être trop dispendieux. La plus facile à satisfaire est la princesse Anne qui collectionne depuis toujours les poupées et les objets en coquillage. Le dîner qui suit est une joyeuse réunion autour d’un menu assez simple. Les agapes sont réservées pour le lendemain.
L’étape suivante est l’office religieux du matin de Noël qui a lieu à la chapelle Saint Georges. Tous les membres du personnel sont invités à y rejoindre la famille royale à l’exception du personnel des cuisines qui doit préparer les cinq déjeuners . Le premier est servi à 11h30 . Il est réservé aux domestiques les plus jeunes. Le deuxième , réservé aux membres les plus âgés du personnel , a lieu à midi. Le déjeuner des enfants royaux se déroule à 12h45 . La reine et sa famille passent à table à 13h15. Les cuisiniers ferment la marche vers 15 h .
Le menu de ces différents déjeuners est sensiblement identique. Le plat de résistance est la traditionnelle dinde. Le plus souvent , elle est accompagnée de saucisses , de choux de Bruxelles et de pommes de terre rôties. Le « Christmas Pudding « tout aussi traditionnel , termine le repas . Autrefois, il était préparé des mois à l’avance dans les cuisines de Buckingham Palace. Aujourd’hui pour des raisons d’économie et de gain de temps , tout le monde, des domestiques à la famille royale , se contente des excellents puddings de la maison Fortnum and Mason.
La seule différence entre la table royale et celles du personnel tient , en fait, à la qualité des entrées . Il s’agit toujours d’un potage : bisque de homard pour les uns, crème de tomates en velouté ou velouté aux pointes d’asperges pour les autres . Vins rouges et blancs sont servis à toutes les tables. La seule personne qui bénéficie d’un régime de faveur est la reine mère . Depuis des décennies, elle ne boit que du champagne à tous les repas. Une demi-bouteille mise à rafraîchir dans un sceau à glace est toujours préparé à son intention. Le soir, la famille royale se contente d’un dîner plus léger servi assez tôt puisque le personnel dispose de sa soirée. Tout le monde se rend à la surprise partie qui est organisée dans les caves. Si l’on en croit la tradition, la reine est dans ce domaine très compréhensive. Le lendemain de Noël , elle feint toujours d’ignorer « la gueule de bois « de certains de ses serviteurs.
Le 26 décembre , jour férié en Grande Bretagne , est réservé aux activités de plein air. Les amateurs de chasse sont invités à aller tirer le faisan dans le parc. La reine préfère faire une promenade à cheval en compagnie de ceux de sa famille qui souhaitent la suivre. Le soir, un film tout public est projeté dans la salle du Trône. Tout nouveau James Bond bénéficie de cet honneur . La soirée s’achève en joyeux pique-nique. Durant la projection , un petit buffet composé de sandwichs et de boissons fraîches a été préparé dans un salon avoisinant . Chaque membre de la famille royale peut aller s’y restaurer . Les petits groupes se forment au gré des affinités sous l’œil bienveillant d’Elisabeth qui s’applique à parler avec chacun . Elle apprécie ces entretiens très informels car ils lui permettent de rester en contact avec les siens et aussi d’ouvrir un peu la porte sur un monde extérieur que ses cousins et neveux fréquentent mais dont elle est elle-même très coupée. Le lendemain, chacun regagne son domicile ou sa maison de campagne. La reine et le duc d’Edimbourg quittent eux aussi Windsor . Mais il n’est pas question de rentrer à Londres . La prochaine étape de leur emploi du temps annuel , immuable depuis des décennies , a pour nom Sandringham , un vaste domaine agricole du Norfolk qui appartient aux Windsor depuis plus d’un siècle et où ils passent toujours six semaines , du 1er janvier au 15 février.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Lun 29 Oct - 11:53 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Lun 29 Oct - 13:02 | |
| ... avant Halloween ?!!! Ils sont fous, ces Grands-Bretons ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Lun 29 Oct - 20:26 | |
| SANDRINGHAM
A Sandringham, la reine est réellement chez elle . Contrairement à Buckingham Palace ou Windsor qui appartiennent à l’état britannique et dont la famille royale n’a que l’usufruit , cette demeure fait partie de son patrimoine privé. La conséquence principale de cette différence de statut est pécuniaire . Si tous les frais d’entretien des résidences publiques incombent à l’administration , ceux des résidences privées sont à la charge de la reine et ils se chiffrent en centaines de milliers de livres.
S’appuyant sur ce constat, les mauvaises langues en profitent pour insinuer que c’est pour cette raison qu’il fait beaucoup moins chaud à Sandringham qu’à Windsor. La reine veillerait elle-même à ce que les radiateurs ne dépassent pas 18 degrés . Ce qui est peu pour une bâtisse de cette taille dont les immenses couloirs et salons sont souvent glacés. Une seule chose est certaine : Elisabeth a la réputation de ne pas être frileuse , contrairement à sa mère , la reine mère qui, même en plein été , dort avec plusieurs bouillottes . Que ce soit à Buckingham Palace , à Windsor ou dans tout autre de ses résidences , le niveau du chauffage est toujours relativement bas , surtout dans ses appartements privés. A Sandringham , ce genre de détail lui importe encore moins . Elle y passe la plus grande partie de sa journée à l’extérieur . Une habitude qu’elle tient de son père et de son grand-père qui, avant elle , ont aimé passionnément Sandringham et l’ont transformé en une demeure familiale pleine de souvenirs.
Acquis par la reine Victoria pour son fils aîné , le futur Edouard VII , le domaine fut la résidence favorite de ce dernier durant de longues années. Après lui, Georges V , qui y avait passé une bonne partie de son enfance , devait lui consacrer tous ses soins. C’est là qu’il mourut en 1936. Racheté par Georges VI au duc de Windsor , Sandringham devint ensuite le refuge favori du père d’Elisabeth qui, lui aussi , y vécut ses derniers jours. Dans une lettre émouvante adressée à sa fille alors qu’elle séjournait à Malte avec le Prince Philippe , il avait évoqué les premières vacances qu’y avait passées son petit-fils Charles , alors âgé de quelques mois . Il exprimait le désir que « lui aussi apprenne à connaître la maison afin qu’il s’y sente un jour chez lui ». Grâce à tous ces souvenirs, le voyage annuel de la famille royale sur ses terres de Norfolk s’apparente à un pèlerinage sentimental .
Aujourd’hui encore , le château conserve quelque chose de son atmosphère victorienne . le mobilier est toujours celui qui fut mis en place par Edouard VII et son épouse Alexandra. Rien ou presque n’a bougé. Dans le grand salon , leur double portrait continue à présider les réunions familiales. Les meubles en bois laqué blanc sont typiques du style faux Louis XV en vogue au début de ce siècle. La collection d’animaux en pierres dures de Fabergé constituée par la reine Alexandra est toujours dans les mêmes vitrines depuis plus d’un siècle. La seule modification de décor remonte au début des années soixante dix. La reine a ordonné la démolition d’une aile entière afin de limiter les frais d’entretien.
En fait, c’est surtout le duc d’Edimbourg qui s’est chargé de ramener les dépenses du « vorace éléphant » comme le surnommait le duc de Windsor , à un niveau un peu plus raisonnable. Au début des années soixante, il a considérablement modernisé la gestion du personnel qui compte près de 10 000 hectares de terres , de manière à ce que les recettes de la propriété couvrent à peu près ses dépenses . Il a notamment repris une partie des terres autrefois louées à des fermiers afin de les rassembler dans une exploitation agricole importante qui pratique depuis des années les principes de l’agriculture écologique. Ajoutée au label royal, cette garantie de qualité assure aux produits de Sandringham une réputation qui fait leur succès dans les épiceries et les grandes surfaces de la région .Dans le même esprit d’économie , le duc d’Edimbourg a instauré une règle d’or pour la table royale : tout ce qui y paraît est produit sur place.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Lun 29 Oct - 20:46 | |
| Le royal petit pied-à-terre de Sandringham : |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Lun 29 Oct - 23:29 | |
| Sympa le petit pied à terre ... Dans un prochain post, je parlerais des corgis. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Mar 30 Oct - 8:28 | |
| ..... avec un c !!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Mar 30 Oct - 8:33 | |
| En plus des nombreuses attaches familiales qu’elle retrouve à Sandringham , Elisabeth aime particulièrement cette propriété parce qu’elle peut s’y adonner à l’un de ses passe-temps favori s : l’élevage. « Si elle n’avait pas été reine , ont coutume de dire ses proches , elle aurait sans doute aimé être fermière ou éleveur , n’importe quel métier qui puisse lui permettre de mettre à profit ses immenses connaissances dans cette matière ». Le pedigree , tel est le vilon d’Ingres de la reine Alors que sa grand-mère , la reine Mary , se gargarisait des généalogies des familles royales européennes , Elisabeth connaît sur le bout des doigts toutes les lignées canines , chevalines ou mêmes bovines du Royaume-Uni. Sandringham est le lieu où elle peut donner cours à cette véritable passion . Indépendamment des troupeaux de vaches et de moutons, le domaine est célèbre dans tout le Royaume-Uni pour son chenil et ses écuries . Le premier est une initiative personnelle d’Elisabeth. Il est extrêmement rare de la voir se promener sans un ou plusieurs de ses nombreux chiens. Les corgis hargneux et bruyants qui la suivent un peu partout , même lorsqu’elle se déplace à l’étranger , appartiennent à sa légende. On sait que ses parents lui ont offert le premier d’entre eux en 1929 alors qu’elle avait à peine trois ans. Son affection pour les animaux ne s’est jamais démentie. Et aujourd’hui encore , elle en possède au moins neuf. Pour certains d’entre eux, il s’agit de la troisième ou quatrième génération. Mais plus encore que les corgis , ce sont les labradors qui règnent à Sandringham. Depuis près de trente ans, la reine y entretient un élevage prospère dont les animaux sont plus particulièrement choisis pour la chasse qui, comme on le sait, est l’un des sports favoris de la famille royale. Son intérêt pour la race canine ne se limite pas à une rapide inspection du chenil une ou deux fois par an. Bien au contraire, Elisabeth s’implique personnellement dans toutes les étapes du dressage. Dès qu’elle apparaît, ils se précipitent tous autour d’elle . elle s’en fait obéir d’une manière absolument remarquable « . Lors d’une journée particulièrement brumeuse , il n’est pas rare de la voir arpenter les allées du parc , vêtue d’un imperméable en toile cirée qui la couvre de la tête aux pieds et chaussée de grosses bottes en caoutchouc , une véritable meute de chiens courant sur ses talons. Si l’on souhaite comprendre un peu mieux la personnalité de la reine d’Angleterre , cette image d’une femme solitaire se souciant peu de son apparence , mais heureuse d’être dans la nature compagnie de ses animaux favoris , est certainement l’une des plus proches de la vérité. « Quel dommage , devait soupirer un journaliste britannique , qu’elle ne réussisse pas à se faire obéir de la même façon par sa famille. » Cependant , l’animal roi de Sandringham est avant tout le cheval. Chez les souverains anglais , l’amour des chevaux est une tradition séculaire. Les courses hippiques ne sont-elles pas nées Outre Manche sans doute à la fin du XVIIe siècle , sous le règne de Charles II ? Deux siècles plus tard , c’est son lointain descendant , le futur Edouard VII , alors prince de Galles , qui les renouvela en installant à Sandringham une écurie de courses. Les bâtiments n’ont pas changé et l’ornement principal de la cour autour de laquelle ils se sont bâtis est une statue grandeur nature de PERSIMMON. C’est grâce à ce cheval qu’Edouard VII eut la joie et l’honneur de voir ses couleurs triompher en 1896 lors du derby d’Epsom , la course la plus prestigieuse de la saison hippique anglaise. Contrairement à son arrière grand père , Elisabeth n’a pas toujours gagné cette épreuve mais cela reste son vœu le plus cher. Tous les efforts de son écurie , qui comprend 25 chevaux à l’entraînement , sont tournés vers ce but. A défaut d’avoir gagné le Derby , son écurie peut s’enorgueillir de quelques beaux succès. En 1978 , HIGHCLERE , une de ses juments , a remporté à Chantilly le célèbre prix de Diane. A cette occasion, la reine n’avait pas hésité à faire le voyage jusqu’à Paris . « Ce fut un petit voyage extrêmement agréable , devait-elle confier quelques jours après la course . Le président Valéry Giscard d’Estaing s’est montré extrêmement courtois en m’accordant toutes les facilités possibles , notamment pour me rendre à Chantilly . La foule sur le champ de courses s’est montrée très amicale. Surtout après Qu’HIGHCLERE ait remporté la victoire ». Quelques mois plus tard , elle devait confier à un de ses amis : « S’il n’y avait pas l’archevêque de Canterbury pour me retenir, je prendrais l’avion pour aller à Longchamp tous les dimanches ». |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Mar 30 Oct - 8:41 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elizabeth II Mar 30 Oct - 8:46 | |
| Je la comprend ! Quand on a le turf au bout des doigts ! |
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| Sujet: Re: Elizabeth II | |
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| | | | Elizabeth II | |
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