Marie-Antoinette frustrée?

Elle savait faire la part des choses. Elle savait qui comptait vraiment.

C'est une explication psychologique qui tient la route. Ou alors, elle aimait beaucoup son ami et espérait avant tout qu'il prendrait du bon temps.

Vous avez raison, l'un n'exclut pas l'autre ! Cela signifie de toute façon pour Marie-Antoinette une hauteur de sentiments admirable !

C'est là que je ne suis qu'à moitié d'accord, parce que, pour moi, l'un exclut en fait l'autre. Ou on aime passionnément, et on est jalouse, ou on aime d'amitié, et on ne l'est pas. C'est pourquoi je pense que Marie Antoinette, au vu de son comportement, éprouvait plutôt de l'amitié que de la passion pour Fersen.

Vous ou moi, oui, Pim !!! La problématique devient beaucoup plus complexe quand on est Reine de France.

Certes. La position de Marie Antoinette la contraignait à la discrétion. Mais elle ne l'obligeait pas à conseiller à Fersen de prendre du bon temps avec les Craufurd.

Zweig ne prouve rien, il interprète selon sa psychanalise...et quand la psychanalise sera exacte nous pourrons sabrer le Champagne
Tous les historiens actuels, même Lever, reconnaissent que rien ne peut prouver que Marie-Antoinette et Fersen étaient amants dans le lit (comme dans les sentiments d'ailleurs), donc Zweig est sérieusement dépassé sur ce sujet :s:
Quant à mes propres convictions, je me ase comme d'habitude sur les éléments que nous avons, des élements qui sont cohérents avec une très grande amitié, mais pas avec de l'amour

Ils s'aimaient, Chou ! Ils n'étaient pas amants, mais ils s'aimaient !

ça je ne peux pas l'affirmer même si c'est un possibilité
Une très grande amitié oui, de l'amour pour l'instant ce n'est pas vraiment clair

Mais si, comme de l'eau de roche !

Mais non!
Fersen le beau prince charmant amoureux de la Reine de France ne colle pas, lui qui a enchaîné les maîtresses y compris pendant les moments tragiques pour Marie-Antoinette
Qu'ils aient éprouvés de l'admiration l'un pour l'autre peut-être, mais de l'amour...a peux pas répondre

Mais si !!!
Il n'y a pas de règle absolue et de comportement type en amour !!! et heureusement, sinon, où serait le charme ? Je vous le demande ?

Mais non!

Sinon on pourrait faire de n'importe quels grands amis des amoureux!
Qu'avons nous concrètement? Des lettres avec des "je vous embrasse", "je vous aime"...exactement ce que Marie-Antoinette écrivait à Polignac, et exactement ce qu'Artois écrivait à Vaudreuil

Taratata !

Ah la maligne!

J'esquive !

Je vois  

Dans ce débat il y a énormément de subjectivité : il y a ceux qui aimeraient que Marie-Antoinette ait pu connaître l'amour comme une autre femme, il y a ceux qui aimeraient qu'elle soit restée fidèle à son mari et il y a ceux qui fantasment  :s:
Vous savez, personnellement je ne serais pas choqué que Marie-Antoinette et Fersen aient eu des relations, ou qu'elle ait été frustrée, elle restera toujours grande à mes yeux, et elle avait bien le droit (à mes yeux) de faire de son corps ce qu'elle voulait  
Mais le romantisme autour de Fersen est trop beau, il a été bien trop romancé par les historiens. Je reste donc là encore prudent et je suis en attente de plus d'éléments.
Même les pamphlets révolutionnaires ne faisaient pas de Fersen un sérieux prétendant, pour moi c'est aussi un argument.

Et puis je vais vous balancer mon argument le plus ultime que je vous réserve    : combien de fois le Prince de Ligne évoque-t-il Fersen dans ses mémoires? Inutile que je réponde, je sais que vous le savez, et ça me suffit  

Sachez que je lis vos commentaires avec beaucoup d'intérêts et je réfléchis à tout cela . Vos arguments tiennent la route même si nous ne sommes pas d'accord et chacun voit la Reine à sa façon,alors je dirais comme Chou, ce n'est pas cela l'important et à mes yeux , aussi , elle reste grande.
Maintenant ma chère Pim, ce n'est pas parce que Fersen couchait à droite et à gauche qu'il n'aimait pas la Reine, et comme vous avez lu Colette , vous savez très bien que l'amour physique, la" pulsion" disons, n'a strictement rien avoir avec l'Amour ,je pense qu'ils se sont aimés , sincèrement ,de toute façon.
Bien à vous

Qu'est-ce que mon prince de Ligne dit de Fersen, mon cher Chou ???  
Je vous dirai demain, promis, juré, craché, il faut que je retrouve cela dans mes tablettes, parce que là il est onze heures quinze et que le marchand de sable va passer ...   Bonne nuit à vous, à tout le Boudoir   ... dodo !!!

Citation :

Ils s'aimaient, Chou !  Ils n'étaient pas amants, mais ils s'aimaient !

Tout dépend le sens que l'on donne au verbe "aimer". Les lettres autographes de Marie Antoinette à Fersen montrent qu'elle se préoccupait de sa santé, qu'elle pensait à lui, qu'elle avait de la tendresse pour lui... Aucun écrit de sa main ne témoigne de quoi que ce soit de sexuellement transmissible !  

Citation :

Mais si !!!
Il n'y a pas de règle absolue et de comportement type en amour !!!   et heureusement, sinon, où serait le charme ?  Je vous le demande ?

En amitié non plus...  

Chou d'amour a écrit:

Je vois  

Dans ce débat il y a énormément de subjectivité : il y a ceux qui aimeraient que Marie-Antoinette ait pu connaître l'amour comme une autre femme, il y a ceux qui aimeraient qu'elle soit restée fidèle à son mari et il y a ceux qui fantasment  :s:
Vous savez, personnellement je ne serais pas choqué que Marie-Antoinette et Fersen aient eu des relations, ou qu'elle ait été frustrée, elle restera toujours grande à mes yeux, et elle avait bien le droit (à mes yeux) de faire de son corps ce qu'elle voulait  
Mais le romantisme autour de Fersen est trop beau, il a été bien trop romancé par les historiens. Je reste donc là encore prudent et je suis en attente de plus d'éléments.
Même les pamphlets révolutionnaires ne faisaient pas de Fersen un sérieux prétendant, pour moi c'est aussi un argument.

Et puis je vais vous balancer mon argument le plus ultime que je vous réserve    : combien de fois le Prince de Ligne évoque-t-il Fersen dans ses mémoires? Inutile que je réponde, je sais que vous le savez, et ça me suffit  

I coud not agree with you more, Choupinounet !  

Je viens de me faire la réflexion en lisant le très sérieux Lombarès qui, bien que conseillant la bio de Kermina, ne pense pas que Fersen et la reine de France aient eu une liaison. Il admet pourtant que l'ami de Marie Antoinette ait pu la prendre dans ses bras pour la réconforter... On le voudrait pour elle, précise l'auteur...

Ce désir finit toujours par échapper aux défenseurs de la concrétisation charnelle. Ils le voudraient tellement pour Marie Antoinette !

Et pourquoi donc, je vous demande un peu ? Moi, je lis que notre reine aimait tant de gens et tant de choses autour d'elle, que sa vie était remplie d'amitiés, de goûts, de vibrations subtiles et de passions artistiques... qu'aurait-elle été s'embarrasser du rôle d'une éternelle cocue ?!

Comte d'Artois a écrit:

Sachez que je lis vos commentaires avec beaucoup d'intérêts et je réfléchis à tout cela . Vos arguments tiennent la route même si nous ne sommes pas d'accord et chacun voit la Reine à sa façon,alors je dirais comme Chou,  ce n'est pas cela l'important et à mes yeux , aussi , elle reste grande.
 Maintenant  ma chère Pim, ce n'est pas parce que Fersen couchait à droite et à gauche qu'il n'aimait pas la Reine, et comme vous avez lu Colette , vous savez très bien que l'amour physique, la" pulsion" disons, n'a strictement rien avoir avec l'Amour ,je pense qu'ils se sont aimés , sincèrement ,de toute façon.
 Bien à vous

Taratata, pour paraphraser notre amie ! C'est refouler Marie Antoinette au rôle de l'éternelle Pénélope, la mère inconditionnelle qui se laisse cocufier en souriant. Un peu trop facile, Messieurs !

Voilà où le bât vous blesse, ma chère Pim !!!!! Cocue ! Vous ne voulez pas que Marie-Antoinette soit cocue !!! MAIS ELLE NE L'ETAIT PAS !!!!!!!!! bon dious de bon dious !!!!même si Fersen et elle s'aimaient et qu'il couchait avec la terre entière !!!! Leur amour (si amour il y a eu) était sur un autre plan .
Seul Louis, son légitime époux devant Zeus et les hommes aurait pu la tromper. Cela n'a pas été le cas.

C'est votre manière de voir les choses. Souffrez que ma sensibilité diffère de la vôtre. Pour moi, si Marie Antoinette a supporté et même vu d'un bon oeil les incartades de Fersen, c'est que la composante essentielle de son sentiment était l'amitié.

La passion, dans ces cas-là, elle tue.