Elizabeth II

Deux ans plus tard , en 1980 , l’écurie d’Elisabeth II remporta une autre victoire , financière celle-là , en vendant au Cheikh Al Makthoum , fils de l’émir de Dubaï et sans doute l’un des plus grands éleveurs de chevaux du monde , une jument , « HEIGHT OF FASHION ». Le prix de vente , 1 800 000 livres, témoigne de la qualité de l’élevage.
Cette vente fort lucrative permit à la reine d’accroître l’importance de son écurie en acquérant à West Ilsley , dans le Berkshire , un haras où elle a fait transporter une partie de ses chevaux.
Petit regret tout de même, la vente de « HEIGHT OF FASHION » s’est révélée une affaire extrêmement positive pour le Cheikh Al Makthoum puisque l’un des fils de cette jument a remporté le fameux derby en 1997. Elisabeth qui ne manque jamais d’assister à cette épreuve , n’a pu qu’applaudir à cette victoire. Avec un petit pincement au cœur , peut-être.


Il est difficile de parler de l’écurie de courses de la reine sans mentionner le nom de son célèbre directeur, Lord Carnavon. L’homme n’est autre que le petit fils du célèbre Carnavon qui participa avec Howard Carter à la découverte du tombeau de Toutankhamon , est sans doute l’ami le plus proche de la reine. Tous deux se connaissent depuis leur jeunesse. Issu d’une famille appartenant à la haute aristocratie , Carnavon a occupé au lendemain de la Seconde guerre Mondiale le poste d’écuyer de Georges VI . A l’époque, son père était encore vivant , il portait le titre de Lors Porchester . le surnom lui est resté depuis cinquante ans : ses amis , dont la reine , le surnomment « Porchie ». Tous les jours, la reine lui téléphone . pour s’informer de la forme de ses animaux mais aussi pour parler de la pluie et du beau temps comme peuvent le faire deux amis proches. Leurs relations sont à ce point intimes que certaines commères officielles du beau monde et de la presse ont cru pouvoir affirmer que leurs sentiments avaient dépassé le stade de la simple amitié . Vérité ou ragots ? Il est impossible de répondre. Ni la reine ni Porchie n’ont jamais accordé la moindre attention à ces rumeurs. Certains ne sont-ils pas allés jusqu’à affirmer , sans aucune preuve, que Porchie était le véritable père du prince Andrew ?


Le prochain post sera pour parler de Balmoral !

Balmoral


L’autre pèlerinage traditionnel des Windsor a lieu durant l’été et il se nomme Balmoral. Tous les ans , au début du mois de juillet , il est une phrase qui revient- régulièrement dans les discussions de la famille royale : « Je suis épuisée . il me tarde d’être à Balmoral. »Plus l’été avance , plus la reine et ses proches aspirent à se retrouver dans l’univers familier des Highlands , ces terres sauvages du nord de l’Ecosse qu’ils connaissent tous depuis l’enfance. Elisabeth , pourtant avare de confidences , a déclaré un jour à ce sujet : « Je crois que c’est un lieu qui a une atmosphère particulière . C’est plutôt agréable d’hiberner pendant un moment. »
L’hibernation de la reine et de sa famille débute tous les ans autour du 1er août pour s’achever à la fin du mois de septembre. Ce séjour relativement long est peu de chose en comparaison de ceux qu’y accomplissait la reine Victoria à qui il arrivait fréquemment de passer près de six mois dans sa propriété écossaise.


Car si Sandringham est le château d’Edouard VII , Balmoral est véritablement le château de Victoria , bien plus que toute autre résidence royale. Le domaine a été acquis par le Prince Albert en 1852. Ayant passé toute sa jeunesse en Allemagne en pleine période romantique , ce prince avait succombé au charme étrange et sauvage de cette terre qui évoque les romans de chevalerie de Walter Scott. Jugeant le château trop exigu pour abriter la famille royale et la Cour , il avait entrepris de le faire démolir pour rebâtir une résidence beaucoup plus vaste qui est un parfait exemple du style néo-gothique en vogue en Europe au milieu du XIXe siècle. Les façades de granit gris de Balmoral , hérissées de clochetons et de tourelles , semblent sorties d’un film de cape et d’épée réalisé à Hollywood dans les années cinquante. La décoration intérieure participe du même esprit et rien n’y a changé depuis près d’un siècle et demi .

Lorsqu’elle a pris possession de la maison à la mort de son père , Elisabeth s’est contentée de faire changer les revêtements muraux de certaines pièces . depuis l’époque du prince Albert , tout le château était tapissé de tartan écossais dans les tons vert foncé . Ce qui, par temps brumeux , se révélait parfois un peu sinistre . Malgré tous ces aspects un peu kitsch , Balmoral est sans doute la demeure favorite de la reine et de ses enfants . C’est là et seulement là qu’ils peuvent vivre à peu près comme tout le monde . Suzy Menkes , la célèbre journaliste de mode qui a consacré plusieurs livres à la famille royale , l’explique très simplement : « Pour la plupart d’entre nous , vivre dans un Palais où des dizaines de domestiques sont à votre disposition pour réaliser le moindre de vos désirs est un véritable rêve. Leur idéal, c’est de faire ce que nous faisons tous les jours sans que rien ni personne vienne surveiller leurs actes. »

Cette volonté de vivre comme n’importe qui s’exprime plus particulièrement à l’heure du déjeuner . Quelles que soient la température , la force du vent ou de la pluie , fréquente en cette région même au cœur de l’été , les Windsor aiment à organiser des pique-niques. Bien que la plupart des plats soient préparés dans les cuisines du château et acheminés par les domestiques vers le lieu choisi , cette manière champêtre de déjeuner leur donne l’impression de vivre une véritable aventure. Lorsque le temps le permet , le Prince Philippe adore organiser des barbecues . C’est à lui et à la princesse Anne que revient généralement de faire griller côtelettes et saucisses . Si le temps est couvert , le déjeuner a lieu dans l’un des nombreux « cottages » qui sont disséminés sur la propriété. Dans ce cas, c’est la reine qui prend en main la conduite des opérations. Rien ne lui plaît tant que de dresser le couvert avec des assiettes en simple faïence et parfois même, détail qui eût fait frémir d’horreur la reine Mary , de simples gobelets en plastique à la place de verres. Lorsque le repas est achevé , il lui arrive même de faire la vaisselle. Ce plaisir d’accomplir une fois par an les gestes les plus simples de la vie quotidienne , presque exotique pour elle , elle ne peut se l’offrir qu’à Balmoral, loin des objectifs des photographes , de la Cour et du Gouvernement.

L’un des sites les plus discrets du domaine est d’ailleurs une petite maison baptisée Allt-Na-Guibsaich , ce qui , en gaélique , signifie « le feu de pins écossais ». Composée de deux bâtiments sans étage accolés l’un à l’autre , cette demeure extrêmement modeste comprend trois pièces : une cuisine, une salle à manger et une pièce de séjour qu’on ne peut même pas baptiser « salon ». L’ameublement en bois de pin est d’une simplicité spartiate .
Détail extrêmement significatif , Elisabeth est la seule à en posséder la clef , un privilège étrange auquel elle ne renoncerait pour rien au monde . Allt –Na-Guibsaich est le seul endroit dont elle puisse ouvrir la porte en introduisant elle-même la clef dans la serrure. Il est rarissime qu’un domestique y pénètre. Même la famille royale n’y a accès que rarement et sur invitation formelle . C’est sans doute le seul endroit où Elisabeth peut se comporter comme n’importe quelle épouse ou mère de famille et accomplir les gestes quotidiens que connaissent par cœur toutes les ménagères britanniques : ébouillanter une banale théière de terre cuite marron, y verser un peu de thé avant de la remplir d’eau frémissante . Disposer quelques sandwichs et gâteaux secs sur une assiette avant de garnir un plateau qu’elle posera sur la grande table de la salle à manger . En fait , préparer soi-même le classique thé de cinq heures et le servir à son mari et à ses enfants.

Balmoral, je connais ! J'ai visité !!! Ecosse si chère à mon coeur !!!

Voici le livre de Stéphane Bern

Le destin d'une reine de
Stéphane Bern
ALBIN MICHEL , 2012, 176 p : 24 euros

Résumé Amazone


Stéphane Bern nous conte le fabuleux destin d’une reine aux 1000 vies, de la jeune femme timide montée sur le trône sans aucune préparation aux cérémonies officielles jusqu’aux engagements politiques d’une femme hors du commun. De la grande histoire aux petites histoires, l’auteur nous fait pénétrer dans les coulisses de la monarchie anglaise.
Elisabeth Alexandra Mary Windsor force notre admiration et notre respect et plus que jamais sa maxime « never complain, never explain » prend tous son sens dans une époque tourmentée. Elisabeth, communément appelée the Queen est reine de 16 états indépendants, chefs du Commonwealth et commandant en chef des armées de chacun de ses royaumes depuis le 6 février 1952. « Débarquée » sur le trône à l’âge de 25 ans, la jeune souveraine ne sera en réalité intronisée que le 2 juin 1953. Une dynastie, un destin, une personnalité hors norme signe 60 ans d’un règne historique.


Elisabeth II est classée 41e femme la plus puissante du monde. Son règne est le 4e plus long de toutes les monarchies européennes derrière Louis XIV, l’Empereur François-Joseph d’Autriche et son aïeule la reine Victoria. Imaginait-elle alors qu’elle aurait plusieurs fois l’occasion de se roder à l’exercice des jubilés ? Le Jubilé d’argent en 1977, puis celui d’Or en 2002. Ainsi, après son ancêtre la reine Victoria en 1897, Elisabeth II entre dans l’histoire comme étant le deuxième monarque britannique à célébrer son Jubilé de Diamant.

Si la situation du patrimoine immobilier est à peu près claire, celle du patrimoine mobilier est particulièrement obscure. Meubles, tableaux dessins, livres, objets d’art divers, bijoux, timbres. Elisabeth II est en effet à la tête d’un des plus importants patrimoines artistiques du monde sans que l’on sache exactement ce qui lui appartient personnellement et ce qui appartient à l’état. On peut ranger ces biens mobiliers dans trois catégories : meubles et tableaux, objets divers, bijoux . La première est de loin la plus importante en nombre et en valeur. Quelques chiffres peuvent en donner une idée. En dépit des ventes importantes ordonnées par Cromwell au XVIIe siècle après l’exécution de Charles 1er , la collection de tableaux recense 7000 tableaux anciens , 30 000 dessins et 1000 miniatures. Parmi les peintres qui sont représentés , on trouve entre autres, les signatures de Gainsborough , Poussin, Mantegna , Turner, Reynolds , Van Dyck, Holbein, Canaletto, Guardi, Vermeer.
La liste des dessinateurs est encore plus prestigieuse puisqu’elle rassemble les noms de Léonard de Vinci , Michel Ange, le Bernin, et autres Dürer.
La valeur d’un seul dessin de Léonard de Vinci se chiffrant en dizaines de millions de francs et la reine en possédant 600, on imagine la valeur de cet ensemble qui n’est surpassé que par deux ou trois collections publiques dans le Monde , telles celles du Musée du Louvre à Paris ou du Metropolitan Museum à New-York. La collection n’est pas figée puisqu’au cours de ses cinquante années de règne , Elisabeth II a fait l’acquisition de plusieurs pièces très importantes , notamment plusieurs portraits royaux. Elle s’enrichira sans doute encore un peu à la mort de la reine mère qui possède sa propre collection de toiles parmi lesquelles figurent plusieurs impressionnistes , tels Monnet, Pissaro et Berthe Morisot.

Parmi les dizaines de milliers d’objets d’art , on peut recenser des pièces aussi diverses que le service de porcelaine réalisé par la manufacture de Sèvres sur une commande de Louis XVI et qui, vendu à la révolution , fut acquis dans sa totalité par le prince régent , futur Georges IV.
Chaque assiette du service vaut aujourd’hui entre 150 000 et 200 000 francs. Il en compte près de trois cents. Ce service et la Collection de porcelaine royale font l’objet de soins particuliers. C’est sans doute l’un des rares domaines artistiques dans lesquels la reine manifeste un intérêt personnel.

En 1971, lors de la célèbre vente des collections Rothschild conservées au château de Mentmore , elle aurait ainsi acquis plusieurs pièces très rares provenant elle aussi de la manufacture de Sèvres.
Sa collection d’objets de Fabergé est certainement une des plus importantes au monde. Les premiers éléments en furent rassemblés par la reine Alexandra , épouse d’Edouard VII ; C’est par sa sœur, la tsarine de Russie , que la souveraine avait découvert l’œuvre du célèbre orfèvre russe. Devenue une cliente fidèle , la reine Alexandra devait, à sa mort , laisser une collection comprenant plusieurs centaines de pièces qui vont des célèbres animaux en pierres dures aux multiples pièces d’orfèvrerie émaillée, étuis à cigarettes, pommeaux d’ombrelles , tasses et autres objets de vitrines dont Fabergé s’était fait une spécialité.
Sa belle-fille, la reine Mary , devait encire enrichir cette collection en y ajoutant quelques pièces uniques acquises lors des ventes aux enchères des trésors des tsars organisées par les Soviets dans les années vingt ou trente. Elle fit ainsi l’acquisition de plusieurs des célèbres œufs en or , émail et pierres précieuses que les tsars avaient l’habitude d’offrir chaque année à leurs épouses lors des fêtes de Pâques. En vente publique , un seul de ces œufs se vend aujourd’hui autour de vingt millions de francs.
Parmi les trésors les plus célèbres de la famille royale , on peut aussi citer l’extraordinaire collection de timbres rassemblée par Georges V et son fils Georges VI.

La dernière catégorie d’objets , sans doute la plus fascinante , est celle des bijoux royaux.
Des perles de Maris Stuart , rachetées par la reine Elisabeth 1ère , aux célèbres Cullinans , offerts par l’Afrique du Sud au début du XXE siècle, en passant par des pierres historiques comme le Ko –Y-Noor , le rubis du prince noir , le saphir de St Edouard ou celui des Stuart , ce trésor illustre plusieurs siècles de l’histoire d’Angleterre .C’est le seul domaine dans lequel on soit à peu près certain de la répartition entre biens privés et biens appartenant à l’état . tous les ornements du Couronnement conservés à la Tour de Londres , couronnes , sceptres, globes, éperons , bagues sont propriété publique. En revanche, tous les autres joyaux , coliers, diadèmes , boucles d’oreilles, bracelets , dont la reine possède des dizaines ; lui appartiennent personnellement. Le meilleur exemple qui puisse illustrer cette distinction est justement celui des Cullinans . découvert au début du XXe siècle dans les mines d’Afrique du sud appartenant à sir Thomas Cullinan , le plus gros diamant du monde pesant 2000 carats à l’état brut, soit 400 grammes. Taillé à Amsterdam , il fut divisé en deux pierres principales , les Cullinans 1 et 2 qui furent offerts à Edouard VII par le gouvernement sud africain. La première d’entre elles , une poire de 530 carats , fut enchâssée sur le grand sceptre royal d’Angleterre. La seconde , un coussin de 411 carats , prit place sur l’une des couronnes . Edouard VII ayant accepté ces deux pierres au nom de l’état britannique , elles furent immédiatement incorporées aux collections appartenant à la couronne. Ces deux pierres mises à part , la taille du gros diamant brut avait fourni une centaine de pierres moins importantes , dont deux diamants pesant respectivement 94 et 63 carats. Le gouvernement sud africain décida de les offrir à titre personnel , cette fois , à la reine d’Angleterre . Edouard VII étant mort, c’est l’épouse de son successeur , la reine Mary qui les avait reçus. Elle les avait fait monter sur 3 broches et un collier qui appartiennent aujourd’hui à sa petite fille Elisabeth.

Grâce aux évaluations faites à la demande d’Andrew Morton par Lawrence Krashes , l’un des experts en diamants de la célèbre maison Harry Winston , on peut se faire une idée de leur valeur approximative. Les deux plus grosses , montées sur une seule broche , valent près de cent millions de francs. Ce qui fait de cette broche un des bijoux les plus coûteux au monde.
Les autres diamants, répartis sur deux autres broches et un collier représentent un peu plus de 15 millions de francs . Grâce à cette évaluation, nous disposons aujourd’hui d’une estimation globale de l’écrin d’Elisabeth II. A partir d’une abondante documentation photographique , l’expert de Harry Winston a en effet estimé la plupart des parures appartenant à la reine. Il parvient à un total de 400 millions de francs , se répartissant entre les diamants pour 250 millions de francs , les émeraudes pour 60 millions de francs , les perles pour 35 millions de francs , les saphirs pour 18 millions de francs, les rubis pour 17 millions de francs et les pierres semi précieuses , telles les améthystes ou les aigues-marines , pour 20 millions de francs.

En additionnant toutes ces données , on peut aujourd’hui se faire une idée un peu plus précise du montant de la fortune royale. Deux milliards de francs de portefeuille boursier , un milliards de francs de propriétés immobilières , 400 millions de francs de bijoux et sans doute autant en objets d’art , tableaux , bibelots et timbres. Le total représente à peu de chose près 4 milliards de francs. Cette fortune est assurée de se transmettre intacte aux prochaines générations puisque, nous l’avons dit , le souverain conserve son privilège fiscal le plus important , l’exemption de droits de succession.


ET dans ce patrimoine , il ne faut pas oublier les chevaux ni les voitures .
En effet, la vente des yearlings à Deauville ne se profile à coup de petits francs !

Chouette, alors !!! Je viens de faire, dans tout un fatras de vieilleries en provenance de chez Madame ma belle-mère, une découverte qui me ravit !
C'est un service de six tasses à café d'illustre provenance !
Voyez plutôt !

Belle découverte. Il est très joli ce service...

Oui  

Superbe ! Vous avez de la chance !

Elizabeth II dévastée à l'enterrement de Margaret Thatcher :







A titre de comparaison, voici la tête qu'elle faisait lorsqu'elle a dû se séparer du yacht Britannia :

On a toujours dit qu'elle préférait ses premiers ministres travaillistes ...

Elles ne s'aimaient pas ...

Citation :

On a toujours dit qu'elle préférait ses premiers ministres travaillistes ...

Elle a fait une exeption pour Churchill, qui a été son formateur politique...

clioxviii a écrit:

Elles ne s'aimaient pas ...

OUi et c'est pourquoi cela m'a étonnée de la voir à le messe de funérailles de Margaret Tatcher .
Non seulement elle y était présente mais également son mari.

elle faisait son travail de souveraine !!!! mais dans le fond de sa pensée, elle devait "rigoler" en lui disant "tu vois, je suis toujours là en bonne santé et bon esprit, alors que tu es partie !!!"

je me rappelle l'attitude moqueuse de mon Père qui disait " je ne veux pas mourir avant MITERRAND !!! bien que malade il a été exaucé et il en était tout content et rajeuni .

MARIE ANTOINETTE

MARIE ANTOINETTE a écrit:

...mais dans le fond de sa pensée, elle devait "rigoler" en lui disant "tu vois, je suis toujours là en bonne santé et bon esprit, alors que tu es partie !!!"...

Les services de Margaret Thatcher avaient informé la reine de la couleur qu'elle porterait lors d'un événement officiel (afin d'éviter qu'elles portent toutes les deux la même couleur). La reine a alors envoyé le message suivant : "la reine ne fait pas attention à la manière dont les gens s'habillent". Elle la haïssait.

Cela me parait curieux . Ce serait d'une telle outrecuidance !
En somme, " je serai en vert pistache: portez une autre couleur ? ", Maggie, à la queen !!!  

L'inverse, en revanche, serait plausible .
Maggie pourrait officieusement être avertie que la reine mettra son tailleur vert pistache, afin de ne pas commettre la bévue de porter la même couleur .

Dans ce sens-là, ça se tient . Enfin, je ne sais pas. C'est mon impression .  

Entendu la traduction suivante : la reine ne discute pas "chiffons".

En tout cas, c'est une grande dame ! C'est tout à son honneur d'avoir intégré Kate !
Elle aurait dû faire la même chose avec Diana, hélas !

Madame de Chimay a écrit:

clioxviii a écrit:

Elles ne s'aimaient pas ...

OUi et c'est pourquoi cela m'a étonnée de la voir à le messe de funérailles de Margaret Tatcher .
Non seulement elle y était présente mais également son mari.

Margaret Thatcher a tout de même été un des ministres les plus influents du règne d'Elizabeth. Elle était tenue, en tant que reine, d'assister à ses funérailles, sans doute, quels que soient ses sentiments personnels.

Cela dit, elle vieillit, elle aussi, Lilibeth... peut-être, à titre personnel, n'a-t-elle pas été tout à fait indifférente à la disparition de sa meilleure ennemie.

En tout cas, elle a un sens politique aiguë.
Et c'est une grande chance pour Kate de l'avoir à ses côtés !

Citation :

Citation :

Les services de Margaret Thatcher avaient informé la reine de la couleur qu'elle porterait lors d'un événement officiel (afin d'éviter qu'elles portent toutes les deux la même couleur). La reine a alors envoyé le message suivant : "la reine ne fait pas attention à la manière dont les gens s'habillent".   Elle la haïssait.

Entendu la traduction suivante : la reine ne discute pas "chiffons".

En effet, clio, il serait indispensable de connaître la citation en anglais. Je n'ai pas encore réussi à la trouver mais, en fouillant le net, je suis tombée sur cet article qui explique assez bien les relations compliquées entre les deux femmes.
http://www.wordandfilm.com/2012/06/the-iron-lady-and-the-queen-on-the-relationship-of-thatcher-and-elizabeth-ii/

Il serait trop simple de dire qu'elles se détestaient. Elles avaient des tempéraments opposés, voire incompatibles, mais il existait entre elles un respect mutuel indéniable. Ainsi, quand Margaret Thatcher dut quitter son poste, la reine lui témoigna son estime en lui conférant à la fois deux titres honorifiques.

La fin de l'article est particulièrement touchante : lors de la fête de ses 80 ans, Margaret Thatcher souffrait déjà de démence. Mais, lorsqu'elle vit approcher la reine, elle tendit la main. La reine la prit dans la sienne pour la tenir fermement pendant que son ancien ministre faisait, comme elle l'avait fait si souvent, la révérence. Ensuite, au mépris de tout protocole, Elizabeth la guida longuement au milieu des invités.