La royauté à Versailles

Belle vente opérée par OSENAT le 26 novembre
https://www.osenat.com/catalogue/142902?lang=fr&search=&offset=0&max=50
Beaucoup de lots intéressants.

Nous retiendrons pour le forum

• Lot 6
  LAMBALLE (Marie-Louise-Thérèse de Savoie, princesse de). Lettre autographe signée A LOUIS XVI. Versailles, 1er janvier 1784. Une p. in-folio, traces d'onglet au verso.
  
  
  
  « Sire, j'espère que Votre Majesté voudra bien agréer les vœux que je ne cesse pas de former pour son bonheur ; il ne me restera rien à désirer si Votre Majesté veut bien être convaincue que leur sincérité égale celle de ma reconnoissance, et de l'envie que j'ai de mériter la continuité de ses bontés. Je suis avec un profond respect, Sire, de Votre Majesté [la] très humble et très obéissante servante M. L. T. de Savoye »
  
  LA PRINCESSE DE LAMBALLE, AMIE INTIME DE MARIE-ANTOINETTE. Belle-fille du duc de Penthièvre (petit-fils de Louis XIV), Marie-Louise-Thérèse de Savoie-Carignan (1749-1792) entra dans le cercle intime de Marie-Antoinette d'Autriche en 1774, fut l'hôte régulière du petit Trianon et du château de Saint-Cloud, et occupa un temps les fonctions de surintendante de la Maison de la reine – elle fut ainsi associée à la légende noire de cette dernière, et considérée à tort comme son amante. Emprisonnée d'abord avec Marie-Antoinette en août 1792, elle fut ensuite placée dans une autre prison, fut jugée puis livrée à la foule des émeutiers qui la mit à mort : son corps fut longtemps exposé dénudé, et subit des mutilations à caractère sexuel. Sa tête fut alors présentée fichée au bout d'une pique à la fenêtre de la cellule de Marie-Antoinette.
  
  Arthur MEYER (Mes livres, mes dessins, mes autographes, Paris, s.n., 1921, n° 123, autographes, 3 ; Paris, Drouot, Francisque Lefrançois et Noël Charavay experts, 3-6 juin 1924, n° 129, autographes, 3). – Christian LAZARD (Paris, Drouot, 19 mai 1967, n° 62). – Robert GERARD (Paris, Drouot, 19-20 juin 1996, n° 226).
  
  10000 - 15000 EUR

Je vais les faire un par un, j'ai peur des fausses manoeuvres.

C'est très petit.

bang bang a écrit:

C'est très petit.

Oui, je sais.
Désolé.

Je continue si vous le voulez bien.

• Lot 44
  LA MORT DU ROY le 21 Janvier 1793
  Aquarelle et réhauts de gouache sur papier.
  Titré et signé "J de L"
  
  
  
  Nombreuses annotations au dos révélant le travail de précision de l'auteur telles que le détail des personnages présents, les dernières minutes de Louis XVI, des indications géographiques...
  Travail probablement du XIXe siècle.
  18 x 23 cm
  
  00 - 800 EUR
  

J'ai agrandi et recadré le tableau, je peux agrandir encore si nécessaire.

Oui, ça me semble un peu petit, j'agrandis sur le Roi



Et les notes de l'arrière que j'avais oubliées

Hashtag a écrit:

J'ai agrandi et recadré le tableau, je peux agrandir encore si nécessaire.

Non c'est bien comme ça, merci.

bang bang a écrit:

Hashtag a écrit:

J'ai agrandi et recadré le tableau, je peux agrandir encore si nécessaire.

Non c'est bien comme ça, merci.

Oui mais je l'ai fait.

Je continue les lots.

• Lot 45
  École française du XIXe siècle
  « La Reine Marie Antoinette, de profil, peu avant son exécution »
  Dessin au crayon et à l’aquarelle rehaut de gouache marqué en bas à gauche à la plume des initiales de la Reine « M.A.J.J. 1793. » (Maria Antonia Josepha Johanna )
  Diam : 9,8 cm.
  A.B.E.
  
  
  
  
  
  400 - 600 EUR
  

Hashtag a écrit:

bang bang a écrit:

Hashtag a écrit:

J'ai agrandi et recadré le tableau, je peux agrandir encore si nécessaire.

Non c'est bien comme ça, merci.

Oui mais je l'ai fait.

Oui, j'ai vu. Vos agrandissements sont très bien.

bang bang a écrit:

C'est très petit.

Pas grave, Pim l'a postée ici
https://maria-antonia.forumactif.com/t5809-lettres-de-la-princesse-de-lamballe#403769

La suite concerne toujours Marie-Antoinette.

• Lot 46
  Ecole française du XIX siècle.
  Portrait présumé de la reine Marie-Antoinette.
  Dessin au fusain sur papier.
  Signé "G. Hallé pinxit" en bas à gauche.
  39 x 26 cm.
  Taches.
  
  
  
  
  
  200 - 300 EUR
  

Ce ne sont pas des lots très chers et la reine je suis pas sûr que c'est elle.

Colibri a écrit:

Ce ne sont pas des lots très chers et la reine je suis pas sûr que c'est elle.

Le suivant on est sûr.

• Lot 47
  Charles Louis Lucien MULLER (Paris 1815 - 1892)
  La reine Marie-Antoinette à la Conciergerie: Table de prière.
  Panneau, une planche, non parqueté, sans cadre.
  41 x 32 cm
  Réplique du tableau exposé au Salon de 1857 sous le n°1982 et conservé à la Kunsthalle de Hambourd (HK-1893).
  
  La scène reprend les derniers temps de l'emprisonnement de Marie-Antoinette à la Conciergerie où démunie de tout et sous surveillance permanente elle est ici représentée dans une vision sublimée d'un ultime repas dans la foi.
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  Ce lot est présenté avec l'expertise du cabinet René Millet.
  
  1500 - 2000 EUR

J'ai beaucoup agrandi puisque Bang Bang aime bien.

Moi aussi j'aime bien.

Tant mieux. Je continue alors.

• Lot 53
  Malle de la Garde-robe de la Dauphine Marie-Antoinette, future Reine de France et épouse du Roi Louis XVI.
  En bois, garni de cuir, à couvercle arrondi, renforcé et lardé de bandes en fer forgé, cloutées, et garni de larges bandes de protection en bois sur le couvercle.
  Avec inscription sur le couvercle en petits clous de laiton « GARDE ROBE DE LA DAUPHINE N°1 ».
  Fermant sur le devant par deux serrures à clé en fer forgé. Transportable par deux fortes poignées rabattables en fer forgé.
  Porte sur le devant une plaque en laiton gravée (postérieurement) « Garde robe de Madame la Dauphine Marie-Antoinette ayant appartenu à Madame la Vicomtesse d’Avennes ».
  Elle contient à l’intérieur trois enveloppes adressées au Baron Gaston d’Avennes, vers 1870, sans rapport avec la malle.
  
  Longueur : 113,5 cm. Largeur : 55,5 cm. Hauteur avec couvercle : 57 cm.
  Hauteur de la malle : 43,5 cm.
  
  Dans l’état. Vers 1770-1774. Accidents aux charnières du couvercle, traces de vers, manque parties de bois et manques aux cuirs.
  
  
  
  
  
  
  
  Œuvre en rapport :
  -Malle de voyage, garde-robe de Mme la Dauphine. Conservée aux châteaux de Versailles et de Trianon, portant le n°10, cette malle possède une apparence, un marquage et des dimensions similaires à la nôtre.
  - Osenat, Versailles, vente du 24 mai 2020 Malle de la « Chambre de la reine n° 10 ». Il s’agit là aussi d’une fabrication très proche, fait pour l’ancienne Dauphine devenue Reine en 1774.
  
  6000 - 8000 EUR

Moi si j'avais l'argent, ça me plairait.

Moi aussi mais je suis fauché.

Hashtag a écrit:

J'ai beaucoup agrandi puisque Bang Bang aime bien.

J'y suis particulièrement sensible parce que j'apprécie ce tableau.

Vous m'en voyez ravi. Je vais donc continuer.

• Lot 56
  Mèche de cheveux attribuée au Dauphin Louis XVII.
  Présentée dans un médaillon à suspendre en laiton, sous verre biface.
  25 mm.
  Dans un écrin recouvert de galuchat.
  57x 47 mm.
  
  
  
  Accompagnée d’un manuscrit autographe de trois pages :
  « Note royale concernant la possession de quelques cheveux de Sa Majesté Louis XVII décédé à la Prison du Temple » signé de « Damont, membre du bureau de bienfaisance du Faubourg Saint Denis expliquant la provenance de « cheveux renfermés dans ce petit médaillon ».
  
  
  
  Damon atteste ici qu’il fut un de ceux qui allèrent au Temple constater les conditions de détention du Dauphin. Témoin de premier plan des dernières souffrances du jeune homme, qui n’arrivait plus à parler, il assiste à sa mort.
  Lors de son autopsie, à laquelle Damont assiste, il demande au docteur Pelletan de lui donner une mèche de cheveux. Il précise « J’ai refusé de signer l’extrait de mort(...) comme je passais pour royaliste je craignais de marquer trop d’attachement à cette famille. C’est la vérité, toute la vérité. »
  Dans le même document, il est précisé le devenir de cette « touffe » de cheveux dont certains auraient été probablement donnés à la Duchesse d’Angoulême et à son ami Fréville.
  
  
  
  Provenance présumée :
  -Récupérée par Damont lors de l’autopsie du jeune Dauphin.
  -Notre fragment de mèche aurait été donnée à son ami Fréville.
  -Ce dernier en fait don à son « digne chef », Monsieur Desrois.
  
  Historique :
  Damont était commissaire civil et sa présence est attestée par toutes les relations sur la mort de Louis XVII.
  Le devenir des cheveux prélevés par Damont est obscur mais l’historien André Castelot la retrouva chez la famille Briancon.
  
  2000 - 3000 EUR

La couleur correspond.

Je saute parce qu'il y a beaucoup de sceaux et de vaisselles.

• Lot 125
  JEAN-ANTOINE HOUDON (1741-1828), d'après
  
  Louis-Charles, dauphin de France, dit Louis XVII (1785-1795).
  Buste en terre cuite patinée portant une signature au dos. Socle en bois avec un cartel "Louis XVII".
  Travail du XX siècle.
  Haut. 44 cm
  TBE
  
  
  
  
  
  
  

Celui-là il est beau et pas cher
150 - 200 EUR

Si c'est cher.

Les autres lots ce sont des armes et des médailles.

J'aime énormément le dessin supposé représenter Marie-Antoinette....C'est très fin, et pas si cher ( avant enchères) ......

Moi aussi, j'adore ce dessin, si beau.

J'ai envie d'ajouter ce dessin :



avec les explications :

MARIE-ANTOINETTE. – RAFFET (Auguste). Dessin original. 20-juin-2 juillet 1847. Mine de plomb, 12, x 10 cm sur papier, monté en fenêtre sur un support de papier in-folio.

PORTRAIT DE LA REINE, par le peintre d'histoire Auguste Raffet (1804-1860), qui fut l'élève du baron Gros et de Nicolas-Toussaint Charlet.

C'est ce dessin qui servit de modèle à la gravure sur cuivre par Bosselman (fils) pour la galerie de Portraits-vignettes qu'Auguste Raffet publia en 1848 chez Furne et Cie POUR ACCOMPAGNER L'HISTOIRE DES GIRONDINS D'ALPHONSE DE LAMARTINE parue l'année précédente chez le même éditeur.

Estampille « vente Raffet 1911 » : Catalogue des peintures, aquarelles, dessins & lithographies de A. Raffet [...] formant la succession de feu M. Aug. Raffet fils, Paris, Drouot, Loÿs Delteil, expert pour les dessins, 15 mars 1911, n° 117. – Arthur MEYER (Mes livres, mes dessins, mes autographes, Paris, s.n., 1921, n° 123, dessins, 3 ; Paris, Drouot, Francisque Lefrançois et Noël Charavay experts, 3-6 juin 1924, n° 129, dessins, 3). – Christian LAZARD (Paris, Drouot, 19 mai 1967, n° 62). – Robert GERARD (Paris, Drouot, 19-20 juin 1996, n° 226).

Et j'ajoute aussi la gravure de Bosselman :


Antique Print-PORTRAIT-MARIE ANTOINETTE-REVOLUTION-Raffet-Bosselman-ca. 1870

https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/marie-antoinette-au-tribunal-revolutionnaire#infos-principales

J'insiste parce que j'ai toujours trouvé qu'elle ressemblait plus à Charlotte Corday qu'à Marie-Abtoinette.

Vente aujourd'hui-même