Marie-Amélie

Majesté a écrit:

Citation :

Mais Charles Gavard fait un livre ( absolument énorme ) rempli de gravures uniquement, des tableaux de Versailles, sur la demande de Louis-Philippe et qu'il dédicace à Marie-Amélie, et il se tromperait ???

Je gage que Tatie Sophie qui a démontré la symbolique du perroquet dans ce tableau sera de notre avis

Bien à vous.

Elle l'a merveilleusement expliqué.

Comme c'est bizarre, j'ai toujours cru que ce portrait représentait Louise-Élisabeth, fille de Louis XV et première duchesse de Parme... !!! Non pas, la seconde, Marie-Amélie de Habsbourg... Il y aurait donc confusion ??? Je n'y comprends plus rien...

Dominique Poulin a écrit:

Comme c'est bizarre, j'ai toujours cru que ce portrait représentait Louise-Élisabeth, fille de Louis XV et première duchesse de Parme... !!!

Et pour cause !
C'est bien elle...enfin pour moi

Bien à vous.

La première ou la deuxième duchesse ?

Oui, la première duchesse, excusez-moi Majesté.

8/ Marie-Amélie (1746-1804) fut décrite par sa mère -qui saisissait avec exactitude les traits de caractère de ses enfants et les commentait dans de nombreuses lettres- comme hautaine, prétentieuse et pleine de vie. Des traits de caractère qui trouvent vraisemblablement leur source dans le fait que Marie-Amélie, bien que la huitième de seize enfants, fut élevée, tout comme son frère aîné Joseph, comme un enfant unique. En ce qui concerne Joseph, cela se justifiait par sa position d'héritier du trône. Quant à elle, cela s'expliquait par la grande différence d'âge qui la séparait de ses deux sœurs aînées d'une part -à savoir Marie-Christine et Marie-Élisabeth- et de ses deux sœurs cadettes d'autre part - Jeanne-Gabrielle et Marie-Josèphe-, ce qui excluait en ce qui la concerne toute éducation et toute formation commune.

Marie-Amélie était intelligente, mais rêveuse, réservée et têtue et s'intéressait principalement à la chasse, selon les sources autorisées. Très impétueuse et volontaire, l'archiduchesse développa une forte personnalité marquée par l'esprit d'indépendance.


Marie-Amélie. Peinture à l'huile du "maître des portraits d'archiduchesses". Vers 1762/65


La princesse tomba amoureuse du prince Charles des Deux-Ponts, peu fortuné mais présentant bien. Marie-Thérèse, qui avait d'autres projets de mariage pour sa fille, rejeta la demande en mariage du prince et Marie-Amélie dut épouser en 1769, à l'âge de 23 ans, le duc Ferdinand de Bourbon-Parme, de cinq ans son cadet.

Apprenant de la bouche même de sa mère qu'elle était destinée à épouser le prince de Parme, Amélie réagit par des accès de colère et s'entêta. Elle espérait au fond d'elle-même que Marie-Thérèse, à l'instar de ce qu'elle avait fait pour Marie-Christine, sa sœur aînée, lui accorderait la liberté de choisir son mari (il est vrai que la situation était profondément injuste, Marie-Thérèse ayant elle-même fait un mariage d'amour!). Mais sa mère exigea d'elle une obéissance absolue, soulignant qu'elle devait accepter son destin et lui intimant même l'ordre de ne pas se mêler des affaires politiques et de se soumettre sans réserve à son futur époux qui passait pour être bigot, simplet, voire même imbécile.

De ce ménage dont on ne peut dire qu'il fut heureux, naquirent tout de même quatre enfants. Ignorant délibérément les injonctions de sa mère, Marie-Amélie se lança dans la politique, ce qui donna lieu à bien des mouvements d"humeur dans les cours européennes de Madrid, Versailles et Vienne. Ce fut la seule enfant à échapper totalement à l'influence de sa mère, ce qui mena même à la rupture de leurs relations. Le contact avec ses frères et sœurs, mariés en Italie -Léopold, Marie-Caroline et Ferdinand-, tout d'abord proscrit puis encouragé par Marie-Thérèse, resta fort rare et Marie-Amélie tomba peu à peu dans la solitude et l'isolement. C'est sans doute pour cette raison que la duchesse de Parme ressentit l'ardent désir de revenir à Vienne, ce que Marie-Thérèse refusa obstinément toute sa vie.
Pendant les guerres napoléoniennes, après la mort de Ferdinand en 1802, Marie-Amélie s'installa à Prague où elle mourut deux ans plus tard.


Marie-Amélie et Ferdinand de Parme entourés de leurs enfants. Gouache de Pompeio Batoni. 1776

Marie-Amélie dite "la rebelle"!

http://encyclo.voila.fr/wiki/Marie-Amélie_de_Habsbourg-Lorraine -

Passionnant !!!

Je ne savais pas que Marie-Amélie fut si proche de ses soeurs cadettes, notamment de Marie-Antoinette. Dans sa correspondance, Marie-Antoinette dit bien à sa mère qu'elle a cessé toute relation avec sa soeur rebelle. Mais est-ce sincère ? Je la vois mal dire le contraire à sa mère.
Seulement, je ne connais aucune lettre entre ces deux soeurs. Et jamais entendu parler de cette dernière lettre de Marie-Antoinette à Marie-Amélie de sa prison. Le "C'est à vous ma soeur que j'écris pour la dernière fois" est destiné à Madame Elisabeth.

J'aimerais bien connaître ses relations avec Marie-Caroline. Les deux soeurs voisines ont dû forcément se revoir et échanger.

Enfin, article vraiment intéressant.

Détail très touchant :
... affirmant toujours son indépendance vis-à-vis de Vienne, elle prénommera ses aînés comme ses sœurs et beau-frère, Caroline, Louis et Marie-Antoinette .

C'est beau

Bon jour,
jai trouve aussi ce portrait de Marie Amelie
Leos

Maria Amalia 1795 Francisco Vieira

Merci, cher Leos ! .... un visage peu féminin adouci par d'assez beaux yeux .

Il semble que ce soit une des archiduchesses les moins gâtées par la nature !

Ou bien, à ce que je crois, les filles de Marie-Thérèse vieillissaient mal.

Parce qu'après tout, jeune, elle était jolie :


Comme Marie-Christine d'ailleurs :


Mais vieille ça se gâte...


Ainsi que Marie-Caroline :



Nous savons aussi que Marie-Antoinette dans ses dernières années avaient beaucoup perdu de sa beauté renommée. Bien que cette dernière avait de quoi...

Ce qui n'empêche pour aucune d'avoir su garder leur force majestueuse !
Comme leur mère...

olivia a écrit:

Ou bien, à ce que je crois, les filles de Marie-Thérèse vieillissaient mal.

Filles de Marie-Thérèse ou pas, j'ai bien peur que ce ne soit le lot commun ........

Et, quant à dire que, jeunes, les princesses étaient jolies (    ), je crois plutôt que les pinceaux des peintres opéraient des miracles  (   ) , comme Casanova a vu Nattier faire avec les laides Mesdames .

Heureusement qu'il y a des femmes passées la quarantaine qui restent jolies !

Citation :

Et, quant à dire que, jeunes, les princesses étaient jolies (    ), je crois plutôt que les pinceaux des peintres opéraient des miracles  (   ) , comme Casanova a vu Nattier faire avec les laides Mesdames .

Oui évidemment... Mais je crois vraiment que Marie-Thérèse et ses filles étaient particulièrement réussies.   Jeunes.

Saviez-vous cela ?

• On raconte que c’est Marie-Amélie de Habsbourg-Lorraine (1746-1804), duchesse de Parme, l’une des nombreuses filles de l’impératrice d’Autriche Marie-Thérèse et sœur de Marie-Antoinette, qui fit découvrir à Paris le fromage de sa région d’adoption, le parmigiano reggiano. C’est ainsi que cette fierté de la gastronomie italienne commença sa carrière internationale sous son appellation française de « parmesan ». Quelques années plus tard, Marie-Amélie, qui rêvait de rapprocher son duché de l’Autriche, dut fuir le pays face à l’invasion des troupes françaises, sous le commandement d’un certain… Napoléon Bonaparte.

Je l'ignorais, moi.
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