Louis XVI, sa femme... et les affaires politiques

Boh... Il aurait pu plus tard aussi. Suffisait de s'en donner les moyens.

Il lui manquait la confiance en lui en fait, et le doute ou la peur de se planter l'ont rongé

The wrong man in the wrong place.

Voilà

Béh on est d'accord !

Oui j'ai toujours pensé que Louis XVI et Marie-Antoinette avaient été au mauvais endroit au moment moment

mais qui franchement aurait aimé être à leur place à ce moment précis de l'Histoire ????

Chou d'amour a écrit:

Oui j'ai toujours pensé que Louis XVI et Marie-Antoinette avaient été au mauvais endroit au moment moment

Oh, Marie Antoinette, on n'a pas eu l'occasion de voir ce qu'elle aurait pu faire.

cecile a écrit:

mais qui franchement aurait aimé être à leur place à ce moment précis de l'Histoire ????

Absolument, Cécile !

Pourtant, Bonaparte va pouvoir, lui, monté du nulle part, faire tourner les forces et les centraliser autour de sa personne. Les temps n'étaient pas meilleurs, puisqu'il émanait de cette révolution.

cecile a écrit:

mais qui franchement aurait aimé être à leur place à ce moment précis de l'Histoire ????

Personne je pense, et surtout pas ceux qui prétendent juger Louis XVI

pimprenelle a écrit:

Chou d'amour a écrit:

Oui j'ai toujours pensé que Louis XVI et Marie-Antoinette avaient été au mauvais endroit au moment moment

Oh, Marie Antoinette, on n'a pas eu l'occasion de voir ce qu'elle aurait pu faire.

Oui et justement donc, j'aurais préféré la voir ailleurs, même si c'est antinomique par rapport à la passion que j'ai pour elle

Pim a écrit:

Pourtant, Bonaparte va pouvoir, lui, monté du nulle part, faire tourner les forces et les centraliser autour de sa personne. Les temps n'étaient pas meilleurs, puisqu'il émanait de cette révolution.


Oui Bonaparte avait sans doute un charisme indéniable, que l'on aime ou pas. Regardez le début fin de sa règne de 100 jours et sa capacité à attirer une armée de 140.000 fidèles autour de lui en quelques jours pour marcher sur Paris.

La différence entre Louis XVI et Napoléon restant certes le charisme, mais il y a une autre chose c'est que le contexte n'était plus le même. Bonaparte étant issue de la Révolution, Louis XVI étant sur des convictions datant de plusieurs siècles.

En effet comte axel, Bonaparte a pu surfer sur une nouvelle vague toute fraiche, alors que Louis XVI était déjà échoué sur la plage

Il y a surtout le fait que Bonaparte savait parler aux hommes. C'était un manager rapide et efficace dans sa prise de décision. Louis XVI ne savait pas parler aux hommes et était indécis sur ses prises de décision.

Chou d'amour a écrit:

En effet comte axel, Bonaparte a pu surfer sur une nouvelle vague toute fraiche, alors que Louis XVI était déjà échoué sur la plage

Là tu me fais penser à Rio

Madame de Chimay a écrit:

Il y a surtout le fait que Bonaparte savait parler aux hommes. C'était un manager rapide et efficace dans sa prise de décision. Louis XVI ne savait pas parler aux hommes et était indécis sur ses prises de décision.

Oui, le profil n'était pas le même c'est sûr. Bonaparte était un meneur d'homme et un leader.

le comte axel a écrit:

Chou d'amour a écrit:

En effet comte axel, Bonaparte a pu surfer sur une nouvelle vague toute fraiche, alors que Louis XVI était déjà échoué sur la plage

Là tu me fais penser à Rio

ça surfe là-bas?

Chou d'amour a écrit:

le comte axel a écrit:

Chou d'amour a écrit:

En effet comte axel, Bonaparte a pu surfer sur une nouvelle vague toute fraiche, alors que Louis XVI était déjà échoué sur la plage

Là tu me fais penser à Rio

ça surfe là-bas?

Autant qu'à Biarritz

et puis Napoléon surgit quand la casse est déjà faite, après la Terreur et ses massacres, quand tout le monde est revenu des beaux idéaux des débuts de la Révolution, en plein marasme du Directoire, quand un homme fort et têtu, sûr de lui, est prêt à sauter sur l'occasion...
Grand meneur d'hommes ,oui, mais au prix de combien de combats et de morts d'hommes, militaires comme civils, pour payer le prix de son égo et de son orgueil incommensurable !

Vive l'égalité révolutionnaire sous Napoléon , refaisons vite une noblesse d'empire, souvent plouc, reconstruisons les privilèges, et hop, tourne manète, on recommence...

Camille de Tournon, le préfet de Rome de Napoléon, considérait l'empereur comme un usurpateur et ne l'aimait guère . Pourtant il admirait l'homme, sa capacité de travail .
La noblesse d'Empire, bidon , singeait en effet la vraie noblesse ( qui pactisait avec le "cancrelas", comme l'appelait Marie-Louise ) et s'asseyait sur les idéaux égalitaristes de la Révolution .
Le prince de Ligne a toujours refusé de rencontrer Napo .

le comte axel a écrit:

 
Autant qu'à Biarritz

Je ne savais pas  

Citation :

Le prince de Ligne a toujours refusé de rencontrer Napo .

Quel brave homme  

C'est dingue : on aime tout en lui !!!

Oui

Alors que Fersen lui n'a pas refusé de voir Napoléon

LOUIS XVI et NAPOLÉON (pour qui j'ai une aversion profonde, soit dit en passant) ne peuvent être comparés : ils sont l'incarnation de deux mondes. Le XVIIIème était une monarchie sacrée qui reposait sur une hiérarchie sociale stricte, un ordre figé et stable, auréolé de sacré. NAPOLÉON, c'est, dans tous les sens du terme, le XIXème : une autre conception du pouvoir, une société bouleversée, une refonte des mentalités et des institutions, dominée par un homme énergique et impatient qui bouscule son monde.
Là où la monarchie capétienne ne rêvait que de hiérarchies tranquilles.
Pour NAPOLÉON, avec sa noblesse de ploucs mal dégrossis et son orgueil de nain complexé, je citerai Madame de STAEL :
"Il reste en lui un fond de vulgarité que même tout son génie ne saurait effacer".

Germaine n'avait pas sa langue dans sa poche !

Cécile a écrit:

Pour NAPOLEON, avec sa noblesse de ploucs mal dégrossis et son orgueil de nain complexé, je citerai Madame de STAEL :
" Il reste en lui un fond de vulgarité que même tout son génie ne saurait effacer".

Cela me paraît effectivement probable, malgré ses origines de noblesse italo-corse. Il y avait dans son comportement un tel culte de l'égo, tel lors de son couronnement quand il se couronne lui-même avant de couronner son épouse. Le fait aussi qu'il s'entourait de ses emblèmes, le N de Napoléon, les abeilles etc y atteste également. Cependant de cet homme, que l'on aime ou pas, et personnellement il personnifie tout ce que je trouve repoussant dans les idées de ce triste XIX siècle, il faut admirer le talent de soldat et d'administrateur hors pair. Il avait également un certain sens de la décence, y compris envers ses rivaux, comme atteste son commentaire sur l'exécution de la Reine, qu'il trouvait d'une lâcheté totale, et envers la Duchesse d'Angoulême, quand celle-ci défendait la cause royaliste perdue à Bordeaux.

Quelque part cet homme incarne une chose de positive, dont on trouve l'écho dans le texte des droits de l'homme, à savoir le fait qu'un individu puisse monter par les seul biais de son talent et de son énergie. Ce qui est profondément négatif est qu'il a été le héraut de notre ère moderne avec sa violence et ses guerres, où l'ambition et l'argent priment sur la noblesse d'esprit.