le Comte d'Artois - Charles X

Franchement, il suffit d'un coup d'œil pour s'en rendre compte !!!
Mais je n'aurais pas su dire qui était ce monsieur ...

Merci donc à vous de nous révéler son identité .

Bonjour, je pense que cela fait un bon moment que le sujet est clôt mais j'espère que vous répondrez à ma question.

Alors voilà, je suis comédienne et actrice amatrice, il y a quelques semaines, j'ai joué le rôle d'une comtesse pour la multivision de la ville de Dole! Bref!
La scène parlait de la rivalité amoureuse au sujet d'une comtesse entre le Comte d'Artois et Jouffroy d'Abbans.
Le nom de la comtesse inscrit sur mon texte était La comtesse de Drancourt mais j'ai fait beaucoup de recherche sur celle-ci mais je n'ai rien trouvé, il me semblait que c'était une des femmes du comte d'Artois mais dans les biographie, elle n'est pas citée! Savez vous des choses sur elle ?? ou a-t-elle un autre nom ???

Cela me passionne mais je ne trouve aucune réponse ! Donc merci d'avance!!

Amicalement Justine !!

Bonjour et bienvenue, Justine !
Je ne crois pas, malheureusement, avoir déjà croisé ce nom là ....... Cela ne me dit rien .
Il est certain qu'Artois collectionnait les conquêtes . Jeune, séduisant, et prince, cela lui était facile !
Ce monsieur Jouffry d'Abbans plaçait la barre bien haut avec un tel rival !
Vous nous diriez Mlle Raucourt, il s'agirait de la comédienne .
Artois était très friand de ces dames ......... mais Drancourt, je sèche !

Merci beaucoup pour vos réponses!!
Je suis nouvelle c'est pour cela que mon nom vous dit rien!! Je vais allée commander ces livres!! J'ai toutes les vacances pour lire et ça fera de la culture générale!!
Alors enfête c'est moi la comédienne et c'est moi qui est interprété la comtesse de Drancourt !! et encore Merci pour vos réponses !!!

justinedu39 a écrit:

le Comte d'Artois et Jouffroy d'Abbans.

Tiens ! C'est drôle, il y a quelques jours à peine et quelques messages en arrière, une photo de la statue de ce Jouffroy d'Abbans avait été postée dans ce même sujet.

Pour la comtesse, désolé, son nom ne me dit rien.

En effet c'est curieux. Il a dû se passer quelque chose entre les deux pour qu'on leur attribue la même statue et une rivalité amoureuse. Mais j'ignore totalement ce Jouffroy d'Abbans.

Pour la comtesse de Drancourt : dites-moi si je me trompe mais il me semble bien que les fameuses conquêtes du comte d'Artois datent d'avant sa rencontre avec madame de Polastron ( 1780 à peu près ?). Il n'en aura aucune autre ensuite. Et à sa mort, il cessera tout commerce avec les dames.
Donc ça limite les champs d'investigation pour le temps.

D'ailleurs, si c'est vraiment avéré, je trouve cette fidélité amoureuse magnifique. Il faut rendre justice à ce prince qui passe pour un grand libertin. Il cherchait simplement chaussure à son pied ( ) et quand il l'a eue, il ne l'a plus quitté.

Je crois que ce Jouffroy d'Abbans est l'inventeur de la navigation à vapeur.
Tiens, j'ai dans ma bibliothèque le vieux fayard sur Charles X. Il faudra que je regarde ce qui est dit à propos de ses maîtresses. Mais ce sera pour demain car c'est au fin fonds de ma bibliothèque et il faut que je fasse des fouilles....
Je ne m'en sens pas le courage ce soir !

Vous avez peut-être raison. Il me semble avoir vu ce nom dans ce contexte.
Je vais vérifier.

Oui c'est ça!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Fran%C3%A7ois_Jouffroy_d'Abbans

Tiens pourquoi mon lien n'est pas en bleu ?

Vous avez sans doute fait une fausse manœuvre chère Olivia...

J'ai édité mais c'est pareil.
Je ne comprends pas.
Bon, je suis rentrée du boulot à 21h...

olivia a écrit:

Pour la comtesse de Drancourt : dites-moi si je me trompe mais il me semble bien que les fameuses conquêtes du comte d'Artois datent d'avant sa rencontre avec madame de Polastron ( 1780 à peu près ?). Il n'en aura aucune autre ensuite. Et à sa mort, il cessera tout commerce avec les dames.
Donc ça limite les champs d'investigation pour le temps.

D'ailleurs, si c'est vraiment avéré, je trouve cette fidélité amoureuse magnifique. Il faut rendre justice à ce prince qui passe pour un grand libertin. Il cherchait simplement chaussure à son pied ( ) et quand il l'a eue, il ne l'a plus quitté.

Vous ne vous trompez pas du tout !
A sa mort , Louise lui demande de ne plus adorer que Dieu, elle partie . Il en fait le serment solennel avant qu'elle ne rende le dernier soupir et tient cette promesse sa vie durant .

C'était en 1804, à Brompton Grove , non loin de Londres . Lamartine raconte ainsi la scène :

" Jurez-moi, dit-elle au comte d'Artois dans un dernier souffle, que je serai votre dernière faute et votre dernier amour sur la terre, et qu'après moi vous n'aimerez plus que le seul objet dont je ne puisse pas être jalouse, Dieu ."
Le prince jura du cœur et des lèvres . Mme de Polastron, consolée, emporta avec son dernier embrassement son serment au ciel. Le comte d'Artois, à genoux au pied du lit de sa maîtresse, répéta ce serment à son ombre, et il le garda, quoique jeune, beau, prince, roi, aimé encore, à travers une longue vie jusqu'au tombeau . De ce jour, ce fut un autre homme .

Claude François Jouffroy d'Abbans

Le marquis Claude-Dorothée de Jouffroy d'Abbans est un architecte naval, ingénieur et industriel français (1751 à Roches-sur-Rognon en Champagne - 1832 à Paris) constructeur des premiers bateaux à vapeur prototypes puis de ligne en concurrence avec Robert Fulton et James Watt.

Claude-Dorothée de Jouffroy d'Abbans eut à faire face à l’incompréhension de ses parents qui souhaitaient faire de lui un militaire comme le voulait son titre de noblesse de Marquis.

À peine 100 ans après l'invention du principe de la machine à vapeur par Denis Papin en 1687 et plus de 10 ans avant la Révolution française de 1789, il fut le constructeur et metteur au point en plusieurs étapes, des premiers prototypes de bateau à vapeur à roue à aubes latérale (type bateau sur le Mississipi) puis bateaux de ligne régulière.

Le Marquis de Jouffroy d’Abbans, ingénieur français, invente le Pyroscaphe, un vaisseau propulsé à la vapeur : l’idée lui aurait été inspirée par la vue des galères depuis sa cellule de l’île Sainte-Marguerite[1]au large de Cannes (il avait été fait prisonnier de 1772 à 1773 à la suite d’une rivalité amoureuse l’opposant au Comte d’Artois pour une jeune duchesse).

1778 il construit le Palmipède qui parvient à naviguer avec succès pour la première fois de l'histoire de la navigation sur le Doubs, sur le bassin de Gondé à Baume-les-Dames.

Maquette du Pyroscaphe de 17831783 il construit le Pyroscaphe[2] (46 m de long, 4,6 m de large, roues à aubes latérales) qui grâce à de nouvelles pales fait une spectaculaire démonstration publique en remontant la Saône près de Mâcon en Bourgogne pendant environ un quart d'heure, avant que la machine tombe en panne.

La même année, les frères Montgolfier faisaient la 1ere démonstration de l'aérostation a Versailles en septembre 1783, un mois avant la signature du traité de Paris sur l'indépendance américaine. Si le roi Louis XVI avait pu passer outre l'opposition de l'académie des sciences (Perier, Borda, etc.) et donner les ordres pour financer une version "parisienne" (cout unitaire 300.000 Livres, soit le 10 ème d'un vaisseau 3 ponts équipé), il aurait disposé d'une "arme" définitive face à l'Angleterre. Il aurait pu éviter la révolution.

L'Angleterre suivait avec une extrême attention les développements de ces inventions françaises tous azimuts qui terrifiaient(lire les gazettes anglaises de l'époque) le tout nouveau premier ministre (Willian Pitt le jeune) ; canons de Gribauval, poudres de Lavoisier, calculs de Belidor, navires de Senna, ballons des Montgolfier, et pire que tout, le navire à vapeur de Jouffroy d'Abbans. Trop c'était trop. Pitt avec méthode et détermination suivra les recommandations du dernier discours de son père (Pitt le vieux) de 1777. Il fera tout pour "régler" le problème français, seule menace possible à la toute puissance de l'Angleterre. Cette même année de 1783, le duc de Chartres (futur Philippe égalité), qui avait tout compris, offrira la fortune à Jouffroy en lui proposant de présenter son invention à ses amis d'Angleterre, offre refusée par Jouffroy par attachement à son pays.

1793 le 15 juillet, Jouffroy fait un nouvel essai avec le pyroscaphe amélioré sur la Saône à Lyon pendant un quart d'heure, de l'Archevêché de Lyon (situé à l'époque à côté de la cathédrale) à l'île Barbe.

Il subit la jalousie des frères Périer, qu’il considérait comme des amis et des associés, qui lui volèrent les plans de ses inventions et firent tout pour qu’il n’obtienne pas le brevet. Malgré des expériences concluantes à Baume-les-Dames, Lyon et Paris, il resta méconnu et n’eut que sa sœur et son épouse pour le seconder.

Le 20 août 1816 a lieu le lancement sur la Seine à Bercy à Paris du Charles-Philippe[3], bateau à vapeur construit par les chantiers navals Jouffroy d'Abbans pour desservir en ligne régulière le trajet fluvial entre Paris et Montereau en Île-de-France.

Si l'inventeur américain, pionnier des bateau à vapeur Robert Fulton reconnaît Jouffroy d'Abbans comme inventeur du bateau à vapeur, l’Anglais James Watt a cherché à en revendiquer la découverte.

Il a inauguré l'ère de la navigation fluviale à vapeur qui a transporté des milliers de voyageurs et des millions de tonnes de marchandises pendant tout le XIXe siècle avant d'être remplacée par le train à vapeur plus performant à partir de 1840.

1832 le 18 juillet, il décède à l'âge de 81 ans du choléra à l'Hôtel des Invalides à Paris où il s'était retiré.
MERCI WIKI !

En effet la rivalité avec Artois pour les beaux yeux d'une dame, a lieu des années avant que le prince ne rencontre Louise de Polastron .

.

Rivalité amoureuse quand il n'avait que 15-16 ans! L'opposant à un homme de 21-22 ans! Il fallait être prince pour ne douter de rien.
La dame a choisi lequel tout compte fait ?

Je trouve même incroyable que Louis XV soit allé jusqu'à emprisonner le rival de son très jeune petit-fils, non marié en plus.

Moi aussi ça ne laisse de m'étonner, surtout de la part de Louis XV !

J'ai découvert ce portrait par Van Loo :



Bien à vous.

Il avait donc bien des rondeurs enfantines dans sa jeunesse!
Merci pour ce portrait!

Rien ne me fera jamais croire qu'il s'agisse d'Artois !    Non , vraiment non !!!!!!
Il n'y a là aucun des traits de son visage .
En revanche, cette vilaine bouche lippue me rappelle l'Enflure .

Oui, n'est-ce pas ? C'est très... Enflé...

C'est vrai qu'à première vue on pourrait penser à vous savez qui.

olivia a écrit:

C'est vrai qu'à première vue on pourrait penser à vous savez qui.

?

Gagné!

Il s'agit d'un portrait d'adolescent puisque Van Loo a peint sous Louis XV : n'oublions pas qu'ado Artois était grassouillet et Provence maigre ...c'est dur à croire et pourtant ....Mais la tendance s'inversa vite ...

Quant à Van Loo on ne peut pas dire que le souci de ressemblance de ses modèles était sa priorité .

Madame Sophie a écrit:

Il s'agit d'un portrait d'alolescent puisque Van Loo a peint sous Louis XV : n'oublions pas qu'ado Artois était grassouillet et Provence maigre ...c'est dur à croire et pourtant ....Mais la tendance s'inversa vite ...

Quant à Van Loo on ne peut pas dire que le souci de ressemblance de ses modèles était sa priorité .

Même grassouillet, Sosso, Artois ne ressemblerait pas à ça ! Ce n'est pas lui . Tu ne me feras jamais avaler ça .
Que le grand Cric me croque si nous n'avons pas là le groin porcin de Provence !