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| Ventes aux enchères | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Lun 6 Mai - 13:01 | |
| VENTE LE 15 MAI 2013 à DROUOT, mais exposition le 14 MAI de 11 H 00 à 18 H 00 ETOFFES, COSTUMES, DENTELLES, PAPIERS PEINTS ANCIENS (RIGNON refusant de prendre les photos sur le catalogue, j'ai été obligée de les prendres avec mon appareil numérique - désolée pour la mauvaise qualité) lot 397 robe à la française en toile de coton imprimée à la planche de bois (robe en parfait état qui n'aurait été portée que deux fois ) lot 383 - corps à baleine XVIII - c'est cet engin de torture que la jeune dauphine refusait de porter à son arrivée à VERSAILLES caraco "à la pierrot" 1785/1790 taffetas vert bronze -décolleté carré, le devant baleiné est fermé par un laçage croisé destiné à laisser paraitre le gilet ou corset choisi d'une couleur différente. deux exemplaires de gilet - lots 390 et 391 je vous suggère de vous rendre sur le site de l'étude COUTEAU BEGARIE pour voir d'autres objets de grande qualité, souliers, culotte à pont, chemises etc....La visite de ce catalogue est passionnante. MARIE ANTOINETTE |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Lun 6 Mai - 13:33 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 12 Mai - 11:01 | |
| J’insère ici les images des lots évoqués dernièrement par MARIE ANTOINETTE, qui seront présentés à la vente aux enchères De Baecque, ce 27 mai prochain, à Drouot-Paris. Je ne comprends rien aux notes de l’expert ( je n’ai bu qu’un seul café) !! - Coffret royal rectangulaire en maroquin rouge. Le couvercle bombé décoré d’une dentelle scandée de larges motifs centrés d’un oiseau, et aux angles alternativement dans un ovale d’une fleur de lys ou d’un aigle ; au centre dans un ovale fleuronné, sous couronne royale fermée, les armes de Marie-Antoinette, reine de France. Les côtés bordés d’un filet triple enlacé de motifs feuillagés. Garniture de laiton doré, entrée de serrure découpée, crochets de fermeture (un manquant), poignées tombantes latérales Porte sous le fond, en majuscules or, les lettres L et L encadrant un coq. Estimation : 30 000 à 40 000 euros - Coffret royal rectangulaire en maroquin rouge. Le couvercle bombé, bordé de motifs fleuronnés, sommé tour à tour d’une fleur de lys et d’un aigle, des écoinçons terminés par un écu cordiforme fleurdelisé, couronne royale fermée. Au centre, un écu aveugle à dentelle agrémentée d’aigles à fleur de lys. Les côtés bordés d’une dentelle à motif alterné de deux aigles superposés et d’une fleur de lys et aigle. Garniture de laiton doré ; entrée de serrure découpée, gravée de deux oiseaux et rameaux fleuris Il porte sur le fond les lettre majuscules or A et L encadrant un coq. Provenance : bien que le blason ait été bûché, la présence alternée de symbole héraldiques représentant la couronne de France, des fleurs de Lys et l’alérion de Lorraine permet de penser que ce coffre appartenait à Marie-Antoinette. À rapprocher d’un exemplaire similaire conservé au Musée des Arts Décoratifs à Paris. Estimation : 4000 à 6000 euros - Coffret royal en maroquin rouge, le couvercle bombé, orné d’une dentelle à motifs alternativement sommés d’une fleur de lys et de l’aigle de Savoie, et aux angles dans un médaillon mouvementé du chiffre MJA, sous l’aigle de Savoie dans un écu cordiforme sommé de la couronne de France. Au centre, dans un encadrement à large frise, les armes de la comtesse de Provence, Marie-Joséphine Louise Bénédicte de Savoie. Les côtés, alternativement frappés aux angles d’une importante fleur de lys et de l’aigle savoyard, sont bordés d’une frise d’entrelacs feuillagés et fleuron. Garniture de laiton dorée, belle entrée de serrure découpée et gravée, poignées latérales tombantes Porte sous le fond, des lettres majuscules A et L encadrant un coq. Le fer est celui utilisé jusqu’en 1795 (année de la mort de Louis XVII) Les crochets de fermeture et le bouton de préhension du couvercle postérieurs. L’intérieur regarni postérieurement d’une moire bleue Estimation : 20 000 à 30 000 euros - Cassette à couvercle bombé en maroquin rouge, dorée aux fers d’une large frise de rinceaux feuillagés, entre deux fines suites de palmettes et fleurs de lys alternées. Le couvercle à médaillon central rond aveugle et frappé aux quatre angles d’un large dauphin, ou d’une tour, à couronnes royales fermées. Garniture de laiton doré. Grande entrée de serrure découpée et gravée au pointillé, deux crochets de fermeture à extrémité fleur de lys, poignées tombantes Belle clef plate en fer découpé, ajouré, doré Porte sous le fond les lettres majuscules L et L encadrant un coq Estimation : 6000 à 8000 euros - Coffret royal en maroquin rouge à couvercle bombé, orné au centre des armoiries couronnées soutenues par deux angelots des filles de France (filles de Louis XV), dans un double encadrement de frises d’entrelacs feuillagés et frappé aux quatre angles d’importantes fleurs de lys. Le même décor, avec variante dans les frises, se retrouve sur les côtés. Garniture de laiton doré, deux fermoirs à moraillons découpés, poignées tombantes, coins et plaques de bardage à découpe de fleur de lys Le fer des armoiries signé VENTE (relieur de Mesdames filles du Roi). Deuxième moitié du XVIIIe siècle Estimation : 30 000 à 40 000 euros ........ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 12 Mai - 11:10 | |
| Les photos sont très belles, cependant elles sont dans le désordre (un deuxième café serait peut être indiqué ? ) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 12 Mai - 11:15 | |
| Ah !! Je me disais bien qu’il y avait une c..... dans le potage (la vilaine expression) !! Je ne sais pas. J’ai copié/collé le tout depuis le site de la maison de vente : http://www.debaecque.auction.fr/FR/v20970-de-baecque-associes-haute-epoque-mobilier-objets-art-souvenirs-historiques-tapis/index_p3.html |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 12 Mai - 11:23 | |
| La description 1 correspond aux images 2, les images 1 à la description 4 ...... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 12 Mai - 12:30 | |
| Je suis rassurée parce que je ne comprenais pas en quoi le premier blason pouvait correspondre à celui de Marie-Antoinette. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Mer 15 Mai - 12:58 | |
| j'ai reçu ce matin le catalogue où se trouvent les belles boites aux armes - je pense que ces boites étaient réservées à des pièces de lingerie, je connais le même modèle, plus petit, mais identique, pour ranger les gants. ces deux boites du même fournisseur portent, l'une les armes de la Reine, l'autre les armes de Madame de PROVENCE elles se ressemblent, mais de ne sont pas de même taillle la Reine H 20 - L 89 - l 37.5 cms - Provence H 37.5 - L 89.5 - l 19 cms les prix de départ sont équivalents !!!!! il y a un beau coffret aux armes d'une des filles de LOUIS XV en maroquin rouge - prix 15/20.000 euros sur le descriptif du catalogue - une belle Zerreur - que j'ai immédiatement signalée "... toutes trois célibataires, très opposées au mariage du dauphin futur LOUIS XVI avec l'archiduchesse MARIE ANTOINETTE, elles furent les premières à l'appeler "l'autrichienne". Elles finiront par s'allier avec celle-ci pour lutter contre "Madame Putain" Marquise de pompadour...." MAMAN PUTAIN et non pas MADAME PUTAIN était bien MADAME DE POMPADOUR, mais "l'ennemie" de MESDAMES était JEANNE DU BARRY !!!!!! je pense que les membres du BOUDOIR qui se sont rendus à cette présentation nous ferons un compte rendu de grande qualité. Il parait d'après le Commissaire Priseur ..."qu'il y avait bien du Monde à ......!!!!! " (humour) MARIE ANTOINETTE |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 26 Mai - 12:59 | |
| Sotheby's Paris le 27 juin 2013 PF 1309. Lot 62 François Hubert DrouaisPARIS 1727 - 1775 PORTRAIT DE MADAME DE POMPADOUR FRANÇOIS HUBERT DROUAIS ; PORTRAIT OF MADAM DE POMPADOUR ; OIL ON CANVAS Estimation: 70,000 - 100,000 EUR Huile sur toile 81 x 65 cm ProvenanceSelon la tradition familiale: Provenant des appartements de Louis XVI; Collection de Mr Bertin, ministre des menus plaisirs de Louis XVI (voir opus cité infra); Offert par ce dernier à Mr Desvoyes, son chef de cabinet après 1793; Legué par ce dernier à son fils adoptif Mr Droz Desvoyes; Acquit auprès de ce dernier par Stéphane Larsonnier avant 1876; Par descendance dans la famille des actuels propriétaires DescriptionLa provenance de ce merveilleux portrait de la Marquise de Pompadour nous est connue par une lettre écrite par monsieur Droz Desvoyes au gendre de Stéphane Larsonnier (à qui il avait vendu le tableau) en 1876. Dans ce courrier l'auteur explique toute la provenance du tableau et son lien avec le cabinet du roi: « Dans ma famille depuis près de 100 ans, quand je le vendis à Stéphane Larsonnier. Je lui ai proposé un prix, il l’a accepté. La Pompadour était dans les appartements de Louis XVI. Pour un motif ou un autre, probablement par austérité de mœurs, il pria un jour M. Bertin, son ministre des menus plaisirs de la faire enlever. M. Bertin était d’une grande noblesse du Périgord, appartenant aux Jumilhac et aux Monferrand. J’ai même vu et connu des membres de cette famille, quand j’ai administré un des arrondissements de ce département (celui de Ribérac à la fin des années 1850). Lorsque 1793 arriva, M. Bertin émigra au plus vite, chargeant de toutes ses affaires M. Desvoyes, mon père adoptif. Les affaires terminées, M. Bertin, très reconnaissant envers M. Desvoyes qui était chef de son cabinet et son ami, pour toutes ses peines et les dangers qu’il avait courus, lui donna de grandes marques d’affection et lui laissa beaucoup d’objets précieux qui se trouvaient dans son cabinet de travail. Parmi ces objets d’art, se trouvait entre autres, le portrait de la Pompadour. Seul héritier de M. Desvoyes, tout me revint. ». Le portrait, dont il est question ici, est l'un des portraits les plus célèbres de François-Hubert Drouais dont nous connaissons plusieurs versions. En effet, il existe un très grand portrait en pied de Madame de Pompadour à son métier à broder (aujourd'hui conservé à la National Gallery de Londres, numéro d'inventaire NG 6440). Notre tableau est probablement une seconde version autographe, de plus petit format et ne reprenant que le portrait en buste, du grand modèle ayant appartenu au Marquis de Marigny, frère de la Marquise. Les carnations et les détails des dentelles et du tissu de la robe sont typiques de la matière légère et mousseuse du grand portraitiste de la seconde moitiée du XVIIIe siècle, une légère intervention de l'atelier du Maître dans l'extrême partie basse de l'oeuvre peut être envisagée. Il existe un autre portrait de madame de Pompadour portant la même tenue au dos duquel il y a une inscription du peintre: Peint par Drouais le fils / la tête retouchée d'après / nature en juin 1763. Ce merveilleux portrait, sur lequel on retrouve la belle matière du nôtre est aujourd'hui conservé au musée des Beaux Arts d'Orléans (inv. 385). L'oeuvre d'Orléans, que l'on croyait être une étude pour le visage du grand portrait a été réalisé le mois suivant le visage de la Marquise sur le tableau de Londres qui est lui daté d'avril 1763. Aussi le tableau que nous présentons s'incrit dans la même lignée que ce portrait. Il s'agit d'une oeuvre plus modeste, postérieure au grand portrait mais autographe de Drouais fils. Il est d'ailleurs très intéressant de voir que pour représenter Madame de Pompadour, personnage très important de son temps, le peintre s'est appliqué sur le visage. Le grand tableau de Londres a d'ailleurs été peint en deux temps et le visage est peint sur une toile qui a été insérée par des coutures dans un tableau de plus grandes dimensions. Cela s'explique car le portrait à été peint avec un grand soucis de réalisme, d'après nature. La marquise de Pompadour porte ici une merveilleuse "robe à la française" aux motifs dit perses. Elle a les cheveux coiffés sous un petit bonnet fermé par un ruban, c'etait une coiffure typique pour les femmes d'un certain âge, à l'époque la Marquise est âgée de 41 ans. Après le merveilleux Portrait de madame de Pompadour peint par François Boucher en 1756 (Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Munich, inv. H.u.W.18) qui est l'image même de la Marquise à l'apogée de sa carrière puisqu'elle venait d'être nommée dame surnuméraire du palais de la Reine, notre tableau est la dernière image laissée de la Marquise, peinte un peu avant son décès survenu en 1764, date à laquelle Drouais acheva le grand tableau de Londres qui appartint à son frère, le Marquis de Marigny. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 26 Mai - 13:50 | |
| Objet surprise à vendre le 9 juin au château de Cheverny http://vimeo.com/66087199 LE GRAND COFFRE EN LAQUE OR DE MAZARIN http://www.rouillac.com/Calendrier/8-FR-Ventes On peut télécharger le catalogue. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 26 Mai - 13:57 | |
| Quelle merveille !!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 26 Mai - 13:59 | |
| N'est-ce pas ? Et c'est merveilleux que l'on ait retrouvé cet objet ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 26 Mai - 14:03 | |
| Il y a dans les collections du Louvre le coffre dit d'Anne d'Autriche http://www.louvre.fr/oeuvre.../coffre-dit-danne-dautriche Puisque le lien ne s'ouvre pas |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 26 Mai - 15:38 | |
| Magnifique, estimation 200 000€ , sortons les portes-monnaie. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 26 Mai - 16:12 | |
| si seulement le Louvre pouvait s'en porter acquéreur ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 26 Mai - 16:21 | |
| Voici un lien qui devrait marcher
http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/coffre-dit-danne-dautriche |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Dim 26 Mai - 17:34 | |
| Que c'est beau ! Par contre, pourquoi le portrait de Richelieu au début ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Lun 27 Mai - 10:52 | |
| Reinette le portrait arrière est bien celui du Cardinal Jules de Mazarin peint par Philippe de Champaigne. Seul bémol c'est que je pense que la copie est inversée. Il me semble que dans l'original le Cardinal regarde le spectateur assis à droite. et là visiblement c'est le contraire...... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Lun 27 Mai - 10:55 | |
| Voici le portrait par Philippe de Champaigne |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Lun 27 Mai - 10:58 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Jeu 30 Mai - 20:44 | |
| Le document en lui-même n’a rien d’exceptionnel, mais enfin, c’est intéressant. Mis aux enchères, ce 17 juin prochain, à Drouot : « Arrêt du Conseil d’État du ROI, portant autorisation aux Directeurs des Monnaies, de recevoir LA VAISSELLE qui sera portée librement aux Hôtels des Monnaies. » - du 20 Septembre 1789 – Vignette Royale. Le Roi est informé que les effets de la rareté excessive du numéraire se font sentir chaque jour davantage. Cette rareté est due aux retards éprouvés dans le recouvrement des impôts… l’Émigration d’un nombre infini de Français qui attirent des fonds hors du Royaume… Le Roi a fait remettre à la monnaie toute la partie de sa Vaisselle… La Reine (Marie-Antoinette) a pris la même détermination… Les Vaisselles et Bijoux… seront, sur le champ, convertis en espèces etc.… Signé (impr.) DE SAINT-PRIEST - Impr. à PARIS, de l’Imprimerie Royale, 1789 » Pour le clin d’oeil, l’Elysée liquide aussi 10% de sa cave de vins prestigieux aux enchères (c’était aujourd’hui, ou demain, je ne sais plus). C’est la crise ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 1 Juin - 13:32 | |
| Quelque chose qui va peut-être intéresser notre Eléonore. En vente le 7 juin 2013 chez Damien Libert, ce portrait du prince de Polignac : École Française du XIXe siècle LE PRINCE DE POLIGNAC, PAIR DE FRANCE Huile sur toile, dédicacée vers la gauche "souvenir d'amitié, le Prince de Polignac à Monsieur Mandaroux Vertamy, l'un de ses défenseurs (Ham), 1831". (Rentoilée). Haut.: 115 cm - Larg.: 88 cm Important cadre à palmettes et rinceaux en bois et composition dorée (quelques manques) Estimation : 3.000 EUR / 4.000 EUR |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 1 Juin - 13:35 | |
| La chaussure de Marie-Antoinette repasse en vente chez Fraysse & Associés le 12 juin 2013 (folle enchère sans doute?). Souvenir de la journée du 10 Août 1792 Pantoufle de soie de la Reine Marie-Antoinette et reliques du Roi Louis XVI. Un fragment de gant dans un étui de soie verte et un étui cylindrique en bois de rose massif cerclé d'un anneau d'argent gravé de l'inscription «11 Août 1792, Louis 16 Captif congédiant d'Aubier, la Reine lui donna ce souvenir». Reposent sur un socle de velours bleu, portant la date du 11 Août 1792, protégés par un globe en verre (déchirures, usures). Longueur de la pantoufle: 24 cm Dimensions avec le globe: Hauteur: 27 cm - Longueur: 33,5 cm - Largeur: 14 cm. Dimensions du fragment de gant: 6 x 5,5 cm Dimensions de l'étui: Hauteur: 73 cm - Diamètre: 3,2 cm Provenance: FRAYSSE & ASSOCIES vente du 05/12/2012. Vendu à la requête du précédent acquéreur. Ce lot est muni de son certificat de libre circulation Une page d'Histoire de France, 10 Août 1792. Cette pantoufle et ces reliques de leurs Majestés la Reine Marie-Antoinette et Louis XVI traduisent à elles seules le symbole touchant du dévouement, de la fidélité et de la vaillance. En effet, celles-ci furent données au Baron Emmanuel d'Aubier, fidèle parmi les fidèles du couple royal, à l'issu de la fameuse nuit du 10 Août 1792. Cette nuit-là, poussés par les émeutiers et escortés entre autres du Baron d'Aubier à la triste lueur de quelques chandelles enfoncées dans les canons de fusils, Louis XVI, et la Reine Marie-Antoinette furent conduits des Tuileries aux Feuillants. Dans la précipitation, la Reine rompit son soulier. Le lendemain, le Baron d'Aubier exposa à la Reine son désir de posséder le soulier brisé, ce qu'elle accepta aussitôt. Louis XVI, de son côté, tint à laisser un souvenir aux gentilshommes qui l'avaient accompagné. Etant dans le dénuement le plus complet, il déchira ses gants et en distribua les fragments. Le Baron d'Aubier en eut un. Quelques jours plus tard, le Roi fit rendre au baron les pièces d'or qu'il avait prêtées à la Reine le lendemain de cette célèbre nuit. Elles lui furent remises discrètement, dans un étui. Ces trois reliques furent donc conservées par le Baron et ses descendants et furent offertes en cadeau de mariage aux parents de nos vendeurs. Elles constituent aujourd'hui un témoignage exceptionnel d'une journée historique, charnière dans l'histoire de France, qui scellat le sort des souverains. Bibliographie: Récit de l'Abbé Régis Crègut, «Le soulier de Marie-Antoinette», Clermont-Ferrand, Imprimerie Louis Bellet, 1912. Estimation : 10.000 EUR / 15.000 EUR |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ventes aux enchères Sam 1 Juin - 15:09 | |
| Ce récit de l'Abbé Régis Crégut est poignant . Louis XVI et Marie-Antoinette, aux heures les plus sombres, pensent encore à gratifier leurs derniers fidèles de menus objets qui deviendront reliques révérées pour les bénéficiaires et leur descendance . Cette constante caractérise le couple royal : penser toujours à autrui, alors que ce sont leurs propres personnes qui sont menacées .
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