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| Talleyrand | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Sam 9 Jan - 20:00 | |
| Talleyrand mène donc avec brio notre diplomatie et nos affaires extérieures . C'est ainsi , le 9 juillet 1807, la signature du taité de Tilsitt entre la France et la Prusse , à l'issue de laquelle Napoléon et le tsar Alexandre se quittent fort contents l'un de l'autre . Régalez-vous de la légende que Jean Massin concocte à la gravure de ce tableau de Gosse qui immortalise l'entrevue de Tilsitt ! Au mois d'août suivant, l'Empereur procède à un remaniement ministériel . Cela tombe bien ! Justement, Talleyrand ambitionnait une charge de grand dignitaire, faisant valoir que les rois Joseph et Louis n'étaient plus en état d'exercer les leurs ( ??? ) . Napoléon accède à son désir ... mais lui retire son porte-feuille ministériel, étant fermement convaincu de l'incompatibilité des deux offices ! Talleyrand est nommé Vice-Grand-Electeur; et Fouché ricane : Il n'y avait que ce vice-là qui lui manquât !Talleyrand, qui n'est nullement disgracié pour autant, est positivement outré d'avoir perdu la source de pots-de-vin que constituait pour lui le ministère ! |
| | | Invité Invité
| | | | Chou d'amour Administrateur
Nombre de messages : 31526 Age : 42 Localisation : Lyon Date d'inscription : 22/05/2007
| Sujet: Re: Talleyrand Sam 9 Jan - 20:22 | |
| Il l'utilisait quoi _________________ Le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le syndicalisme c'est le contraire!
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Sam 9 Jan - 20:36 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Sam 9 Jan - 20:58 | |
| Une année sépare Tilsit et Erfurt… Les entrevues d’Erfurt se déroulent du 27 Septembre au 14 Octobre 1808 avec le Tsar Alexandre 1er, Napoléon 1er, et tous les souverains d’Allemagne, roi de Prusse et l’Empereur d’Autriche exceptés. Par une convention secrète signée le 12 Octobre, la France reconnaît à la Russie la possession de la Finlande, de la Moldavie et de la Valachie et renonce à toute extension du grand duché de Varsovie. En contrepartie la Russie reconnaît à la France que son intervention en Espagne est légitime, de même qu’elle accepte d’agir contre l’Autriche si Vienne déclarait la guerre à Paris. La période de 1805 à 1809 correspond à une série de campagnes victorieuses contre les Anglais et leurs alliés européens unis face à la politique envahissante de Napoléon. L’Angleterre n’a aucun mal à gagner l’Autriche à sa cause. A ces deux puissances se joignent, le Royaume de Naples (dont la reine est la sœur de Marie-Antoinette) et le Russie (dont Napoléon a refusé la médiation lors de la crise de Malte). Après la victoire d’Austerlitz en Décembre 1805, l’Empereur d’Autriche réclame un traité de paix à la France, traité qui sera signé à Presbourg. A l’Angleterre et à la Russie vient se joindre la Prusse, effrayée par la création de la Confédération du Rhin. En Octobre 1806, Napoléon écrase l’armée prussienne à Iéna. Pendant l’hiver 1806-1807 Napoléon poursuit son avancée à l’Est et bat les armées russes à Eylau et à Friedland. Le Tsar Alexandre réclame l’armistice. C’est le contexte de la signature du traité de Tilsit qui met fin à la 4e coalition (Angleterre, Prusse, Russie, Suède). La paix est alors établie au détriment de la Prusse. Napoléon est à l’apogée de sa puissance. Il est quasiment le maître detesté de l' Europe. Il voudrait anéantir l’Autriche. Mais Talleyrand le déconseille fortement : Un politique prévoyant devrait en s’alliant à elle la fortifier, lui rendre confiance et l’opposer comme un boulevard nécessaire aux barbares, aux Russes ( Lettre à Napoléon du 5 Décembre 1805). C’est à ce moment de notre politique étrangère que l’on peut parler du « secret de Talleyrand », selon la formule d’Emile Bourgeois. Talleyrand, en observateur avisé, s’alarme de la ruse et de la violence de Napoléon dans ses relations avec les puissances européennes. Il commence à penser que Napoléon doit être banni de la société internationale que forment les nations civilisées. Talleyrand entend incarner une France raisonnable, il décide d’immobiliser Napoléon dans ses conquêtes. Il se rapproche du Tsar Alexandre. La diplomatie secrète de Talleyrand a eu raison des desseins de son maître, et la Russie en sera le premier bénéficiaire. Talleyrand ouvre l’Orient à la Russie, il le reconnaîtra plus tard à Vienne en 1814. Il offre la Prusse, puis par voie de conséquence la Pologne, à l’influence russe. Le jugement d’Emile Bourgeois tombe : « Talleyrand s’inspire au moment d’Erfurt de la politique clandestine qui a coûté si cher à la nation et à la royauté au 18e siècle. » La partie des Mémoires de Talleyrand consacrées à Erfurt a été lue directement par l’auteur à Prosper de Barante et au baron de Vitrolles. Talleyrand, particulièrement fier son rôle diplomatique, mais pensant déjà à se justifier, veut publier cette partie de ces Mémoires de son vivant, selon les propos de Barante. A Vitrolles il aura ette formule restée célèbre : « Tout le monde à sauvé la France puisqu’on la sauve trois ou quatre fois par an. A Erfurt, j’ai sauvé l’Europe d‘un complet bouleversement. » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Sam 9 Jan - 20:59 | |
| - Chou d'amour a écrit:
- Il l'utilisait quoi
Bien sûr : Talleyrand, Fouché, Sieyes et Cambacérès étaient les incontournables de cette époque charnière qui précède le sacre. Mais c'était un jeu de dupes entre-eux, n'est-ce pas ! Parce qu'à leurs tours, eux aussi avaient besoin de Napoléon (ou se sont fait doubler par lui). |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Sam 9 Jan - 22:35 | |
| Je viens de regarder sur Arte un documentaire qui touche de près à votre dernier post. Il s'agit d'une fiction commentée de la vie de la reine Louise de Prusse... En vidéo désormais, ici : http://plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=3011104,scheduleId=2993264.html |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Sam 9 Jan - 23:52 | |
| Tout y était ! A l'occasion de l'entrevue de Tilsitt, entre Napoléon et Louise, nous a même été montré le tableau de Gosse dont je poste la gravure en amont . Mais il existe aussi un charmant portrait d'elle par Mme Vigée-Lebrun ! Louise Augusta Wilhelmine Amélie de Mecklembourg-Strelitz (10 mars 1776 - 19 juillet 1810), reine de Prusse et épouse de Frédéric-Guillaume III de Prusse. D’une très grande beauté, elle devint extrêmement populaire, en particulier pendant la guerre contre les Français. Elle était la fille de Charles II de Mecklembourg-Strelitz, prince héritier du Mecklembourg-Strelitz et lieutenant général de Hanovre, et de Frédérique Caroline Louise, princesse de Hesse-Darmstadt. Elle perdit très jeune sa mère. Son père se remaria alors avec sa belle-sœur. A partir de 1786, elle fut élevée avec sa sœur à Darmstadt, auprès de sa grand-mère, surnommée « la princesse Georges » qui appela auprès d'elles une gouvernante protestante de Neuchâtel (appartenant alors à la Prusse), mademoiselle de Gélieu, qui avait autrefois fondé un pensionnat en Suisse. Elle parlait le français qui était utilisé entre les familles aristocratiques, mais elle parlait aussi le dialecte de la Hesse, ce qui étonna plus tard à Berlin, et son orthographe allemande laissait à désirer. Elle jouait du clavecin et de la harpe et dessinait. Toutefois elle fut une élève peu attentive, sauf en religion. Le 24 décembre 1793 elle épousa le prince héritier de Prusse Frédéric-Guillaume et devint reine de Prusse en 1797. Soutenue par le prince Louis-Ferdinand de Prusse et le ministre Hardenberg, elle défendait le parti de la guerre et sut convaincre son faible mari de déclarer la mobilisation contre Napoléon. Elle accompagna avec beaucoup de courage l’armée prussienne, au grand plaisir des soldats, mais après la bataille d’Iéna, elle dut fuir devant les troupes de l’occupant. En décembre 1806, elle se réfugia à Koenigsberg où elle contracta le typhus. En juillet 1807, pendant la conférence de Tilsitt, elle obtint une audience auprès de Napoléon pour tenter – en vain – d’adoucir les conditions imposées par le vainqueur. Atteinte d'une infection pulmonaire, elle s'éteignit le 19 juillet 1810, pendant une visite à son père au château de Hohenzieritz à Neubrandenbourg. Elle avait donné le jour à dix enfants dont sept lui survivront, parmi eux Frédéric-Guillaume et le futur empereur Guillaume Ier. MERCI WIKI !!!!!!!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 10:06 | |
| Et à la suite de cette conférence , elle déclarera à Talleyrand : Monsieur le prince de Bénévent, il n'y a que deux personnes malheureuses ici. Vous et moi. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 10:15 | |
| Je n'ai pas compris... Vous aimez ce personnage ? Si oui, une récente biographie, écrite par Jean-Paul Bled, est à votre disposition. Présentation :Parmi les reines de Prusse, il n'en est aucune qui puisse prétendre au statut de Marie-Thérèse en Autriche ou de Catherine II en Russie. En plus de leur fonction génitrice, destinée à assurer la continuité de la dynastie, elles sont tenues à un rôle de représentation auprès de leur époux. Puis, ce parcours achevé, le silence s'installe progressivement autour de leur mémoire. Seule Sophie-Charlotte, la première épouse de Frédéric Ier, qui donna son nom au château de Charlottenburg et qui, modèle d'une princesse éclairée, fut à l'origine de la fondation de l'Académie des sciences, échappe à cette règle, mais sans jamais rivaliser, dans la mémoire collective, avec la reine Louise. Il s'agit ici d'un autre registre. Formé, comme toujours, de la rencontre d'une personnalité et des circonstances, un mythe a rapidement pris corps autour de la reine Louise (1776-1810). Que la nature l'ait dotée de l'atout de la beauté n'y est pas étranger ; qu'elle ait cultivé les valeurs familiales y a certaine-ment contribué ; mais surtout sa confrontation avec Napoléon fit d'elle l'héroïne de la résistance prussienne et l'âme de la renaissance qui conduisit à la " guerre de libération " de 1813 ; sa mort avant ce terme, dans l'éclat de son âge, a encore ajouté à sa légende. :idea: L'auteur s'exprime aussi, ici : http://www.canalacademie.com/Louise-de-Prusse.html |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 10:15 | |
| Elle était donc psychologue et très clairvoyante !!! Le documentaire insistait beaucoup sur sa non ingérence en politique, aux dires de son époux, mais il semble plutôt qu'elle s'y intéressait d'assez près ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 10:33 | |
| La période voulait ça : elle se trouve être placée au coeur des évènements ! Pas trop le choix, en somme... Mais je ne la connais pas assez pour juger sa réelle inclination aux affaires politiques. |
| | | Chou d'amour Administrateur
Nombre de messages : 31526 Age : 42 Localisation : Lyon Date d'inscription : 22/05/2007
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 10:49 | |
| Oui, Marie-Caroline aussi y a perdu des forces comme ça _________________ Le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le syndicalisme c'est le contraire!
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 10:57 | |
| C'est celui qui a été si souvent repris dans le reportage diffusé sur Arte. Quel ravissant petit minois ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 11:49 | |
| Ce qui me sidère, c'est que Talleyrand, épouvanté par la mégalomanie galopante de Napo, ait pu ainsi mener ce double jeu très serré et trahir son maître au profit d'Alexandre !!!!! Quant à Louise, peut-être vaguement éprise d'Alexandre d'après le docu d'hier soir, elle a vu sa chère Prusse démantelée par les vainqueurs qui s'en partagent de grands territoires, à l'ouest et à l'est, sans vergogne ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 11:59 | |
| - Chou d'amour a écrit:
- ça a dû faire drôle à Napoléon de voir cette bonne petite bouille d'ange se rebeller
Vu l'opinion qu'il avait des femmes et surtout de celles qui se mêlaient de politique, il n'a pas dû y faire grand cas... Lettre de Napoléon à Joséphine : Le 7 juillet 1807 Mon amie, la reine de Prusse a dîné hier avec moi. J'ai eu à me défendre de ce qu'elle voulait m'obliger à faire encore quelques concessions à son mari ; mais j'ai été galant et me suis tenu à ma politique. Elle est fort aimable. J'irai te donner des détails qu'il me serait impossible de te donner sans être bien long. Quand tu liras cette lettre, la paix avec la Prusse et la Russie sera conclue, et Jérôme reconnu roi de Westphalie, avec trois millions de population. Ces nouvelles sont pour toi seule. Adieu, mon amie ; je t'aime et veux te savoir contente et gaie.Et le lendemain, à la même : La reine de Prusse est réellement charmante ; elle est pleine de coquetterie pour moi ; mais n'en sois point jalouse : je suis une toile cirée sur laquelle tout ne fait que glisser. Il m'en coûterait trop cher pour faire le galant. |
| | | Chou d'amour Administrateur
Nombre de messages : 31526 Age : 42 Localisation : Lyon Date d'inscription : 22/05/2007
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 12:19 | |
| Ah pour lui la reine de Prusse était son amie? _________________ Le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le syndicalisme c'est le contraire!
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 12:21 | |
| Et, parlant de tableaux, je salue le fabuleux talent de Gosse . J'ai posté la gravure de son tableau de l'entrevue de Tilsitt, on peut y remarquer l'admirable ressemblance des différents protagonistes . Nous connaissions déjà les traits de Napoléon et Talleyrand, mais , vous qui avez suivi le documentaire hier soir, voyez comme Alexandre et le Roi de Prusse sont ressemblants !!!!! ( D'ailleurs, je préfère le Roi de Prusse quant à moi, même si Louise se découvre du goût pour Alexandre ... ). Louise l'est donc probablement aussi, même si c'est moins criant . Ensuite, je vous poste un autre Gosse, encore un spécimen de l'art officiel : Napoléon reçoit le baron de Vincent à Erfurt . On reconnaît Alexandre au premier plan à droite et de profil causant avec l'archiduc Charles; au centre du tableau, entre Napoléon et le diplomate autrichien Vincent, vous reconnaissez notre toujours impassible Talleyrand derrière lequel se tient, dit Jean Massin, comme un caniche derrière son maître, l'admirateur béat et la marionnette docile de Talleyrand : Caulincourt . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 12:23 | |
| - Citation :
- je t'aime et veux te savoir contente et gaie.
C'est tout mignon ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 12:25 | |
| - Chou d'amour a écrit:
- Ah pour lui la reine de Prusse était son amie?
C'est tout l'art de la diplomatie, Chou ! Ils ne sont dupes, ni lui , ni elle, des coquetteries que lui fait Louise ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 12:37 | |
| - Chou d'amour a écrit:
- Ah pour lui la reine de Prusse était son amie?
Euh.. Mon amie virgule ! Il s'adresse à Joséphine. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 12:39 | |
| - Citation :
- vous qui avez suivi le documentaire hier soir, voyez comme Alexandre et le Roi de Prusse sont ressemblants !!!!! ( D'ailleurs, je préfère le Roi de Prusse quant à moi, même si Louise se découvre du goût pour Alexandre ... ). Louise l'est donc probablement aussi, même si c'est moins criant .
Je n'ai pas compris ? Parlez-vous des comédiens ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 12:49 | |
| - Citation :
-
- Citation :
- vous qui avez suivi le documentaire hier soir, voyez comme Alexandre et le Roi de Prusse sont ressemblants !!!!! ( D'ailleurs, je préfère le Roi de Prusse quant à moi, même si Louise se découvre du goût pour Alexandre ... ). Louise l'est donc probablement aussi, même si c'est moins criant .
Je n'ai pas compris ? Parlez-vous des comédiens ? Non ! pas du tout !!! Je parle des portraits que nous avons vus hier soir du Roi de Prusse et d'Alexandre . Ces deux personnages sont tout à fait ressemblants dans les tableaux de Gosse à Tilsitt et Erfurt . Euh ....... vous me suivez ? |
| | | Chou d'amour Administrateur
Nombre de messages : 31526 Age : 42 Localisation : Lyon Date d'inscription : 22/05/2007
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 13:14 | |
| _________________ Le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le syndicalisme c'est le contraire!
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Talleyrand Dim 10 Jan - 14:45 | |
| - Citation :
- Et le lendemain, à la même :
La reine de Prusse est réellement charmante ; elle est pleine de coquetterie pour moi ; mais n'en sois point jalouse : je suis une toile cirée sur laquelle tout ne fait que glisser. Il m'en coûterait trop cher pour faire le galant. Les toiles cirées existaient donc déjà pour la cuisine aussi ? très pratique pour le nettoyage... |
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| Sujet: Re: Talleyrand | |
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